Juste un bisou ? | By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 3838 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Disclaimer : Pas à
moi. Contexte tiré des livres de J. K. Rowling.
JUSTE UN BISOU ?
Harry soupira encore intérieurement tandis que ses lèvres
touchaient celles de Parvati Patil.
La jeune femme brune gloussa, les yeux pétillants en se
reculant et en faisant un clin d’œil au beau Gryffondor, nouvelle coqueluche de
Poudlard depuis qu’il avait vaincu Voldemort pour de bon.
Physiquement, il s’était également étoffé et les muscles
qu’il avait acquis grâce aux divers entraînements dont il avait bénéficié
sculptaient son corps admirablement et renforçaient l’aura de puissance qui
était la sienne depuis son duel final avec le mage noir.
‘Non mais quelle idée !’ grogna-t-il encore dans sa
tête en remuant avec inconfort sur la chaise qui faisait face à un minuscule
pupitre, qui était lui-même relié à une pancarte, au dessus de la tête de Harry
et qui indiquait en lettres peintes ‘1 mornille = 1 baiser. Pour l’association
Les familles en détresse.’
Il mit la mornille qu’il venait de gagner grâce à Blaise
Zabini dans sa petite caisse qui était destinée aux familles ayant souffert de
la guerre et soupira de nouveau. Il aurait préféré acquérir cet argent
autrement.
Il avait déjà fait de la publicité pour différentes
marques de produits sorciers qui s’arrachaient son image, pour pouvoir aider
l’association créée par Hermione et qui soulageaient chaque jour davantage les
victimes du Seigneur des Ténèbres ou de ses acolytes.
Il gémit intérieurement lorsqu’il découvrit le jeune homme
qui se tenait derrière Susan Bones qu’il venait d’embrasser et dit d’un ton
désespéré « Encore toi ! Tu n’en as pas assez depuis deux heures de
faire la queue en boucle pour une seconde de baiser ? Et tu dois avoir mal
aux lèvres maintenant non ? » ajouta Harry avec ironie.
Draco Malfoy sourit et lui répondit « Non, mes lèvres
vont très bien. Attends, je vais te le prouver. »
Le blond s’approcha et captura ses lèvres en essayant
d’approfondir le baiser. Harry recula sa tête directement et reprocha
« Hé ! C’est un baiser superficiel ! Tu ne dois embrasser que la
peau de mes lèvres et non aller plus loin ! »
« C’est inscrit nulle part Harry » déclara le
Serpentard avec un sourire séducteur tout en caressant d’un index lascif la
ligne de la mâchoire du Gryffondor.
Harry sortit sa baguette et Draco recula. A l’aide de
celle-ci, sur le panneau de bois sous lequel il était, Harry grava le mot
‘superficiel’ après ‘1 baiser’ et haussa un sourcil provocateur au jeune blond.
Ce dernier lui tendit une nouvelle pièce et s’approcha de
nouveau mais Harry l’empêcha de venir plus près et secoua la tête.
« Non, Draco ! Le règlement est le règlement et
si tu veux un autre baiser, il va falloir refaire la queue… mais tu n’en es
absolument pas obligé. Tu dois être las de faire ça depuis tout à l’heure
donc… »
« Pas du tout » sourit son protagoniste.
« A tout à l’heure Harry. »
Celui-ci soupira encore en avisant la retraite de son
ancien ennemi. Cette fois-ci, Draco ne lui avait pas demandé de sortir avec lui
comme il l’avait fait depuis les deux heures où il était là.
Harry avait invariablement refusé. Certes, il aimait
beaucoup Draco depuis qu’il avait réussi à vraiment le connaître mais il ne
partageait pas ses sentiments. Oh bien sûr, il savait que le blond n’était en
rien amoureux de lui et il ne s’en était jamais caché. Il lui avait déjà dit
directement six mois auparavant que son corps l’attirait et qu’il l’aurait bien
glissé dans son lit.
D’un côté, Harry aurait bien essayé l’aventure avec le
Serpentard car c’était lui, en l’embrassant sauvagement un soir d’hiver, qui
lui avait confirmé qu’il était bien gay et le brun devait bien s’avouer que
Draco devait être un amant hors pair mais Harry recherchait autre chose qu’un
bon accord physique. Il voulait l’amour.
Harry soupira pour la énième fois et se leva sous les
protestations de Lavande Brown qui voulait être à son tour embrassée.
« Je suis désolé Lavande » s’excusa-t-il.
« Mais il me faut une petite pause. Je reviendrai dans cinq petites
minutes, gardez vos places. Je ne serai vraiment pas long. »
Harry s’empressa de s’échapper à cette horde de femmes en
chaleur et ces quelques hommes excités et s’en fût vivement pour aller respirer
le calme un peu plus loin. Seul, il s’adossa à un arbre et soupira, mais cette
fois-ci, de soulagement.
Il pouvait enfin se ressourcer pendant quelques minutes.
Il savait qu’il lui faudrait encore rester deux heures de
plus sous un soleil qui commençait à frapper dur et cette pensée, seule, le
déprimait.
Il ferma les yeux et pencha sa tête en arrière pour
regarder à travers les branchages verdoyants qui laissaient découvrir un ciel
bleu azur.
Si seulement Hermione avait pu lui trouver une autre
activité à faire… mais non ! Il se rappelait trop bien de ses paroles.
« Cette attraction est faire pour toi Har- »
« Attraction ? » avait répété le jeune
homme tandis que son amie balayait son intervention d’un geste impatient de la
main.
« Tu as le vent en poupe Harry, il faut en profiter
et c’est pour une bonne cause. Qu’est-ce que ça peut te faire de faire des tous
petits bisous de rien du tout sur les lèvres ?! Ca n’ira pas plus loin ! »
« Ah oui ! » s’était exclamé le brun
« Mais si c’est si facile et ne prête pas à conséquence, alors pourquoi ne
le fais-tu pas toi ? »
« Tu sais très bien pourquoi Harry » avait-elle
répliqué en lui lançant un regard significatif. « Si Ron voit sa petite
amie se faire embrasser par d’autres hommes que lui, il ne va pas s’en remettre
et je n’ai pas envie de le perdre. »
« Mais si ce n’est rien, comme tu as si bien su me le
dire, alors… »
« Ce n’est rien pour un célibataire ! Pas pour
moi qui suis engagée ! Pense à ces pauvres enfants et aux femmes qui ont
tout perdu… »
Harry grogna. Elle avait réussi à l’avoir avec les
sentiments. Et le pire, c’était que la pause était finie et qu’il devait y
retourner.
En traînant les pieds, il rebroussa chemin.
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Il ne lui restait que cinq minutes à passer et ce serait
terminé.
« Sors avec moi ! »
« Pour la dernière fois Draco, j’ai dit
non ! »
« Aller Harry ! »
« Non ! »
« Alors un petit bisou » dit le blond en tendant
les lèvres.
Harry l’embrassa et se recula vivement.
Le Serpentard posa une nouvelle pièce et tendit de nouveau
les lèvres.
Harry leva les yeux au ciel. Bien sûr, tout le monde
l’avait embrassé au moins dix fois donc Draco était maintenant le seul à faire
la queue et maudit soit l’argent des Malfoy, sa bourse était encore à moitié
pleine de mornilles attendant d’être dépensées.
« Cela suffit maintenant ! » siffla tout à
coup une voix reconnaissable entre toutes.
Draco sursauta et se tourna vers son maître des potions en
s’étonnant « Et pourquoi cela Monsieur ? J’ai payé tous mes baisers
et ce n’est pas de ma faute si je suis le seul en liste ici ! »
« Et bien non monsieur Malfoy » répliqua Severus
Snape avec un sourire sarcastique. « Vous n’êtes plus le seul à
présent ! »
Harry ouvrit des yeux ronds tandis que Draco perdait sa
mâchoire.
Snape poussa le blond et posa sur le pupitre de Harry une
pièce d’un gallion.
En voyant la pièce dorée, Harry commença à protester
« Non, ce n’est pas la bonne piè- » mais il fût interrompu par une
main qui agrippa son col avec vigueur pour l’attirer vers lui puis une bouche
qui vint brutalement prendre possession de la sienne.
Harry entendit vaguement une protestation outragée de la
part de Malfoy tandis qu’une langue avide et chaude envahissait sa bouche et
venait caresser la sienne avec vigueur. La respiration bruyante et haletante,
son professeur de potion l’embrassait avec toute la fureur et la frustration
qui avait été la sienne pendant près de deux ans.
Complètement désarçonné par tant de violence et de
passion, Harry ne put que se laisser faire et se surprit à aimer cela. Il
aimait sentir la certaine rugosité de la langue et en même temps cette douceur
parfumée qui le comblait tout en l’excitant démesurément. Il était grisé par
ses lèvres qui martyrisaient les siennes pour les rougir et les gonfler, à
l’instar de son membre brûlant qui se gorgeait de son sang. Il adorait entendre
les râles de plaisir et d’excitation qui sortaient de la gorge de son enseignant
et il aimait sentir son cœur battre avec autant de vie depuis la première fois
de sa vie.
Lorsque Snape relâcha son étreinte, Harry vacilla et
retomba sur sa chaise qu’il n’avait pas eu conscience d’avoir quitté. Haletant,
il vit l’homme qui venait de le dévaster tourner les talons et partir
précipitamment en direction du château, sous les regards ébahis de sa
population.
Draco se tourna vers lui, horrifié, et lui tendit alors un
gallion avant de le prendre par le col. Harry le repoussa brutalement et
s’écria « Le stand est fermé ! Neville Londubas prendra ma place cet
après-midi ! »
Il s’enfuit alors à son tour avec vivacité en direction de
la tour Gryffondor.
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Harry n’était pas encore arrivé à la première marche du
Grand Hall qu’il fut happé par une main ferme qui l’entraîna derrière une
porte.
Cette porte, il la connaissait. C’était celle qui
conduisait aux cachots mais Severus ne lui laissa pas plus de temps pour
réfléchir. Il lui avait fourré quatre pièces en or dans la main et s’empressa
d’ouvrir sa robe puis lui détacher son pantalon.
Harry n’eût le temps de rien que son professeur lui
descendait son boxer
« Professeur ! » s’écria-t-il avec crainte
mêlée d’excitation.
Snape brûla son sexe de son regard de braise puis de sa
main câline.
Harry ne pouvait empêcher son membre de s’allonger et de
durcir tandis que l’homme s’agenouillait devant lui avec dévotion.
« Naon ! » s’écria Harry en rejetant sa
tête en arrière pour savourer cette sensation unique que de se trouver dans la
bouche d’un amant talentueux.
Oh oui, parce doué, son professeur l’était
certainement ! En quelques secondes, il était arrivé à le faire rendre les
armes en gémissant de plaisir. Harry mouvait ses hanches avec frénésie,
accueillant avec bonheur la chaleur moite qui entourait son érection
douloureuse.
Le jeune étudiant enfouit ses doigts juvéniles dans la
masse noire des cheveux de l’homme qui lui prodiguait d’exquises et savantes
caresses et agrippa les mèches avec fermeté.
« Oh oui… C’est si bon… mmmm. »
La langue rosée s’entoura autour de son gland sensible et
vint recueillir les premières gouttes de son plaisir dont il se délecta. Ses
lèvres douces s’encerclèrent autour de sa virilité vibrante et la suça avec
bonheur et adoration.
Harry ondula des reins avec un regain d’intensité en se
sentant venir et il jouit dans un halètement sourd dans la bouche de l’homme
qui venait de le vénérer de sa bouche délicieuse.
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Un instant plus tard, le jeune homme ouvrit de nouveau les
yeux et vit qu’il se trouvait dans les bras de son maître des potions que le
dévorait d’un regarda amoureux.
Il fut tellement surpris par ce regard qu’il en demeura un
moment bouche-bée. Snape ricana et lui tendit une petite bourse remplie de
pièces dorées.
Harry écarquilla les yeux et avant qu’il ne puisse poser
la moindre question, l’homme lui répondit.
« Il y a vingt gallions dans cette bourse. Elle est à
vous… donc à votre association si vous partagez la nuit avec moi. »
Harry se figea, choqué puis bégaya « Je ne – Je – Je
ne suis pas – pas une… »
« Je sais » le coupa Snape en devinant ce que
son élève allait dire. « Et je ne vous demande pas de l’être. En fait,
j’aimerais passé plus d’une nuit avec vous mais je ne sais pas si vous
accepteriez donc je me contente de demander le minimum. Si vous voulez plus
Harry, vous aurez plus. Je vous aime et je vous veux depuis longtemps. »
L’homme se tut, ses yeux noirs plongés dans deux émeraudes
incandescentes et visiblement émues.
Harry ne savait pas quoi répondre. Il n’était pas amoureux
de son professeur mais l’amour sincère qu’il voyait dans ses yeux de braise
l’attirait irrésistiblement. Il ne serait pas difficile de succomber à des yeux
comme ceux-là, ni à un visage tel que celui de son enseignant. Certes, il ne
pouvait être qualifié de beau mais il avait le charme indéniable d’un être
déterminé et intelligent. Ces traits n’étaient pas tous fins et réguliers mais
ils étaient sculptés à son image : tout de puissance et de mystère. Et en
cet instant-même, Harry le trouvait beau.
Est-il possible que je trouve un jour l’amour avec
lui ? pensa-t-il.
Severus se leva et lui tendit la main, lui laissant le
choix d’accepter ou de refuser son offre.
Harry regarda cette main blanche et, très doucement, y
joignit sa sienne.
Severus le tira vers lui pour le remettre debout et Harry
lui dit « Mais je ne me contenterai pas que d’une seule nuit ! »
L’homme éclata de rire et répliqua « Cela tombe bien
parce que moi non plus. »
- FIN -
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