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Les épines de la mer	By : MarieLaTerrible Category: French > Games Views: 712 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: Pokémon appartient à Nintendo et GameFreak. Je ne tire aucune contrepartie monétaire de ce texte.

Chapter List
- 1-Les épines de la mer
- 1
Tout est calme dans le QG de la Résistance. Seuls des sons de ronflement et de légers grincements de lit brisent le silence. Les pokémons nocturnes sont partis après leur petit-déjeuner, les pokémons diurnes ont regagné leur chambre après le dîner. Malgré l'obscurité, Roserade ne parvient pas à dormir. C'est un comble, pour une pokémone-plante ! L'obscurité devrait la rendre somnolente. Ses fleurs devraient être fermées bien serré. Sa cape devrait s'être enroulée pour la nuit. Mais non. Ses fleurs sont grande ouvertes, sa cape est bien raide et bien étalée, et ses jambes ont envie de remuer, remuer, remuer. Ses yeux refusent de se fermer.

Elle soupire et s'assoit dans son lit. Quand elle est dans cet état-là, il n'y a qu'une seule chose qui puisse l'assommer avec assez d'efficacité : une bonne tasse de lait chaud avec du miel, et le frottement des cœurs de ses deux roses l'un contre l'autre jusqu'à atteindre l'orgasme.

Elle a trop la flemme pour descendre en cuisine, aussi passe-t-elle directement au frottage de ses deux clitoris l'un contre l'autre.

Car oui, les roserades, comme beaucoup de pokémons-plante, ne sont pas faits comme la plupart des pokémons. Chez les roserades mâles, la fleur sur le dessus de leur tête est très sensible aux attouchements et est vue comme un endroit encore plus intime que l'anus, tandis que les fleurs sur leurs bras contiennent leurs organes reproducteurs mâles – leurs étamines, si vous voulez.

Les roserades femelles sont faites différemment. La fleur de leur tête contient le pistil recueillant la semence mâle, pour la conduire jusqu'aux gonades et permettre la fécondation de leurs œufs, alors que les fleurs de leurs bras protègent des organes extrêmement sensibles qui sont l'équivalent du clitoris chez la femme humaine, ou du gland chez le mâle humain. Vous comprendrez que les roserades, mâles et femelles, protègent très-précieusement les cœurs de leurs fleurs, et pourquoi Roserade a décidé de frotter les siennes l'une contre l'autre pour se détendre et s'aider à dormir !

Roserade donc, en mal de sommeil mais trop paresseuse pour chercher un verre de lait chaud, frotte avec ardeur ses deux fleurs l'une contre l'autre. Mais rien à faire. Elle a beau utiliser toutes ses techniques habituelles, rien ne vient, même pas du plaisir. Trop de stress sans doute, pas assez de sécrétion de nectar lubrifiant, trop d'énervement, et tout simplement pas envie.

Elle soupire et se laisse retomber en arrière sur son matelas. Il y a bien quelque chose qu'elle pourrait faire, ne serait-ce que pour s'occuper le temps de trouver le sommeil !

Paresseusement, elle contemple le désordre de sa chambre. À force de passer tout son temps avec Leuphorie, elle a négligé le rangement. Bon, voilà l'occasion de mettre un peu d'ordre dans tout ça.

Elle ramasse les costumes et les accessoires jetés ça et là, les trie, les secoue pour les débarrasser de la poussière. En-dessous d'une pile de jupons et de froufrous, elle retrouve son costume de sharpedo : l'aileron dorsal qui se fixe sur le dos à l'aide d'une ceinture, les fausses mâchoires en papier-carton, la croix jaune qui tient sur les fesses à l'aide d'un plug anal. Ça fait longtemps qu'elle l'a acheté, mais elle l'a oublié dans un coin, et l'a perdu de vue à force de ne pas ranger.

Leuphorie doit dormir profondément à l'heure qu'il est… c'est l'occasion rêvée d'essayer le costume de sharpedo !

***

Sur la pointe des pieds, déguisée en sharpedo, Roserade longe les murs du QG jusqu'à l'infirmerie. Elle tâtonne dans le noir à la recherche de la poignée de la porte et la tourne doucement, sans bruit. Elle se glisse à l'intérieur des locaux et referme derrière elle. Elle connait les lieux par cœur et retrouve rapidement la chambre de son amie.

Elle farfouille dans un placard duquel elle tire des serviettes et des bandages. Doucement, elle s'approche de la pokémone endormie. En deux temps trois mouvements, elle lui bande les yeux et, assise à califourchon sur elle, lutte pour l'immobiliser plus.

La leuphorie se débat, prend sa respiration pour hurler et ameuter ses voisins de chambre…

- C'est moi, ce n'est que moi ! lui souffle Roserade en lui plaquant la main sur la bouche. Je viens juste t'embêter un peu parce que je n'arrive pas à m'endormir !

Leuphorie se détend un peu et cesse de se débattre.

- Bon sang, râle-t-elle quand même, tu n'as pas idée de sauter sur les gens comme ça, à cette heure de la nuit ! Tu m'as fait super peur ! Et puis, c'est quoi cet accoutrement ?

- Un nouveau jeu, répond Roserade avec un clin d'œil.

- Et, s'enquiert Leuphorie, comment est-ce que ça se joue ?

- C'est bien simple, explique Roserade. Je suis un requin et toi, tu es ma proie ! Mais comme je suis sous l'eau, tu ne peux pas me voir.

- C'est pour ça que tu m'as bandé les yeux ! comprend Leuphorie.

- Exactement !

La grosse pokémone rose s'installe plus confortablement dans son lit.

- Alors, tu vas me manger ? interroge-t-elle en gloussant.

- Je vais te dévorer petit bout par petit bout, répond Roserade avec un grand sourire.

La rose empoisonnée fait silence et recule un peu. Elle attend que sa compagne s'impatiente pour passer à l'action.

- Bon sang, Roserade, tu fais quoi ? Si tu m'as abandonnée comme ça toute seule, je te préviens, je retourne dormir ! menace Leuphorie.

Un frôlement de pétales de roses sur son ventre lui montre que sa compagne ne l'a pas abandonnée. Elle peut entendre les petits pas discrets de Roserade tout autour du lit, toujours au même rythme, tournant inlassablement. Soudain, sans que le bruit des pas ne change, un bras armé de piquants lui griffe gentiment la poitrine et l'intérieur des cuisses.

Les pas continuent autour du lit, réguliers. Puis, du côté du corps opposé au bruit des pas, une sensation froide la touche durant une fraction de secondes près de l'oreille. Est-ce son verre d'eau, posé sur la table de chevet ? Un glaçon ? Un stéthoscope ? Impossible de le dire, c'était trop court.

À nouveau, des pétales de rose, qui lui caressent les pieds cette fois-ci.

Elle sent la langue de Roserade sur son visage, et les grandes mâchoires du costume de sharpedo tout autour de sa tête. Les pétales jouent de nouveau sur son corps, partout, puis les épines peignent ses touffes de fourrure.

- Roserade… gémit Leuphorie. Oh, Roserade…

Silence.

- Roserade ?

Elle se redresse sur le lit, lève les mains vers son visage pour retirer le bandeau. Sa compagne en profite pour se plaquer contre son dos et lui mordiller la nuque.

- Oh, Roserade…

Doucement, Leuphorie guide une des roses de sa compagne vers la poche qu'elle a sur le ventre.

Car, contrairement à la représentation populaire, les leuphories ne portent pas tout le temps un œuf dans leur poche. Au contraire, celle-ci doit rester vide si elles veulent pouvoir utiliser rapidement des attaques comme bomb'œuf ou E-coque. Si un œuf fécondé s'y trouve, elles doivent d'abord trouver un endroit sûr pour le déposer le temps de se battre, ce qui les ralentit en combat. Notre Leuphorie, qui doit pouvoir rapidement soigner ses patients ou se défendre lorsqu'elle est en mission de terrain, n'occupe pas sa poche à couver des œufs fécondés.

Leuphorie, donc, guide une des roses de Roserade vers sa poche ventrale, toute douce, toute chaude, dénuée de fourrure à l'intérieur, et très sensible aux caresses. Roserade ne se fait pas prier, et elle tourne gentiment sa fleur à l'intérieur de la poche de Leuphorie, qui gémit de plaisir.

Roserade se serre plus fort contre le dos de la grosse pokémone rose. Elle sent du nectar sucré perler au cœur des roses de ses mains.

- Mhm, fait Leuphorie en humant l'air. Tu sens bon, Roserade…

Trahie par son parfum, la pokémone plante s'esquive et se remet à tourner autour du lit, à petits pas pressés. Leuphorie tente de saisir sa compagne ; Roserade se baisse pour lui échapper.

- Nulle ne peut pêcher le grand sharpedo ! s'exclame la fleur sur un ton féroce. Graou !

Elle saute sur Leuphorie et lui mordille le flanc, lui tire ses petites touffes de poils, chatouille l'intérieur de sa poche ventrale, passe le cœur des fleurs de ses mains sur les lèvres de sa compagne. Elle récolte quelques coups de langue au passage.

- Tu aimes ça, hein ? murmure-t-elle à l'oreille de Leuphorie. Petite gourmande !

Leuphorie glousse et se tortille, se passe une main entre les cuisses. Elle aussi commence à goutter du nectar sur les draps.

- Dis, murmure la pokémone rose, et si on jouait plutôt à l'abeille et à la fleur ? On dirait que c'est moi la fleur…

- Non, rétorque Roserade. Je suis un sharpedo ! Et un sharpedo rudement affamé !

Elle retourne sa compagne à quatre pattes et lui mordille les fesses tout en passant une fleur dans la poche de son ventre.

- Oh, Roserade, encore, encore… gémit Leuphorie en agitant sa croupe dodue.

La rose ne se fait pas prier et caresse délicatement de son autre fleur l'imposant derrière de velours blanc que possède sa compagne. La main dans la poche à œufs laisse goutter un nectar de plus en plus abondant et odorant, qui commence à déborder sous l'impulsion des mouvements. L'autre main passe et repasse sur la raie de Leuphorie, se rapprochant de plus en plus de son sphincter rose foncé.

Et puis, plus rien. Roserade s'éloigne un peu, le temps de redevenir maîtresse d'elle-même. Leuphorie, dans son élan, continue d'agiter le derrière en le soulevant de plus en plus, à la recherche de son amie, tant et si bien qu'elle fait une roulade en avant et se retrouve assise sur le bord du lit, toute surprise, sans vraiment comprendre ce qui vient de se passer.

Une fleur lui passe entre les jambes ; des épines lui égratignent le dos et lui peignent les cheveux. Elle cherche à se saisir de Roserade mais avec son bandeau sur les yeux, c'est peine perdue.

Soudain, Roserade lui saute dessus, la culbutant en arrière sur le lit. L'instant d'après, elle a disparu, tournant à petit pas autour de la couche, frottant de temps en temps ses roses sur le corps de Leuphorie.

Une fleur se colle soudain entre les jambes de la pokémone rose, et doucement, tendrement, la partie dure du cœur se met à chercher la fente humide et toute gonflée de désire qui s'y trouve.

- Oh, Roserade… murmure Leuphorie en écartant les jambes.

- Mhm, Leuphorie… répond sa compagne en retour. Oh, c'est bon…

La rose empoisonnée y met sa deuxième main, et les deux cœurs glissent l'un contre l'autre et dans la fente de Leuphorie.

- Ah, Leuphorie… gémit Roserade.

Le nectar sucré de la rose glisse sur son amante, le long de sa raie, jusqu'à son sphincter. Leuphorie ouvre les jambes plus grand, tire sur la fourrure de ses hanches, enfonce ses deux mains dans sa poche, gémit de bonheur.

Roserade accélère le rythme, serre ses deux fleurs l'une contre l'autre, frissonne brusquement. Puis, haletante, elle recule, ses pétales s'ouvrant brusquement pour se refermer lentement, se rouvrir, se refermer…

Leuphorie gémit, toute couverte du nectar de Roserade. Elle triture encore plus l'intérieur de sa poche, supplie Roserade de continuer. La fleur a les genoux qui tremblent et besoin de quelques instants de répit.

Leuphorie se tortille et grogne. C'est absolument injuste, de devoir attendre comme ça la bonne volonté de son amante. Elle ne peut même pas atteindre les parties les plus intimes de son anatomie, à cause de ses trop petits bras ! Impossible de se satisfaire toute seule ! D'ailleurs dans la nature, les leveinards et leuphories ne vivent jamais seules, vous avez remarqué ? C'est parce qu'elles ne peuvent pas vivre seules, pour des raisons d'hygiène. Comment faire sa toilette à un endroit qu'on ne peut atteindre ?

- Roseradeuh ! appelle Leuphorie en agitant ses petits pieds.

La rose lui saute en-travers du corps pour la mordiller à l'épaule tout en lui chatouillant l'intérieur des cuisses.

- Tu ressembles à un gros coussin tout doux, commente Roserade en se blottissant contre le ventre velouté de son amante.

- Et toi, répond l'intéressée, tu ressembles à… à…

Elle cherche un peu ; sa frustration parle pour elle.

- Tu ressembles à un gros godemiché !

Roserade ouvre des yeux ronds derrière son masque de sharpedo.

- Moi ? Je ressemble à un godemiché ?

- Oui, parfaitement, répond Leuphorie. Alors, au boulot !

- Eh ! proteste la pokémone-plante. C'est moi le prédateur, je te rappelle !

- Et moi je suis la proie, je sais. Et je ne suis pas encore totalement immobilisée !

À l'aveuglette, Leuphorie agite les bras, cherchant à attraper Roserade. Cette dernière lui échappe in extrémis.

- On va voir si je ressemble à un gros godemiché ! s'exclame Roserade.

Elle s'éclipse en direction de l'infirmerie et revient les bras chargés d'objets et d'appareils divers et variés. Elle commence par brancher un petit centrifugeur, utilisé pour préparer des échantillons pour analyses, et le programme pour que la vitesse augmente progressivement pendant une demi-heure. Elle le met en route ; l'appareil se met à vibrer.

- Qu'est-ce que tu fais ? s'enquiert Leuphorie.

La pokémone rose reste sagement sur le lit.

- Tu as acheté des choses à Spinda ? interroge-t-elle encore.

Le centrifugeur est emballé dans un bonnet de fausse fourrure et enfourné dans la poche de Leuphorie, qui pousse un petit cri de surprise, puis des « Oh ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Oh ! » de délice. Elle en tremble des pieds à la tête.

- Attaque-surprise du requin de laboratoire ! annonce Roserade en prenant une pose de super-héroïne. Yaha !

Leuphorie en tombe à la renverse tellement ça fait du bien. Tout son ventre est massé par les vibrations de l'appareil, la fausse fourrure taquine la peau fine et nue de sa poche, et tout en bas, entre ses jambes, les replis secrets de sa féminité s'ouvrent en laissant s'écouler le nectar de son désir.

- Voyons voyons, qu'est-ce que j'ai d'autre ? réfléchit Roserade. Oh, je sais !

Elle prend un gros tube d'échantillonnage, un peu pointu en bas, bien large et bien long, et le remplit de glaçons, complétant avec de l'eau fraîche. Elle le ferme bien, le recouvre de gel lubrifiant et l'enfile dans le derrière de Leuphorie.

- C'est froid ! proteste la pokémone rose en agitant les pieds.

D'une main, Roserade fait aller et venir l'objet glacé dans le sphincter de sa compagne tandis qu'elle ferme bien serré les pétales de l'autre. Doucement, si doucement que Leuphorie ne s'en rend pas compte d'abord, Roserade glisse à l'intérieur de la féminité offerte de sa compagne.

Une fois sa fleur fermée bien à l'intérieur de la pokémone rose, elle laisse ses pétales s'ouvrir.

- Roserade, qu'est-ce que tu fais ?

- Tu n'aimes pas ? s'inquiète la fleur en s'immobilisant.

- Je suis toute remplie à l'intérieur ! C'est super bon ! Comment tu fais ça ?

- Aha ! Secret !

Quelques mouvements de poignets, et Roserade a écarté ses pétales du cœur de sa fleur, qu'elle peut à loisir frotter sur les parois toutes douces et toutes mouillées des profondeurs secrètes de Leuphorie.

Les deux femelles tremblent de délices. Leuphorie a les larmes aux yeux. Jamais elle n'avait eu l'idée de mettre quelque chose de vibrant dans sa poche ventrale, et l'expérience est tout simplement fantastique. Avec le froid glacial dans son derrière, et le moelleux volumineux dans ses voies féminines, ses sens ne savent plus où donner de la tête.

La paroi entre son derrière et sa féminité est doucement massée par Roserade, entre le tube glacé et la partie plus ferme au milieu du moelleux. La sensation est tout simplement fantastique.

Elle sent le plaisir monter, monter, monter en elle ; instinctivement elle écarte les jambes le plus possible en les dressant en l'air, et serre contre son ventre, dans sa poche, l'objet vibrant.

- Roseraaaaaaaaaaaadeeeeeeeeeeee !

Leuphorie retombe sur les draps, yeux écarquillés derrière le bandeau sur ses yeux, le souffle court. Elle est prise de spasmes alors que Roserade continue de s'agiter à l'intérieur d'elle. C'est trop de plaisir, elle cherche à y échapper, elle a besoin de quelques instants de répit, surtout, elle n'a pas l'habitude d'être caressée là-derrière aussi longtemps…

Roserade se serre contre elle en tremblant, pour ensuite retomber à genoux.

- Ouf, soupire Roserade en reprenant son souffle. Désolée d'avoir insisté sur la fin, je pouvais vraiment plus m'arrêter…

Elle fait un sourire gêné, mais Leuphorie ne peut pas le voir.

- C'était… halète Leuphorie.

Elle frissonne encore.

- Oh, aide-moi à sortir ce truc de ma poche, gémit-elle. Ça va me rendre dingue, c'est trop bon, c'est trop… Ouah !

Roserade sent Leuphorie pulser une deuxième fois autour de sa fleur, mais plus fort, plus longtemps.

- S'il te plaît, enlève-moi ça… gémit encore la pokémone rose.

Roserade se dégage et débranche le centrifugeur.

- Ouf ! fait Leuphorie.

Roserade bâille, ses fleurs se referment, sa cape s'enroule. Elle est en train de s'endormir.

- Dis, Roserade, tu m'enlèves ce truc du derrière s'il te plaît ? demande Leuphorie. Je n'arrive pas à l'atteindre…

Le silence, ponctué de doux ronflement, est la seule réponse qu'elle obtient.
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Les épines de la mer