Sous un certain bureau | By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 7948 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Disclaimer : Pas à
moi. Contexte tiré des livres de J. K. Rowling.
Warning : Slash
(one shot) HPSS de rating NC-17.
SOUS UN CERTAIN BUREAU
« Meeeeeeerde ! » murmura un Harry
catastrophé en entendant des pas légers mais rapides résonnés sur les dalles de
pierres glacées qui pavaient le sol des cachots de Poudlard.
La démarche était reconnaissable. Il s’agissait bien là de
son professeur de potions jadis détesté et à présent désiré.
Le bruit de pas se rapprochait dangereusement de la salle
de classe où il se trouvait ce qui le fit quelque peu paniquer.
Harry se précipita vers la porte de la réserve de potions
et agrippa la poignée avec violence et s’acharna dessus frénétiquement pendant
deux secondes et douze centièmes avant qu’il ne réalise qu’elle était
définitivement fermée et qu’il n’avait pas le temps de sortir sa baguette et de
murmurer un ‘alohomora’ salvateur.
Alors que les pas avaient cessés de rompre le silence, il
se jeta sur le sol et rampa à toute vitesse vers le seul meuble qui pouvait
encore le cacher et qui s’appelait bureau de Snape !
Il savait que l’idée n’était pas fabuleuse, surtout
lorsqu’il vit deux pieds chaussés de noir s’en approcher mais s’il avait eu
trois secondes supplémentaires, il n’aurait eu qu’une autre alternative qui
était se cacher dans le gros chaudron de son enseignant. Avec quatre secondes
de plus, il aurait eu le temps de se rendre compte que le dit-chaudron était
rempli d’un liquide gluant et surtout bouillant qui lui aurait vraiment fait très
mal. Et avec cinq secondes, il serait retourné sous le bureau.
Conclusion : Il était là où il devait être sachant que l’armoire ne
pouvait plus contenir un seul ingrédient – fût-il charnel – de plus.
Harry pria le Grand Merlin ainsi que Peeves de le protéger
ou perturber assez pour que son professeur ne le remarque pas mais c’était sans
compter le démon nommé Hormones d’adolescent qui fit brusquement surface
lorsque le visage du Gryffondor se retrouva nez-à-nez, s’il pouvait dire, avec
une certaine partie de l’anatomie basse de son enseignant à présent assis.
Plaqué contre le pan de bois opposé du bureau, le jeune
homme essayait de se faire tout petit tandis que son membre viril s’y refusait
obstinément.
Rien qu’à la pensée d’être sous le bureau de l’homme qui
hantait ses rêves de pécheur impénitent le faisait baver littéralement. Il
tenta de se ressaisir… Chose qui fût bientôt faite lorsque la cloche sonna et
que de multiples pieds chaussés de talons plats ou hauts se mirent à claquer
sur les pavés sombres de la salle de potions.
Il vit son professeur se lever et réclamer le silence
d’une voix sèche.
‘Oh non’ pensa Harry en se mordant la lèvre
douloureusement. ‘Il n’avait pas cours normalement !’
« Comme vous le savez, votre professeur de métamorphose
et moi-même avons décalé nos cours pour permettre… »
Harry n’en écouta pas plus et sentit son cœur s’arrêter de
battre.
‘Oh non, oh non…’
Et combien d’heures allait-il devoir rester ici… ?
Pas deux quand même ! Oh non pas deux… s’il n’était pas découvert entre
temps. Pas deux, pas deux…
« … Pendant ces deux heures, vous… »
OUIIIIINNNNNNN !!!!
« Commencez maintenant et en silence ! Tous les
ingrédients se trouvent dans l’armoire, vous pouvez aller les chercher. Je
passerai dans les rangs d’ici une demi-heure pour voir où vous en êtes. »
‘Dans une demi-heure’ se dit Harry en regardant sa montre.
‘Il sera donc 16h00 ! Oh mon dieu, je ne vais pouvoir partir qu’à
17h30 ! Comment vais-je faire pour rester autant de temps
là-dessous ? Comment va-t-il réussir à ne pas se rendre compte de ma
présence ? S’il allonge ses jambes un peu plus ? S’il… Oh mon
dieu !… Et comment vais-je faire pour ne pas le toucher lorsqu’il est si
près de moi ?…’
Il soupira, la mort dans l’âme et la pleine vie dans son
cerveau du milieu.
------------------------------
15h59 et 57 secondes, 15h59 et 58 secondes, 15h59 et 59
secondes, 16h00 !
Snape se leva aussi vite qu’un diable à qui on ouvre la
boîte et se mit à déambuler entre les rangs de tables où des étudiants de
cinquième année s’affairaient.
Harry en profita pour étirer ses membres tendus sauf un
qui ne pouvait s’étendre davantage. Il déplia ses jambes fourbues et les massa
tant bien que mal. Il ne fallait pas qu’il prenne trop ses aises car si son
professeur revenait rapidement, il pourrait l’apercevoir et il aurait droit à
une humiliation publique.
Son estomac commençait également à lui faire mal. Il
n’avait pas beaucoup mangé ce midi et le ressentait de plus en plus. Il était
quatre heure et il aurait bien goûté. Il se mit à penser à un bon bol de
chocolat chaud avec des croissants frais, dorés et croustillants et… son
estomac se mit à pleurer.
Il replia promptement les jambes lorsqu’il vit Snape
revenir vers lui et se rasseoir à son bureau. Ses yeux se mirent à larmoyer. Il
ne tiendrait pas encore ne serait-ce qu’une demi-heure là-dessous. Il avait
déjà maudit Ron, momentanément invalide, jusqu’à sa trente quatrième génération
pour lui avoir demandé de lui rapporter un ingrédient important qui lui
manquait pour terminer un cadeau qu’il voulait offrir à Hermione, sa fiancée.
Il ne pourrait pas encore rester là, plaqué fermement
contre le bois dur d’un meuble étroit, essayant d’éviter à tout moment d’être
frappé ou localisé par une des longues jambes drapés d’ébène de son enseignant.
Il ne pourrait pas encore rester devant le corps de son
fantasme incarné sous peine d’être retrouvé atrocement déshydraté pour cause de
bave intempestive et incontrôlée. Il lui fallait boire au moins cinq litres
d’eau pour pouvoir récupérer toute l’hydratation qu’il avait perdu.
Il ne pouvait pas… ne pût pas éviter l’énième coup de pied
que lui envoya son professeur qui se figea à l’instant où sa chaussure heurta
une masse trop molle pour être son bureau et qui lui ne gémissait certainement
pas un ‘aïe’ douloureux.
Il recula sa chaise et se trouva une seconde plus tard à
fixer un Riry aux yeux d’un vert lumineux, à quatre pattes sous son meuble. Le
dit-Riry se força à sourire d’un air nonchalant et innocent comme s’il était
normal de passer un rite initiatique ou de faire étape pour le guide de
Poudlard sous le bureau de la salle de potions.
Harry fit la première chose que lui suggéra son esprit
embrumé. Il leva la main et fit un coucou enthousiaste à son professeur, puis
mit son index sur ses lèvres pour lui dire de ne pas souffler mot.
Snape le regardait d’un air ahuri, les yeux écarquillés
démesurément et les lèvres entrouvertes.
Harry fit un salut militaire et se rencogna sous le bureau
en se tournant les pouces.
Lorsque Snape eût retrouvé son sens commun, ses yeux
commencèrent à s’illuminer et Harry savait pourquoi.
‘Oh mon dieu’ se dit le jeune homme. ‘Non ! Il ne va
pas quand même faire ça !’
Une petite voix lui souffla alors ‘Oh que si, il en est
capable !’
Harry paniqua une fois de plus en voyant que son maître
des potions regardait ses élèves en prenant une grande inspiration pour dire à
tout le monde qui se trouvait sous son bureau et l’humilier comme il savait si
bien le faire. Il réagit alors au quart de tour, impulsivement, sans réfléchir
comme lui savait si bien le faire également.
Il se jeta sur les genoux de son professeur, passa les
bras autour d’eux pour l’empêcher de se lever comme il en avait l’intention et
ceci le laissa temporairement coi le temps de la surprise. L’homme essaya de se
dégager de l’étreinte ferme puis ouvrit à nouveau la bouche. Harry passa alors
au plan B dont il n’avait en rien cogité – même pas le nom – pour gagner encore
un peu plus de temps.
Snape leva les yeux pour balayer rapidement sa classe du
regard et vit qu’aucun des élèves n’avait rien remarqué. Les bouillonnements et
autres bruits de la préparation des potions mêlés aux divers raclements de
chaises, de gorge, de Peeves et à la concentration de tous ces jeunes cerveaux
ne leur permettaient pas d’apercevoir quoi que ce soit de non flagrant.
Il allait faire une remarque sarcastique bien vocale pour
attirer l’attention de ses cinquième année sur le Survivant qui paressait sous
son bureau lorsque celui-ci déchira sa robe, au niveau de son entrejambe.
Heureusement, le bruit de déchirure fût étouffé par un sifflement normal de la
potion de son élève le plus studieux mais cela n’empêcha pas Severus de rougir
jusqu’à la racine de ses cheveux.
Il s’évertua à rassembler les deux pans de tissu effiloché
pour cacher sa virilité libre de tout sous-vêtement qui s’offrait à la vue du
fils de son ancien ennemi mais celui-ci ne voulait pas lâcher sa robe et il
tirait toujours dessus pour empêcher son professeur de s’ajuster.
Harry n’avait pas prévu de déchirer la robe de son
enseignant mais une pensée fulgurante s’était imposée à son esprit et avant
qu’il ait pu y réfléchir davantage, il avait agit. Son idée première avait été
que si Snape se trouvait dans une situation aussi délicate que la sienne l’était,
il ne pourrait pas attirer l’attention sur son élève, car il l’aurait en
premier lieu sur lui-même également. Et qu’est-ce qui était plus humiliant que
d’avoir son entrejambe de visible ?… Harry réfléchit deux secondes et se
dit ‘Peut-être se trouver sous le bureau de son professeur, complètement érigé
et à la hauteur du dit-entrejambe en ne pouvant pas bouger sous peine de
révéler sa présence ?’
Snape sortit de sa poche sa baguette et la pointa vers le
trou béant que formait sa robe en vue de la réparer mais Harry lui mordit la
main et l’homme gémit aussi discrètement qu’il le put en faisant tomber par
terre sa seule chance de salut.
Il fusilla Harry du regard et allait commencer à lui tirer
les cheveux pour lui faire lâcher prise sur sa robe lorsqu’une élève
l’interpella.
Il releva brusquement la tête et son masque indifférent et
impassible se replaça bien vite sur son visage alarmé tandis qu’il écoutait la
demoiselle lui poser plusieurs questions.
Harry n’écouta pas les interrogations de l’étudiante.
Toute son attention était dirigée vers le sexe de son professeur qu’il n’avait
pas encore eu le temps d’admirer. Niché au cœur d’une forêt sombre, son membre
reposait dans l’écrin doux de sa peau qui n’appelait qu’à être embrassée.
Seul un saint pouvait résister et Harry n’en était pas un.
Comment aurait-il pu ne pas répondre à cet appel ?
Il sentit son propre sexe durcir encore et se mordit la
lèvre pour retenir un gémissement.
‘En cet après-midi, tu vas être à moi Severus’ se dit le
Gryffondor en approchant ses lèvres pleines de la peau douce et tentatrice qui
l’attirait.
Snape se mourrait d’impatience. Cette petite mijaurée en
aurait-elle pour longtemps avec ses questions stupides ? Il avait quand
même un sexe de dénudé en dessous son bureau qu’il aurait bien aimé
cacher !
Il savait qu’il ne fallait pas qu’il fasse de mouvements
inhabituels c’est pour cela qu’il avait été obligé de replacer ses mains sur la
table et de regarder son étudiante tout en lui aboyant ses réponses. Il aurait
préféré donner une petite leçon au morveux qui faisait son pèlerinage sous son
meuble et surveiller ses faits et gestes.
Il sut bien vite ce que ce p’tit con faisait lorsqu’il
sentit – oh malheur ! – quelque chose de chaud et humide venir lécher puis
encercler son membre mou.
Potter était en train de le sucer !
Sous son bureau !
Devant ses cinquième année !
Alors que certains le regardaient !
Ces pensées le firent se durcir instantanément… ainsi que
les caresses onctueuses que la bouche de son élève lui prodiguaient.
Il déplaça ses hanches un peu plus en avant pour permettre
à son étudiant d’avoir un meilleur accès à son sexe gonflé et de concéder à des
attouchements plus audacieux.
Il essaya d’endiguer le flot de sang qui menaçait
dangereusement de lui tâcher les joues de pourpre et y parvint quelque peu. Il
laissa une main glisser de sa table à la chevelure noire de Harry et se mit à
la caresser.
Ce dernier léchait avec tendresse ou passion, se délectant
de la saveur intime de son professeur. Il alternait les caresses profondes aux
baisers légers et se ravissait des petits frissons qu’il arrivait à arracher à
l’homme.
Quand la jeune fille fût totalement satisfaite de ses
réponses, elle se remit à la préparation de sa potion et Snape, à bout, baissa
les yeux pour savourer le spectacle qui s’imposait à sa vue.
Une petite langue rosée taquinait son gland pourpre puis
des lèvres purpurines se mirent à aller et venir sur sa virilité vibrante.
Il avait fallu qu’il fasse appel à toute sa volonté et sa
maîtrise de lui-même pour ne pas gémir et se laisser aller devant sa classe. Il
avait réussi à répondre à la morveuse qui l’avait dérangé et il se demandait
encore comment. Son esprit était en ébullition. Il ne pouvait plus réfléchir.
Il ne pouvait que ressentir et ce qu’il sentait le faisait mourir de plaisir.
Sa main gauche se referma plus encore sur les cheveux
d’ébène de son étudiant et, le plus discrètement qu’il pu, il se mit à mouvoir
son bassin pour aller et venir plus rapidement dans la bouche qui le comblait.
Sa respiration devint plus saccadée et Harry le perçut. Il
se recula, abandonnant sa délicieuse activité pour venir à son secours. Il
ramassa sa baguette et lança un sort de silence qui les engloba.
Il vit alors le regard frustré de son enseignant ainsi que
son air mécontent et haussa les épaules avant de sourire brusquement.
Il leva alors les yeux de nouveau vers l’homme et lui
demanda « Il doit être près de quatre heure et demi maintenant, vous
voulez que je reprenne mon goûter ? »
Severus grogna et Harry éclata de rire avant de reprendre
son voluptueux festin.
Il laissa sa langue s’enrouler autour de la tête écumante
du sexe qui demandait libération.
Harry glissa promptement une main dans son pantalon et
commença à masser sa virilité tendrement puis la caresser de plus en plus
rapidement. Il était tellement excité par les petits gémissements de son
professeur qu’il ne remarqua pas qu’il avait dénudé son membre raidi et que
Snape dévorait toute la scène du regard.
Ce dernier releva brutalement la tête pour voir encore si
personne n’avait rien remarqué et soupira de soulagement. Il retourna son
attention sur Harry qui tenait la base de son érection de son autre main tout
en léchant son gland mouillé de sa sève.
Le jeune homme le prit dans sa bouche pour une autre
caresse profonde, puis encore une autre et s’en fût trop pour Severus qui jouit
dans sa gorge.
Harry avala promptement l’essence de l’homme et sentit que
sa propre extase était proche.
Lorsqu’il vit que les yeux d’onyx étaient rivés sur son
sexe, la vague du plaisir l’emporta sur ses rives et il s’effondra sous le
bureau qu’il n’avait pas quitté.
---------------------------------------
A présent, Harry était dans son dortoir, repensant à cet
étrange interlude. L’heure du dîner n’allait pas tarder et il se demandait si
Snape allait vouloir le revoir pour une relation plus poussée.
Il espérait que l’homme voudrait de lui comme amant mais
plus il y songeait et plus tout cela lui paraissait impossible.
Il avait été bien, en fin de compte, sous ce bureau… même
si ses membres courbatus avaient été contents de le quitter. Snape lui avait
jeté un sort d’invisibilité temporaire qui lui avait permis de quitter la salle
discrètement. Il avait été soulagé de ne pas avoir eu à passer les deux heures
sous le meuble mais, à présent, il voulait y retourner.
Il voulait Severus mais était-ce réciproque ?
Il fût tiré de ses interrogations en entendant des petits
cognements sur la vitre.
Il se tourna vers la fenêtre et vit un corbeau qui se
trouvait derrière. Un message était accroché à sa patte.
Harry alla rapidement ouvrir et prit le message. L’oiseau
attendit sur la barre de bois que n’occupait pas Hedwige et l’étudiant comprit
que c’était parce que son propriétaire lui avait ordonné de rapporter une
réponse.
Harry ouvrit le message et lut.
Comme vous avez apprécié votre goûter, je vous invite à
prendre le dîner en ma compagnie ce soir, à 21h dans mes quartiers. Ils se
trouvent à la septième porte dans l’aile ouest des cachots après la statue de
Salazar Serpentard, je vous y attendrais si vous avez grand faim.
Severus Snape.
Harry prit alors sa plume et un morceau de parchemin et
écrit.
J’accepte votre invitation et vous assure que mon
appétit est insatiable. Munissez-vous de vos plus grands mets, j’ai une faim de
loup.
Harry Potter.
- FIN -
While AFF and its agents attempt to remove all illegal works from the site as quickly and thoroughly as possible, there is always the possibility that some submissions may be overlooked or dismissed in error. The AFF system includes a rigorous and complex abuse control system in order to prevent improper use of the AFF service, and we hope that its deployment indicates a good-faith effort to eliminate any illegal material on the site in a fair and unbiased manner. This abuse control system is run in accordance with the strict guidelines specified above.
All works displayed here, whether pictorial or literary, are the property of their owners and not Adult-FanFiction.org. Opinions stated in profiles of users may not reflect the opinions or views of Adult-FanFiction.org or any of its owners, agents, or related entities.
Website Domain ©2002-2017 by Apollo. PHP scripting, CSS style sheets, Database layout & Original artwork ©2005-2017 C. Kennington. Restructured Database & Forum skins ©2007-2017 J. Salva. Images, coding, and any other potentially liftable content may not be used without express written permission from their respective creator(s). Thank you for visiting!
Powered by Fiction Portal 2.0
Modifications © Manta2g, DemonGoddess
Site Owner - Apollo