Leçons de séduction | By : mokoshna Category: French > Anime Views: 1405 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Titre
: Leçons de séduction
Auteur : Mokoshna
Manga/Anime : Naruto
Crédits : Naruto
est la propriété de Masashi Kishimoto.
Avertissements : Yuri, PWP, du
genre NC-17 bien osé à
ne pas mettre entre les mains des gens sensibles et des enfants. Il y
a aussi beaucoup de grossièretés et d'allusions
grivoises pas toujours heureuses, parce que très franchement,
je vois mal Anko et compagnie causer avec un langage châtié.
Et je me suis aussi amusée avec les images douteuses... oui je
sais, c'est pas toujours poétique (du moins dans le bon sens
du terme), mais je trouvais ça trop marrant pour passer à
côté. Moi et mon humour douteux...
Blabla de l'auteur : Bah
voilà, je voulais juste écrire un Yuri PWP avec Anko
dedans. Donc ça ne se prend pas au sérieux et il y a
des détails anatomiques sans doute aberrants, mais c'est pas
grave, c'est pour le fun. Sachez juste que je me suis pas foulée
à écrire ce truc. Ce sera le premier chapitre d'une
série où il y aura une scène de cul gratuite à
chaque fois, alors voilà... Du cul, du cul, du cul, et c'est
tout ! Ne cherchez pas de scénar, il n'y en a pas (pour
l'instant)...
XxXxXxXxXxX
Chapitre
1
Anko grogna en entendant la sonnerie
de la porte d'entrée. Jamais tranquille ! Il était déjà
vingt-deux heures, qui pouvait bien vouloir lui parler à cette
heure ? Ce n'était pas pour une mission, de cela elle en était
sûre ; en effet, ses collègues ne s'embarrassaient pas
de tels procédés bienséants... À
moins que ce ne soit un vendeur indésirable qui faisait du
porte à porte ?
La jeune femme ricana et sortit un
kunai et un parchemin explosif. Lequel utiliser ? Cela pouvait aussi
être un ancien ninja reconverti et dans ce cas, il lui faudrait
utiliser un moyen plus radical pour le repousser... Elle passa sa
langue sur ses lèvres par anticipation. Qui cela puisse être,
il allait le regretter...
— Bon, tu ouvres ou merde, Anko
? fit une voix vaguement féminine qu'elle replaça comme
étant celle de l'une de ses collègues de travail.
Anko grogna de plus belle et prit son
temps.
— Oui ? dit-elle, sourire
crispé et visage pincé, à la jeune femme qui se
tenait sur le seuil.
Hana Inuzuka fronça les
sourcils et entra sans plus de manières. Les trois chiens qui
l'accompagnaient en permanence attendirent bien sagement dehors. Anko
en était presque fâchée : elle n'aurait eu aucun
problème à en tourner un ou deux en ragoût
histoire de se passer les nerfs. Mais pour qui elle se prenait, cette
garce ? La déranger à cette heure, alors qu'elle
revenait d'une mission crevante, et faire comme si elle était
chez elle en fonçant dans son appartement à peine la
porte ouverte ? Elle n'avait peur de rien !
— Je viens chercher mon crétin
de frère, dit Hana d'une voix bourrue. Où est-il, ce
petit con ?
— Quoi ?
— Ne fais pas l'innocente,
aboya son vis-à-vis, je sais qu'il est ici. Où est-ce
que tu le caches ?
Anko prit une mine dégoûtée.
— Mais pourquoi tu voudrais que
ton morveux de frangin soit ici ?
— Cette question ! Parce que
vous sortez ensemble, pardi !
Pour la peine, Anko en resta bouche
bée. Cela ne lui arrivait jamais.
— Tu peux répéter
?
— T'es déjà
sourde à ton âge, ou ce sont les sifflements de tes
serpents qui t'ont abîmé les tympans ? Va dire à
Kiba que je le ramène, et fissa !
— Qu'est-ce que tu veux que je
fasse de ton sale frangin ? Je baise pas avec les gosses, moi !
— À d'autres.
— T'es pas bien ? T'as fumé
la bouffe de tes chiens, c'est ça ?
— Qu'est-ce t'as, t'as un
problème avec mes chiens ?
Les deux femmes se mirent en face
l'une de l'autre, en posture d'attaque. Haimaru, les chiens triplés
de Hana, grondèrent.
— Ton morveux est pas là,
dit Anko avec hargne. Tu fais chier.
— Et moi je suis sûre que
si, lui répondit sa collègue sur le même ton.
— Tu tiens ça d'où,
grognasse ?
— De Kiba lui-même, alors
ta gueule, face de reptile.
— Tu sais ce qu'elle te dit, le
reptile ? siffla Anko en sortant sa langue et en la déroulant
bien en évidence. Ton frangin a menti, parce que je ne l'ai
pas vu depuis cette mission avec son équipe il y a trois mois.
Hana parut interloquée. Elle
se releva, renifla l'air... et fit la grimace.
— Eh ? Y'a pas son odeur !
— Puisque je te le dis !
— Merde !
Anko se frotta les tempes et inspira
un grand coup, histoire de se calmer un peu. Elle n'allait pas
s'énerver, n'est-ce pas ? Elle ne tenait pas spécialement
à changer d'appartement une nouvelle fois ; la dernière
remontait à seulement deux semaines, lorsqu'un pauvre type
appelé Hijiri Tsumon avait voulu la draguer contre son gré...
Le pauvre homme avait volé à travers les murs et avait
atterri deux étages plus bas. Résultat : cinq côtes
cassées, un bras en écharpe et plusieurs contusions
plus ou moins graves pour Hijiri et un renvoi de l'immeuble pour
Anko. Elle ne tenait pas à recommencer de sitôt.
— C'est quoi ces fadaises,
comme quoi on sort ensemble ?
Hana fit la moue.
— Bah, il s'absentait un peu
trop alors je lui ai demandé ce qu'il faisait de son temps
libre, et en plus il sentait bizarre... il m'a dit qu'il sortait avec
toi depuis votre retour de mission mais que tu voulais pas que ça
se sache.
— Tu m'étonnes ! fit
Anko. Écoute, je sors pas avec, tu peux me croire. Qu'est-ce
qui t'as pris de gober ça ?
— Trop jeune pour toi ? dit
Hana avec un sourire narquois. Pourtant, avec un maître comme
le tien...
— Ta gueule, hurla Anko en
sortant ses armes. Je ne suis pas comme lui, alors me mets pas dans
le même panier !
Hana soupira.
— Ok, ok, désolée...
C'est juste que je m'inquiète pour Kiba.
Elle avait l'air d'être
sincère, la bougresse ! Anko se massa la nuque. C'était
un tic qui lui venait à chaque fois qu'elle était gênée
; avec toutes ses années d'entraînement, elle n'était
jamais parvenue à s'en défaire. Elle tenta un maigre
sourire et montra son canapé à l'autre femme.
— Tu veux t'asseoir ?
— Ah, fit Hana avec surprise,
non, ça ira, je vais pas non plus squatter...
— Pourquoi tu veux voir Kiba
justement ce soir ?
— Bah, euh...
L'air gêné que prit Hana
était plutôt mignon, si on aimait le genre poids lourd
et gros biscotos. Anko était mal placée pour en
discuter : elle avait le même type de physique, après
tout. Difficile de rester délicate quand on était
kunoichi à Konoha ; c'était le boulot qui voulait ça.
Il y avait quand même des jeunes qui gardaient une silhouette
plus menue, comme cette Sakura ou son amie Ino... Quoique, dans le
cas d'Ino, c'était plus lié à la génétique
qu'autre chose. Elle avait rarement vu un Yamanaka avec une masse
plus importante que la moyenne. Fichus esthètes, et
narcissiques avec ça ! Anko était déjà
sortie avec une de leurs filles, dans le temps, une gamine blonde
comme les blés qui se souciait plus de l'état de sa
manucure que de celui de ses armes. Elle était super jolie
mais question conversation, c'était pas ça ! Une vraie
pouffe avec la culture d'un mannequin pour sous-vêtements !
Anko l'avait larguée au bout de seulement deux jours, et
encore elle avait fait un effort pour pouvoir coucher avec. Une fois
leur union consumée, elle lui avait dit au revoir sans regret,
et apparemment le sentiment était partagé puisque cette
fille avait retrouvé chaussure à son pied le lendemain,
avec un mec par-dessus le marché ! Anko avait bien failli lui
casser sa jolie gueule, pour l'exemple, mais elle avait finalement
abandonné en voyant avec qui son ex s'était maquée
: une espèce de gorille sans plus de cervelle qui était
plus doué au lancer de shuriken qu'au maniement de son kunai
d'amour...
— Pfuu, bon débarras,
murmura-t-elle.
— Pardon ?
— Ah, rien. Bon, tu restes ou
tu y vas ?
Hana parut réfléchir.
— Je pense pas retrouver Kiba
de sitôt, en fait... Il est drôlement fort pour
dissimuler ses traces ! Et j'en ai marre de lui courir après,
alors pourquoi pas ?
— À la bonne heure !
Installe-toi, ça me fera de la compagnie devant mon film ! Et
tes clébards ?
— Ils peuvent rester à
la porte si ça te dérange...
— Dis-leur d'entrer ! s'écria
Anko en haussant les épaules. C'est pas quelques poils de
chien qui vont me faire peur !
Sa collègue hocha la tête
et fit signe à ses familiers d'entrer. Ils reniflèrent
la pièce, tout heureux, et s'installèrent au pied du
canapé, à côté de leur maîtresse.
Anko partit dans la cuisine chercher de la bière et de quoi
grignoter avec. Elle avait justement acheté dans l'après-midi
tout un assortiment de mitarashi dango* à faire
soi-même, sauce comprise. C'était parfait ! De toute
façon, la bière était meilleure quand on la
partageait entre amis. Hana Inuzuka n'était pas à
proprement parler une amie (elle la connaissait à peine !)
mais il n'y avait qu'à changer cela, n'est-ce pas ?
Cela lui prit à peine dix
minutes. Elle plaça vite fait les brochettes sur un plat,
attrapa en passant les bières dans le frigo et ni une ni deux,
les victuailles furent placées sur la table basse du salon et
la télévision allumée. Hana n'avait pas bougé
et contemplait le papier-peint. Elle sourit en voyant le visage d'un
bellâtre brun lui sourire de l'écran de télévision.
— C'est quoi ce film ?
— Une espèce de vieux
film ninja tourné par un type qui ne sait visiblement pas ce
que c'est qu'un ninja. C'est assez marrant, dans le genre nanar mal
filmé, mal joué et mal fait en général.
Hana rit de bon coeur.
— T'en regardes de ces trucs !
— Ouais, je sais, dit Anko en
s'étalant dans son fauteuil favori. Je fais comme chez moi,
alors t'étonnes pas de me voir faire des trucs pas ragoûtants.
Son interlocutrice parut amusée.
— Mais fais !
— Alors on est cools. Au fait,
et ton frère ? Tu m'as toujours pas dit pourquoi tu voulais le
voir !
Hana soupira.
— Si tu y tiens... Pour tout te
dire, Kiba est bizarre depuis qu'il est revenu de votre mission, là.
Elle ouvrit une bière, en but
une longue gorgée et continua.
— Il rentre tard le soir et
sent drôle. Akamaru ne veut pas me dire ce qu'il en est, il est
trop dévoué. Quand j'ai demandé à Kiba,
il m'a dit qu'il sortait avec toi et que c'était pour ça
qu'il voulait garder ça secret. Penses-tu, si Mère
l'apprenait...
La jeune femme se mordit a langue,
penaude.
— Je ne voulais pas dire que tu
n'étais pas quelqu'un de bien, euh...
— T'inquiète pas pour
ça, fit Anko, philosophe. J'en ai entendu d'autres à
mon sujet. Et donc ton frère t'aurait menti ?
— Ça m'en a tout l'air.
Je ne comprends pas pourquoi, on se dit tout d'habitude !
Anko sourit.
— Ça c'est de l'entente
fraternelle !
— C'est vrai !
— Ok, je vois... Mais il t'a
pas dit pour ça ? Et pourquoi tu voulais le voir ?
— C'est à cause d'Akane.
— Akane ?
— La femelle d'Akamaru. Elle
vient de mettre bas et voudrait voir son mâle.
— Qu'est-ce que tu fais encore
là, alors ?
— Elle m'a dit que si je le
trouvais pas, je pouvais l'envoyer au diable et qu'elle lui mordrait
l'arrière-train à son retour pour lui apprendre à
vivre, dit Hana en souriant.
— Je vois.
Les deux femmes s'échangèrent
un sourire satisfait.
— Ces mâles, tous les
mêmes, quelle que soit leur espèce ! grogna Hana en
reprenant une gorgée de bière. Ils pourraient faire un
effort, quoi !
— M'en parle pas ! renchérit
Anko. Je suis quand même vachement contente d'être
lesbienne, avec ça !
Hana faillit lâcher sa canette.
— Quoi ?
— Bah tu savais pas ? dit Anko
d'un air nonchalant. Non, je suis con, bien sûr que tu savais
pas, si t'étais persuadée que je sortais avec Kiba...
— Oh.
— Déçue ?
Les épaules de Hana
s'affaissèrent, mais elle se remit en un clin d'oeil et se mit
à rire.
— Pas étonnant que tu
avais l'air aussi dégoûtée !
— Ouais, ton frère est
bien mignon dans son style, mais pas mon genre du tout, tu vois ?
— Ah ? lui sourit sa nouvelle
amie. C'est quoi ton genre alors ?
Anko lui adressa un sourire coquin
agrémenté d'un clin d'oeil rempli de sous-entendus.
— Je sais pas, les grandes
brunes bien en chair, peut-être ?
La réaction ne se fit pas
attendre. Hana rougit jusqu'à la racine des cheveux. C'était
mignon ; qui pouvait croire en voyant ce bout de femme virile qu'elle
pouvait être si timide ? Anko se pourlécha les lèvres
avec intérêt. Haimaru gémirent sur la moquette ;
Anko dégageait une odeur de chasseur devant sa proie. Hana
leur intima l'ordre de se taire.
— Euh... je suis plutôt
flattée, Anko, mais j'aime les garçons... enfin je veux
dire, les femmes ne m'intéressent pas...
Anko rit sous cape. Elle mentait,
c'était évident ! Il fallait voir la manière
dont ses yeux se perdaient sur le corps d'Anko, la rougeur apparente
sur ses joues et son cou, les bouffées de chaleur qu'elle
laissait échapper... Une pucelle ? Quelle âge
avait-elle, déjà ? Elle n'était pourtant pas si
jeune, et les kunoichi avaient un entraînement strict sur les
choses de l'amour, qu'il soit hétérosexuel, homosexuel
ou autre...
— Tu n'as jamais couché
avec une femme ? À ton âge, et avec un si joli minois ?
Hana parut affreusement embarrassée.
— Ce n'est pas que je n'ai
jamais fait ça, fit-elle d'une toute petite voix, mais euh...
c'était pas inoubliable... les mecs non plus, d'ailleurs...
— Pourquoi ?
Un gargouillis informe suivit cette
question. Hana venait de bafouiller quelque chose...
— Quoi ? fit Anko, un peu
impatiente.
— Je n'ai jamais réussi
à éprouver du plaisir !
— Hein ?
— Je suis frigide, ok ?
Anko la regarda sans rien dire,
l'esprit éteint. Puis :
— Oh.
— Vas-y, fous-toi de ma gueule,
s'énerva Hana. Une kunoichi qui n'est même pas capable
d'utiliser son corps comme il faut !
Anko secoua la tête. Mais
qu'est-ce qu'elle racontait ? C'était la bière qui lui
montait à la tête ?
— Jamais de la vie ! Je trouve
ça triste, au contraire !
— Quoi ?
— Ben oui quoi, un si joli brin
de fille, ça doit être comme une ode à l'amour
pour tous ceux qui la voient ! C'est dommage que tu puisses pas en
profiter, parce que je peux te dire que question belle gueule et
corps de rêve, tu places la barre très haut !
— C'est quoi ces fadaises ?
grogna Hana en détournant le visage.
Son cou était bien un peu plus
rouge... Anko décida d'accélérer l'allure et se
rapprocha d'elle, jusqu'à s'asseoir juste à côté.
Une main experte attrapa une fine mèche de cheveu qui s'était
échappée et l'enroula autour d'un doigt. Hana avait
juste un peu sursauté à l'invasion de son espace vital
mais n'avait rien dit ; c'était bon signe.
— Doux, murmura Anko en se
penchant sur son oreille, comme de la soie...
— C'est nul, ce que tu dis...
Anko lui caressa la nuque et l'épaule
du bout des doigts. C'était plutôt pratique, qu'elle ne
porte pas de haut sous son gilet. Haimaru paraissait intéressé
; Anko se demanda pourquoi ils n'avaient pas encore protesté
face à ses avances auprès de leur maîtresse...
— Tu as de très beaux
cheveux, ajouta-t-elle, c'est dommage de les garder attachés...
Je suis sûre que tu ferais un malheur si tu les laissais en
liberté un peu plus souvent.
— C'est pas pratique pour se
battre.
— Mais qui te parle de te
battre ? Je te cause séduction...
Elle lui lécha délicatement
l'oreille, s'attendant à une réaction violente. Hana
retint à grand-peine un cri.
— Qu'est-ce que tu fais, là
? dit-elle, un peu essoufflée...
— Allons ma belle, tu vas pas
me faire croire que tu es aussi innocente, pas à moi...
Anko décida aller carrément
et lui mordilla l'oreille. Sa main droite avait augmenté ses
caresses sur la nuque de son amie et l'autre cherchait son genou.
Elle remonta le long de sa cuisse tandis que Hana, à moitié
affaissée sur le canapé, poussait quantité de
gémissements ravis...
Et dire qu'elle venait juste de
commencer, et par petites touches avec ça ! Anko avait hâte
de passer aux choses sérieuses. La pauvre fille devait être
bien frustrée pour réagir de la sorte.
— Je croyais que tu étais
frigide ? dit-elle d'une voix sensuelle. Je ne vois pas en quoi, on
dirait plutôt que j'ai affaire à un volcan sur le point
de cracher sa lave, susurra-t-elle en souriant.
— Je... ah... voulut répondre
Hana, c'est ton... odeur...
— Mon odeur ?
— Si... non, pas là...
douce... ah... sens bon...
— Vraiment ?
Jusqu'à quel point l'odorat
d'un Inuzuka pouvait-il être aiguisé ? Anko avait
pourtant pris un bain une heure plus tôt et elle avait encore
ses vêtements sur elle, même si au vu de la tournure que
prenait les événements, cela ne durerait sans doute pas
longtemps...
Hana poussa un autre gémissement
et Anko sentit son entrejambe s'humidifier. Le visage de son amie
avait pris une expression lubrique du meilleur effet ; elle avait
hâte de voir le reste de son corps. Hana ferma les yeux en
signe de soumission. Elle ne réagit pas plus lorsque son aînée
saisit la languette de la fermeture-éclair de sa veste et la
baissa d'un coup, révélant une poitrine opulente aux
jolis tétons bruns sur lesquels Anko se précipita. Elle
passa un coup de langue sur son sein gauche ; Hana frissonna de plus
belle. Elle remarqua à peine qu'Anko l'allongeait sur le
canapé, transformé en lit d'une pression du coude sur
un levier habilement dissimulé.
— Je crois qu'on va passer un
bon moment, ma belle, fit Anko. Un très, très bon
moment, tu peux me croire.
xxxxx
Hana ne savait plus où elle
était ni ce qu'elle faisait. Son corps n'était plus que
sensations, son cerveau était envahi par la délicieuse
odeur sucrée qui se dégageait d'Anko, si douce, si
suave, si envoûtante... Elle l'avait saisie d'un coup et
l'entourait à présent en un cocon délicieux.
Anko la déshabilla doucement, prenant son temps, caressant
ici, mordillant là, faisant jouer de ses doigts et de sa
langue. Elle déroula son organe : il était d'une taille
à faire pâlir d'envie n'importe quel mâle un peu
fier de son instrument. Les cheveux de Hana avaient eux aussi été
libérés et ils s'étalaient avec délice
sur le lit, couverture soyeuse dans laquelle Anko plongea son visage
en soupirant...
— Douce, ne cessait-elle de
chuchoter, ma tendre Hana, ma fleur...
Et ses intonations de voix, sa
manière de prononcer son nom, de l'appeler sa « fleur »
était si charmant ! Hana gémit encore, Anko était
sur elle. L'odeur l'envahit ; un parfum qui n'appartenait qu'à
sa partenaire, qui était fait d'elle, entièrement. Elle
ne pouvait que rester allongée et céder à ses
désirs. Anko la caressa tendrement, titilla ses seins du bout
de la langue, lécha sa peau et l'électrisa. Hana se
sentait prête à jouir au moindre attouchement, au
moindre baiser.
— Pas encore, dit Anko.
Elle l'embrassa enfin, sa langue sur
la sienne, et le goût de sa propre peau, de sa chair, la grisa
davantage. Hana pantelait ; elle la supplia en mots bafouillés
confusément de faire quelque chose, n'importe quoi, de
l'aider...
— Ne me laisse pas, je veux...
je veux...
— Chut, ma douce, nous avons le
temps...
Elle en aurait pleuré ! Ses
bras entourèrent d'eux-mêmes sa partenaire, elle la
serra avec l'énergie du désespoir et se mit à
baiser son cou, à la mordre à son tour. Une Anko
surprise poussa un cri.
— Pas si fort !
— Pardon, dit-elle, confuse,
mais je...
Les mains d'Anko trouvèrent
ses cuisses et les malaxèrent mollement. Hana avait
l'impression que son entrejambe allait exploser ; elle se sentait
couler, encore et encore, et Anko qui ne la touchait pas là,
alors qu'elle en avait tellement envie... Ses seins étaient si
durs qu'ils en étaient douloureux, son corps tout entier
réclamait caresses et attention, mais Anko ne faisait rien,
elle l'embrassait juste...
— Anko ! s'écria-t-elle,
anxieuse. Je vais mourir si tu ne fais rien !
Son amie se mit à rire.
— Tu m'as l'air bien prête,
en effet.
Elle posa un doigt sur son pubis.
Hana trembla et poussa un soupir.
— Qu'est-ce que tu attends ? Si
tu ne fais rien, je le ferais moi-même !
— Tss tss, dit son amie avec un
sourire moqueur, impatiente, hein ? Mais je ne vais pas te laisser
faire ça, quand même ?
La jeune femme remonta son doigt et
le lécha avec délice. Elle humidifia plusieurs d'entre
eux et les plongea doucement dans la chair intime de son amie. Hana
poussa un cri. Elle sentit vibrer le bout de ses tétons en
réaction.
— Oui !
Mais ce n'était pas assez...
ce n'était jamais assez ! Elle voulait plus ! Elle se colla
sur Anko, gémit, lui lécha le visage, remua les reins.
Anko bougea ses doigts et Hana frotta ses seins sur elle, pantelante,
enroula ses jambes autour de celle de son amie...
— Holà, tout doux, fit
Anko en riant. Quelle fougue !
Elle déroula sa langue et en
couvrit la poitrine de Hana. Sa main délaissa le sexe de sa
partenaire ; Hana protesta avec force cris outrés... qui se
transformèrent en cris de plaisir lorsque la langue d'Anko
s'introduisit dans sa fente, large et humide. Elle ferma les yeux et
se laissa emporter par le flot de sensations : l'organe qui rentrait
et sortait, les rugosités qui frottait ses lèvres
gonflées par le désir, frôlait quelquefois son
clitoris... Plus profond, plus intense que ce qu'elle avait jamais
ressenti jusqu'à présent. Le monde n'existait plus ;
elle était juste sensation, plaisir... Le corps de Hana se
cambra, une vague intense l'envahit et elle eut l'impression de se
noyer, tout le bas de son corps ne lui obéissait plus.
L'orgasme la saisit presque par surprise, au milieu de l'émoi
qu'avait provoqué Anko, et elle se sentit sombrer et perdit
même connaissance pendant un instant.
xxxxx
— Ça
va mieux ? demanda Anko une fois que Hana put de nouveau ouvrir les
yeux.
Son amie lui montra le plus beau
sourire qu'elle avait jamais vu sur visage de femme.
— Je n'ai jamais été
aussi bien.
— Tant mieux, parce que c'est
mon tour !
Hana rougit. Elle était si
mignonne ! Ses cheveux cascadaient sur ses épaules, sa chair
était rose et tendre, Anko se pourlécha encore les
lèvres. Délicieuse.
— Euh... je ne suis pas sûre
de savoir quoi faire, en fait...
— T'inquiète, tu t'es
déjà touchée, non ?
— Eh bien... pas vraiment.
— Alors fais comme ce que j'ai
fait, enfin pas exactement, fit-elle en montrant sa langue, mais tu
as bien une petite idée, pas vrai ?
Hana baissa les yeux, un peu gauche,
et entreprit de se rapprocher de son amie. Doucement, elle se pencha,
les yeux rivés sur le triangle intime d'Anko...
Des coups violents furent frappés
à la porte de l'appartement. Hana sursauta. Anko pesta et
remit ses vêtements en un éclair, jurant de tuer
l'espèce d'imbécile qui avait osé les
déranger...
— Ouvre, Anko ! cria-t-on de la
porte.
Cette voix... Shizune ? Anko consulta
l'horloge du salon et vit qu'il était plus de minuit. Shizune
n'avait pas pour habitude de s'introduire chez les gens à une
heure aussi tardive ; y avait-il donc quelque chose de grave ?
— Je viens, je viens ! dit-elle
en ouvrant la porte.
Fort heureusement, elle savait que le
canapé-lit était invisible de l'extérieur
lorsque l'on ouvrait la porte. Hana n'apprécierait sûrement
pas d'être surprise par la secrétaire personnelle du
Hokage, alors que leur relation venait à peine de débuter...
— C'est pour quoi ?
demanda-t-elle une fois qu'elle eut répondu.
— C'est pas trop tôt !
Bon, magne-toi, il faut qu'on y aille. Et dis à Hana de se
rhabiller et de venir aussi. Ça la concerne.
— Ah...
Mince, elle avait oublié à
quel point Shizune était un bon ninja... Elle vit Hana rougir,
se saisir promptement de ses vêtements en bafouillant un vague
mot d'excuse et venir se planter devant elles, ses chiens sur les
talons. Anko les avait oublié, avec tout ça. Ils
devaient s'être bien rincé l'oeil...
— Pourquoi vouliez-vous me voir
? demanda sa nouvelle amante.
— C'est ton frère, fit
Shizune sans détour. On dirait qu'il s'est mis dans la mouise
jusqu'au cou et il a besoin de toi pour s'en sortir.
— Hein ?
— Et voilà, grogna Anko,
c'est pour ça que j'aime pas les mecs et les gosses...
Hana hocha la tête d'un air
grave.
— Ok, conduis-moi. Je suis
désolée, Anko, fit-elle en se tournant vers son amie,
mais Kiba a besoin de moi...
Anko regarda à regret son lit
et soupira.
— Ok, ok, on y va, dit-elle,
résignée. De toute façon, on a tout le temps
pour continuer, non ?
Hana rougit et ne dit rien. Oui,
c'était effectivement bien parti pour continuer...
À
suivre...
XxXxXxXxXxX
* Les dango sont des boules de
pâte de riz gluant écrasé (ou mochi),
servis généralement soit avec de l'anko (pâte
sucrée aux haricots rouges) ou une sauce caramel à base
de sauce de soja (les mitarashi dango cités
ici).
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