Un devoir maudit | By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 3027 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Auteur : Elehyn
Disclaimer : Rien ne m’appartient et je ne
perçois pas d’argent pour écrire cette potterfiction. J’emprunte juste le
contexte littéraire des sublimes romans de J. K. Rowling.
Warning : One
shot de rating NC-17. Slash Severus Snape/Harry Potter.
Résumé : Les ASPIC sont passés. Il ne reste que deux
semaines d’école mais cela n’arrête pas Snape de donner des punitions à Harry.
Oh, il va le lui rendre son devoir ! Mais comme, à coup sûr, il ne le
regardera pas, il peut y écrire n’importe quoi… n’est-ce pas ?
UN DEVOIR MAUDIT
« Connard ! »
« Bâtard ! »
« Pauvre con ! »
« Le salaud ! »
Harry acquiesçait aux épithètes donnés à Snape par ses
camarades.
« C’est dingue ! » grogna Ron.
« On… »
« Tu as encore faim ?! » le coupa Hermione,
d’un ton ironique. Visiblement, elle n’avait pas apprécié les insultes des
garçons concernant le maître des potions.
Ron lui lança un regard noir et poursuivit, « On a
passé nos ASPICS, il ne nous reste plus que deux semaines de cours et il vient
encore donner des punitions à Harry ! Déjà hier Hermione ! Tu ne peux
quand même pas le nier ! Regarde l’état de ses mains ? »
Hermione soupira et regarda les doigts, toujours couverts
de pansements de son ami.
« Oui, je sais mais je n’aime pas qu’on insulte les
gens – même si c’est Snape ! N’oublions pas que c’est aussi grâce à
lui que Harry a vaincu Voldemort. Il n’est donc pas totalement méchant, même si
parfois, il est… »
« Con ? » proposa Ron en souriant
diaboliquement.
Hermione serra les dents mais ne répondit rien.
« Tu ne vas pas me faire la tête ? »
demanda le rouquin à la jeune femme.
Elle ne répondit toujours rien.
« Tu sais que j’ai des moyens de pression
infaillibles » dit-il en l’attrapant brusquement par la taille et en
l’embrassant passionnément.
« Oh non ! Pas encore » soupira Seamus.
« Pensez à nos petits yeux sensibles s’il vous plait. »
Ron sourit et brisa le baiser qui avait laissé sa petite
amie pantelante.
Ils sortaient ensemble depuis la fin de leur sixième
année, depuis que Ron avait sauvé la vie de Hermione lors du combat final.
Lucius Malfoy avait voulu tuer la ‘Sang-de-Bourbe’ dans le dos et c’est Ronald
qui l’avait tué.
Draco n’en avait pas été affecté étant donné que son
propre père - venant d’apprendre le statut d’agent double de son héritier - lui
avait lancé le sort qui le laisserait aveugle. Après des mois de soins magiques
et de rééducations visuelles, il avait recommencé à distinguer les formes et
les ombres. Puis, peu à peu, les couleurs vives et les formes plus précises. A présent,
les médecins compétents de Sainte Mangouste avait réellement bon espoir de le
voir guérir rapidement et sans séquelle.
Le jeune Serpentard était revenu à Poudlard depuis six
mois maintenant et avait des cours adaptés. A la grande surprise de toutes ses
anciennes connaissances, il avait changé du tout au tout. Son handicap lui
avait fait prendre conscience des priorités de la vie et il avait perdu son
arrogance en regagnant peu à peu la vue. Il avait gagné également le cœur de
Ginny Weasley ainsi que l’amitié de ses anciens ennemis.
« Tu n’as qu’à pas la faire Harry » lui dit Dean
Thomas tout à coup.
« Quoi ? » s’insurgea Hermione.
« Oui Hermione » reprit Seamus. « Harry n’a
qu’à pas la faire. Après tout, qu’est-ce que ça changera ? »
« Hors de question ! » s’écria la jeune
Gryffondor. « Harry la fera. Ce n’est quand même pas dur d’écrire trois
feuilles de parchemin sur les dangers de l’utilisation abusive du
véritasérum ! »
« Oui mais c’est barbant, » répliqua son petit
ami. « Surtout lorsqu’il fait un beau soleil dehors et que l’on sait que
l’on a tous nos ASPICs ! »
« Non mais vraiment ! C’est avec cette attitude
là que… »
« Ca suffit ! » s’exclama Harry tout à
coup. « Je la ferai ‘Mione. »
Ses amis se retournèrent vers lui avec incrédulité et
réprobation tandis que le visage de Hermione se fendait d’un sourire satisfait
et triomphant.
Et c’est ainsi qu’en ce jeudi après-midi, tandis que ses
amis étaient au bord du lac, lui était dans la salle commune déserte des
Gryffondors, la plume levée sur un parchemin désespérément vierge.
Il se rappela ce que ses amis lui avaient encore dit une
demi-heure auparavant, « Mais il ne la regardera même pas »,
« Il va la jeter à la poubelle comme il le fait chaque fois, sans
lire », « Ecris n’importe quoi pourvu que ça fasse trois pages et tu
viens nous rejoindre », « On ne vit qu’une fois Harry »,
« C’est la dernière année que nous somme ici, nous allons être diplômés,
alors profitons-en »…
Oui, profitons-en, se dit Harry. S’il marquait n’importe
quoi sur sa feuille, Snape ne le verrait même pas. Il pourrait bien lui faire
un cours d’éducation sexuelle sur sa fiche qu’il ne… Un cours d’éducation
sexuelle…
Les lèvres de Harry s’étirèrent en un lent sourire et il
se mit à écrire ce qui lui passait par la tête pourvu que cela fasse trois
pages.
OOOoooOOOoooOOO
Ca y’est ! Il l’avait rendu.
Et il jubilait. Pour lui – et même si Snape ne le saurait
jamais – c’était une vengeance. Il se fichait de lui. Il venait de retourner sa
punition contre son professeur.
Le week-end commençait et il le passerait à se prélasser
sous le soleil au bord du lac, avec ses amis. Il n’avait plus de devoirs, plus
de punition, plus rien à faire.
Il ne regrettait pas son travail bâclé pour Snape. Il
avait vu son professeur prendre ses trois feuilles, ne pas y jeter le moindre
coup d’œil et les mettre, les yeux fixés sur son élève, dans la corbeille. Ses
amis avaient eu raison. Il en jubilait davantage.
Oui, il était content de ce qu’il avait fait… et Snape ne
le saurait jamais…
OOOoooOOOoooOOO
« Monsieur Potter ! »
Harry sursauta. Il était là, étendu sur l’herbe
fraîchement tondue. Il pouvait en sentir la bonne odeur. Il entendait les
clapotis de l’eau contre le corps des courageux baigneurs et parfois, le bruit
plus sonore d’une tentacule du calmar géant qui venait fouetter la surface
froide du lac.
Le soleil cognait fort en cet après-midi de samedi et les
vêtements des étudiants s’étaient peu à peu retroussés, voire ôtés. Harry avait
ainsi enlevé son tee-shirt et se retrouvait offert, torse nu, aux chauds rayons
dorés qui lui brunissaient progressivement la peau.
« Qu’est-ce qu’il te veut encore ? » grogna
Ron d’un ton agressif. « Il ne peut donc jamais te laisser
tranquille ! »
« A croire que non » marmonna Harry, tout aussi
mécontent.
Le professeur Snape, revêtu de son éternelle robe noire,
marchait d’un pas vif en direction de l’étudiant qu’il détestait le plus. Son
visage restait de marbre mais ses yeux, autant que Harry arrivait à le voir à
cette distance, s’animaient d’une lueur étrange, malveillante mais différente
de l’accoutumée. Cela ne présageait rien de bon.
Le jeune Gryffondor fronça légèrement les sourcils
lorsqu’il cru avoir intercepté un phénomène des plus curieux dans le
comportement de son maître des potions. Avait-il rêvé ou son professeur venait
bien de détailler son corps brièvement ?
« Potter ! Suivez-moi immédiatement ! »
siffla l’homme en regardant son élève d’un air hautain.
Soupirant, Harry se leva lentement en ramassant quelques
vêtements épars. Puis, il se précipita à la suite de son professeur qui avait
déjà fait demi-tour en se dirigeant rapidement vers les cachots.
En chemin, il se rhabilla correctement et s’en félicita
lorsqu’il furent arrivés dans les sous-sols du château où la température était
loin d’être aussi clémente.
‘Que me veut-il ?’ se demandait Harry tandis qu’un
doute s’insinuait dans son esprit, peu à peu suivi par la crainte. ‘Se
pourrait-il que… ? Non, il ne l’aurait quand même pas…’
« Entrez Potter » ordonna soudainement son
maître des potions en le poussant dans une salle obscure.
Tout se passa ensuite tellement vite que Harry ne vit rien
arriver.
Une porte claqua derrière lui puis la voix de Snape
retentit, « Incendio ! » Un jet de flammes jaillit dans le foyer
de la cheminée éclairant une pièce relativement spacieuse. C’est à ce moment
que Harry su. Son professeur l’avait lu. Il avait lu son devoir. Il avait lu
son cours parodique d’éducation sexuelle --Sinon pourquoi serait-il en ce
moment même dans les appartements personnels de son maître des potions ?
-- Et il allait le payer.
« Oui Potter » dit l’homme d’une voix onctueuse.
« Je crois que vous avez tout compris. »
OOOoooOOOoooOOO
Harry tentait depuis au moins cinq bonnes minutes d’avaler
sa salive correctement. Snape venait de sortir ses trois feuilles de parchemins
et Harry pouvait apercevoir des lignes d’écriture et des cercles entourant ses
propres mots, tracés à l’encre rouge. Il sentait son estomac faire des loopings
dans son ventre et son cœur sortir de sa poitrine tant il battait la chamade.
« Donc Monsieur Potter, » dit Snape en brisant
le silence pesant. « Vous vouliez me donner un cours très… imagé
d’éducation sexuelle. »
Harry ne répondit rien mais regardait fixement ses copies
tout en essayant d’endiguer le flot de sang qui menaçait de colorer
furieusement ses joues.
« J’ai pourtant remarqué quelques erreurs dont il
faut absolument, à mon avis, vous défaire. A presque dix huit ans, je
trouverais cela dommage qu’un étudiant sorte de Poudlard sans avoir eu un
enseignement exemplaire et comme vous vous en êtes confiés à moi, je me sens
dans l’obligation de corriger ces petites lacunes. C’est ce que vous vouliez
n’est-ce pas Potter ? »
« Euh… N-non… »
Le professeur ne prêta aucune attention aux balbutiements
désespérés de son élève et continua, « Nous allons donc commencer. »
Harry ferma les yeux pendant une demi-seconde, espérant de
toutes ses forces ne plus être dans cette salle lorsqu’il les rouvrirait mais
son vœu ne fut pas exaucé.
Snape commença à lire sa copie.
« Introduction : La définition de
l’éducation est l’action de développer les facultés morales, physiques et
intellectuelles.
Donc dans le cas de l’éducation sexuelle, vous devrez,
Professeur, simplement développer vos facultés physiques. Vous apprendrez
également que l’intellect est aussi sollicité car il faut, bien entendu retenir
les bases des meilleures positions amoureuses, tout comme les endroits érogènes
de votre ou vos partenaires sexuels. Comme vous devez être probablement vierge,
je devrais tout vous expliquer en détail, donc Harry Potter devra tout
apprendre à Severus Snape, n’est-ce pas ironique ? »
Snape arrêta sa lecture et regarda son jeune étudiant
qui, désormais, avait les joues en feu.
« Vous vous êtes trompé Potter sur ce point. Je ne
suis, en effet, plus vierge mais je serais curieux de savoir ce que vous voulez
m’enseigner. Etes-vous bien certain de vouloir tout m’apprendre
Potter ? »
Harry ouvrit la bouche mais le maître des potions retourna
à sa lecture à voix haute.
« La définition de la sexualité est ainsi écrite,
‘Ensemble des comportements liés à l’instinct sexuel’. Etant donné, Professeur,
que je ne pense pas que vous connaissiez le mot ‘instinct’, ni le mot ‘sexuel’,
je vais vous informer sur ces deux points. L’instinct étant une tendance innée
déterminant certains comportements spécifiques, communs à tous les individus
d’une même espèce du règne animal. Sexuel étant ce qui se rapporte au sexe, à
l’accouplement.
Pour vous donnez un exemple précis et concret de l’expérience
d’un jeune homme actif, contrairement à vous Professeur, j’ai parfois agit par
pur instinct animal dans le but de m’accoupler et non procréer. En effet,
monsieur, je suis homosexuel mais je me doute bien que cette information ferait
s’arrêter de battre votre cœur – si toutefois vous en avez un. »
Snape s’arrêta à nouveau de lire et regarda son élève qui
était de plus en plus rouge.
« Encore quelques petites erreurs Potter » dit
calmement l’homme en le regardant. « Je dois bien dire que le thème de
votre devoir – même si ce n’était pas celui d’origine – a dû vous intéresser
grandement vu que, pour une fois, vous ne l’avez pas bâclé. Je dois tout de
même remédier aux erreurs commises. La première étant que je connais
certainement mieux l’instinct sexuel que vous et que je ne connais absolument
pas l’inactivité en ce domaine. Renseignez-vous bien Potter – toujours à la
source – avant d’émettre des opinions qui peuvent faire baisser votre note.
Ensuite, encore une erreur, aussi bien pour mon cœur que pour l’homosexualité,
étant moi-même gay. »
A cette nouvelle inattendue Harry failli s’étouffer avec
sa salive qu’il n’arrivait toujours pas à avaler.
« Ca va Potter ? Votre cœur – si toutefois vous
en avez un – va-t-il résister à la nouvelle ? »
Harry se mordit la lèvre tout en s’insultant mentalement.
Les lèvres de Snape s’étaient étirées en un sourire
triomphant et diabolique lorsqu’il poursuivit.
« Partie 1 : La sexualité chez l’être
humain et chez l’être Snape
De nombreux ouvrages sur la sexualité ont été écrits de
part le temps et les différentes civilisations. Le plus connu étant
certainement le Kama Sutra. D’origine Indienne, ce livre parlant d’amour et
d’érotisme, montre et explique les positions amoureuses que l’homme peut avoir
pour son plus grand plaisir. (NdA : La notion de plaisir sera expliquée
dans la partie 2).
J’ai moi-même testé quelques positions du dit-ouvrage et
je dois bien dire que j’ai pris mon pied. Connaissez-vous cette expression
Professeur ? Ou grimper aux rideaux ? Monter au septième ciel ?
Cela m’étonnerait beaucoup. Mais peut-être dois-je d’abord vous parlez de
l’anatomie masculine qui diffère chez l’être humain normal et de chez l’être
que je nommerais Snapien.
L’homme est, avant toute chose, un être sexué. Ses
hormones agissent énormément sur son comportement, surtout à l’âge de la
puberté où, croyez-moi, le sexe est fièrement dressé tous les jours et toutes
les nuits.
Les attouchements d’un autre être humain ou de soi-même,
lors des périodes de célibat, procurent une sensation d’immense plaisir,
appelée également orgasme.
Ainsi, les deux actions précédemment expliquées se nomment
‘faire l’amour’ et ‘masturbation’. Il est peut-être possible que la deuxième
vous soit familière bien que… (NdA : Voir étude sur l’être Snapien).
Certaines autres pratiques peuvent amenées à l’extase
(autre synonyme de plaisir intense) comme la fellation ou pratique sexuelle
consistant à exciter avec la bouche le sexe de l’homme.
La fellation ne m’est pas inconnue, aussi bien en amant
actif que passif et cela procure une violente jouissance, un extrême plaisir
des sens comparable pour vous, lorsque vous me mettez un zéro en potion.
Certains accessoires sexuels peuvent aussi être utilisés
par les partenaires pendant leur rapport pour accroître le plaisir mais je
pense que vous les citer ou vous les expliquer serait un peu trop pour votre
pauvre petite tête déjà bien malmenée par ce cours quasi philosophique pour
l’être Snape. Ce qui m’amène à parler de votre espèce.
L’être Snapien est asexué. Ses hormones sont ainsi
appelées folie furieuse, sadisme, partialité. En voie de disparition, l’être
Snapien est une espèce vieillissante, facilement reconnaissable à sa robe
noire, son teint cireux et ses cheveux gras. Naturellement féroce, il pourrait
aisément faire partie des créatures qu’affectionne particulièrement l’actuel
professeur de soins au créatures magiques, j’ai nommé Rubéus Hagrid.
Il se terre dans son antre appelée également cachots et y
hiberne toute l’année, terrorisant ses inopportuns visiteurs.
Son cri familier et reconnaissable consiste en un
rugissement barbare et répété qui résonne en un son toujours identique :
‘Vingt points de moins pour Gryffondor Potter !’
Les chercheurs de Poudlard, autrement appelés étudiants,
pensent que cet être primaire est incapable de copuler d’où le paradoxe
perturbateur qui rend les dits-chercheurs perplexes par rapport à son existence
actuelle.
L’être humain a depuis longtemps déjà appris que les
garçons et les filles ne naissaient pas dans les végétaux de la nature,
autrement dit, respectivement dans les choux et dans les roses.
L’être Snapien se le demande encore.
Ses mains ne lui servent qu’à préparer des potions et il
n’a aucune notion de sociabilité, de patience et encore moins de sexualité.
Connaît-il seulement son anatomie ?
Cela ne participe pas du tout à l’épanouissement de son
espèce ni à son plaisir. »
En entendant les mots qu’il savait avoir écrit dans toute
son insouciance, Harry se faisait de plus en plus petit. A cet instant, il
aurait voulu que le sol s’ouvre sous ses pieds et l’engloutisse. Il avait honte
mais devait bien s’avouer qu’il s’était lui-même mis dans cette situation et
donc que la culpabilité lui revenait mais également - et c’est cela qui était
le plus perturbant – il admirait son maître des potions.
Il éprouvait de l’admiration pour son professeur car ces
feuilles étaient presque entièrement composées d’insultes à son égard et
l’humiliation de Harry était aussi la sienne. Snape avait trouvé le courage de
lire ces mots impitoyables et sarcastiques devant la personne même qui les
avait écrits. Harry sentit une vague de remord l’envahir, il avait été idiot.
Snape était Snape. Il le détestait mais lui avait plus
d’une fois sauvé la vie et même s’il était injuste envers lui, il n’avait pas
de raison de le blesser avec des paroles cruelles. Il avait pensé qu’il ne les
lirait jamais…
« Partie 2 : Le plaisir » continua
Snape s’en s’apercevoir du regard triste qui était fixé sur lui à présent. « Tandis
que l’être humain jouit de la vie et s’adonne aux plaisirs épicuriens, l’être
Snape joue avec son encre rouge, aimant tracer des bulles sur les copies et en
rayer toutes les lignes. Il aime réfléchir aux prochaines punitions, insultes
et tortures qu’il pourra infliger aux pauvres gens qui auront le malheur
d’aller le voir. Il aime concocter des poisons et imaginer l’effet qu’ils
auraient sur certains de ses visiteurs, en particulier chez les chercheurs de
Gryffondor. On lui connaît une sorte d’affection particulière pour les
Serpentards… Peut-être de part leurs habitats limitrophes…
Il aime s’entourer d’une aura de mystère, non percée à ce
jour et – pardonnez l’opinion personnelle – il ne vaut mieux pas.
Les mouvements souples de sa cape, son air renfrogné et
non avenant, sa voix doucereuse sont aussi des moyens très étudiés de
communication et de tactiques subtiles visant à éloigner les individus qui
s’aventureraient dans ses bas-fonds.
Il ne connaît donc que peu la notion de plaisir et encore
moins la notion de sexualité. »
« Conclusion : Ainsi, Professeur,
vous avez pu voir que l’accouplement entre deux êtres procurait un plaisir
infini – comme la sensation que vous éprouvez lorsque vous me donnez une
retenue, ôtez des points à Gryffondor ou me donnez un devoir supplémentaire. Et
que les petites filles ne naissent ni dans les roses, ni ne sont apportées par
une cigogne. Et la même chose est valable pour les garçons. Point de chou,
point d’oiseau. Vous avez aussi pu comparer et distinguer l’espèce humaine de
l’espèce Snapienne, la chaleur de la froideur, le tempérament fougueux de la
frigidité. J’espère donc que ce cours vous aura été profitable. »
« Oh bien sûr Potter que ce devoir m’a été
profitable, » répliqua l’homme. « J’ai corrigé encore certaines
petites erreurs comme le cri de l’être Snapien, ce n’est pas ‘Vingt points de
moins’ mais ‘Cinquante’, il est vrai que cela m’apporte un immense plaisir et
mon anatomie le ressent Potter. »
Harry retint sa mâchoire de tomber sur le sol à ses
paroles mais il resta bouche bée lorsque son maître des potions ajouta,
« Si vous pensez Potter que vous pouvez me donner des cours d’éducation
sexuelle et que vous m’avez déjà donné la théorie, il faut maintenant
m’apporter la pratique. Vous m’avez parlé de fellation me
semble-t-il ? »
Harry faillit à nouveau s’étouffer avec sa salive. Il ne
savait pas comment vu qu’il lui semblait que sa gorge était sèche.
« Qu’y a-t-il Potter ? Pourquoi cette expression
sur votre visage ? Seriez-vous choqué ? Frigide peut-être ? Non,
pas après ce cours que vous m’avez donné. Vous avez dit vous-même prendre votre
pied. Votre tempérament fougueux vous déserte Potter ? Une petite panne
sexuelle ? »
Snape avait un sourire sadique aux lèvres lorsqu’il
poursuivit, « Faites attention, je vais penser que vous faites partie des
êtres Snapiens… Tellement froids… si vous connaissez autant de choses sur le
plaisir Potter alors montrez-moi. Si vous êtes si expérimenté, apprenez-moi
l’extase et si vous connaissez si bien l’espèce Snapienne, redécouvrez son
anatomie pour la lui montrer vu qu’il est si ignorant de son apparence et de
son corps. Allez-y Potter sinon je vais pensez que vous vous vantez. »
Comme Harry ne bougeait pas, Snape prit sa baguette et
d’un geste fluide mêlé d’une incantation, il se retrouva brusquement nu devant
son élève.
« Allez-y Potter, » répéta-t-il.
« Expliquez-moi. »
Le jeune Gryffondor était complètement paralysé par la
vision qu’il avait en face de lui. Il admirait les muscles fermes, légèrement
proéminents, sculptés admirablement par un artiste amoureux de la beauté
sauvage. Snape était beau. Harry ne l’aurait jamais imaginé ainsi.
« Qu’y a-t-il à présent Potter ? Ne me dites pas
que vous ne savez plus différencier nos anatomies si peu semblables
soient-elles ? »
Bien que Harry savait que son professeur se moquait de lui
en lui retournait sa gifle, son cerveau n’arrivait pas à trouver les mots pour
sa défense ou ses excuses. Ses yeux étaient désespérément fixés sur le membre
érigé de son professeur. Il n’entendit presque pas Snape lui dire, « Comme
nous sommes si différents l’un de l’autre et que vous tenez tant à m’apprendre,
peut-être qu’un aperçu de votre anatomie me serait profitable. » Le jeune
homme sentit alors brusquement l’air frais des cachots entourer son corps nu.
Il hurla.
« Voici donc le cri barbare de l’être humain Monsieur
Potter ? » ricana Snape. « Je serais curieux de savoir ce que je
peux apprendre d’autres de vous. Peut-être qu’après m’avoir fait montrer le
rugissement familier et aisément reconnaissable de votre espèce, vous pourriez
me montrez quels sont les attouchements que je peux vous donner pour vous faire
‘grimper aux rideaux’ ? A moins que ce soit vous qui me les
prodiguiez…Comme on fait son lit, on se couche Potter. Et vous avez fait votre
lit… »
OOOoooOOOoooOOO
‘C’est un cauchemar’ se disait Harry. ‘Ce n’est pas
possible. Ce n’est pas Snape. Ce n’est pas mon professeur. Ce n’est pas l’homme
qui me hait depuis toujours… Ce n’est pas une érection que je vois là… Il ne
peut quand même pas être excité par moi…’
Tout à sa stupeur, le jeune homme entendit vaguement
parler d’un lit et une sonnette d’alarme retentit dans sa tête. Il vit son
maître des potions s’avancer vers lui et brusquement celui-ci lui prit la main.
Il la posa sur son sexe dressé.
Deux pensées subtiles flashèrent dans l’esprit du
Gryffondor : ‘Oui, c’est bien une érection’ et ‘Mon dieu qu’elle est
grosse’.
« Allez-y toucher Potter, étudiez vu que ma sexualité
vous intéresse tant. Vous pouvez même goûter si vous voulez. »
Harry sentit sa propre virilité se réveiller pleinement
tandis qu’inconsciemment sa main se mettait à glisser sur le membre de son
professeur.
Snape exhala un halètement brusque tandis que son corps se
mettait à trembler de tous ses membres.
« Goûtez-le Potter, » ordonna-t-il soudain. « Etudiez-moi
avec votre bouche comme vous savez si bien le faire avec vos mains. »
Sans savoir pourquoi ni comment, Harry s’agenouilla en
face de son maître des potions et fixa son sexe avec intensité.
Il avait envie de le sucer. Terriblement envie. Il mourrait
de désir de le prendre dans sa bouche, de l’honorer de ses lèvres, de le
cajoler de sa langue, de le savourer jusqu’à ce qu’il jouisse en criant de
plaisir.
Sa langue passa ses lèvres et vint lécher le gland pourpre
et humide comme s’il était une friandise longtemps convoitée et brusquement
offerte. Il embrassait son sexe comme il aurait embrassé sa bouche. Ses lèvres
s’étaient écartées et entouraient de leur chair mouillée, celle si sensible de
l’homme qui vibrait délicieusement dans sa bouche. Ses lèvres avancèrent sur la
peau souple et douce, recouvrant à moitié son membre pour si retirer. Chaque
va-et-vient le prenait plus en bouche. Son rythme n’était aucunement précipité
mais tendre. Il dégustait et son amant savourait.
Entre deux gémissements sourds, Severus se retira
brusquement des lèvres délicieusement torturantes qui le mettaient au supplice.
« Relevez-vous Potter, » haleta Snape qui avait
les joues rouges et le souffle court. « Vous n’avez pas tout étudié et je
n’ai pas encore remédié à vos lacunes dans certains domaines. »
Essayant de calmer sa respiration irrégulière et les
battements fous de son cœur, Harry se remit debout et se tint immobile devant
son professeur, attendant ses instructions.
« Vous me parliez des zones érogènes Potter mais vous
en avez oublié beaucoup. Il n’y a pas que le sexe qui en est une. N’oubliez
jamais que le corps humain… ou Snapien en est délectablement pourvu. »
Snape avait fait lentement le tour de son élève tout en
parlant. A présent, il se tenait debout, derrière Harry. Celui-ci sentit un
souffle tiède lui effleurer le cou et il se sentit frissonner. Il ferma les
yeux et attendit plus impatiemment que Snape agisse, que Snape le touche.
Il sursauta légèrement lorsque l’homme lui embrassa
délicatement la nuque. Avec tendresse, il lui effleurait de ses lèvres la peau
ce qui lui donnait la chair de poule.
Ses longs doigts habiles et fins glissaient en même temps
dans ses courts cheveux noirs, massant délicieusement son cuir chevelu. Harry
se laissait faire, s’abandonnant aux mains de son professeur dont il n’aurait
jamais soupçonné la virtuosité ni la prévenance.
Ses lèvres erraient de plus en plus loin dans le creux de
son cou, s’attardant sur l’artère où il sentait battre le sang avec fureur.
« J’aime ton odeur » murmura l’homme en
inspirant le parfum entêtant et légèrement épicé qui caractérisait Harry.
Sa langue vint titiller son cou puis remonta vers son
oreille pour aller mordiller son lobe tendre. Harry gémissait sous ses caresses
prometteuses et frémissait ses les doigts aventuriers de son amant qui
parcouraient ses épaules et ses bras, en pleine conquête.
Snape embrassait amoureusement la joue qui se tendait, la
pommette saillante, la courbe de la paupière, la vallée du front, le plat de la
tempe, la plénitude des lèvres.
« Harryyy » soupirait-il en se repaissant des
petits gémissements tentateurs qu’il arrachait au jeune homme qu’il tenait dans
ses bras. Il lui caressa le torse, s’attardant sur ses mamelons qui
durcissaient sous ses doigts émérites. Il laissa glisser ses paumes sur le
ventre ferme et plat, allant taquiner le nombril au passage pour revenir à son
torse.
Harry s’était rendu, livré depuis longtemps et désormais,
il quémandait. La tête posée sur l’épaule de l’homme, il le regardait de ses
yeux mi-clos. Ses lèvres rougies étaient entrouvertes en une invite séduisante
à laquelle Severus ne résista pas. Leur bouche se rencontrèrent, leur langue se
mêlèrent et se savourèrent avec douceur et sensualité.
Le jeune étudiant sentit les mains magiques de son
professeur jouer avec sa sensibilité et venir taquiner le haut de ses cuisses
en se faufilant vers son entrejambe. Il caressait la peau douce qui s’étendait
non loin de son sexe tendu qui l’appelait de tous ses vœux.
« Severus, » supplia Harry dans un souffle
lorsque leur baiser prit fin. « Je t’en prie. »
« Non, » murmura-t-il. « Je t’ai dit qu’il
y avait d’autres merveilles à explorer. Je croyais que c’était toi qui devais
me les enseigner. »
« Pardon, » dit Harry avec émotion et sincérité.
« Je ne voulais pas… »
« Chut » le coupa l’homme avant de lui reprendre
les lèvres dans un baiser plus passionné. Harry y répondit promptement, ne se
lassant pas du goût excitant de son amant.
« Severus… » l’appela-t-il encore une fois avant
que l’homme ne lui pose un doigt sur la bouche pour lui dire de se taire. Il
fut surpris quand Harry entrouvrit les lèvres pour entourer son index avant de
le suçoter. Ce geste lui rappela brusquement la dextérité que Harry avait mis
quelques minutes auparavant pour le satisfaire de sa bouche divine. Il sentit
alors son érection vibrée d’une intensité quasi insoutenable.
« Harry, » haleta-t-il en retirant son doigt
avec brusquerie. « Attends. »
Le jeune Gryffondor voulut protester à nouveau mais sa
plainte se mua en gémissement lorsqu’il sentit la langue chaude de l’homme
glisser sur toute la longueur de sa colonne vertébrale ne s’arrêtait qu’à la
chute de ses reins. Harry sentait des frissons lui parcourir le corps tandis
que Severus embrassait la douceur de ses fesses avec une ferveur et une
vénération stupéfiantes. Il sentait la chaleur humide de sa bouche explorer sa
chair bombée, lui prodiguant des caresses aussi exquises qu’osées.
Des petits coups de langue attisaient son désir et Harry
sentait les muscles de ses cuisses se contracter pour ne pas fléchir sous le
poids du plaisir intense qui l’affaiblissait de plus en plus.
Les mains de l’homme étaient partout à la fois, éprouvant
le velouté de sa peau imberbe, jouant avec son besoin presque viscéral de se
soumettre à son professeur.
« Je te veux » grogna-t-il en sentant la langue
gourmande et rebelle titiller la pliure sensible de son genou.
Severus se délecta de la saveur de son amant de sa tête
jusqu’à ses pieds avant de se retrouver face à lui, sa bouche au niveau des
cuisses de son étudiant.
« Je t’en prie Severus » sanglota presque son
élève.
« Non, je veux que tu jouisses seulement lorsque je
serais en toi » lui répondit-il avec détermination.
« Alors prend-moi » supplia Harry en prenant la main
de son professeur et en le dirigeant vers une pièce qu’il avait deviné être la
chambre. L’homme le suivit et regarda son jeune amant s’allonger
langoureusement sur le lit en écartant les cuisses en une invite qui aurait pu
paraître indécente mais qui, pour eux d’eux, était naturelle. Comme s’ils se
connaissaient déjà. Comme s’ils s’étaient déjà appartenus.
Severus plaça d’épais et lourds coussins moelleux sous les
fesses de Harry et lubrifia ses doigts et sa virilité de sa baguette qu’il
lança sur sa table de nuit.
« Vite » supplia Harry en gémissant de désir.
Severus inséra son index dans l’orifice moite qui
l’accueillait et soupira. Il était si étroit que le prendre serait un rêve.
Harry était le fruit défendu, le péché incarné et il voulait s’en repaître.
Son majeur vint bientôt rejoindre son index dans le
fourreau de chair brûlant qu’il sentait se contracter puis se relâcher sous ses
caresses délicieuses. Severus mouvait ses doigts dans un rythme de plus en plus
rapide, fixant avec avidité toutes les expressions de plaisir qui se
dessinaient sur le visage du jeune homme qu’il convoitait depuis bien longtemps
déjà. Combien de fois l’avait-il imaginé ainsi, se livrant à son bon plaisir,
se tordant sous lui ? Il ne savait plus. Sa mémoire gravait à jamais tout
ce qui était Harry et lorsqu’il enfouit son annulaire en lui, il jouit presque
de la lueur désespérée qu’il vit illuminé le visage qu’il aimait.
« Viens maintenant Severus ! Je te prie, je t’en prie ! »
L’homme ôta ses doigts d’un mouvement prompte et son
membre chaud se plaça vivement contre l’anneau de chair qu’il écarta avec
délice de son gland gorgé de désir. Il pressa son corps contre celui de Harry
et le pénétra plus profondément, avec une lenteur affolante.
« Oh oui… » gémissait Harry en se sentant
possédé par son amant.
Severus s’immobilisa un instant puis reprit ses mouvements
en un rythme tendre jusqu’à ce que le jeune corps qui ondulait sous lui
commence à le supplier d’aller plus vite.
« Mmmmmmm, Severuuuuus… »
« Harry bon dieu, ce que tu peux être étroit !
C’est booonnn… si bon. »
« Plus fort Sev, prend plus fort… »
Le rythme s’accrût à nouveau faisant bondir le corps de
Harry sur les oreillers et le matelas.
« Oh oui… Oh Oui !!! »
Lorsque la main de son professeur prit possession de son
érection et commença à le caresser rudement, Harry sentit venir l’extase et il
jouit sur son ventre.
Sentant le fourreau de muscles se contracter autour de
lui, Severus sentit une vague de chaleur l’envahir, il se raidit brusquement et
sa semence jaillit en son amant repu.
Il s’effondra sur le corps chaud qui l’accueillit à
nouveau en l’entourant de ses bras amoureux.
OOOoooOOOoooOOO
Harry ne savait pas quoi penser.
Severus et lui venait de faire l’amour pour la première
fois mais ils avaient pris des douches séparées. Est-ce que son professeur
allait le mettre à la porte en lui disant qu’il regrettait et que leur relation
était finie avant qu’elle ait eue le temps de commencer ?
Ils étaient tous les deux là, habillés et silencieux.
Qu’allait-il se passer ?
« Potter, je vous ai mis un dix pour ce devoir »
dit l’homme enfin.
« Quoi ? Vous avez noté cette – ce – vous – vous
l’avez noté ! »
« Oui. »
« Pourquoi ? »
« Je suis professeur. »
« Oui mais… » Harry se tut brusquement devant l’expression
fermée de son maître des potions. Il osa tout de même une question qu’il ne
pouvait retenir, « Pourquoi – Pourquoi l’avez-vous lu ? Pourquoi la
mienne ? Pourquoi… ? »
« Ce n’est pas parce que je montre à mes élèves que
je jète leurs devoirs que je ne les lis pas. » Les lèvres de l’homme
s’étirèrent soudainement en un sourire sarcastique. « Il y en a toujours
un qui se fait avoir… »
Harry se mordit la lèvre et réfléchit aux paroles de son
professeur. Il sentit tout à coup une vague de jalousie empoisonnée se répandre
dans ses veines. « Ca veut dire que vous couchez tous les ans avec les
élèves qui se font avoir comme vous le dites ? »
« Je n’ai jamais couché avec un étudiant
Potter » répliqua l’homme avec froideur.
« Et moi alors ? » demanda Harry avec
brusquerie.
Snape ne répondit pas.
« Ca veut dire que – que je – suis le
seul ? » Harry ouvrit de grands yeux à cette révélation et demanda,
« Pourquoi ? »
« Partez Potter, vos amis doivent s’inquiéter de ne
pas vous voir revenir. »
Harry sentit son cœur sombrer dans sa poitrine. Les larmes
aux yeux, il fit demi-tour et une fois à la porte, la main sur la poignée, il
se retourna. Son professeur était de dos et ne se retourna pas.
« Je ne regrette rien » dit Harry tout à coup.
Il vit le corps de l’homme frémir légèrement puis le vit
baisser la tête. Il ne se retournait toujours pas et ne répondit rien.
Harry soupira, malheureux. Il ouvrit la porte et sortit de
la pièce. Il allait refermer le panneau de bois lorsqu’il entendit la voix
froide de l’homme dire, « Potter, si un jour vous ressentez le besoin de
débattre de nouveaux cours… vous savez où me trouver. »
Harry sourit et s’en fut.
OOOoooOOOoooOOO
Le jour du départ de Poudlard des septièmes années, le
professeur Dumbledore offrit à Harry James Potter le poste de professeur de
Défense contre les Forces du Mal. Le jeune homme avait accepté sous la
condition d’être logé dans les cachots.
A la rentrée suivante, une nouvelle vie l’attendrait.
- FIN -
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