Dans les rapides | By : MarieLaTerrible Category: French > Games Views: 879 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
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Gallame toque doucement à la porte de Gardevoir, pour ne pas la réveiller trop brusquement.
- Mon amour ? appelle-t-il tendrement. Je vais y aller, j'ai une mission avec Lucario et Lockpin.
Un bruit de draps froissés se fait entendre en provenance de l'autre côté de la porte.
- J'arrive, Gallame ! répond la voix douce de Gardevoir.
Le verrou est tiré, la porte s'ouvre. La belle Gardevoir, les cheveux en bataille, les traces des plis du lit imprimées sur la joue et sur sa jupe, apparaît dans l'embrasure.
- Bonjour mon amour, murmure-t-elle en l'embrassant. Bien dormi ?
- Autant que faire se peut, répond-il en frottant sa joue contre la sienne. Et toi ?
- Je pense qu'on devrait dormir ensemble, répond-elle.
Gallame lui frotte la tête affectueusement.
- Mais je ne veux pas te réveiller quand je rentre trop tard ou que je dois partir trop tôt ! Proteste-t-il.
Gardevoir glousse en rougissant.
- Je reste de toute façon réveillée jusqu'à ton retour, et tu frappes toujours à ma porte quand tu t'en vas.
- C'est vrai, admet Gallame en se passant une main derrière la nuque. C'est vrai. Nous sommes ridicules !
- Mais non, murmure Gardevoir contre sa poitrine. Nous sommes simplement amoureux.
Elle se blottit contre lui, dans le creux de son bras. De l'étage inférieur parvient la voix de Lucario, impérieuse, appelant Gallade.
- Où allez-vous, aujourd'hui ? s'enquiert Gardevoir.
- Mission de ravitaillement du maquis, répond Gallame. Rien de bien palpitant, la zone est sécurisée maintenant, mais les locaux préfèrent que ça soit nous qui continuions de nous en charger. Ils sont habitués à nous voir et craignent que nos ennemis profitent d'un changement d'escorte pour les attaquer.
Gardevoir acquiesce doucement.
- Ça fait longtemps que je ne suis pas sortie, murmure-t-elle, un doigt sur la bouche. Peut-être que je pourrais vous accompagner ?
- Gallame, tu descends ? appelle Lucario. C'est pas le moment de faire de la salade de langue avec ta femelle ! Y'a des moments pour ça et des moments pour se remuer !
Gallame descend quelques marches et se penche en avant.
- Est-ce qu'elle peut nous accompagner, ma « femelle », comme tu dis ? interroge-t-il.
- Comme tu veux, répond Lucario, mais si elle fait le moindre caprice ou la moindre difficulté, c'est toi qui la gères ! Nous avons une mission à accomplir !
- Eh ! proteste la voix de Lockpin. Si c'est comme ça, la prochaine fois, je viens avec Pashi !
- Et puis les grands-parents, et les cousins-cousines, et toute la smala ! aboie Lucario. Mais bien sûr ! Allons-y carrément à cent cinquante mille, c'est pas comme si c'était une opération discrète ! Bon, Gallame, tu te bouges ?
Le fier escrimeur saisit sa belle par la main et, sourire aux lèvres, confiant, l'entraîne derrière lui en direction de l'aérodrome, où les attendent déjà les pokémons volants qui leur serviront de transport.
***
Les sacs de baies et d'herbes médicinales sont déposés à l'endroit prévu pour le rendez-vous ; Gallame et Gardevoir descendent. Leur rapasdepic de transport reviendra les chercher vers la fin de la journée. En attendant, ils doivent défendre la marchandise contre d'éventuels pilleurs et s'assurer qu'elle est bien récupérée par les bons pokémons.
- Le plus long, c'est l'attente, soupire Gallame alors que Lockpin et Lucario sont emportés vers d'autres lieux. Je suis content que tu sois avec moi !
Gardevoir sourit et rougit doucement, serrée contre le flanc de son amoureux. Ils ont toute la journée rien que pour eux, un petit ruisseau non loin pour se baigner s'ils ont envie, un décor enchanteur…
Les maquisards ne se font pas attendre. La marchandise est livrée ; les lieux sont bientôt à nouveau déserts. Ne restent que Gardevoir et Gallame. Commence l'attente.
- Tu sais à quoi ça me fait penser ? murmure Gardevoir dans l'oreille de Gallame en désignant le tapis de fleurs sauvages.
- À quoi, mon amour ?
- Ça me fait penser à la première fois où nous…
Elle rougit jusqu'au bout de ses oreilles. Gallame ne tarde pas à devenir cramoisi lui aussi.
- Dis, continue Gardevoir, tu crois qu'on pourrait… ?
Elle frotte ses genoux l'un contre l'autre, le regard fixé vers le bas. Elle est toute timide, et absolument mignonne. Gallame ne peut pas résister.
- Oh ! fait Gardevoir en voyant jaillir la virilité de son compagnon.
- Ah, je ne peux pas résister, tu es trop mignonne ! répond Gallame.
Il s'approche timidement d'elle ; elle enfonce son visage dans le cou de son compagnon en le poussant doucement en arrière.
Lentement il s'assoit, s'appuie en arrière sur ses coudes. Le rouge aux joues, elle s'agenouille, une jambe de chaque côté du bassin de son compagnon. La virilité de Gallame tressaute d'impatience entre les cuisses de Gardevoir.
Doucement, elle descend.
- Aïe ! proteste Gallame. Remonte, c'est à côté ! Non, encore raté ! Dis, Gardevoir, tu veux pas me laisser faire ?
Elle s'assoit sur les jambes de son compagnon, toute honteuse.
- Je suis désolée, je manque encore d'expérience… soupire-t-elle.
- Mais non, ce n'est pas grave, rassure Gallame en lui caressant la tête. Moi aussi, je manque d'expérience. On va essayer autrement, d'accord ?
- Comment ?
- Et bien, répond Gallame sur un ton assuré, tu vas utiliser tes mains pour être sûre que j'atterris au bon endroit !
Gardevoir glousse. C'est vrai qu'elle n'avait pas pensé à guider ainsi Gallame en elle. Elle était tellement sûre qu'un pouvoir mystérieux permettait aux mâles de toujours trouver leur chemin dans les lieux les plus intimes de leur femelle ! Mais en vérité, il n'en est rien, et utiliser ses mains est souvent la meilleure solution, à moins d'être très adroit de ses reins.
Gardevoir lève à nouveau sa croupe blanche et, une main appuyée sur l'épaule de Gallame, l'autre glissée sous sa jupe, elle guide l'union de leurs deux corps. Enfin, elle peut se laisser glisser autour de son compagnon en poussant un soupir de contentement.
- Ah, Gallame, c'est vraiment bon ! Je comprends pourquoi les autres le font aussi souvent !
- Comment ça, « les autres » ? s'enquiert Gallame.
Gardevoir pose sa main sur sa bouche et rougit.
- Et bien, c'est que, euh… Je les entend parfois… Quand ils le font… Ou alors, quand ils en parlent…
- Tu es mignonne quand tu rougis.
Ils se sourient doucement et timidement. Lentement, Gallame saisit les hanches de Gardevoir et la guide dans ses mouvements. La pokémone est complètement transportée par le plaisir et l'amour. Appuyée à la poitrine de son compagnon, les yeux mi-clos, elle tente sans y parvenir d'étouffer les cris d'amour qui naissent dans sa gorge.
- J'ai chaud, sous ta jupe, remarque Gallame. Tu veux pas la replier un peu ?
Gardevoir, haletante, pousse un grognement de frustration.
- Pas question ! Le dessous de ma jupe est super-sensible, j'adore te sentir enveloppé dans moi. Tu auras chaud, et puis c'est tout !
Gallame acquiesce doucement. Il n'est pas sûr de comprendre l'importance des caresses sur cette peau fine et verte, mais si c'est important pour Gardevoir, alors c'est important pour lui. Serrant sa compagne contre lui, il se lève et se dirige vers le ruisseau.
- Gallame ? s'étonne Gardevoir, effrayée. Qu'est-ce que tu fais ?
- Je vais me plonger les fesses dans l'eau, répond l'intéressé. Comme ça, j'aurais moins chaud, et toi, tu pourras continuer de m'envelopper dans ta jupe.
Gardevoir presse son visage contre celui de son amant.
- Gallame, tu penses vraiment à tout. J'ai l'impression d'être une petite Kirlia dans tes bras…
- Glups… Ne dis pas ça, Gardevoir… C'est trop bizarre…
- Oh, pardon, désolée…
Avec mille prudences, Gallame s'installe dans le lit frais du ruisseau peu profond.
- Ah, ça fait du bien ! Soupire-t-il.
Gardevoir, prenant appui sur ses pieds, se balance doucement dans son giron.
- Et ça, ça fait encore plus de bien, soupire Gallame en embrassant Gardevoir dans le cou. Oh, Gardevoir… Oh…
Gardevoir savoure en frissonnant la caresse de l'eau sur la membrane intérieure de sa jupe. C'est délicieux. Comme sa jupe est emportée par le courant, elle peine à envelopper Gallame dedans. Elle se tortille, cherchant à en ramener les pans ver son compagnon.
- Oh, Gardevoir, qu'est-ce que tu fais ?
Elle s'immobilise, rouge jusqu'aux oreilles.
- Ce… C'était pas bien ? Tu veux que j'arrête ?
Gallame la saisit par les hanches ; sa respiration est rauque.
- Gardevoir, tu es géniale. Ne dis plus jamais que tu n'as pas assez d'expérience ; tu es parfaite telle que tu es.
- Ça veut dire, interroge Gardevoir, que c'est bien ? Ce que je fais ?
- Tu recommences quand tu veux, répond Gallame en fermant à demi les yeux.
Agréablement surprise, Gardevoir tournicote un peu plus ses hanches autour de la virilité de Gallame. C'est agréable, ça la chatouille partout à l'intérieur, même à des endroits dont elle ignorait l'existence. De plus, lorsqu'elle se tortille, ça fait frotter sa jupe sur le corps de son amant, la fait flotter dans les courants et les tourbillons, caresser les galets polis du ruisseau.
- Ah ! soupire-t-elle en rejetant la tête en arrière. Gallame, c'est super ! C'est tellement bon ! Oh, Gallame ! Je suis tellement contente de t'avoir rencontré !
- Uh… répond Gallame. Moi… aussi… Gardevoir… je vais… je vais… je… Ah !
Les mains crispées sur les hanches de sa compagne, il la presse le plus fort possible contre son bassin, hoquetant.
- Gallame, gémit Gardevoir. Pas si fort, tu me fais mal…
- Dé… désolé, soupire Gallame en retombant en arrière. J'ai vraiment pas fait exprès. Tu es trop délicieuse, ma chérie.
Gardevoir comprend que son amant vient de vivre une décharge de plaisir. Mi-flattée mi-frustrée, elle tente, à l'aide de coups de reins souples, de redonner un peu de vigueur à son compagnon. Peine perdue. Elle est condamnée à attendre patiemment qu'il se remette de ses émotions si elle veut continuer à profiter de son corps.
- Mais, Gallame, proteste-t-elle, et moi ?
- Je suis désolé, ma chérie, répond l'épéiste en se redressant sur ses mains. Je… tu es trop géniale.
Elle siffle entre ses dents, vexée.
- Bon, y'a plus qu'à attendre, soupire-t-elle après un moment, résignée.
- Pas forcément, répond Gallame avec un clin d'œil.
Gardevoir se dégage d'un mouvement de hanches et, intriguée, s'assoit dans le ruisseau à côté de son compagnon.
- Qu'est-ce que tu veux dire, Gallame ?
- Simplement, ma chérie, que je suis certain qu'il existe d'autres moyens de te satisfaire.
Gardevoir lui frotte énergiquement le dessus de la tête.
- C'est quoi cette remarque sexiste ? proteste-t-elle. On ne satisfait pas une pokémone en lui offrant une paire de chaussures !
- Aïe, Gardevoir, arrête, ouille… Laisse-moi au moins parler !
Elle croise les bras sur sa poitrine.
- Tu veux bien me laisser essayer ? plaide Gallame.
- Je veux bien, grommelle Gardevoir, mais gare à tes puces si ça ne me plait pas !
Gallame saisit sa compagne dans ses bras et la porte jusqu'à un endroit du ruisseau où il y a une petite cascade et des rapides. Intriguée, Gardevoir se laisse coucher dans le courant, la tête sur les genoux de son amant, les fesses sous la petite cascade, les jambes écartées, la jupe bien étalée…
- Ouh ! Ah ! Ouh ! halète-t-elle en ouvrant de grands yeux.
- Tu n'aimes pas ? s'attriste Gallame.
Gardevoir ferme les yeux et lève une main pour caresser la joue de son compagnon.
- Oh, c'est délicieux ! Je n'aurais jamais imaginé ! C'est… ouh… ah…
Gallade écarte doucement les replis de sa féminité, ouvrant sa compagne à la cascade du ruisseau. Le souffle de Gardevoir se fait rauque. Elle sent les gouttelettes d'eau chatouiller la peau sensible de sa jupe, ce qui est en soi assez pour lui faire perdre la tête. Mais avec Gallame qui l'ouvre à la petite cascade, c'est tout simplement divin. L'eau la remplit comme jamais Gallame ne la remplira, épousant ses formes intérieures, martelant ses profondeurs. Elle aimerait pouvoir enserrer le ruisseau, mais ne le peut, le moindre mouvement empêchant l'eau d'atteindre les endroits les plus plaisants.
Elle respire de plus en plus fort, de plus en plus amplement. Gallame regarde, fasciné, le plaisir monter dans sa compagne, les spasmes de ses muscles, l'expression de son visage, la façon particulière dont elle ouvre la bouche. C'est grâce à lui si elle est dans cet état-là, mais en même temps, il n'y est pour rien, c'est l'eau qui la caresse.
Il sent sa virilité s'élever à nouveau devant ce spectacle. Ses reins frissonnent. Il veut replonger en elle. Il ne veut pas qu'elle ait du plaisir autrement que grâce à lui.
- Gardevoir… murmure-t-il sur un ton de supplique.
- Gallame… répond-elle.
Elle n'est pas loin de se faire emporter par le plaisir, mais elle ne veut pas que ça soit comme ça, pas sans son compagnon dont elle sent la vigueur battre dans son cou et sur son épaule, à nouveau fièrement dressée.
- Oh, Gardevoir ! soupire Gallame en la tirant vers lui.
Il la retourne bien promptement pour l'assoir sur ses genoux, cherche impatiemment la fente de sa féminité, s'y glisse promptement.
- Gallame, répond Gardevoir en le serrant dans ses bras. Oh, Gallame, si tu savais comme je t'aime…
- Uh, Gardevoir…
L'épéiste donne quelques vigoureux coups de rein à sa compagne, puis il reprend le contrôle de lui-même.
- Je peux essayer quelque chose ? Demande-t-il.
Elle s'écarte un peu de lui pour le regarder dans les yeux.
- Essayer quoi ?
- Tu me dis si tu n'aimes pas, d'accord ? insiste Gallame.
- Hum, répond-elle en réfléchissant. Hum…
Mutine, taquine, elle tortille ses hanches et se balance autour de son compagnon en faisant semblant de réfléchir.
- D'accord ! annonce-t-elle avec un large sourire en s'interrompant soudain.
Gallame a besoin de quelques instants de calme pour s'en remettre.
- Bon, finit-il par annoncer, attention, c'est parti !
Il se tortille et rapproche à nouveau la croupe de Gardevoir de la petite cascade, changeant l'orientation des hanches de sa compagne de façon à ce que l'eau dégringole sur son sphincter.
- Tu en penses quoi ? s'enquiert Gallame. Ça te plait ?
Gardevoir ne répond pas ; elle se serre contre la poitrine de Gallame, luttant contre lui pour pouvoir continuer à remuer les hanches, respirant par petits à-coups, les yeux fermés, la bouche ouverte dans une expression que Gallame commence à bien connaître.
- Han, Gallame, ah… Ah !
Elle jette la tête en arrière et vocalise son plaisir en un long gémissement haché, sa voix portée par l'écho de la montagne.
- Oh, Gallame, soupire-t-elle en retombant sur la poitrine de son compagnon. Gallame…
Il serre son visage dans ses cheveux, faisant doucement onduler les hanches de sa compagne. Elle s'est resserrée autour de lui, et palpite encore lentement.
- Gallame, où as-tu eu cette idée ? murmure doucement Gardevoir à son oreille.
- Quand je dois attendre le transport de retour, j'ai tout le temps pour penser à ce genre de choses, répond-il doucement.
- Tes journées doivent être bien solitaires, mon pauvre chéri…
Il donne un dernier coup de rein, frissonne de la tête aux pieds.
- Gardevoir, dès que ne je suis pas avec toi, je me sens seul, répond-il en la serrant contre lui.
***
- ATCHOUM !
Gardevoir et Gallame reniflent bruyamment. Amusés, Lockpin et Lucario, depuis le dos de deux autres pokémons volants, échangent un regard complice, puis éclatent de rire.
- Qu'est-ce que vous avez fait, tous les deux, pour attraper froid comme ça ? finit par taquiner Lockpin.
- Un truc que je suis sûr, c'est que t'es pas capable de le faire avec Pashmilla ! rétorque Gardevoir sur un ton courroucé.
Elle croise les bras sur sa poitrine et tourne la tête en faisant la moue. Gallame se serre contre elle pour se réchauffer.
- Ah, se moque Lockpin, ça m'étonnerait fort !
- Je veux pas savoir… grogne Lucario en se bouchant les oreilles. La la la la la, je n'entends rien…
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