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La gendarmette et la voleuse	By : MarieLaTerrible Category: French > Games Views: 777 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: Pokémon est la propriété de Nintendo et GameFreak. Je ne tire aucun avantage monétaire de ce texte.

Chapter List
- 1-La gendarmette et la voleuse
- 1
Leuphorie avance à petits pas pressés dans la cour centrale du QG de la Résistance, dans laquelle se tient régulièrement le marché de réapprovisionnement. Spinda y vend ses inventions, les frères Kecléon, ce qu'ils ont ramassé lors de leurs expéditions, et toutes sortes de pokémons de tous horizons y proposent différents services. Mais elle, ce qui l'intéresse, c'est la pharmacie de Méganium.

- Oh, bonjour, Leuphorie !

- Bonjour Méganium ! Je viens me réapprovisionner en herbes médicinales !

- Ça tombe bien, j'ai justement une livraison pour toi !

Leuphorie est ravie.

- Et de qui ça peut bien être ? Interroge-t-elle.

- Ça fait partie des colis offerts par les pokémons sauvages aux membres de la Résistance. Il y a eu une bonne récolte de toutes sortes de plantes, cette saison, et les sauvages pensent même arriver à faire pousser certaines variétés hors-saison.

- Magnifique ! s'extasie Leuphorie. Voilà qui va nous faciliter amplement notre travail !

- N'est-ce pas ? approuve Méganium. Tiens, j'ai le paquet ici.

La grosse créature verte plonge son museau orné de d'étamines en-dessous de la table de son stand, saisit par la ficelle qui le ferme un gros paquet très lourd, et le pose sur la table.

- Il y en aura sans doute d'autres, explique Méganium en poussant le paquet vers Leuphorie. Par contre, la livraison n'est pas gratuite.

- Je sais, je sais, rassure Leuphorie. Toi aussi tu dois nourrir ta famille.

L'infirmière farfouille dans sa poche ventrale, à la recherche de son porte-monnaie.

- Voilà, trois cent Poké pour la livraison !

- Merci bien !

Leuphorie place délicatement le paquet dans son panier.

- Encore merci de te donner tout ce mal pour nous, Méganium !

- Oh, ne t'en fais pas ! sourit la créature quadrupède en agitant sa collerette de pétales. Avec les épices et le thé, je rentre largement dans mes frais, rassure-toi !

- Bonne journée, Méganium !

- Bonne journée, Leuphorie !

L'infirmière s'éloigne à petits pas, toute contente. Elle est arrêtée par une main posée sur son épaule. Une voix susurre à son oreille :

- Alors, comme ça on part sans payer ? Vilaine fille !

Leuphorie peut voir, en tournant légèrement la tête, qu'il s'agit de Roserade. De bonne humeur, elle décide de jouer le jeu et murmure une réponse.

- Oh, pas du tout Madame l'agent de police ! Je n'ai rien pris du tout !

Roserade resserre sa prise sur l'épaule de son amante.

- Et bien, nous allons vérifier ça au poste !

Leuphorie retient un gloussement ravi. Elle aime beaucoup quand Roserade prend l'initiative de ce genre de petit jeu.

***

Roserade a à peine laissé à Leuphorie le temps de déposer son paquet à l'infirmerie et l'a traînée dans les couloirs jusqu'à sa chambre. Là, la pokémone-plante a rapidement enfilé un uniforme des forces de l'ordre, menottes à la ceinture, képi sur la tête, matraque de forme phallique entre les mains, petite jupe courte.

- Bien, voilà donc la voleuse que nous cherchons depuis si longtemps, annonce théâtralement la pokémone costumée.

- Ce n'est pas moi, j'ai rien fait, minaude Leuphorie en se tortillant sur sa chaise.

- Silence !

Roserade se penche sur sa compagne. Les yeux dans les yeux, elles ont un peu du mal à rester sérieuses et à ne pas briser l'atmosphère du jeu.

- Ici, c'est moi qui décide, annonce Roserade en paradant théâtralement. Et si je dis que tu es une voleuse, c'est que tu en es une ! Où as-tu caché la marchandise ?

- Vous trouverez jamais ! rétorque Leuphorie.

- Très bien, parfait. Je vais devoir te fouiller, petite voleuse !

Leuphorie se dandine sur sa chaise. Roserade tourne autour de son amante, puis elle la fait se lever.

- Les mains sur le mur ! Les jambes écartées ! On ne bouge plus !

Lentement, en prenant bien son temps, Roserade explore chaque centimètre carré de la douce fourrure veloutée, blanche et rose, de Leuphorie. Elle passe ses roses et ses épines dans les touffes de poils doux comme la soie qui poussent sur ses tempes et sur ses hanches.

- Hum, je vois que j'ai affaire à une professionnelle du camouflage, on dirait, susurre Roserade dans l'oreille de Leuphorie. Mais, crois-moi, je vais finir par trouver la marchandise.

Roserade se serre contre le dos de Leuphorie, passe ses bras autour de son amante et se met à farfouiller dans sa poche ventrale.

- Hum, je vois… Voilà une cachette idéale pour une voleuse telle que toi ! Qu'est-ce que tu as mis dedans, tu veux bien me dire ?

Leuphorie essaye de ne pas bouger, mais c'est difficile. Les pétales de son amante la chatouillent juste là où elle aime, juste comme elle aime. Sa respiration s'amplifie et s'accélère. Elle sent une chaleur familière se répandre au fond de ses endroits les plus secrets.

- Ah, je vois que tu fais ta forte tête !

Roserade est vraiment à fond dans son personnage.

- Bien, je suis certaine qu'il y a des tas d'autres endroits dans lesquelles une voleuse telle que toi peut cacher le fruit de ses larcins ! Là en-bas, par exemple.

Roserade va chercher deux tabourets bas sur lesquels elle demande à Leuphorie de grimper, un pied sur chaque. De cette façon, malgré les jambes très courtes de son amante, elle peut à loisir se glisser sous son corps imposant et avoir une vue imprenable sur les replis de sa féminité.

- Voyons voir ce que tu caches là-dedans…

- Rien du tout, Madame l'agent de police, minaude Leuphorie en réponse.

- C'est ce qu'on va voir, rétorque Roserade.

Leuphorie retient un soupir de délice en sentant son amante glisser une de ses fleur dans les replis de sa féminité. Après une longue journée de travail, il n'y a rien de mieux que de passer du temps avec celle qu'elle aime. Surtout quand celle qu'elle aime lui chatouille l'intérieur de la meilleure façon qui soit. Elle peut sentir ses pétales se déplier et se replier, elle peut sentir leur caresse si particulière sur ses murs intérieurs. Elle laisse échapper un gémissement de contentement.

- Ah ? Je crois que j'ai trouvé quelque chose ici, conclut Roserade en se relevant.

Leuphorie se mord la lèvre de frustration. Pourquoi c'est déjà fini ?

- Bon, la voleuse, je crois que j'ai trouvé, mais je vais avoir besoin de la confirmation d'un confrère. En attendant, veuillez vous agenouiller sur cette chaise, et ne plus bouger.

Leuphorie cligne des yeux. Comment ça, un confrère ? Comment ça, ne plus bouger ?

- Et plus vite que ça, réclame Roserade en lui donnant une petite tape sonore sur la fesse.

Leuphorie s'agenouille sur la chaise, comme le lui commande Roserade, et s'agrippe au dossier pour ne pas tomber. D'un mouvement vif, son amante la menotte en l'attachant au siège, l'empêchant de bouger.

- Et pour protéger l'anonymat de mon collègue… explique la pokémone-plante.

D'un geste vif, Roserade enlève sa jupe et la passe sur la tête de Leuphorie, l'aveuglant.

- Madame l'agent, je proteste ! couine Leuphorie. Je réclame mon avocat !

- Les lois de ce pays ne donnent pas le droit aux voleuses d'avoir un avocat, pas tant que l'objet volé n'a pas été retrouvé, rétorque Roserade.

La rose venimeuse change un peu le ton de sa voix pour figurer le collègue de son personnage.

- Oh oh, qui voilà donc ? interroge Roserade de sa grosse voix.

- C'est une voleuse, répond-elle de sa voix normale. Nous devons trouver ce qu'elle cache et j'ai besoin de votre aide pour bien la fouiller.

- Ah, continue-t-elle en reprenant sa grosse voix, je vois. Je sais exactement comment vous aider à retrouver ce qu'elle a volé.

Leuphorie ne voit pas ce que fait Roserade, mais elle sent bien quelque chose d'imposant s'insérer dans sa féminité, et la main de Roserade sur sa hanche qui pianote le code qu'elles utilisent lorsqu'elles jouent pour demander si tout va bien. Leuphorie répond en tapant du bout du doigt sur le dossier de la chaise pour dire que oui, tout va bien, et soupire lorsque la chose imposante atteint ses grandes profondeurs.

- Hum, je vois parfaitement ce que vous voulez dire, fait Roserade de sa grosse voix. Il y a bien quelque chose de caché là-dedans, mais quoi ?

- Fouillons bien, nous finirons par trouver ! répond Roserade de sa voix normale.

Leuphorie agite légèrement sa croupe généreuse, curieuse de savoir comment Roserade va la « fouiller » plus en détail, frémissante d'expectative.

La chose imposante dans sa féminité – elle a reconnu la matraque phallique que Roserade utilise pour jouer à la policière – se retire, son extrémité joue neuf fois à l'entrée de sa féminité, puis la totalité de la matraque est plongée à l'intérieur. Huit fois l'extrémité la titille, deux fois elle plonge. Sept fois elle est titillée, trois fois elle est comblée.

Le cycle continue, jusqu'à neuf plongées profondes qui lui font mordre le dossier de la chaise pour ne pas pleurer de bonheur, puis repart dans l'autre sens, huit, sept, six…

La vague repart dans l'autre sens, un, deux, trois…

- Je sens que ça vient, elle va bientôt avouer, qu'en pensez-vous ? fait Roserade de sa grosse voix.

- Oh, vous vous débrouillez plutôt bien, laissez-moi essayer ! minaude-telle ensuite de sa voix normale.

Leuphorie se fige. Roserade n'a quand même pas dans l'idée de la frustrer aussi longtemps que possible ? Ça serait vraiment trop cruel de sa part !

- C'est comme ça qu'il faut faire ? reprend Roserade de sa voix « normale ».

Leuphorie doit à nouveau mordre le dossier de sa chaise pour ne pas vocaliser trop fort son émotion. Roserade manie vraiment son accessoire à la perfection, lui frottant son intérieur à mi-profondeur, d'abord devant, puis sur le côté, puis derrière, puis sur l'autre côté, puis à nouveau devant…

- Non, ce n'est pas exactement comme ça, dit Roserade de sa grosse voix.

- Fuah ! Ah ! Ah ! Ah ! laisse échapper Leuphorie au rythme des mouvements de Roserade.

- Ah, te voilà prête à parler, on dirait ! glousse la pokémone-plante. Nous y sommes presque ! Je vais bientôt retrouver ce que tu as volé !

La matraque est maniée soudainement avec une grande amplitude et une vitesse de plus en plus rapide, jusqu'à ce que…

- Whouaaaaaaaa ah ah ah ah ah ah ! piaule Leuphorie de toutes ses forces.

Roserade en tombe à la renverse.

- Non mais, ça va pas de hurler comme ça ! lui reproche-t-elle à voix basse.

- J'y peux rien, halète Leuphorie. Tu m'as… complètement… totalement… super… beaucoup…

- Tout va bien là-dedans ? interroge la voix de Spinda depuis l'autre côté de la porte. Leuphorie, tu vas bien ?

- Tout va bien, Spinda ! le rassure Leuphorie. Roserade était juste en train de me faire la démonstration d'une de tes créations.

- Super ! se réjouit le panda, toujours depuis le couloir. N'oubliez pas de signer mon livre de témoignages de clients satisfaits ! Pour chaque entrée vous gagnez un bon d'achat d'une valeur de dix Poké !

Ses pas hésitants et errants s'éloignent dans le couloir. Leuphorie et Roserade éclatent de rire.

- Oh là là, Leuphorie, il est grand temps que tu apprennes à être discrète !

- Et toi, Roserade, espèce de tricheuse !

Roserade glousse, donne une tape sur les fesses de sa compagne.

- Bon, laisse tomber la rose venimeuse, c'est bien beau tout ça, mais j'en étais où, moi ? Ah oui ! Te faire rendre ce que tu as volé !

- Mais je vous dit que j'ai rien volé, Madame l'agent !

- Ah si, je vois bien ce que tu as volé, maintenant ! Tu as volé…

Elle marque un temps d'arrêt pour rajouter de l'effet dramatique.

- …un orgasme ! Tu viens d'ailleurs de l'avouer à plein poumons ! Et maintenant, tu vas le rendre !

- Je veux bien, grimace Leuphorie, mais ailleurs que sur la chaise, j'ai mal aux genoux…

Roserade retire sa jupe de la tête de son amante et détache ses menottes d'un geste rapide.

- Maintenant que l'interrogatoire est terminé, annonce Roserade, nous allons passer en salle de jugement !

Elle pousse Leuphorie sans ménagement en direction du lit.

- Oh, non, au secours ! minaude Leuphorie. Madame la juge, je n'ai rien fait, je suis innocente !

- Silence ! intime Roserade. Tu as été déclarée coupable de vol et justice doit être rendue !

Leuphorie est maintenue couchée sur le dos par Roserade qui s'assoit sur son ventre.

- Et maintenant, tu vas rendre tout ce que tu as volé ! Hé hé hé !

La rose venimeuse ouvre bien grand ses fleurs et les plaque sur la bouche de Leuphorie, laissant néanmoins assez d'espace pour respirer. Afin de sécuriser le jeu, Leuphorie place une main sur l'épaule de Roserade. Si la main glisse, Roserade devra aussitôt dégager le visage de son amante.

- Allez, rends ce que tu as volé, insiste Roserade.

Leuphorie ne se fait pas prier, léchant du mieux qu'elle peut les parties intimes des fleurs de son amante.

- Oh, Leuphorie… oh… oh… murmure Roserade. Leuphorie… Uh… Ah !

Roserade se crispe, frissonne de la tête aux pieds, halète, essuie la sueur qui dégouline sur son front.

- Ouh, Leuphorie… C'est bien, tu es acquittée…

- Ouais ! se réjouit l'infirmière avec un grand sourire. Je vais pouvoir recommencer à faire des bêtises !

- Et moi, assure Roserade avec un clin d'œil complice, je vais continuer à bien te surveiller pour te faire payer tous tes crimes.

Elles rient de bon cœur et se serrent tendrement l'une contre l'autre.
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La gendarmette et la voleuse