Servitude | By : MarieLaTerrible Category: French > Games Views: 1230 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Pokémon est la propriété de Nintendo et GameFreak. Je ne tire aucun avantage monétaire de ce texte. |
- T'as perdu ! grogne Dracaufeu sur un ton enjoué. T'as perdu, perdu, perdu !
- Et toi, t'es une tricheuse ! rétorque Maganon.
- Pas du tout ! proteste Dracaufeu. Hein, qu'on a pas triché ?
Elle se tourne vers Ectoplasma et Emolga, les deux membres de son équipe de secours, qui approuvent vivement ses dires.
- Et moi je te dis que si, tu as triché ! insiste Maganon.
Il se tourne vers Roserade et Posipi, ses partenaires, en quête de soutien.
- Faut savoir reconnaître la défaite, couine Posipi. De toute façon, j'ai pas de temps à perdre avec vos salades. J'ai autre chose à faire.
Elle s'éloigne rapidement, tirant Emolga par la main.
- Bon ben, j'vais rejoindre Branette, s'excuse Ectoplasma. On avait rendez-vous pour… euh… enfin, vous voyez, quoi…
Sa silhouette se brouille et disparaît.
- J'ai un truc sur le feu qui sonne à la porte, annonce Roserade en s'échappant.
Les deux colosses de feu se retrouvent seul à seul et particulièrement irrités.
- Bon, sourit Dracaufeu, tu as perdu, tu as perdu. C'est le jeu. C'est moi qui commande ce soir !
***
- Dracaufeu, c'est lourd… gémit Maganon.
Il est chargé comme une bourrique de tous les achats que Dracaufeu a fait.
- Une promesse c'est une promesse, rétorque Dracaufeu en se collant à lui. Tu sais bien que si tu restes bien sage, tu finiras par me servir à bien autre chose, quand nous serons rentrés chez moi…
Maganon est tout émoustillé à cette idée.
- Ah, j'ai hâte… rêve-t-il.
- En attendant, hue, bourriquet ! Direction : la maison !
Elle lui donne une claque vigoureuse sur le derrière à l'aide de sa queue enflammée.
- Ouh, Dracau, t'as l'air plus chaude que d'habitude, remarque Maganon.
- Eh ! proteste la dragonne. On dit pas ce genre de choses en public !
- Oh là là, petite sainte-nitouche, se moque le canard enflammé.
Il rajuste les sacs sur son épaule et reprend la direction de l'aérodrome du QG de la Résistance, où vit Dracaufeu. La pokémone profite qu'il a les mains occupées pour fouiller au milieu des plumes qui recouvrent son bas-ventre.
- Dracau, c'est privé, proteste Maganon.
- C'est moi qui décide ! rétorque l'intéressée.
Sans ménagement, elle asticote son amant, jusqu'à ce que son enthousiasme soit bien évident et visible pour tous. Il a beau protester, elle ne cesse pas de le taquiner, car il n'a pas dit « grenouille ». Tant qu'il ne dit pas « grenouille », c'est que ses protestations sont du domaine du jeu et donc, feintes.
Maganon, encombré par sa virilité que Dracaufeu vient de réveiller, remonte clopin-clopant l'allée qui mène au repère de sa belle. Il exhibe fièrement ses attributs. Heureusement pour les hypothétiques passants, la zone est peu fréquentée et que l'obscurité projetée par les arbres le dissimule un peu.
En ricanant doucement, Dracaufeu pousse Maganon à l'intérieur de son repère.
- Allez, mon grand, t'as pas fini de souffrir ! Plaisante-t-elle.
Elle compte bien profiter du pari qu'il vient de perdre, et de l'intimité de son nid, pour humilier un peu le canard enflammé. Saisissant un martinet à lanières de cuir souples, elle dirige Maganon à-travers la pièce, lui faisant ranger ses achats, l'arrêtant de temps en temps pour raviver son désir de mâle.
- Dracaufeu, c'est vraiment gênant ce que tu fais là… grogne Maganon.
- C'est le but ! rétorque Dracaufeu. Après, tu peux toujours me traiter de grenouille si tu veux rentrer chez toi plus tôt…
- Non non non non ! J'ai rien dit ! Fait comme si j'avais rien dit !
Dracaufeu se saisit de la ceinture fraîchement achetée au marché pour bâillonner Maganon en lui fermant le bec. Elle s'assure qu'il a bien, a portée de main, son grelot, pour pouvoir arrêter le jeu en cas de problème.
- Alors, mon canard trop bavard ? On rigole moins, maintenant !
Maganon savoure le pouvoir que Dracaufeu a sur lui. Dans sa vie quotidienne, c'est lui qui donne les ordres, c'est lui qui commande. S'abandonner entre les griffes de Dracaufeu est quelque chose de très fort, l'expression de la confiance pure entre deux amants. Il n'a pas à réfléchir, juste à obéir en faisant semblant de protester.
Dracaufeu le mène à la baguette. Elle lui enfile un tablier de soubrette bordé de dentelle et entoure son cou d'un boa de plumes jaunes.
- Fais-moi plaisir, mon canard, apporte-moi un café, ordonne-t-elle en massant vigoureusement la virilité de son amant.
Maganon souffle et, trottinant sur ses courtes jambes, se précipite dans la cuisine. Il fait rapidement chauffer l'eau, la verse avec du café moulu dans la cafetière et descend le filtre-presse. Il rassemble le pichet de breuvage noir, du sucre et une tasse sur un plateau puis porte le tout à son amante.
- C'est bien, mon canard, félicite Dracaufeu en lui flattant la tête.
Elle s'installe confortablement dans son fauteuil et jette à nouveau les lanières de cuir de son martinet en direction de Maganon. La douleur est cuisante, puissante, comme l'amour d'une dragonne pour son petit canard. Il savoure l'instant où la douleur du coup en lui-même cesse pour devenir un rayonnement constant depuis sa blessure.
- Reste là, ne bouge pas…
Maganon reste agenouillé aux côtés de son amante, tenant le plateau bien horizontal alors qu'elle se sert lentement.
- Tu as amélioré ton service, Maganon, remarque-t-elle.
Il souffle de la fumée par les narines en guise de remerciement.
- Et puis, c'est calme quand tu te tais un peu…
Elle lui chatouille le menton, descend sa main le long de son ventre et sous le tablier pour saisir son membre viril. Maganon ferme les yeux. C'est tellement délicieux et tellement frustrant en même temps ! Rester ainsi en état de tension l'empêche peu à peu de penser à quoi que ce soit d'autre. Il commence à avoir du mal à comprendre la totalité des mots que prononce Dracaufeu.
- Alors, mon canard, mon joli petit jouet, on dirait que tu as envie de faire quelque chose pour moi, n'est-ce pas ?
Oh, oui, il a envie de faire quelque chose pour elle ! Il a plutôt envie de [i]lui[/i] faire quelque chose. Son esprit, à la suite de son corps, est entièrement tendu dans la direction de la terrible prédatrice ailée. Il ne voit plus qu'elle, ne pense plus qu'à elle, ne vit plus que pour elle.
- Je sais ce que tu vas faire ! se réjouit Dracaufeu en battant des mains. Tu vas me préparer mon repas.
Elle se lève de son siège et tire Maganon par la main, renversant le café sur le plateau, en direction du petit meuble qui lui sert de garde-manger.
- Alors, mon petit canard chéri, qu'est-ce que tu vas bien pouvoir me préparer ?
Elle ouvre les portes, renifle, furette, levant bien la queue et s'exposant bien à la vue de son amant. Ce dernier ne peut pas se retenir ; il lui caresse la croupe du bout des doigts.
- Oh, vilain petit canard ! le réprimande Dracaufeu en se redressant d'un bond. Pour ta punition, je vais t'attacher dans le dos la main que tu as utilisé pour me toucher sans permission !
Elle tire sur le tablier pour le détacher de ses hanches, lui saisit le poignet et lui tire le bras en arrière. Puis elle le ficelle à l'aide du tablier à dentelle, pour qu'il ne puisse plus se servir que d'un bras.
- Ça t'apprendra !
Maganon a les genoux qui tremblent. Dracaufeu est vraiment très, très attirante lorsqu'elle se met en colère – même si c'est une colère feinte. Il a envie de refaire des « bêtises », rien que pour la forcer à crier son nom au lieu qu'elle l'appelle « petit canard ».
- Bon. Maintenant, débrouille-toi avec ce qu'il y a dans le placard pour me faire à manger, grogne-t-elle d'un ton impérieux.
Tout ce qu'elle voudra, oh, pourvu qu'elle continue à passer ses griffes sur son dos, à empoigner sa virilité vigoureusement, à souffler dans son cou et sur son sphincter. Il fera tout ce qu'elle voudra, pourvu qu'elle ne joue avec nul autre que lui.
Dracaufeu sent sa féminité palpiter d'impatience. Après les luttes de la journée contre le puissant pokémon cracheur de feu, elle frissonne des pieds à la tête en le voyant ainsi soumis sous sa main. Elle est la seule à pouvoir ainsi le mener à la baguette – ou au martinet. Il lui appartient.
Elle savoure les efforts qu'il fait pour, d'une seule main, sortir les écuelles et les couteaux, débiter les baies en morceaux réguliers, ouvrir les pots d'épices pour assaisonner le tout. Il prépare un véritable festin, lentement, méticuleusement. Rien que pour elle.
Méganon transpire à grosses gouttes. Il commence à avoir des crampes dans la main mais il ne veut pas décevoir la belle Dracaufeu. Même si sa vue se trouble, il ne dit rien. Il préparera le repas jusqu'au bout, sans agiter la clochette qu'il porte au cou. C'est une question de fierté pour lui. Il veut montrer à sa belle qu'il est parfaitement capable de supporter et de faire des choses qu'aucun autre mâle ne peut supporter ou faire. Parce qu'il est le meilleur. Parce qu'il vaut bien tout l'amour cuisant qu'elle lui porte, mélangeant caresses et morsures.
- Tu as laissé tomber un morceau, reproche la dragonne en lui donnant un coup de martinet sur les épaules.
Il s'incline devant elle pour ramasser. À chacun de ses mouvements, son membre viril frotte quelque part, lui faisant perdre sa concentration. Au train où vont les choses, il craint ne pas être capable de retenir ses ardeurs suffisamment longtemps pour plaire à Dracaufeu. Mais est-ce si mauvais que ça ? S'il assaisonne à sa façon la salade qu'il est en train de préparer, peut-être hurlera-t-elle son nom…
- Alors, canard, on rêvasse ?
Il se relève bien vite, bouscule quelques boîtes d'épices, les redresse promptement. La main de la dragonne plonge vers le bas de son ventre. Va-t-elle enfin lui accorder un peu de répit, un peu de soulagement ? Ou au contraire, ne l'empoignera-t-elle que pour mieux le frustrer ?
- C'est bien, mon canard, le flatte Dracaufeu. Tu es bien dur comme je l'aime. Tu vas bien pouvoir me servir, comme ça.
Maganon en a les larmes aux yeux de soulagement. Enfin, la pression dans sa virilité va pouvoir retomber.
- Viens m'apporter mon repas, intime la dragonne en s'éloignant.
Elle se laisse retomber dans son fauteuil. Maganon saisit le saladier du mieux qu'il peut avec une seule main, le portant jusqu'à sa belle. Il esquisse le geste de s'agenouiller.
- Non, reste debout, tu es très bien comme ça, ordonne Dracaufeu en dénouant son foulard de soie rouge. Tu vas pouvoir me servir de portemanteau.
Maganon sent la soie caresser son membre, douce, enivrante… Sa vue se brouille. Il n'entend plus ce que dit son amante. Toute son énergie est concentrée dans le bas de son ventre, pour retenir en lui l'amour qu'il a pour Dracaufeu, pour ne pas s'épancher tant qu'elle ne lui donne pas l'ordre ou la permission.
- Maganon, tu débordes, remarque Dracaufeu. Tu vas salir mon foulard, vilain petit canard !
Il oublie un instant la ceinture autour de son bec, essaye d'ouvrir la bouche pour bredouiller des excuses mais ne parvient qu'à émettre quelques sons gutturaux.
- Et tais-toi, soupire Dracaufeu.
Il la regarde manger nonchalamment. Sa virilité est agitée de spasmes réguliers. À chacun d'entre eux, il retient sa respiration, de peur que le foulard ne commence à glisser. Le carré de tissu ondule doucement au rythme des spasmes de son membre.
- On dirait que quelque chose ne va pas, mon canard ? se moque Dracaufeu.
Il transpire, hoquète. Le foulard de soie le caresse, il n'arrive plus à penser à autre chose, c'est doux, c'est léger, c'est…
Il souffle un gros nuage de fumée en laissant jaillir son amour pour Dracaufeu.
C'était trop d'émotion ; il n'a pas pu se retenir. La dragonne prend un air choqué – peut-être l'est-elle vraiment ? – en contemplant alternativement le serpent argenté dessiné sur ses écailles, et la fontaine d'amour de Maganon qui continue de jaillir pour elle.
- MAGANON ! finit-elle par rugir.
Le canard cracheur de feu est aux anges. Enfin, elle a crié son nom ! Il tombe à genoux d'adoration devant elle alors que ses dernières gouttes d'amour perlent à l'extrémité de sa virilité pour s'écraser sans bruit sur le carrelage.
- Maganon, vilain, vilain canard ! réprimande Dracaufeu. Tu m'as tout sali mes écailles ! Pour ta peine, tu vas tout nettoyer !
Maganon, tremblant, défait de sa main libre le nœud du tablier, libérant son autre main. Mais Dracaufeu ne l'entend pas de cette oreille.
- Avec ta langue, grogne-t-elle.
- Grenouille, répond Maganon en agitant la clochette qu'il porte au cou.
Dracaufeu corrige aussitôt ses consignes.
Elle pointe ses profondeurs féminines toute dégoulinantes de désir.
- Nettoie ça ! Correctement ! Avec ta langue ! Et le reste…
Elle désigne les serpents d'argent sur son ventre et le carrelage.
- …tu nettoies avec le tablier pendant que ton bec sera occupé. Exécution !
Maganon plonge entre les pattes musclées de son amante, heureux d'être compris et respecté. Il inspire profondément le parfum particulier de la dragonne. Il a l'impression d'être au paradis.
Dracaufeu pousse de petits grognements d'approbation sous la main et la langue de son amant.
- Ah, mon canard, tu vois que tu peux servir à quelque chose, mon beau jouet…
Elle se cambre, les yeux mi-clos, la gueule ouverte. Sa queue frappe en rythme sur le sol.
- Mhm, c'est un bon début, Maganon, mais c'est loin d'être suffisant.
Elle se retourne sur le ventre, ailes déployées, queue sur le côté.
- Montre-moi ce que tu as dans le ventre, canard boiteux !
Maganon ne se le fait pas dire deux fois ; il se précipite sur Dracaufeu et l'empale de sa virilité revigorée.
Enfin, enfin, les profondeurs câlines de son amante. Enfin, l'étreinte de sa maîtresse autour de lui. Il bouge lentement, savourant les mouvements reptiliens de la dragonne. Sa chaleur interne est très élevée, mais étant lui-même de type feu, il n'en souffre pas.
- Han, Dracaufeu…
- Tais-toi et remue-toi le train ! soupire-t-elle en réponse.
- Je ne vais pas pouvoir m'agiter et tenir longtemps en même temps, prévient-il.
- Alors tu aimeras le plancher, tu le nettoieras, et tu recommenceras, coupe la dragonne.
- Je ne tiendrai pas… assez longtemps… uh !
Dracaufeu lui assène un violent coup de queue avant qu'il ait pu terminer de l’encenser de ses jus.
- Tu me déçois beaucoup, gronde la terrible femelle en se relevant. Tu me déçois vraiment, vraiment beaucoup.
Sous les sourcils froncés, les yeux vifs cherchent l'approbation du partenaire. Maganon se frotte les côtes ; il passera sans doute à l'infirmerie quand son amante en aura terminé avec lui, mais il ne veut pas s'arrêter là. Les marques laissées par le martinet sur sa peau sont cuisantes. Il espère les garder longtemps, comme preuve de l'amour de Dracaufeu.
Il acquiesce discrètement, vérifiant d'un regard que la dragonne a compris le message. Elle acquiesce en retour. Le jeu peut continuer.
- Tu vas me satisfaire, Maganon, que tu le veuilles ou non, gronde Dracaufeu.
Elle saisit son amant à bras le corps et le plaque au sol. Pendant qu'il reprend ses esprits, elle tire une grande caisse de dessous son lit. L'image d'un spinda est gravée sur le couvercle.
Maganon cligne des yeux. Petit à petit, les images redeviennent nettes.
- Drac ? Qu'est-ce que c'est ?
La dragonne lui sourit cruellement de toutes ses dents.
- Ça, mon canard, c'est un coffret Super Spécial Spinda. Tu vas voir, on va bien s'amuser avec, toi et moi…
Elle souffle un nuage de fumée noire dans le visage de Maganon, en prenant son air le plus terrible.
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