Au bord du lac | By : MarieLaTerrible Category: French > Games Views: 1028 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Pokémon appartient ŕ Nintendo et GameFreak. Je ne tire aucune contrepartie monétaire de ce texte. |
- Hi hi hi ! Branette, je te vois !
- Ah, zut ! Bon, j'ai perdu. Il reste qui à trouver ?
- Roserade, et Vacilys. Gallade aussi.
- Bonne chance ! Moi, je vais me resservir un verre de jus d'orange !
Gardevoir glousse. L'équipe de secours de Gallade, et quelques autres, ont enfin un jour de repos. Ils profitent du soleil pour faire un tour au lac et s'amuser un peu.
- Vacilys, je t'ai trouvé ! Tu as un tentacule qui dépasse de derrière le buisson !
Le crinoïde sort piteusement de sa cachette.
Gardevoir sautille joyeusement sur la plage, à la recherche des deux derniers participants au grand jeu de cache-cache. Bientôt, Roserade est débusquée.
- Il ne reste plus que Gallade !
- Je l'ai vu s'éloigner en longeant la berge, informe Roserade. De ce côté-là. Tu devrais aller voir !
- Merci !
Toute guillerette, Gardevoir longe le bord du lac dans la direction indiquée par la combattante masquée.
Une légère brise caresse ses cheveux et soulève le bord de sa jupe. De petits oiseaux gazouillent dans les branches des arbres. Les rayons du soleil jouent sur l'eau en mille reflets. Le sable est doux sous ses pieds. L'atmosphère est douce et romantique.
- Gallame ? appelle doucement Gardevoir. Gallame, où te caches-tu mon chéri ?
- Je suis là…
C'est la voix de Gallame ! Toute heureuse, Gardevoir se précipite dans la direction indiquée. Un bruissement dans les feuilles s'éloigne d'elle. Elle tourne la tête ; à nouveau Gallame l'appelle, mais d'un peu plus loin.
- Rejoins-moi, Gardevoir… Viens…
Elle cligne des yeux, interloquée.
- Mais Gallame, tu es le dernier à être resté caché ! Tu n'as pas de raison de continuer à te dissimuler ! La partie est terminée, c'est à toi de poursuivre les autres !
- Et si je ne veux être poursuivi que par toi ? Ne poursuivre que toi ?
Gardevoir commence à comprendre. Elle rougit jusqu'aux oreilles.
- Voyons, Gallame ! Nous risquons d'être découverts !
- C'est un risque que je veux bien courir en échange d'un simple baiser de ta part, d'une seule caresse, d'un seul de tes souffles sur mon visage…
Elle rougit encore plus.
- Oh, Gallame, tu sais vraiment parler aux femmes…
Une main indiscrète jaillit de derrière un tronc d'arbre et lui frôle l'aine.
- Viens, Gardevoir… Suis-moi… Trouve-moi…
Elle aperçoit le bout du casque de Gallame, et un de ses yeux, entre les branches. Son pied blanc foule l'herbe verte et s'éloigne de quelques mètres.
- Allez, Gardevoir !
Elle ne se fait pas prier plus avant, et se lance à la poursuite de son compagnon. Il bifurque d'un côté, elle bondit de l'autre. Il fait demi-tour, elle s'embusque et lui saute soudain au cou.
- Trouvé ! annonce-t-elle avec un grand sourire. Qu'est-ce que je gagne ?
- Il y a quelque chose qui te ferait plaisir ?
Elle sourit doucement et presse son visage contre celui de son amant.
- Hum, je ne sais pas, je ne suis pas sûre… Tu aurais pas une idée, toi ?
Ils gloussent de concert et s'embrassent.
- Je t'ai trouvé, rappelle Gardevoir. À toi de me chercher !
Elle glisse des mains de son compagnon comme si elle était faite d'eau, appelant de sa voix la plus sensuelle, promettant à demi-mot mille et une caresses. Gallame bondit aussitôt à sa suite. Il remue les buissons, contourne les arbres, cherche à atteindre sa belle qui toujours lui échappe.
- Allons, Gallame, tu peux faire mieux que ça !
Taquine, elle jaillit de derrière son compagnon et lui embrasse langoureusement le cou. À peine Gallame s'est-il retourné que Gardevoir a déjà filé.
- Eh, tu triches ! proteste-t-il. Tu n'as pas le droit de bouger une fois que tu as choisi ta cachette !
Gardevoir soupire.
- Bon, d'accord. Compte jusqu'à dix !
Gallame soupire, croise ses bras contre le tronc d'un arbre et se met à compter lentement à voix haute.
- Un… Deux… Trois… Quatre…
Il entend de légers frémissements d'herbe et de feuille. Il ne peut pas dire si ce sont les oiseaux, les animaux sauvages, sa compagne, ou un leurre qu'elle manipulerait à distance.
- Cinq… Six… Sept…
Il sent une légère brise chaude sur sa nuque.
- Huit… Neuf…
- Dix ! complète Gardevoir en se plaquant contre son dos.
Gallame ne se retourne pas. Il n'ouvre pas non plus les yeux. La peau de sa compagne est toute douce contre la sienne. Elle tend une jambe en avant et l'enroule autour d'une des siennes, découvrant le repli intérieur de sa jupe.
- Dis donc, tu es très entreprenante, ma petite Gardevoir… murmure Gallame.
Elle lui mordille doucement la nuque.
- C'est toi qui a commencé, je te rappelle.
- C'est ça, venge-toi… taquine Gallame en lui caressant les cheveux par-dessus son épaule.
Elle soupir de bien-être et penche la tête de côté pour mieux sentir la main de son compagnon.
Doucement, elle se détache de Gallame et le retourne pour le regarder dans les yeux.
- Tu sais, mon lapin en sucre, des fois, je suis jalouse des autres pokémons.
- Vraiment ? s'étonne Gallame.
Elle acquiesce sans rien répondre.
- Mais, pourquoi donc ? insiste l'escrimeur.
- Parce que, répond Gardevoir dans un souffle, parce qu'ils n'ont pas d'excroissance cornue au milieu de la poitrine. Parce qu'ils peuvent se serrer les uns contre les autres entièrement, totalement, sans restriction.
- Tu trouves qu'Amonistar et Vacilys peuvent se câliner sans restrictions ? se moque Gardevoir. Et je ne parle même pas de Ronflex et Jungko ! Elle finira par l'écrabouiller un jour.
Il fait de son mieux pour plaisanter et alléger les soucis de son amante. Elle ne se déride pas.
- Allez, Gardevoir…
Il cueille un brin d'herbe terminé par une sorte de plumeau, une de ces graminées avec lesquelles on joue à « poule ou coq ? ». Taquin, il chatouille la gorge de son amante avec cet accessoire.
- Mhm, grogne Gardevoir en se détournant.
- Tu ne vas quand même pas faire la tête toute la journée pour ça, si ? s'attriste Gallame.
- Mhm, répond Gardevoir.
L'épéiste ne se laisse pas désarçonner pour autant. De son brin d'herbe, il titille le bord de la jupe de son amante, juste à la limite entre la peau protectrice et épaisse du dessus, et la fine doublure verte tellement sensible.
Gardevoir se tortille et essaye de cacher son sourire dans une grimace.
- Je t'ai vue ! taquine Gallame. Tu as souri ! Je t'ai vue !
- Maiiiiiiis ! proteste Gardevoir.
Gallame la saisit dans ses bras et lui dévore cou et visage de baisers. Discrètement, Gardevoir tend une main vers les hautes herbes et en arrache une poignée. Elle fait courir leurs longues feuilles sur le flanc de son compagnon, les laisse glisser comme par mégarde sur son aine…
- Gardevoir, voyons ! reproche Gallame sur le ton de la plaisanterie. Ce ne sont pas des manières !
- C'était pas moi, rétorque l'intéressée avec de faux airs d'innocence.
Elle cache ses mains derrière son dos, dissimulant le bouquet d'herbes par la même occasion.
Gallame la trouve absolument ravissante. Ses grands yeux couleur grenat, ses joues doucement rosées, sa peau où cohabitent un blanc de lait et un vert émeraude, ses cheveux… Devant un pareil spectacle, il ne peut retenir son émotion, qui devient aussitôt visible. Gardevoir est comme hypnotisé par cette virilité qui respectueusement se lève devant elle pour lui rendre hommage.
- Oh, Gallame, tu es toujours aussi beau ! s'extasie-t-elle.
- Mais non, c'est pas vrai, rougit l'intéressé.
- C'est vraiment splendide, continue Gardevoir. C'est tout mignon !
Gallame se fige l'espace d'un instant. Sa virilité, « mignonne » ? C'est bien l'un des derniers adjectifs qu'il s'attendait à voir attribuer à ce membre ! Mais il aurait dû s'en douter, connaissant Gardevoir, qu'elle allait s'extasier dans ce registre.
- Qu'est-ce que ça te fais si je fais ça ? s'enquiert la pokémone.
Elle passe rapidement, furtivement, son plumeau d'herbes sur le membre de son amant.
Gallame frissonne.
- Et là, ça fait quoi ?
Le plumeau remonte le long du membre de Gallame en traçant des zigzags nerveux, tournoie au sommet, glisse de l'autre côté en suivant des ondulations plus lentes. Quelques allers-retours horizontaux se font à la base, avant de remonter lentement à nouveau.
Gardevoir s'amuse des grimaces et des soupirs de son amant. Elle le titille ici et là, changeant brusquement de rythme et de mouvement pour mieux l'inspirer et mieux lui faire tourner la tête.
- Oh, Gardevoir… soupire Gallame. Gardevoir…
La pokémone psychique sourit tendrement à son amant. Gallame s'appuie contre l'écorce d'un arbre proche ; ses genoux tremblent.
Gardevoir se plaque contre lui, autant que faire se peut avec le coin qu'ils ont chacun en-travers de la cage thoracique.
- Mon doux Gallame, murmure la pokémone amoureuse. Mon cher et tendre Gallame…
Elle se penche en avant pour l'embrasser. Déjà elle se perche sur la pointe d'un pied tout en levant la jambe opposée, écarte ses jupes, s'appuie aux épaules de son bien-aimé. Elle oriente son bassin de différentes manières, cherchant le meilleur angle pour glisser son compagnon à l'intérieur d'elle.
- Mhm, Gallame…
- Gardevoir…
La virilité de son compagnon glisse à plusieurs reprises contre les lèvres de sa féminité, avant d'enfin plonger entre ses replis les plus secrets. Gardevoir soupire de contentement.
- Oh, Gallame, tu es si bon… Je suis tellement seule et tellement vide quand tu n'es pas avec moi…
Doucement, l'épéiste pose ses mains sur les hanches rebondies de sa compagne, afin de la soutenir. Il la fait aller et venir autour de lui en grognant de plaisir.
- Mhm, Gardevoir ma chérie, tu es si délicieuse…
- Oh, mon Gallame…
Il la sent se resserrer et s'ouvrir autour de lui, au rythme des changement de position de ses jambes. Elle n'a pas encore trouvé le point d'appui lui permettant les meilleurs mouvement et la meilleure stabilité.
- Chéri, on pourrait se mettre autrement ? finit-elle par demander.
Gallame est attristé à cette idée. Pourquoi changer ? Pourquoi maintenant ?
- Je commence à avoir une crampe, plaide Gardevoir.
L'épéiste concède à sa compagne le choix de la manière de s'installer.
- J'aimerais bien arranger un genre de nid avec de la mousse, des feuilles… réfléchit Gardevoir en se dégageant.
Elle farfouille sur le sol de la forêt à la recherche des matériaux nécessaires pour s'installer à son aide. Elle se penche en avant, mettant en valeur sa magnifique croupe.
- Excuse-moi, Gardevoir, mais tu es trop tentante !
La pokémone tourne la tête, surprise et intriguée ; son compagnon lui retrousse sa jupe par-dessus sa tête et, les mains fermement agrippées à ses hanches, plonge dans sa féminité.
- Oh, Gardevoir… Tu es vraiment trop bonne. Je ne peux pas résister !
- Non mais, en voilà des manières ! Espèce de goujat !
Gallame cesse tout mouvement, espérant se fondre soudain dans le décor et disparaître. Gardevoir n'a pas l'air fâchée, mais vexée. Il n'a pas fait une trop grosse bêtise, mais il est quand même en train de jouer avec le feu.
- Je suis sincèrement désolé, s'excuse-t-il. Mais tu es tellement belle, tellement douce, tellement attirante…
- Et bien, la prochaine fois, demande la permission ! Ça ne se fait pas de sauter sur les gens comme ça !
Gallame s'attend à ce qu'elle le fuie, aille bouder dans son coin. Au contraire, elle se colle très serrée à son bassin, lui prend les poignets dans ses mains, se penche en arrière pour le forcer à s'assoir.
- Et si on jouait à un jeu, Gallame chéri ?
- Quel genre de jeu, ma colombe ?
- Et bien, si j'arrive à te faire venir dans cette position, tu m'aides à construire un petit nid douillet pour y faire l'amour romantiquement. Si je n'y arrive pas, je te laisserai me prendre à quatre pattes. Ça te va ?
Gallame contemple la peau velouté de sa compagne, ses cheveux soyeux, la cambrure de ses reins forcée par la position de ses bras tendus en arrière, son léger déhanché…
- Tu as gagné d'avance, ma chérie.
- Ouais !
Elle sourit largement. En se relevant, elle fait virevolter ostensiblement sa jupe dans le visage de son amant, le caressant du revers, si sensible.
- Gardevoir, tu me cherches là, non ?
- Mais non, taquine-t-elle en réponse.
Elle avance à petits pas, se frottant régulièrement à la virilité de son amant, se déhanchant de manière provocante, dévoilant ostensiblement la doublure verte de sa jupe. Elle jette des œillades assassines à Gallame, par-dessus son épaule, une mèche de cheveux en-travers du visage. L'épéiste sent sa virilité se réveiller à nouveau, douloureuse, tendue, impatiente de plonger dans les douces profondeurs de son amante.
- Ne prends pas trop de temps à choisir ton endroit, supplie Gallame.
- Oh, non, ne t'en fais pas !
Il serre les dents. Il n'arrive plus à penser à autre chose qu'à la féminité de sa compagne.
- Lala la, chantonne Gardevoir. Que penses-tu de ici ?
Gallame contemple la petite cuvette bordée de rochers et tapissée de mousse – le creux laissé par la souche d'un gros arbre déraciné. L'endroit est ombragé, à quelques mètres du bord du lac. Les oiseaux chantent dans les buissons voisins. Des bouquets de fleurs et d'herbes folles poussent ça et là. C'est un endroit très romantique.
- C'est parfait, souffle Gallame.
Gardevoir lui sourit et s'installe confortablement. Elle s'adosse tranquillement au flanc de la cuvette, étalant sa jupe tout autour d'elle, écartant légèrement les jambes pour révéler les replis roses de sa féminité.
- Dis-moi que tu as envie de moi, roucoule-t-elle.
- J'ai très envie de toi, ma chérie.
- Tu me trouves jolie ?
- Tu es magnifique. Tu es très désirable. Il n'y a pas deux femelles comme toi.
- Tu es adorable, Gallame.
- Pas autant que toi, ma colombe.
Il s'agenouille entre deux replis de la jupe de son amante, prenant garde à ne pas s'appuyer dessus pour ne pas lui faire mal. Il se penche sur elle ; elle noue ses mains derrière la nuque de l'épéiste, l'attirant contre sa poitrine autant que faire se peut, enfouissant son visage dans son cou.
- Oh, mon Gallame, prends-moi, prends-moi tout de suite !
Il ne se fait pas prier plus avant et glisse au sein des profondeurs humides de Gardevoir.
Là, à l'intérieur, il est au paradis.
- Mhm, Gardevoir !
- Oh, Gallame !
Elle s'arque et se cambre, se soulève à demi pour se rapprocher de son compagnon. La virilité la caresse de l'intérieur, écartant les murs de sa féminité, remplissant le vide de son corps. Elle ouvre le plus possible ses jambes afin d'accueillir Gallame en elle. Il plonge, encore et encore, rapidement, se retire plus lentement. Le rythme de ses oscillations suit celui de la respiration de Gardevoir. Elle le remarque, et apprécie la délicate attention.
- Gallame mon amour, est-ce que je te mérite ? Est-ce que je mérite d'être avec un pokémon aussi formidable que toi ?
- Gardevoir mon aimée, c'est moi qui suis comblé. Jamais je n'aurais osé rêver d'être un jour avec une pokémone comme toi.
- Oh, Gallame…
- Gardevoir…
Ils se serrent l'un contre l'autre. Gallame frissonne, halète, grogne dans l'oreille de son amante. Quelques coups de reins de plus, et elle peut sentir tout l'amour qu'il a pour elle déborder de sa féminité et goutter sur sa jupe.
- Encore, murmure-t-elle à l'oreille de Gallame.
- Un instant ma chérie, répond-il. Laisse-moi le temps de m'en remettre.
- Encore !
Elle le retourne, s'assoit sur ses jambes. Sans qu'il puisse dire ni faire quoi que ce soit, trop surpris qu'il est par son audace, elle se penche vers son bassin et ravive sa virilité à petits coups de langue timides.
- Allez, Gallame ! Encore !
Il pose ses mains sur ses hanches, guidant ses mouvements serpentins.
Le lac porte leur voix.
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