Un coup de main Professeur ? | By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 5709 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Un
coup de main Professeur ?
Résumé : Pourquoi me hait-il tant ?
C’est en voulant une réponse à cette question que Harry descend vers les
cachots, ne se doutant pas qu’en ce même instant, son professeur est en train
de se donner du plaisir. Slash SSHP.
Warning : Mini-fic en trois parties avec
relations homosexuelles entre hommes de rating NC-17. Severus
Rogue = Severus Snape.
Chapitre
1 : L’amour est aveugle mais moi pas
La neige
tombait drue dehors et le brouillard empêchait Harry de voir ne serait-ce qu’à
cinq mètres au-delà de la fenêtre d’où il se tenait. Il pouvait sentir la
fraîcheur glaciale de l’air contre le vitre et frissonna en resserrant les pans
de sa robe.
On était
le 24 décembre. C’était leur dernière année à Poudlard et il était seul dans la
Tour de Gryffondor - tous les autres élèves ayant rejoint leur famille pour ces
festivités – mais Harry n’était pas malheureux. Contrairement à ce qu’il avait
pensé, il ne s’était pas du tout ennuyé depuis le début des vacances. Il avait
passé une grande partie de son temps avec Rémus Lupin qui était, de nouveau,
leur Professeur de Défense contre les Forces du Mal.
Ron et
Hermione avaient bien insisté pour qu’il vienne avec eux mais Harry avait
refusé.
Il avait
vaincu Voldemort à la fin de sa sixième année et avait cru qu’un changement
s’effectuerait dans la relation qu’il avait avec son maître des potions mais
rien n’avait pris une tournure différente. L’homme était toujours sec, froid et
exigeant avec lui, l’accablant de reproches et d’humiliations répétées. Harry
ne savait toujours pas pourquoi son professeur se comportait ainsi avec lui et
il était resté au collège pour noël en vue d’avoir une explication avec lui. Il
fallait absolument qu’il sache pourquoi Snape le haïssait tant.
Au début,
le jeune homme avait pensé que c’était parce qu’il lui rappelait son père et il
savait que Snape et James n’avaient jamais été en très bon terme - c’était le
moins que l’on puisse dire - mais une querelle entre son professeur et lui, un
jour où son maître des potions avait été trop loin, lui avait révélé que ce
n’était pas cette raison là qui poussait l’homme à l’exécrer.
Flashback
« Vous
n’aviez pas le droit de faire ça ! » hurlait Harry, rouge de colère
et poings serrés, tandis que sa voix résonnait sinistrement dans la classe de
potions désertée.
« SILENCE ! »hurla
Snape à son tour, le visage également empourpré. « Pour qui vous
prenez-vous Potter ? Aussi arrogant que votre père ! Je suis votre
professeur et… »
« Et
justement, » coupa Harry en continuant de hurler. « Vous n’avez pas
le comportement d’un professeur ! Vous n’aviez pas le droit ! PAS –
LE – DROIT ! Vous… »
« Je
vous ai dit de faire SILENCE POTTER ! Vous me devez le respect !
Je suis… »
« LE
RESPECT ? LE RESPECT ?… »
« OUI… »
« Et
vous, vous en avez eu du respect en me donnant du véritasérum et en me
questionnant intimement devant toute la classe ? »
Une
lueur de remord était apparue brièvement dans les prunelles ébènes de l’homme.
« Le
véritasérum est une potion qui est nouvellement incluse dans votre
programme ! Je n’y suis pas favorable bien entendu mais elle y est donc il
faut que je vous l’enseigne à tous et donc que je la teste ! »
« Et
bien sûr, il a fallu que le cobaye soit moi ! Comme par hasard ! »
criait toujours le jeune homme.
Snape
pinça les lèvres et répliqua d’une voix sèche, « J’ai choisi un
volontaire. Ca aurait pu être n’importe qui ! »
« MENTEUR ! »
« Comment ?
Que m’avez-vous dit Potter ? » demanda Snape d’une voix calme et doucereuse,
menaçante, les yeux rétrécis de rage.
« Je
vous ai traité de menteur, ce que vous êtes ! Vous me choisissez toujours
moi alors ne dites pas que ça aurait pu être quelqu’un d’autre ! »
« Potter,
je retire 100 points à Gryffondor pour votre impolitesse et impertinence et
vous aurez une retenue tous les soirs de la semaine pendant un mois avec
moi… »
« Hors
de question ! » répliqua Harry, les yeux remplis de fureur et de
hargne.
« Comment
Potter ? » répéta Snape, la voix devenant de plus en plus basse,
contrairement à sa rage.
« J’ai
dit Hors de question ! A croire que vous êtes sourd ! » s’écria
son élève en voulant insulter son professeur et surtout le frapper tellement
fort qu’il ne s’en relèverait pas. Il avait envie de faire mal à Snape. De lui
faire vraiment mal comme lui, lui en avait fait quelques heures auparavant.
« Je dois être puni avec ce que vous m’avez fait cette après-midi ?
Non mais c’est le comble ! »
« Potter… »
« NON !
Vous n’aviez pas le droit de me poser ces questions-là ! Ca ne regardait
personne de savoir si je suis vierge ou non et avec qui je suis déjà sorti ou à
qui je pense lorsque je me masturbe ! »
Harry
avait les larmes aux yeux. Larmes de rage, d’impuissance et d’humiliation. Mais
aussi de la profonde entaille que lui avait fait son professeur dans son cœur.
« Vous
ne savez rien ! » continuait-il en ne se rendant pas compte que ses
larmes coulaient, à présent, sur ses joues. « Ce n’est pas vous qui allez
voir votre nom apparaître, dès demain, en première page de tous les journaux et
magazines en scandant que le Sauveur du Monde Sorcier est gay, que sa première
relation sexuelle, il l’a eut avec Olivier Dubois l’année dernière et qu’il n’a
pas de petit-ami pour le moment ! Ce n’est pas vous qui devrez subir les
insultes des personnes homophobes qui vont se sentir personnellement insultées
d’avoir été ‘sauvées’ par une ‘tapette’ ! Ce n’est pas vous qui avez eu
votre vie sexuelle d’étalée devant toute la classe et avant ce soir devant
toute l’école en ne pouvant rien faire pour empêcher la vérité de sortir de
votre bouche ! Vous savez ‘The Boy-Who-Lived’ a aussi droit à sa vie
privée alors ne venez pas déblatérer vos beaux discours sur le respect devant
moi et ne venez pas non plus me parler de punition parce que je crois que ce
que vous avez voulu pendant des années, s’est enfin réalisé. Réjouissez-vous,
vous avez gagné ! »
Après
avoir réussi à prononcer ses paroles, la gorge serrée, Harry s’était détourné
et avait ouvert la porte à la volée. Ses larmes ruisselaient maintenant sans
discontinuité et il ne pouvait rien faire pour les en empêcher. Cette fois-ci,
la blessure avait été trop profonde.
Mais
avant de pouvoir franchir la porte, il avait senti une main se poser sur son
épaule et il avait tenté de se dégager d’un geste brusque sans y parvenir. La
poigne qui le maintenait était ferme et forte. Il allait crier à l’homme de le
lâcher lorsqu’il entendit sa voix, faible, triste, défaite et pleine de regret
lui dire, « Excusez-moi Potter. »
Harry
se figea et attendit, sans se retourner. Il ne savait pas exactement ce qu’il
attendait, ne sachant pas si son professeur allait lui dire d’autres mots.
L’avoir entendu s’excuser était déjà une des choses que Harry n’aurait jamais
cru possible alors il ne pensait pas que l’homme allait prononcer quoique ce
fut de plus. Et pourtant il se trompait.
« Je
suis désolé Potter, vraiment désolé. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je sais
que je n’aurais pas dû et je le regrette sincèrement. Je ne voulais pas… aller
jusque là. »
Harry
avait du mal à respirer. Il était toujours très en colère et avait été blessé
de la pire des manières. La seule vie privée qu’il avait partiellement réussi à
sauver de la presse avait été celle de son cœur. Seuls Dumbledore, la famille
Weasley et Hermione avait su la préférence de Harry concernant sa vie sexuelle
et sentimentale et ils avaient été extraordinaires en accueillant la nouvelle
avec simplicité et chaleur. Et aujourd’hui, il avait eu l’impression que son
cœur avait été piétiné sans pitié, que son nom - le nom de ses parents - avait
été traîné dans la boue, sans le moindre respect et qu’il était profondément
souillé car exposé nu, sans égard, sur la place publique. Sa vie n’était plus
qu’une saga faite de rebondissements plus croustillants les uns que les autres
pour les sorciers alors que lui ne demandait qu’à vivre simplement et dans un
tranquille anonymat. Son cœur avait été violé et c’était à Snape qu’il le
devait.
« Pourquoi ? » avait murmuré
Harry d’une voix lasse, monocorde, vide.
« Je
ne sais pas. »
« Pourquoi
me détestez-vous tant ? »
Un
lourd silence lui avait répondu.
« A
cause de mon père ? »
« Non »
avait répondu faiblement son professeur puis il avait rajouté,
« Pardonnez-moi Harry » et il avait fermé la porte doucement.
OOOoooOOOoooOOO
Harry se
souvenait de cette soirée comme si c’était hier. Cela faisait presque trois
mois.
Au
lendemain de cette querelle, Harry avait noté un léger changement dans le
regard de son professeur vis-à-vis de lui mais son comportement était resté
identique. Il avait simplement arrêté de prendre Harry comme volontaire
automatique pour tester les potions pendant ses cours. Il ne lui avait pas
donné de retenues ni n’avait déduit de points comme il le lui avait dit mais au
contraire, 100 points avaient miraculeusement été rajoutés. Harry savait très
bien de qui ils venaient.
Il ne
l’avait plus jamais appelé Harry. Cela avait été la première et dernière fois. L’unique
fois.
Il avait
maudit son professeur pourtant mais, ce jour-là, il n’avait pas réussi à
empêcher un espoir de naître et de grandir. L’espoir d’entendre encore une fois
les lèvres de l’homme prononcer son prénom.
Le jeune
homme avait su qu’il était gay le jour où il avait commencé à regarder Snape
différemment, à observer ses mains lorsqu’il écrivait sur le tableau noir ou
lorsqu’il remuait subtilement les liquides frémissants dans les chaudrons. Le
jour où il avait détaillé ses lèvres en se demandant si elles étaient aussi
douces qu’elles en avaient l’air ou en imaginant son goût. Le jour où, pour la
première fois mais non la dernière, il avait eu une érection rien qu’en
l’entendant parler. Le jour où il s’était demandé ce qu’il portait sous sa robe
et si sa peau était d’une blancheur nacrée sur chaque centimètre carré. La nuit
où il avait rêvé de ses mains sur son corps, de sa bouche sur la sienne. La
nuit où il avait commencé à se caresser en imaginant que c’était les mains de
son professeur qui le touchaient, où sa peau se glissait sur la sienne, la
caressant de sa douceur velouté.
Et il
avait béni Hermione qui avait mis fin à ses révélations en ce sinistre jour de
cours de potions en lui faisant boire l’antidote au véritasérum qui l’avait
empêché de s’humilier davantage en livrant le secret qui hantait ses nuits et
martyrisait ses jours. Il n’avait jamais eu le temps de dire à son professeur
qu’en se masturbant, il pensait à lui et à lui seul.
Au fur et
à mesure que le temps avait passé, Harry avait eu quelques aventures qui
pouvaient se compter sur les doigts d’une main avant de s’avouer qu’il était
définitivement tombé amoureux de Severus Snape. Il était entré en septième
année avec ce secret dans le cœur – le seul qu’il avait réussi à protéger
contre celui qu’il aimait. Snape l’avait démuni de tous les autres. La trahison
de son amour l’avait encore plus meurtrie mais il lui avait pardonné.
Pas le
monde Sorcier.
La presse
s’en était donné à cœur joie et avait fait son beurre à ses dépends. Ils
s’étaient déchaînés sur le scandale, la honte de leur monde, l’enfant aimé puis
banni, celui qui les avait trahit. Vite adulé pour être vite oublié, même
détesté. Une fois débarrassé de Voldemort, ‘The Boy-Who-Lived’ ne leur servait
plus à rien et étant gay, il avait déçu – terriblement.
Harry
avait vécu un véritable enfer les deux premières semaines de son ‘Outing’.
Certains étudiants ne lui parlaient plus, d’autres lui lançaient des regards
dégoûtés en parlant plus fort de la ‘Honte qui entachait leur paysage’
lorsqu’il passait à côté d’eux. Mais il avait eu aussi des effets inverses.
Entre les innombrables beuglantes reçues, il avait reçu des messages de soutien
ou des demandes d’autres hommes, très intéressés par la nouvelle. Certains
étudiants avaient été aussi merveilleux que d’autres avaient été détestables.
A présent,
les choses s’étaient un peu tassées mais Harry voulait savoir plus que jamais
pourquoi Snape ressentait autant de haine à son égard. Une haine qu’il avait
déjà avant qu’il arrive à l’école des Sorciers. Il en avait assez des non-dits
entre eux alors qu’il avait été forcé de révéler beaucoup de choses qu’il
aurait voulu garder privées. Il fallait qu’il sache. C’est pour cela
qu’il était resté à Poudlard aujourd’hui et c’est pour cela qu’en cet instant
même, il descendait les escaliers, à vive allure, le conduisant aux cachots.
Une fois
devant la porte du bureau professoral, il frappa trois coups légers mais
suffisamment forts pour être entendu de Snape qu’il savait avoir l’ouïe fine.
Aucune
réponse.
Il frappa
à nouveau. Rien.
Il ouvrit
la porte et se figea à la vue de l’homme aux cheveux d’un noir d’encre qui
avait la tête renversée sur son fauteuil, les yeux clos et qui gémissait
incontrôlablement.
Sa robe
était ouverte jusqu’à mi-cuisses et sa main allait et venait avec une dextérité
trahissant une longue pratique sur son membre érigé et vibrant. Ses mouvements
étaient encore relativement lents et il haletait de plaisir.
Ses sons
extatiques et gutturaux enflammèrent les sens de Harry qui ne pouvait détacher
les yeux de ce délicieux spectacle, aussi inhabituel qu’excitant. Il sentit son
propre sexe réagir et eût du mal à ne pas trahir sa présence dans la pièce et
surtout à ne pas laisser sa propre main se faufiler sous sa propre robe pour le
soulager de la tension de sa chair qui commençait à être douloureuse. Il avait
tant rêver de ce moment. Il n’aurait jamais cru pouvoir admirer cette vision
ailleurs que dans ses rêves.
La main de
son professeur se fit de plus en plus rapide et ses petits cris de plus en plus
rapprochés, rauques et terriblement troublants. Son membre dur et brûlant
laissait déjà échapper les premières gouttes de son essence et Harry devait
faire un effort sur lui-même pour ne pas aller y goûter.
Les doigts
fins et élégants de l’homme s’enroulèrent sur la tête de son érection et
capturèrent le liquide blanc qui en coulait, sur son passage. Sa main glissait
aisément sur sa chair pourpre et sensible, se délectant des petits frissons qui
parcouraient son échine, frénétiquement.
« Oooohhh,
mmmmmmm » soupirait Severus en mouvant ses hanches au rythme soutenu de
ses doigts.
Harry
avait la gorge sèche, les joues en feu et pressa sa main fermement sur son
membre palpitant pour essayer de le rendre moins douloureux.
Avec ses
yeux toujours clos, la tête de Severus se tournait doucement de droite à gauche
tandis que le plaisir l’envahissait de plus en plus et ses râles devenaient
plus sourds.
Ses doigts
allaient et venaient maintenant en un rythme fou qui l’amena à la jouissance.
« Aaaaahh »
haleta-t-il en se raidissant. Son corps s’arqua sur le fauteuil et sa semence
jaillit tandis qu’il criait, « Harry ! »
A suivre...
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