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Mon nouveau meuble	By : MarieLaTerrible Category: French > Games Views: 830 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: Pokémon appartient à Nintendo et GameFreak. Je ne tire aucune contrepartie monétaire de ce texte.

Chapter List
- 1-Mon nouveau meuble
- 1
Dracaufeu étire ses ailes puis les replie, l'air satisfaite. Encore une bonne journée bien remplie. Sa troupe de combattants exécute ses figures avec style et grâce, en parfaite synchronisation. Emolga et Ectoplasma, ses associés, se sont surpassés durant l'entraînement du matin, et plus encore durant leur exploration de la Villa Berg, maison humaine abandonnée. Ils sont ainsi parvenus à débusquer le morceau de soie blanche demandé par Lockpin. La récompense en valait la peine ! Avec la prime, elle a pu acheter un roc volcan pour Maganon. Bon, elle est en retard pour leur dîner en amoureux, mais c'est pas grave ! Maganon lui pardonnera certainement lorsqu'il verra son petit cadeau.

Du moins le croyait-elle…

Elle frappe à la porte de la chambre de Maganon, située au sous-sol du QG de la Résistance – la grande organisation d'équipes de secours de laquelle leurs petites équipes dépendent.

- Qui va là ? rugit la voix de Maganon.

De la fumée s'échappe de dessous la porte.

- C'est moi ! répond-elle avec entrain.

Le battant s'ouvre brusquement. Surprise, elle sursaute.

- Tu as pris ton temps, souffle Maganon, les yeux plissés.

L'homme-canard de feu fixe avec insistance le collier orné d'un grelot muet que Dracaufeu porte autour du cou – lui-même en porte un semblable. Il lui signifie par là qu'il souhaite « jouer » avec elle, de manière un peu rude. En réponse à son regard, elle coince le paquet contenant le roc volcan sous son coude, et décroche la sphère métallique. D'un geste rapide, elle la dévisse en deux parties pour y glisser un caillou pris dans le vide-poche près de la porte d'entrée. Ça veut dire qu'elle accepte son offre. Elle garde le grelot dans sa main de manière à en étouffer les tintements ; le relâcher interrompra le jeu.

Maganon recule, laissant la dragonne entrer. Il ferme la porte à clé et pousse sa compagne sans ménagement vers la table basse où le dîner est servi pour une seule personne.

- J'ai une faim de loup… soupire Dracaufeu. Tu as mangé sans moi ?

- Je t'attendais pour manger, répond Maganon.

Dracaufeu cligne des yeux sans comprendre : il n'y a qu'un couvert sur la table !

- J'ai besoin de lumière, lui explique Maganon. Pour y voir clair.

- Mais… fait Dracaufeu.

Pour toute réponse, Maganon appuie sur l'interrupteur, plongeant la pièce dans l'obscurité.

- J'aimerais bien essayer mon nouveau bougeoir, cancane Maganon.

Dracaufeu ne comprend pas. Elle a faim, elle aimerait juste manger.

- C'est toi mon nouveau bougeoir, explique Maganon.

- Oh ! fait Dracaufeu, enchantée. Et je dois faire quoi ?

Il la pilote près de la table et brusquement, lui plaque la gorge au sol.

- Lève les fesses et ne bouge plus, ordonne-t-il.

Un couinement de surprise s'échappe de la gueule de la dragonne, aussitôt remplacé par une bouffée de fumée. Docilement, elle dresse sa queue bien verticalement pour éclairer la pièce de la flamme qui en orne le bout. Qui sait, ses bons et loyaux services seront sans doute récompensés par un bon dîner et une bonne partie de jambes en l'air !

- Ouvre bien les ailes, et rabat ta queue sur ton dos, demande Maganon.

Elle prend appui sur ses pattes avant, tend les membres postérieurs, arque sa queue vers le bas jusqu'à ce que la flamme se retrouve au niveau de ses yeux et docilement, déploie ses ailes.

- Non, pas comme ça, soupire Maganon. Arque plus les ailes, et planque ta flamme derrière. Comme une lampe avec son abat-jour de style art déco.

Dracaufeu est flattée d'être considérée comme une œuvre d'art décorative. Elle s'exécute.

- Bien. Ne bouge plus.

Elle ronronne doucement en sentant les mains de Maganon se promener sur sa croupe et s'arrêter sur les parties plus sensibles au milieu. Soudain…

Quelque chose de chaud et de poisseux lui coule sur l'anus. Elle ne s'attendait pas à ce que Maganon soit aussi direct avec elle !

Une griffe titille l'intérieur de son vagin ; elle se détend en soupirant d'aise, fermant à demi les yeux. Quelque chose est appuyé contre son troisième œil. Elle contracte son sphincter à plusieurs reprises afin de le forcer à se détendre, et pousse un peu pour faciliter l'insertion.

- Ne bouge pas, ordonne Maganon.

Pourtant elle aimerait bien bouger, se presser plus avant contre Maganon, réclamer des caresses plus profondes !

La griffe se retire de son vagin ; la chose dans son derrière est réajustée. Le liquide chaud en caresse à nouveau les bords, lui faisant venir des larmes de bonheur et de désir. Sa respiration devient rauque. Un léger mouvement agite ses reins.

Une tape atterrit sur sa fesse.

- Bouge pas, j'ai dit. Tu vas faire s'éteindre la bougie.

Elle écarquille les yeux de surprise et de frustration. Elle qui s'attendait à passer une soirée agréable à chanter sous les mains de Maganon comme un instrument de musique bien réglé, tout en l'éclairant de sa queue, la voilà réduite à l'état de bougeoir ! Dans une position humiliante, en plus ! Et sans avoir pu dîner !

- Dis donc, tu te permets bien des choses… grogne-t-elle sans pour autant changer de position.

Une serviette de table est nouée autour de sa gueule.

- Silence. Les bougeoirs ne parlent pas.

Vexée, elle change l'appui de son torse sur le sol, s'apprêtant à agiter la clochette pour réclamer la fin du jeu.

Un nouveau trait de cire fondue atteint son sphincter et s'étale tout autour en une caresse tiède, douce et délicate. Elle gémit doucement en se contractant. La bougie, légèrement déplacée à l'intérieur de son rectum, appuie sur un point sensible, lui arrachant un autre grognement lubrique.

- Serre les fesses, la bougie glisse, intime Maganon.

Une larme de bonheur glisse de l'œil de Dracaufeu alors qu'elle s'exécute, appuyant un peu plus la base de la bougie contre ses points préférés. Malgré l'inconfort de sa position, et la faim qui lui tord l'estomac, elle aimerait que ce dîner ne connaisse pas de fin.

***

- J'ai faim, grogne Dracaufeu alors que Maganon lui enlève son bâillon. Et j'ai terriblement envie…

Le canard lui crache un nuage de fumée noire au visage et souffle la bougie plantée dans son derrière. Heureusement pour elle qu'elle est une pokémone de type feu et porte des écailles ; eut-elle été de type normal qu'elle en aurait eu les poils du derrière brûlés, et peut-être pas que les poils.

- Laisse-moi t'enlever ça, répond Maganon en décollant une larme de cire. Hum, c'est chaud-bouillant là-dedans !

Il continue de se moquer gentiment d'elle, la débarrassant de la cire d'une main alors qu'il la titille de l'autre, la faisant gémir et gratter le tapis. Des substances transparentes et blanchâtres dégoulinent de ses profondeurs féminines et des replis tout autour.

- Je vais m'occuper de toi, promet Maganon.

- Vrai ?

Dracaufeu redresse brusquement la tête, un large sourire soulagé sur le visage.

- Oui, approuve Maganon. Je vais m'occuper de toi. Si tu m'aides à sécher mon linge…

- Quoi ?

Un grondement surpris émane de la gorge de la dragonne qui se redresse entièrement, bavant sur le tapis comme un escargot. Elle se remet à quatre pattes bien rapidement, la cire coincée dans son intimité la gênant pour se tenir debout.

- Comme tu as été gentille, continue Maganon en grattant doucement les parties génitales de sa compagne, je vais te laisser dîner.

- Ah, c'est pas trop tôt, rétorque Dracaufeu. Mais, tu veux bien apaiser ma « démangeaison » avant ? S'il te plaît ?

- Ah ça, je ne sais pas… Tu as quand même pas mal gigoté alors que je t'avais demandé de ne pas bouger…

La dragonne gémit longuement, frustrée.

***

Debout à l'endroit où elle était agenouillée un instant auparavant, son derrière nettoyé de toute trace de cire et libéré du reste de la bougie, la dragonne tend les bras, le cou et la queue à l'horizontale, et garde ses ailes bien dépliées.

- Poum poum poumpoum… chantonne Maganon en rouvrant la porte de sa chambre. Je vais à la buanderie chercher ma lessive, ne bouge pas !

Il referme derrière lui. Même si elle a ordre de ne pas bouger, elle ne peut pas se retenir de frotter ses cuisses l'une contre l'autre. Son compagnon se fait bien prier… cruelle revanche pour un petit retard de rien du tout !

Il revient peu après, son panier de linge sous le bras, en sifflotant gaiment.

- Pas trop mal aux bras ? Taquine-t-il.

Il vérifie que sa compagne tient bien la clochette dans sa main, puis il secoue torchons et serviettes pour les défroisser. Il prend son temps pour les installer à-cheval sur les bras, la queue et le cou de la dragonne, avant de passer aux chaussettes.

Dracaufeu montre les dents en voyant Maganon sortir du panier la boîte de pinces à linge.

- Fais gaffe à tes puces, grogne-t-elle.

Le canard acquiesce. Oui, il le sait, que sa compagne n'est pas assez masochiste pour apprécier les pinces sur le bord des membrures de ses ailes. Même si certains adeptes de ces pratiques, rencontrés dans des clubs spécialisés, prétendent qu'il est possible de jouir comme ça, Dracaufeu ne fait pas partie des pokémons sur qui ce traitement peut avoir cet effet. Au contraire, la seule et unique fois que Maganon avait tenté l'expérience avec elle, il l'avait amèrement regretté. La dragonne avait poussé un hurlement qui avait ameuté tout l'étage. Puis, après avoir arraché la pince, elle lui avait hurlé quelque chose comme « Grenouille ! Connard d'abruti de grenouille de ta mère la grenouille ! Va te faire grenouiller ! » tout en le giflant avec force.

Il lui avait fallu trois semaines, et subir la punition d'une fessée monumentale assénée au martinet, pour regagner enfin la confiance de sa compagne.

Maganon se secoue et sort de ses pensées. Délicatement, il saisit une chaussette par la pointe, la replie par-dessus le bord osseux de l'aile de Dracaufeu, et la fixe à l'aide d'une pince, en prenant garde à ce que le creux de l'objet passe bien par-dessus l'os en en épousant la forme, pour que ça soit le moins serré possible. Délicatement, il relâche la pression, les mâchoires se refermant peu à peu sur l'aile.

- Ça va ? S'enquiert-il.

- Ça va, répond Dracaufeu.

- Et là, ça va toujours ?

- Ça va toujours.

Il lâche complètement la pince.

- Et comme ça, ça va ?

- Gre… commence la dragonne.

Elle prend le temps de réfléchir un peu.

- Nan, finalement, comme ça, ça va toujours. C'est limite, mais ça va.

- Super ! s'extasie Maganon.

En sifflant, il achève de pendre ses chaussettes – Maganon porte des chaussettes parce qu'il a souvent froid aux pieds la nuit.

- Et mon repas ? réclame Dracaufeu.

- Ça vient, ça vient, répond Maganon.

Il prend le temps de ranger ses affaires avant de chercher le dîner de sa compagne.

- Dit « Ah ! ».

- Ah ! répond Dracaufeu en ouvrant grand la bouche.

Il lui enfourne une bouchée au fond du gosier.

- Fais attention à ne pas faire tomber mon linge ! recommande Maganon.

Elle se concentre pour rester bien immobile, pendant que son compagnon lui donne la becquée.

Maganon l'abandonne à nouveau, toujours couverte de linge et interdite de remuer, pour laver la vaisselle. Depuis sa kitchenette, il continue de la taquiner :

- Ne remue pas les ailes, si mes chaussettes sèchent trop vite, elles vont rétrécir.

Dracaufeu ne répond rien. Elle continue de frotter ses genoux l'un contre l'autre, impatiente. Maganon réapparaît à ses côtés, séchant ses mains avec une serviette-éponge.

- Dis donc, à ce train-là, je vais devoir descendre mon tapis aussi à la buanderie… Tu crois que que vais pouvoir dire quoi à Amonistar et Vacilys lorsqu'ils verront ce que tu lui as fait, à mon beau tapis ?

La dragonne étouffe un rugissement dans sa gorge.

- Oh bon sang, arrête de me faire languir et occupe-toi de moi ! Supplie-t-elle.

- Supplie-moi encore…

- S'il te plaît…

- Encore ?

- Je t'en prie…

- Et je dois faire quoi… ?

- BAISE-MOI !

Le hurlement de Dracaufeu est tel que Maganon en tombe à la renverse.

- Et bien, tout l'étage est au courant maintenant ! Reproche-t-il.

- J'm'en fous ! répond la dragonne en frottant ses cuisses l'une contre l'autre. J'm'en fous j'm'en fous j'm'en fous j'm'en fous…

- On dirait une grahyèna en chaleur…

Il soupire, récupérant ses torchons un à un.

- Hum, pourtant c'était presque sec, soupire-t-il.

- Alors laisse-les, si ça peut te faire plaisir, mais ne me fait plus languir je t'en prie !

Elle se tortille, gémissant, repliant sa queue sur le côté, exhibant les parties les plus intimes de son anatomie.

- Tu ne veux pas que je dépende mes chaussettes ? s'inquiète Maganon.

- Non, c'est bon, laisse-les, répond Dracaufeu. La façon dont tu as mis les pinces, ça ne me fait pas mal du tout. C'est même un peu…

Elle baisse les yeux et rougit.

- C'est même un peu émoustillant, avoue-t-elle.

Le canard de feu sourit de tout son bec.

- Attention, j'arrive !

Sa compagne lui répond d'un grondement de plaisir.

***

- Oh, Maganon !

- Dracaufeu !

- Maganon !

- Dracaufeu ! Oh…

Le dialogue se poursuit depuis de longues minutes déjà, lorsqu'une série de coups de poing terribles frappe à leur porte.

- Vous pouvez pas la mettre en veilleuse ? tonne leur voisin de chambre, Mackogneur. Y'a des gens ici qui essayent de dormir !

Pour toute réponse, les deux amants de feu éclatent de rire, et reprennent leurs ébats de plus belle, sans se soucier de l'interruption.
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