Un devoir maudit | By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 3054 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Auteur : Elehyn
Disclaimer : Rien ne m�appartient et je ne
per�ois pas d�argent pour �crire cette potterfiction. J�emprunte juste le
contexte litt�raire des sublimes romans de J. K. Rowling.
Warning : One
shot de rating NC-17. Slash Severus Snape/Harry Potter.
R�sum� : Les ASPIC sont pass�s. Il ne reste que deux
semaines d��cole mais cela n�arr�te pas Snape de donner des punitions � Harry.
Oh, il va le lui rendre son devoir ! Mais comme, � coup s�r, il ne le
regardera pas, il peut y �crire n�importe quoi� n�est-ce pas ?
UN DEVOIR MAUDIT
� Connard ! �
� B�tard ! �
� Pauvre con ! �
� Le salaud ! �
Harry acquies�ait aux �pith�tes donn�s � Snape par ses
camarades.
� C�est dingue ! � grogna Ron.
� On� �
� Tu as encore faim ?! � le coupa Hermione,
d�un ton ironique. Visiblement, elle n�avait pas appr�ci� les insultes des
gar�ons concernant le ma�tre des potions.
Ron lui lan�a un regard noir et poursuivit, � On a
pass� nos ASPICS, il ne nous reste plus que deux semaines de cours et il vient
encore donner des punitions � Harry ! D�j� hier Hermione ! Tu ne peux
quand m�me pas le nier ! Regarde l��tat de ses mains ? �
Hermione soupira et regarda les doigts, toujours couverts
de pansements de son ami.
� Oui, je sais mais je n�aime pas qu�on insulte les
gens � m�me si c�est Snape ! N�oublions pas que c�est aussi gr�ce �
lui que Harry a vaincu Voldemort. Il n�est donc pas totalement m�chant, m�me si
parfois, il est� �
� Con ? � proposa Ron en souriant
diaboliquement.
Hermione serra les dents mais ne r�pondit rien.
� Tu ne vas pas me faire la t�te ? �
demanda le rouquin � la jeune femme.
Elle ne r�pondit toujours rien.
� Tu sais que j�ai des moyens de pression
infaillibles � dit-il en l�attrapant brusquement par la taille et en
l�embrassant passionn�ment.
� Oh non ! Pas encore � soupira Seamus.
� Pensez � nos petits yeux sensibles s�il vous plait. �
Ron sourit et brisa le baiser qui avait laiss� sa petite
amie pantelante.
Ils sortaient ensemble depuis la fin de leur sixi�me
ann�e, depuis que Ron avait sauv� la vie de Hermione lors du combat final.
Lucius Malfoy avait voulu tuer la �Sang-de-Bourbe� dans le dos et c�est Ronald
qui l�avait tu�.
Draco n�en avait pas �t� affect� �tant donn� que son
propre p�re - venant d�apprendre le statut d�agent double de son h�ritier - lui
avait lanc� le sort qui le laisserait aveugle. Apr�s des mois de soins magiques
et de r��ducations visuelles, il avait recommenc� � distinguer les formes et
les ombres. Puis, peu � peu, les couleurs vives et les formes plus pr�cises. A pr�sent,
les m�decins comp�tents de Sainte Mangouste avait r�ellement bon espoir de le
voir gu�rir rapidement et sans s�quelle.
Le jeune Serpentard �tait revenu � Poudlard depuis six
mois maintenant et avait des cours adapt�s. A la grande surprise de toutes ses
anciennes connaissances, il avait chang� du tout au tout. Son handicap lui
avait fait prendre conscience des priorit�s de la vie et il avait perdu son
arrogance en regagnant peu � peu la vue. Il avait gagn� �galement le c�ur de
Ginny Weasley ainsi que l�amiti� de ses anciens ennemis.
� Tu n�as qu�� pas la faire Harry � lui dit Dean
Thomas tout � coup.
� Quoi ? � s�insurgea Hermione.
� Oui Hermione � reprit Seamus. � Harry n�a
qu�� pas la faire. Apr�s tout, qu�est-ce que �a changera ? �
� Hors de question ! � s��cria la jeune
Gryffondor. � Harry la fera. Ce n�est quand m�me pas dur d��crire trois
feuilles de parchemin sur les dangers de l�utilisation abusive du
v�ritas�rum ! �
� Oui mais c�est barbant, � r�pliqua son petit
ami. � Surtout lorsqu�il fait un beau soleil dehors et que l�on sait que
l�on a tous nos ASPICs ! �
� Non mais vraiment ! C�est avec cette attitude
l� que� �
� Ca suffit ! � s�exclama Harry tout �
coup. � Je la ferai �Mione. �
Ses amis se retourn�rent vers lui avec incr�dulit� et
r�probation tandis que le visage de Hermione se fendait d�un sourire satisfait
et triomphant.
Et c�est ainsi qu�en ce jeudi apr�s-midi, tandis que ses
amis �taient au bord du lac, lui �tait dans la salle commune d�serte des
Gryffondors, la plume lev�e sur un parchemin d�sesp�r�ment vierge.
Il se rappela ce que ses amis lui avaient encore dit une
demi-heure auparavant, � Mais il ne la regardera m�me pas �,
� Il va la jeter � la poubelle comme il le fait chaque fois, sans
lire �, � Ecris n�importe quoi pourvu que �a fasse trois pages et tu
viens nous rejoindre �, � On ne vit qu�une fois Harry �,
� C�est la derni�re ann�e que nous somme ici, nous allons �tre dipl�m�s,
alors profitons-en ��
Oui, profitons-en, se dit Harry. S�il marquait n�importe
quoi sur sa feuille, Snape ne le verrait m�me pas. Il pourrait bien lui faire
un cours d��ducation sexuelle sur sa fiche qu�il ne� Un cours d��ducation
sexuelle�
Les l�vres de Harry s��tir�rent en un lent sourire et il
se mit � �crire ce qui lui passait par la t�te pourvu que cela fasse trois
pages.
OOOoooOOOoooOOO
Ca y�est ! Il l�avait rendu.
Et il jubilait. Pour lui � et m�me si Snape ne le saurait
jamais � c��tait une vengeance. Il se fichait de lui. Il venait de retourner sa
punition contre son professeur.
Le week-end commen�ait et il le passerait � se pr�lasser
sous le soleil au bord du lac, avec ses amis. Il n�avait plus de devoirs, plus
de punition, plus rien � faire.
Il ne regrettait pas son travail b�cl� pour Snape. Il
avait vu son professeur prendre ses trois feuilles, ne pas y jeter le moindre
coup d��il et les mettre, les yeux fix�s sur son �l�ve, dans la corbeille. Ses
amis avaient eu raison. Il en jubilait davantage.
Oui, il �tait content de ce qu�il avait fait� et Snape ne
le saurait jamais�
OOOoooOOOoooOOO
� Monsieur Potter ! �
Harry sursauta. Il �tait l�, �tendu sur l�herbe
fra�chement tondue. Il pouvait en sentir la bonne odeur. Il entendait les
clapotis de l�eau contre le corps des courageux baigneurs et parfois, le bruit
plus sonore d�une tentacule du calmar g�ant qui venait fouetter la surface
froide du lac.
Le soleil cognait fort en cet apr�s-midi de samedi et les
v�tements des �tudiants s��taient peu � peu retrouss�s, voire �t�s. Harry avait
ainsi enlev� son tee-shirt et se retrouvait offert, torse nu, aux chauds rayons
dor�s qui lui brunissaient progressivement la peau.
� Qu�est-ce qu�il te veut encore ? � grogna
Ron d�un ton agressif. � Il ne peut donc jamais te laisser
tranquille ! �
� A croire que non � marmonna Harry, tout aussi
m�content.
Le professeur Snape, rev�tu de son �ternelle robe noire,
marchait d�un pas vif en direction de l��tudiant qu�il d�testait le plus. Son
visage restait de marbre mais ses yeux, autant que Harry arrivait � le voir �
cette distance, s�animaient d�une lueur �trange, malveillante mais diff�rente
de l�accoutum�e. Cela ne pr�sageait rien de bon.
Le jeune Gryffondor fron�a l�g�rement les sourcils
lorsqu�il cru avoir intercept� un ph�nom�ne des plus curieux dans le
comportement de son ma�tre des potions. Avait-il r�v� ou son professeur venait
bien de d�tailler son corps bri�vement ?
� Potter ! Suivez-moi imm�diatement ! �
siffla l�homme en regardant son �l�ve d�un air hautain.
Soupirant, Harry se leva lentement en ramassant quelques
v�tements �pars. Puis, il se pr�cipita � la suite de son professeur qui avait
d�j� fait demi-tour en se dirigeant rapidement vers les cachots.
En chemin, il se rhabilla correctement et s�en f�licita
lorsqu�il furent arriv�s dans les sous-sols du ch�teau o� la temp�rature �tait
loin d��tre aussi cl�mente.
�Que me veut-il ?� se demandait Harry tandis qu�un
doute s�insinuait dans son esprit, peu � peu suivi par la crainte. �Se
pourrait-il que� ? Non, il ne l�aurait quand m�me pas��
� Entrez Potter � ordonna soudainement son
ma�tre des potions en le poussant dans une salle obscure.
Tout se passa ensuite tellement vite que Harry ne vit rien
arriver.
Une porte claqua derri�re lui puis la voix de Snape
retentit, � Incendio ! � Un jet de flammes jaillit dans le foyer
de la chemin�e �clairant une pi�ce relativement spacieuse. C�est � ce moment
que Harry su. Son professeur l�avait lu. Il avait lu son devoir. Il avait lu
son cours parodique d��ducation sexuelle --Sinon pourquoi serait-il en ce
moment m�me dans les appartements personnels de son ma�tre des potions ?
-- Et il allait le payer.
� Oui Potter � dit l�homme d�une voix onctueuse.
� Je crois que vous avez tout compris. �
OOOoooOOOoooOOO
Harry tentait depuis au moins cinq bonnes minutes d�avaler
sa salive correctement. Snape venait de sortir ses trois feuilles de parchemins
et Harry pouvait apercevoir des lignes d��criture et des cercles entourant ses
propres mots, trac�s � l�encre rouge. Il sentait son estomac faire des loopings
dans son ventre et son c�ur sortir de sa poitrine tant il battait la chamade.
� Donc Monsieur Potter, � dit Snape en brisant
le silence pesant. � Vous vouliez me donner un cours tr�s� imag�
d��ducation sexuelle. �
Harry ne r�pondit rien mais regardait fixement ses copies
tout en essayant d�endiguer le flot de sang qui mena�ait de colorer
furieusement ses joues.
� J�ai pourtant remarqu� quelques erreurs dont il
faut absolument, � mon avis, vous d�faire. A presque dix huit ans, je
trouverais cela dommage qu�un �tudiant sorte de Poudlard sans avoir eu un
enseignement exemplaire et comme vous vous en �tes confi�s � moi, je me sens
dans l�obligation de corriger ces petites lacunes. C�est ce que vous vouliez
n�est-ce pas Potter ? �
� Euh� N-non� �
Le professeur ne pr�ta aucune attention aux balbutiements
d�sesp�r�s de son �l�ve et continua, � Nous allons donc commencer. �
Harry ferma les yeux pendant une demi-seconde, esp�rant de
toutes ses forces ne plus �tre dans cette salle lorsqu�il les rouvrirait mais
son v�u ne fut pas exauc�.
Snape commen�a � lire sa copie.
� Introduction : La d�finition de
l��ducation est l�action de d�velopper les facult�s morales, physiques et
intellectuelles.
Donc dans le cas de l��ducation sexuelle, vous devrez,
Professeur, simplement d�velopper vos facult�s physiques. Vous apprendrez
�galement que l�intellect est aussi sollicit� car il faut, bien entendu retenir
les bases des meilleures positions amoureuses, tout comme les endroits �rog�nes
de votre ou vos partenaires sexuels. Comme vous devez �tre probablement vierge,
je devrais tout vous expliquer en d�tail, donc Harry Potter devra tout
apprendre � Severus Snape, n�est-ce pas ironique ? �
Snape arr�ta sa lecture et regarda son jeune �tudiant
qui, d�sormais, avait les joues en feu.
� Vous vous �tes tromp� Potter sur ce point. Je ne
suis, en effet, plus vierge mais je serais curieux de savoir ce que vous voulez
m�enseigner. Etes-vous bien certain de vouloir tout m�apprendre
Potter ? �
Harry ouvrit la bouche mais le ma�tre des potions retourna
� sa lecture � voix haute.
� La d�finition de la sexualit� est ainsi �crite,
�Ensemble des comportements li�s � l�instinct sexuel�. Etant donn�, Professeur,
que je ne pense pas que vous connaissiez le mot �instinct�, ni le mot �sexuel�,
je vais vous informer sur ces deux points. L�instinct �tant une tendance inn�e
d�terminant certains comportements sp�cifiques, communs � tous les individus
d�une m�me esp�ce du r�gne animal. Sexuel �tant ce qui se rapporte au sexe, �
l�accouplement.
Pour vous donnez un exemple pr�cis et concret de l�exp�rience
d�un jeune homme actif, contrairement � vous Professeur, j�ai parfois agit par
pur instinct animal dans le but de m�accoupler et non procr�er. En effet,
monsieur, je suis homosexuel mais je me doute bien que cette information ferait
s�arr�ter de battre votre c�ur � si toutefois vous en avez un. �
Snape s�arr�ta � nouveau de lire et regarda son �l�ve qui
�tait de plus en plus rouge.
� Encore quelques petites erreurs Potter � dit
calmement l�homme en le regardant. � Je dois bien dire que le th�me de
votre devoir � m�me si ce n��tait pas celui d�origine � a d� vous int�resser
grandement vu que, pour une fois, vous ne l�avez pas b�cl�. Je dois tout de
m�me rem�dier aux erreurs commises. La premi�re �tant que je connais
certainement mieux l�instinct sexuel que vous et que je ne connais absolument
pas l�inactivit� en ce domaine. Renseignez-vous bien Potter � toujours � la
source � avant d��mettre des opinions qui peuvent faire baisser votre note.
Ensuite, encore une erreur, aussi bien pour mon c�ur que pour l�homosexualit�,
�tant moi-m�me gay. �
A cette nouvelle inattendue Harry failli s��touffer avec
sa salive qu�il n�arrivait toujours pas � avaler.
� Ca va Potter ? Votre c�ur � si toutefois vous
en avez un � va-t-il r�sister � la nouvelle ? �
Harry se mordit la l�vre tout en s�insultant mentalement.
Les l�vres de Snape s��taient �tir�es en un sourire
triomphant et diabolique lorsqu�il poursuivit.
� Partie 1 : La sexualit� chez l��tre
humain et chez l��tre Snape
De nombreux ouvrages sur la sexualit� ont �t� �crits de
part le temps et les diff�rentes civilisations. Le plus connu �tant
certainement le Kama Sutra. D�origine Indienne, ce livre parlant d�amour et
d��rotisme, montre et explique les positions amoureuses que l�homme peut avoir
pour son plus grand plaisir. (NdA : La notion de plaisir sera expliqu�e
dans la partie 2).
J�ai moi-m�me test� quelques positions du dit-ouvrage et
je dois bien dire que j�ai pris mon pied. Connaissez-vous cette expression
Professeur ? Ou grimper aux rideaux ? Monter au septi�me ciel ?
Cela m��tonnerait beaucoup. Mais peut-�tre dois-je d�abord vous parlez de
l�anatomie masculine qui diff�re chez l��tre humain normal et de chez l��tre
que je nommerais Snapien.
L�homme est, avant toute chose, un �tre sexu�. Ses
hormones agissent �norm�ment sur son comportement, surtout � l��ge de la
pubert� o�, croyez-moi, le sexe est fi�rement dress� tous les jours et toutes
les nuits.
Les attouchements d�un autre �tre humain ou de soi-m�me,
lors des p�riodes de c�libat, procurent une sensation d�immense plaisir,
appel�e �galement orgasme.
Ainsi, les deux actions pr�c�demment expliqu�es se nomment
�faire l�amour� et �masturbation�. Il est peut-�tre possible que la deuxi�me
vous soit famili�re bien que� (NdA : Voir �tude sur l��tre Snapien).
Certaines autres pratiques peuvent amen�es � l�extase
(autre synonyme de plaisir intense) comme la fellation ou pratique sexuelle
consistant � exciter avec la bouche le sexe de l�homme.
La fellation ne m�est pas inconnue, aussi bien en amant
actif que passif et cela procure une violente jouissance, un extr�me plaisir
des sens comparable pour vous, lorsque vous me mettez un z�ro en potion.
Certains accessoires sexuels peuvent aussi �tre utilis�s
par les partenaires pendant leur rapport pour accro�tre le plaisir mais je
pense que vous les citer ou vous les expliquer serait un peu trop pour votre
pauvre petite t�te d�j� bien malmen�e par ce cours quasi philosophique pour
l��tre Snape. Ce qui m�am�ne � parler de votre esp�ce.
L��tre Snapien est asexu�. Ses hormones sont ainsi
appel�es folie furieuse, sadisme, partialit�. En voie de disparition, l��tre
Snapien est une esp�ce vieillissante, facilement reconnaissable � sa robe
noire, son teint cireux et ses cheveux gras. Naturellement f�roce, il pourrait
ais�ment faire partie des cr�atures qu�affectionne particuli�rement l�actuel
professeur de soins au cr�atures magiques, j�ai nomm� Rub�us Hagrid.
Il se terre dans son antre appel�e �galement cachots et y
hiberne toute l�ann�e, terrorisant ses inopportuns visiteurs.
Son cri familier et reconnaissable consiste en un
rugissement barbare et r�p�t� qui r�sonne en un son toujours identique :
�Vingt points de moins pour Gryffondor Potter !�
Les chercheurs de Poudlard, autrement appel�s �tudiants,
pensent que cet �tre primaire est incapable de copuler d�o� le paradoxe
perturbateur qui rend les dits-chercheurs perplexes par rapport � son existence
actuelle.
L��tre humain a depuis longtemps d�j� appris que les
gar�ons et les filles ne naissaient pas dans les v�g�taux de la nature,
autrement dit, respectivement dans les choux et dans les roses.
L��tre Snapien se le demande encore.
Ses mains ne lui servent qu�� pr�parer des potions et il
n�a aucune notion de sociabilit�, de patience et encore moins de sexualit�.
Conna�t-il seulement son anatomie ?
Cela ne participe pas du tout � l��panouissement de son
esp�ce ni � son plaisir. �
En entendant les mots qu�il savait avoir �crit dans toute
son insouciance, Harry se faisait de plus en plus petit. A cet instant, il
aurait voulu que le sol s�ouvre sous ses pieds et l�engloutisse. Il avait honte
mais devait bien s�avouer qu�il s��tait lui-m�me mis dans cette situation et
donc que la culpabilit� lui revenait mais �galement - et c�est cela qui �tait
le plus perturbant � il admirait son ma�tre des potions.
Il �prouvait de l�admiration pour son professeur car ces
feuilles �taient presque enti�rement compos�es d�insultes � son �gard et
l�humiliation de Harry �tait aussi la sienne. Snape avait trouv� le courage de
lire ces mots impitoyables et sarcastiques devant la personne m�me qui les
avait �crits. Harry sentit une vague de remord l�envahir, il avait �t� idiot.
Snape �tait Snape. Il le d�testait mais lui avait plus
d�une fois sauv� la vie et m�me s�il �tait injuste envers lui, il n�avait pas
de raison de le blesser avec des paroles cruelles. Il avait pens� qu�il ne les
lirait jamais�
� Partie 2 : Le plaisir � continua
Snape s�en s�apercevoir du regard triste qui �tait fix� sur lui � pr�sent. � Tandis
que l��tre humain jouit de la vie et s�adonne aux plaisirs �picuriens, l��tre
Snape joue avec son encre rouge, aimant tracer des bulles sur les copies et en
rayer toutes les lignes. Il aime r�fl�chir aux prochaines punitions, insultes
et tortures qu�il pourra infliger aux pauvres gens qui auront le malheur
d�aller le voir. Il aime concocter des poisons et imaginer l�effet qu�ils
auraient sur certains de ses visiteurs, en particulier chez les chercheurs de
Gryffondor. On lui conna�t une sorte d�affection particuli�re pour les
Serpentards� Peut-�tre de part leurs habitats limitrophes�
Il aime s�entourer d�une aura de myst�re, non perc�e � ce
jour et � pardonnez l�opinion personnelle � il ne vaut mieux pas.
Les mouvements souples de sa cape, son air renfrogn� et
non avenant, sa voix doucereuse sont aussi des moyens tr�s �tudi�s de
communication et de tactiques subtiles visant � �loigner les individus qui
s�aventureraient dans ses bas-fonds.
Il ne conna�t donc que peu la notion de plaisir et encore
moins la notion de sexualit�. �
� Conclusion : Ainsi, Professeur,
vous avez pu voir que l�accouplement entre deux �tres procurait un plaisir
infini � comme la sensation que vous �prouvez lorsque vous me donnez une
retenue, �tez des points � Gryffondor ou me donnez un devoir suppl�mentaire. Et
que les petites filles ne naissent ni dans les roses, ni ne sont apport�es par
une cigogne. Et la m�me chose est valable pour les gar�ons. Point de chou,
point d�oiseau. Vous avez aussi pu comparer et distinguer l�esp�ce humaine de
l�esp�ce Snapienne, la chaleur de la froideur, le temp�rament fougueux de la
frigidit�. J�esp�re donc que ce cours vous aura �t� profitable. �
� Oh bien s�r Potter que ce devoir m�a �t�
profitable, � r�pliqua l�homme. � J�ai corrig� encore certaines
petites erreurs comme le cri de l��tre Snapien, ce n�est pas �Vingt points de
moins� mais �Cinquante�, il est vrai que cela m�apporte un immense plaisir et
mon anatomie le ressent Potter. �
Harry retint sa m�choire de tomber sur le sol � ses
paroles mais il resta bouche b�e lorsque son ma�tre des potions ajouta,
� Si vous pensez Potter que vous pouvez me donner des cours d��ducation
sexuelle et que vous m�avez d�j� donn� la th�orie, il faut maintenant
m�apporter la pratique. Vous m�avez parl� de fellation me
semble-t-il ? �
Harry faillit � nouveau s��touffer avec sa salive. Il ne
savait pas comment vu qu�il lui semblait que sa gorge �tait s�che.
� Qu�y a-t-il Potter ? Pourquoi cette expression
sur votre visage ? Seriez-vous choqu� ? Frigide peut-�tre ? Non,
pas apr�s ce cours que vous m�avez donn�. Vous avez dit vous-m�me prendre votre
pied. Votre temp�rament fougueux vous d�serte Potter ? Une petite panne
sexuelle ? �
Snape avait un sourire sadique aux l�vres lorsqu�il
poursuivit, � Faites attention, je vais penser que vous faites partie des
�tres Snapiens� Tellement froids� si vous connaissez autant de choses sur le
plaisir Potter alors montrez-moi. Si vous �tes si exp�riment�, apprenez-moi
l�extase et si vous connaissez si bien l�esp�ce Snapienne, red�couvrez son
anatomie pour la lui montrer vu qu�il est si ignorant de son apparence et de
son corps. Allez-y Potter sinon je vais pensez que vous vous vantez. �
Comme Harry ne bougeait pas, Snape prit sa baguette et
d�un geste fluide m�l� d�une incantation, il se retrouva brusquement nu devant
son �l�ve.
� Allez-y Potter, � r�p�ta-t-il.
� Expliquez-moi. �
Le jeune Gryffondor �tait compl�tement paralys� par la
vision qu�il avait en face de lui. Il admirait les muscles fermes, l�g�rement
pro�minents, sculpt�s admirablement par un artiste amoureux de la beaut�
sauvage. Snape �tait beau. Harry ne l�aurait jamais imagin� ainsi.
� Qu�y a-t-il � pr�sent Potter ? Ne me dites pas
que vous ne savez plus diff�rencier nos anatomies si peu semblables
soient-elles ? �
Bien que Harry savait que son professeur se moquait de lui
en lui retournait sa gifle, son cerveau n�arrivait pas � trouver les mots pour
sa d�fense ou ses excuses. Ses yeux �taient d�sesp�r�ment fix�s sur le membre
�rig� de son professeur. Il n�entendit presque pas Snape lui dire, � Comme
nous sommes si diff�rents l�un de l�autre et que vous tenez tant � m�apprendre,
peut-�tre qu�un aper�u de votre anatomie me serait profitable. � Le jeune
homme sentit alors brusquement l�air frais des cachots entourer son corps nu.
Il hurla.
� Voici donc le cri barbare de l��tre humain Monsieur
Potter ? � ricana Snape. � Je serais curieux de savoir ce que je
peux apprendre d�autres de vous. Peut-�tre qu�apr�s m�avoir fait montrer le
rugissement familier et ais�ment reconnaissable de votre esp�ce, vous pourriez
me montrez quels sont les attouchements que je peux vous donner pour vous faire
�grimper aux rideaux� ? A moins que ce soit vous qui me les
prodiguiez�Comme on fait son lit, on se couche Potter. Et vous avez fait votre
lit� �
OOOoooOOOoooOOO
�C�est un cauchemar� se disait Harry. �Ce n�est pas
possible. Ce n�est pas Snape. Ce n�est pas mon professeur. Ce n�est pas l�homme
qui me hait depuis toujours� Ce n�est pas une �rection que je vois l�� Il ne
peut quand m�me pas �tre excit� par moi��
Tout � sa stupeur, le jeune homme entendit vaguement
parler d�un lit et une sonnette d�alarme retentit dans sa t�te. Il vit son
ma�tre des potions s�avancer vers lui et brusquement celui-ci lui prit la main.
Il la posa sur son sexe dress�.
Deux pens�es subtiles flash�rent dans l�esprit du
Gryffondor : �Oui, c�est bien une �rection� et �Mon dieu qu�elle est
grosse�.
� Allez-y toucher Potter, �tudiez vu que ma sexualit�
vous int�resse tant. Vous pouvez m�me go�ter si vous voulez. �
Harry sentit sa propre virilit� se r�veiller pleinement
tandis qu�inconsciemment sa main se mettait � glisser sur le membre de son
professeur.
Snape exhala un hal�tement brusque tandis que son corps se
mettait � trembler de tous ses membres.
� Go�tez-le Potter, � ordonna-t-il soudain. � Etudiez-moi
avec votre bouche comme vous savez si bien le faire avec vos mains. �
Sans savoir pourquoi ni comment, Harry s�agenouilla en
face de son ma�tre des potions et fixa son sexe avec intensit�.
Il avait envie de le sucer. Terriblement envie. Il mourrait
de d�sir de le prendre dans sa bouche, de l�honorer de ses l�vres, de le
cajoler de sa langue, de le savourer jusqu�� ce qu�il jouisse en criant de
plaisir.
Sa langue passa ses l�vres et vint l�cher le gland pourpre
et humide comme s�il �tait une friandise longtemps convoit�e et brusquement
offerte. Il embrassait son sexe comme il aurait embrass� sa bouche. Ses l�vres
s��taient �cart�es et entouraient de leur chair mouill�e, celle si sensible de
l�homme qui vibrait d�licieusement dans sa bouche. Ses l�vres avanc�rent sur la
peau souple et douce, recouvrant � moiti� son membre pour si retirer. Chaque
va-et-vient le prenait plus en bouche. Son rythme n��tait aucunement pr�cipit�
mais tendre. Il d�gustait et son amant savourait.
Entre deux g�missements sourds, Severus se retira
brusquement des l�vres d�licieusement torturantes qui le mettaient au supplice.
� Relevez-vous Potter, � haleta Snape qui avait
les joues rouges et le souffle court. � Vous n�avez pas tout �tudi� et je
n�ai pas encore rem�di� � vos lacunes dans certains domaines. �
Essayant de calmer sa respiration irr�guli�re et les
battements fous de son c�ur, Harry se remit debout et se tint immobile devant
son professeur, attendant ses instructions.
� Vous me parliez des zones �rog�nes Potter mais vous
en avez oubli� beaucoup. Il n�y a pas que le sexe qui en est une. N�oubliez
jamais que le corps humain� ou Snapien en est d�lectablement pourvu. �
Snape avait fait lentement le tour de son �l�ve tout en
parlant. A pr�sent, il se tenait debout, derri�re Harry. Celui-ci sentit un
souffle ti�de lui effleurer le cou et il se sentit frissonner. Il ferma les
yeux et attendit plus impatiemment que Snape agisse, que Snape le touche.
Il sursauta l�g�rement lorsque l�homme lui embrassa
d�licatement la nuque. Avec tendresse, il lui effleurait de ses l�vres la peau
ce qui lui donnait la chair de poule.
Ses longs doigts habiles et fins glissaient en m�me temps
dans ses courts cheveux noirs, massant d�licieusement son cuir chevelu. Harry
se laissait faire, s�abandonnant aux mains de son professeur dont il n�aurait
jamais soup�onn� la virtuosit� ni la pr�venance.
Ses l�vres erraient de plus en plus loin dans le creux de
son cou, s�attardant sur l�art�re o� il sentait battre le sang avec fureur.
� J�aime ton odeur � murmura l�homme en
inspirant le parfum ent�tant et l�g�rement �pic� qui caract�risait Harry.
Sa langue vint titiller son cou puis remonta vers son
oreille pour aller mordiller son lobe tendre. Harry g�missait sous ses caresses
prometteuses et fr�missait ses les doigts aventuriers de son amant qui
parcouraient ses �paules et ses bras, en pleine conqu�te.
Snape embrassait amoureusement la joue qui se tendait, la
pommette saillante, la courbe de la paupi�re, la vall�e du front, le plat de la
tempe, la pl�nitude des l�vres.
� Harryyy � soupirait-il en se repaissant des
petits g�missements tentateurs qu�il arrachait au jeune homme qu�il tenait dans
ses bras. Il lui caressa le torse, s�attardant sur ses mamelons qui
durcissaient sous ses doigts �m�rites. Il laissa glisser ses paumes sur le
ventre ferme et plat, allant taquiner le nombril au passage pour revenir � son
torse.
Harry s��tait rendu, livr� depuis longtemps et d�sormais,
il qu�mandait. La t�te pos�e sur l��paule de l�homme, il le regardait de ses
yeux mi-clos. Ses l�vres rougies �taient entrouvertes en une invite s�duisante
� laquelle Severus ne r�sista pas. Leur bouche se rencontr�rent, leur langue se
m�l�rent et se savour�rent avec douceur et sensualit�.
Le jeune �tudiant sentit les mains magiques de son
professeur jouer avec sa sensibilit� et venir taquiner le haut de ses cuisses
en se faufilant vers son entrejambe. Il caressait la peau douce qui s��tendait
non loin de son sexe tendu qui l�appelait de tous ses v�ux.
� Severus, � supplia Harry dans un souffle
lorsque leur baiser prit fin. � Je t�en prie. �
� Non, � murmura-t-il. � Je t�ai dit qu�il
y avait d�autres merveilles � explorer. Je croyais que c��tait toi qui devais
me les enseigner. �
� Pardon, � dit Harry avec �motion et sinc�rit�.
� Je ne voulais pas� �
� Chut � le coupa l�homme avant de lui reprendre
les l�vres dans un baiser plus passionn�. Harry y r�pondit promptement, ne se
lassant pas du go�t excitant de son amant.
� Severus� � l�appela-t-il encore une fois avant
que l�homme ne lui pose un doigt sur la bouche pour lui dire de se taire. Il
fut surpris quand Harry entrouvrit les l�vres pour entourer son index avant de
le su�oter. Ce geste lui rappela brusquement la dext�rit� que Harry avait mis
quelques minutes auparavant pour le satisfaire de sa bouche divine. Il sentit
alors son �rection vibr�e d�une intensit� quasi insoutenable.
� Harry, � haleta-t-il en retirant son doigt
avec brusquerie. � Attends. �
Le jeune Gryffondor voulut protester � nouveau mais sa
plainte se mua en g�missement lorsqu�il sentit la langue chaude de l�homme
glisser sur toute la longueur de sa colonne vert�brale ne s�arr�tait qu�� la
chute de ses reins. Harry sentait des frissons lui parcourir le corps tandis
que Severus embrassait la douceur de ses fesses avec une ferveur et une
v�n�ration stup�fiantes. Il sentait la chaleur humide de sa bouche explorer sa
chair bomb�e, lui prodiguant des caresses aussi exquises qu�os�es.
Des petits coups de langue attisaient son d�sir et Harry
sentait les muscles de ses cuisses se contracter pour ne pas fl�chir sous le
poids du plaisir intense qui l�affaiblissait de plus en plus.
Les mains de l�homme �taient partout � la fois, �prouvant
le velout� de sa peau imberbe, jouant avec son besoin presque visc�ral de se
soumettre � son professeur.
� Je te veux � grogna-t-il en sentant la langue
gourmande et rebelle titiller la pliure sensible de son genou.
Severus se d�lecta de la saveur de son amant de sa t�te
jusqu�� ses pieds avant de se retrouver face � lui, sa bouche au niveau des
cuisses de son �tudiant.
� Je t�en prie Severus � sanglota presque son
�l�ve.
� Non, je veux que tu jouisses seulement lorsque je
serais en toi � lui r�pondit-il avec d�termination.
� Alors prend-moi � supplia Harry en prenant la main
de son professeur et en le dirigeant vers une pi�ce qu�il avait devin� �tre la
chambre. L�homme le suivit et regarda son jeune amant s�allonger
langoureusement sur le lit en �cartant les cuisses en une invite qui aurait pu
para�tre ind�cente mais qui, pour eux d�eux, �tait naturelle. Comme s�ils se
connaissaient d�j�. Comme s�ils s��taient d�j� appartenus.
Severus pla�a d��pais et lourds coussins moelleux sous les
fesses de Harry et lubrifia ses doigts et sa virilit� de sa baguette qu�il
lan�a sur sa table de nuit.
� Vite � supplia Harry en g�missant de d�sir.
Severus ins�ra son index dans l�orifice moite qui
l�accueillait et soupira. Il �tait si �troit que le prendre serait un r�ve.
Harry �tait le fruit d�fendu, le p�ch� incarn� et il voulait s�en repa�tre.
Son majeur vint bient�t rejoindre son index dans le
fourreau de chair br�lant qu�il sentait se contracter puis se rel�cher sous ses
caresses d�licieuses. Severus mouvait ses doigts dans un rythme de plus en plus
rapide, fixant avec avidit� toutes les expressions de plaisir qui se
dessinaient sur le visage du jeune homme qu�il convoitait depuis bien longtemps
d�j�. Combien de fois l�avait-il imagin� ainsi, se livrant � son bon plaisir,
se tordant sous lui ? Il ne savait plus. Sa m�moire gravait � jamais tout
ce qui �tait Harry et lorsqu�il enfouit son annulaire en lui, il jouit presque
de la lueur d�sesp�r�e qu�il vit illumin� le visage qu�il aimait.
� Viens maintenant Severus ! Je te prie, je t�en prie ! �
L�homme �ta ses doigts d�un mouvement prompte et son
membre chaud se pla�a vivement contre l�anneau de chair qu�il �carta avec
d�lice de son gland gorg� de d�sir. Il pressa son corps contre celui de Harry
et le p�n�tra plus profond�ment, avec une lenteur affolante.
� Oh oui� � g�missait Harry en se sentant
poss�d� par son amant.
Severus s�immobilisa un instant puis reprit ses mouvements
en un rythme tendre jusqu�� ce que le jeune corps qui ondulait sous lui
commence � le supplier d�aller plus vite.
� Mmmmmmm, Severuuuuus� �
� Harry bon dieu, ce que tu peux �tre �troit !
C�est booonnn� si bon. �
� Plus fort Sev, prend plus fort� �
Le rythme s�accr�t � nouveau faisant bondir le corps de
Harry sur les oreillers et le matelas.
� Oh oui� Oh Oui !!! �
Lorsque la main de son professeur prit possession de son
�rection et commen�a � le caresser rudement, Harry sentit venir l�extase et il
jouit sur son ventre.
Sentant le fourreau de muscles se contracter autour de
lui, Severus sentit une vague de chaleur l�envahir, il se raidit brusquement et
sa semence jaillit en son amant repu.
Il s�effondra sur le corps chaud qui l�accueillit �
nouveau en l�entourant de ses bras amoureux.
OOOoooOOOoooOOO
Harry ne savait pas quoi penser.
Severus et lui venait de faire l�amour pour la premi�re
fois mais ils avaient pris des douches s�par�es. Est-ce que son professeur
allait le mettre � la porte en lui disant qu�il regrettait et que leur relation
�tait finie avant qu�elle ait eue le temps de commencer ?
Ils �taient tous les deux l�, habill�s et silencieux.
Qu�allait-il se passer ?
� Potter, je vous ai mis un dix pour ce devoir �
dit l�homme enfin.
� Quoi ? Vous avez not� cette � ce � vous � vous
l�avez not� ! �
� Oui. �
� Pourquoi ? �
� Je suis professeur. �
� Oui mais� � Harry se tut brusquement devant l�expression
ferm�e de son ma�tre des potions. Il osa tout de m�me une question qu�il ne
pouvait retenir, � Pourquoi � Pourquoi l�avez-vous lu ? Pourquoi la
mienne ? Pourquoi� ? �
� Ce n�est pas parce que je montre � mes �l�ves que
je j�te leurs devoirs que je ne les lis pas. � Les l�vres de l�homme
s��tir�rent soudainement en un sourire sarcastique. � Il y en a toujours
un qui se fait avoir� �
Harry se mordit la l�vre et r�fl�chit aux paroles de son
professeur. Il sentit tout � coup une vague de jalousie empoisonn�e se r�pandre
dans ses veines. � Ca veut dire que vous couchez tous les ans avec les
�l�ves qui se font avoir comme vous le dites ? �
� Je n�ai jamais couch� avec un �tudiant
Potter � r�pliqua l�homme avec froideur.
� Et moi alors ? � demanda Harry avec
brusquerie.
Snape ne r�pondit pas.
� Ca veut dire que � que je � suis le
seul ? � Harry ouvrit de grands yeux � cette r�v�lation et demanda,
� Pourquoi ? �
� Partez Potter, vos amis doivent s�inqui�ter de ne
pas vous voir revenir. �
Harry sentit son c�ur sombrer dans sa poitrine. Les larmes
aux yeux, il fit demi-tour et une fois � la porte, la main sur la poign�e, il
se retourna. Son professeur �tait de dos et ne se retourna pas.
� Je ne regrette rien � dit Harry tout � coup.
Il vit le corps de l�homme fr�mir l�g�rement puis le vit
baisser la t�te. Il ne se retournait toujours pas et ne r�pondit rien.
Harry soupira, malheureux. Il ouvrit la porte et sortit de
la pi�ce. Il allait refermer le panneau de bois lorsqu�il entendit la voix
froide de l�homme dire, � Potter, si un jour vous ressentez le besoin de
d�battre de nouveaux cours� vous savez o� me trouver. �
Harry sourit et s�en fut.
OOOoooOOOoooOOO
Le jour du d�part de Poudlard des septi�mes ann�es, le
professeur Dumbledore offrit � Harry James Potter le poste de professeur de
D�fense contre les Forces du Mal. Le jeune homme avait accept� sous la
condition d��tre log� dans les cachots.
A la rentr�e suivante, une nouvelle vie l�attendrait.
- FIN -
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