Ambre | By : KatsYaoi Category: French > Anime Views: 1208 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Ambre
Par
Kats
Disclaimers : les personnages de Saint Seiya ainsi que la trame
scénaristique appartiennent à Masami Kurumada ainsi qu’aux différentes
compagnies chargées de la production et de la distribution du manga, de
l’animé, des films et autres produits dérivés. Je n’en tire aucun bénéfice
matériel ou immatériel et cette histoire n’a été écrite que pour le plaisir des
fans de la série et le mien !
Genre
et rating : Yaoi, Angst. ATTENTION : abus et viol.
Couple : Je peux seulement dire qu’il y a deux personnages
principaux.
Avertissements : Abus et viol. Je le répète, ne venez pas vous
plaindre après si vous avez été choqués, vous avez été prévenus !
Notes
1 : Cette histoire se passe
avant la bataille du sanctuaire. C’est une de mes interprétations du
comportement d’un certain personnage pendant cette bataille.
Dans la salle du
trône d’un imposant palais, un homme faisait les cent pas en attendant son
invité, anxieux. Douze magnifiques temples anciens protégeaient ce palais
monumental, érigés sur une île préservée, rocheuse et aride, dissimulée aux
regards. Depuis les temps mythologiques, de nombreux jeunes gens s’y étaient
entraînés, avaient combattu et y reposaient enfin en paix après de terribles
guerres dont l'humanité n'avait jamais eu connaissance. Pourtant, c’était pour
elle et sa sauvegarde que ces combattants avaient donné leur vie.
Malgré sa
nervosité, l’homme à la majestueuse carrure et à la longue chevelure dégageait
une noblesse indéniable, sublimée par une toge en soierie bleu sombre et un
casque ailé aux reflets métalliques. Ses pas raisonnaient sur les dalles de
marbres rares, étouffés de temps à autre sur le tapis écarlate menant au trône.
Gardes et
chevaliers l’honoraient et le craignaient, autant pour les responsabilités qui
reposaient sur ses épaules que pour son charisme quasi céleste. Nul n’osait
braver les ordres du pope, car ils émanaient du représentant sur terre de leur
déesse, donc indirectement, d’Athéna elle-même.
Mais est-ce que celui
de revenir au plus vite au sanctuaire serait exécuté par ce mystérieux
invité ? Le pope se posait encore la question avec anxiété, contemplant
son reflet dans l’immense miroir près de son trône. Il fallait faire vite. De
graves évènements se préparaient.
Brusquement, une
étoile filante déchira le ciel d’une traîne dorée et quelques instants plus
tard, un garde se présenta dans la salle du pope.
L’invité tant
attendu était enfin arrivé.
« Qu’on ne nous
dérange sous aucun prétexte ! » ordonna le pope au garde respectueux
qui s’éclipsa en un éclair.
*****
Un moment plus
tard, le grand pope, confortablement calé dans un large fauteuil moelleux,
fixait son interlocuteur à travers son masque.
« Chevalier,
je suis vraiment heureux que tu sois arrivé si vite. Je n’en attendais pas
moins de toi… » fit le pope à nouveau serein, jouant avec un ballon de
liquide ambré à la robe chatoyante.
L’homme installé en
face de lui, dans le siège jumeau de celui de son supérieur, était jeune, âgé
d’à peine une vingtaine d’années. Sa peau témoignait de ses nombreux combats
livrés sous le soleil méditerranéen. Il portait une armure en métal précieux,
de l’or, et son casque reposait sagement sur ses genoux. Immobile telle une
statue grecque dont il possédait la noblesse et la beauté, il demeurait
silencieux. Figé en une pose rigide mais respectueuse envers son aîné, sa
respiration seule, légère et régulière, témoignait que la vie l’habitait, tant
il semblait attentif aux paroles du pope.
A ses cotés, un
petit guéridon en bois précieux où reposaient un ballon de cognac et une
bouteille à peine entamée de Courvoisier complétait harmonieusement l’intérieur
des salons privés du pope. Un endroit feutré, raffiné et élégant, tout comme
l’homme qui y demeurait. L’endroit idéal pour parler d’évènements graves à
l’abri d’oreilles indiscrètes.
« Comme je te
l’ai expliqué, les temps paisibles sont révolus. Nous allons entrer en guerre
mon ami, d’ici peu. » fit l’homme mûr, imprimant un mouvement circulaire à
son verre, faisant danser la liqueur bronze dans son écrin.
« C’est pour
cela que je t’ai fait revenir au sanctuaire. Le temps approche ou tous les
chevaliers d’or seront de nouveau réunis ici. Enfin, presque tous… ».
Le ton était
neutre, mais une émotion indéfinissable sembla habiter le masque sombre pendant
un court instant.
« … et tu es
le premier de retour, répondant à mon appel. J’en suis heureux. Très
heureux. »
La voix grave et
hypnotique du pope se réchauffa.
« Il nous
reste peut de temps avant que les autres ne reviennent, juste assez pour
t’expliquer ce que j’attends réellement de toi, chevalier. J’ai placé tant
d’espoirs en toi. J’espère que tu ne me décevras pas. »
Le jeune chevalier
demeura silencieux, le visage grave et n’esquissa aucun geste, ni pour parler,
ni encore moins pour boire le précieux breuvage que le pope semblait
affectionner tout particulièrement. Ce dernier jouait avec le cristal
scintillant qu’animaient les derniers rayons du soleil, appréciant les reflets
d’or dansant dans sa main.
« Tu ne bois
pas ? » s’inquiéta le pope.
Un sourire semblât
se dessiner sous son masque.
« Comme c’est délicat
de ta part d’attendre que je goûte ce magnifique breuvage… » fit-il en
soupirant d’aise.
« Athéna nous revient
après toutes ces années d’absence… »
A nouveau le
silence, à peine troublé par deux respirations et un léger clapotis.
« Si je la
laisse faire, je ne pourrais plus goûter paisiblement à cette merveille en
aussi bonne compagnie… »
L’homme en robe
sombre se leva enfin, toujours son verre en main et parcourut lentement le
chemin le séparant du chevalier, semblant léviter au dessus du profond tapis de
laine précieuse, tant son aisance touchait au divin.
Avec un petit rire
de gorge, il déposa son verre sur le guéridon, à côté de celui, encore plein,
du chevalier impassible. Puis, il ôta son casque vermeil, libérant sa
somptueuse chevelure d’argent, le posa sur le meuble et repris son verre qu’il
porta à ses lèvres, humant son parfum en fermant les yeux d’extase.
Pratiquement une
décennie que personne – encore en vie à ce jour – n’avait vu ce séduisant visage
aux traits virils et fins, aux yeux écarlates. Ses longues mèches gris perle,
parure d’argent habituellement le privilège de l’âge, était un écrin magnifique
à sa beauté intemporelle et dangereuse. Saga des Gémeaux réapparaissait enfin,
après toute ces années d’absence inexpliquée et manifestement, il n’avait
aucune envie d’éliminer celui qui venait de voir ses traits, dissimulés depuis
si longtemps. L’autre chevalier ne semblât pas s’en étonner.
Le Gémeau repris
son discours d’un ton enjoué, presque lyrique, comme soulagé de ne plus avoir à
jouer la comédie.
« Tu sais ce
que j’aime particulièrement avec le cognac ? C’est de le savourer,
d’anticiper mon plaisir, comme en amour. Le sentir se réchauffer dans ma main,
humer son parfum, le regarder danser, avant qu’il ne coule dans ma gorge. Mais
je m’égare, mon beau chevalier… Me diras-tu un jour ce que tu as ressenti
lorsque je t’ai appris la mort de Sion ? »
Saga laissa ses
doigts jouer un instant sur la joue du chevalier de marbre, qui ne fit aucun
geste pour chasser cette main plus que familière.
« … lorsque je
t’ai avoué l’avoir assassiné, avoir pris sa place, durant toutes ces années,
sans que personne ne se doute de rien ? Qu’aurais-tu fait à l’époque,
si tu avais su qu’Aiolos avait sauvé Athéna de mes mains
assassines ? »
Un léger sourire,
doux et ironique, flottait sur les lèvres charnues du pope.
« Et que
vas-tu faire maintenant, sachant qu’Elle vient reprendre sa place, me chasser,
pour régner sur le sanctuaire et la terre ? Hum ? »
Rien ne vint
troubler le silence, ni paroles, ni gestes, tout comme rien ne semblait
troubler la confiance de Saga. Il continuait
à siroter son cognac, debout devant le chevalier immobile, lui caressant avec
sensualité le visage ou les cheveux de sa main libre.
Le sourire du
Gémeau s’étala sur ses lèvres, lui donnant un air faussement angélique.
« Je savais
que je pouvais compter sur toi… mais j’ai encore autre chose à te
demander. »
Le grec se pencha
délicatement, effleura de ses lèvres, puis de sa langue l’oreille droite de son
vis-à-vis et murmura d’une voix rendue rauque par le désir.
« Deviens mon
assassin… ».
Rejetant ses mèches
soyeuses en arrière, en un geste sensuel et provoquant, Saga se releva, puis se
passa une langue serpentine sur les lèvres, guettant une réaction sur le visage
de celui qu’il convoitait.
« Pour
m’assurer la victoire sur Athéna, j’ai besoin que tu élimines certaines
personnes. Et il y en a beaucoup. Toi seul peux assurer ce travail. Tu le feras
pour moi, n’est-ce pas ? »
Saga semblait
s’amuser follement, se balançant de droite à gauche, prenant le ton d’un enfant
suppliant pour obtenir un jouet qu’il savait gagné d’avance. A la différence
que l’ancien chevalier avait désormais un tout autre jeu en tête. Ne doutant pas de la réponse, le Gémeau
s’installa familièrement sur les genoux du chevalier, repoussant négligemment
l’objet qui s’y trouvait, sans que son propriétaire n’esquisse un geste pour le
rattraper. Un casque insectoide, comme un arachnide doré tomba avec un son
étouffé sur l’épais tapis de laine.
Tout comme sa tête
roula mollement sur ses épaules, la main du chevalier d’or du Cancer retomba à
sa droite, par-dessus l’accoudoir, et pendit dans le vide, inerte. Un liquide
sombre et poisseux s’écoula d’elle pour goutter lentement sur le précieux
tapis. De ses yeux démesurément agrandis par la surprise et la douleur, le
jeune homme fixait le néant, son visage d’airain vidé de toute expression.
La tête de
l’italien faisait un angle étrange, tandis qu’un filet grenat s’écoulait de ses
lèvres. Celui qui fut jadis le maître du quatrième temple n’était plus qu’un
pantin désarticulé, tout juste vivant, aux mains de l’assassin du pope.
Ce dernier ricana
comme un méchant garnement en replaçant correctement la tête du Cancer, pour
que ce dernier le regarde.
« Oups… je
crois que j’y suis allé un peu fort ! J’ai complètement refoulé ta
personnalité avec mon illusion. Tu ne seras jamais plus le même, même si un
jour tu parviens à lui échapper. Ce dont je doute fortement… En fait, tu es…
mort… Métaphysiquement parlant. Ton corps continu à fonctionner, mais ton
essence, ton âme…pfut… disparue… envolée… ou presque… » reprit-il avec
emphase.
En se mordant la
lèvre, l’air espiègle, il caressa d’une main tendre la chevelure bleutée,
admirant le visage aux traits bien dessinés, les yeux saphir désormais vidés de
leur âme, continuant sa comédie d’aliéné.
« Tss… tss… si
tu t’étais montré plus raisonnable, nous n’en serions pas là, mon bel ange…
tout ce que je te demandais, c’est de te joindre à moi pour tuer cette
enquiquineuse.
Mais non, il a
fallut que tu me résistes ! Que tu me clames son indéfectible fidélité à
ta déesse ! Que tu essaies de me tuer… Quel dommage… un si joli
garçon…» fit Saga, secouant la tête, la mine boudeuse, parcourant de l’index le
visage et les lèvres du chevalier en catalepsie.
Ses yeux rouges
s’illuminèrent de convoitise.
« Finalement,
ce n’est pas si mal…Je vais t’avoir pour moi seul… totalement… »
Posant son verre à
moitié vide, Saga se pencha sur sa victime, lécha le sang qui coulait sur son
menton, avant de l’embrasser, doucement d’abord, puis fougueusement, ne
laissant aucun endroit de sa bouche inexploré.
« Délicieux… »
gémit-il, appréciant le goût de l’italien sur ses lèvres encore humides.
L’assassin de Sion
reprit un peu de cognac, mais ne l’avala pas. Il ouvrit les lèvres du Cancer et
y fit couler délicatement la boisson alcoolisée, faisant de sa bouche une
fontaine. Puis, il aida l’italien à avaler, avant de parcourir son cou, son
visage, sa bouche, de baisers de plus en plus impatients, de coup de langues
sauvages, ou de morsures voraces.
Saga retrouva avec
plaisir le goût chaud et fort du cognac dans la bouche du Cancer, mêlé au goût
salé d’une salive qu’il découvrait à peine.
« Tu vas être
à moi, totalement… après ton esprit, j’aurais ton corps… » promit-il.
L’ancien chevalier
des gémeaux se débarrassa de sa toge, devenue une entrave entre lui et la peau
du Cancer, puis il entreprit d’ôter patiemment l’armure de l’italien.
« Luigi du
Cancer… Luigi… c’est mignon comme prénom, mais ça ne convient pas à celui que
je vais faire de toi… ».
Les pièces
d’armures, une à une, tombèrent au sol, faisant résonner la pièce d’un bruit
mat et ouaté.
Saga, nu, dévorait
la poitrine de Luigi de baisers, gémissant, grondant, sentant son bas ventre
devenir de plus en plus douloureux. Il releva la tête. Le visage de l’italien restait
désespérément impassible, comme mort. Un masque de bronze Inca orné de deux
saphirs.
« Masque de
Mort ! Voilà ton nouveau nom ! Cela convient mieux à un assassin.
Bien mieux… » s’exclama-t-il, pris d’une soudaine inspiration.
Saga sourit
sauvagement, satisfait de sa trouvaille, autant que du plaisir que lui donnait
le spectacle d’un puissant chevalier réduit à l’état de marionnette et bientôt
de jouet sexuel. Il le façonnerait comme de l’argile, en ferait son amant et
son bras armé. Son âme damnée…
« Mais avant
que je ne te donne ta nouvelle personnalité, je vais jouir de toi, comme
cela. »
L’usurpateur
détailla des yeux et des mains le chevalier en catatonie, se réjouissant de
posséder un corps qui ne lui opposerait plus aucune résistance et qui bientôt
même, serait plus que consentant.
« Aphrodite et Milo n’arriveront que dans
quelques jours. J’ai largement le temps de découvrir ce que tu me caches encore
là-dessous » fit-il en s’attaquant à la ceinture de Luigi, entreprenant de
lui ôter son pantalon.
Saga découvrit avec
plaisir que le corps du Cancer avait partout cette même couleur bronze, si
chère à son cœur.
« Masque de
Mort, comme tu es beau… » fit-il admiratif, mais non sans une point
d’ironie, devant la plastique irréprochable de sa victime, laissant sa bouche
s’égarer au hasard de ses envies.
Il lécha avidement
la poitrine, le ventre, l’aine et l’intérieur des cuisses du Cancer, salivant
comme un chien enragé. Saga était arrivé au point de non retour. Il lui fallait
posséder ce corps, très vite. Mais il reculait cet instant, afin de mieux en
jouir. Il s’adressa une dernière fois à la conscience enchaînée de Luigi ou de
ce qui pouvait, peut-être, en subsister.
« Tu sais
pourquoi je t’ai choisi, toi, plutôt qu’un autre ? »
Evidement, aucune
réponse ne lui parvint aux oreilles. Le grec eut un rire cynique
« Oh, bien
sûr, le fait que tu maîtrise le puit des âmes y contribue, mais c’est idiot… j’ai
craqué à cause de la couleur de ta peau… » fit-il, caressant les cuisses
de son jouet, en éprouvant la fermeté et la douceur.
« …Ambre…
comme le cognac… »
Saga repris ses
baisers, haletant, couvrant fébrilement l’abdomen du Cancer de sa salive brûlante.
« Je vais te
savourer, anticiper le plaisir que tu vas me donner… je vais te réchauffer dans
mes mains, humer ton parfum… te faire… danser… »
Le dernier mot fit
sourire étrangement le démon aux yeux couleur sang.
« Et après, je
te ferais couler dans ma gorge… ».
Les deux orbes
rouges brillèrent d’un éclat effrayant, tandis que Saga se relevait, un sourire
dément aux lèvres, prenant l’italien dans ses bras.
« Viens, il
est temps de consommer notre ‘union’ mon mignon… »
Le pope se dirigeât
vers sa chambre, déposa son précieux fardeau sur le lit et positionna la poupée
de chair à sa guise. Après l’avoir longtemps caressé, embrassé, goûté, après
avoir exploré son intimité avec ses doigts, longuement, profondément, il lui
écarta les jambes et s’y installa en gémissant.
Il fit sien le Cancer
en un puissant coup de rein, avant d’onduler lentement, puis de plus en plus
vite en lui. Saga grondait comme une bête affamée, caressant, griffant,
dévorant la bouche du mort vivant qui subissait ses assauts.
« Maintenant,
tu es à moi… totalement… aaaaah… »
Le Gémeau se
cambra, rejetant ses cheveux en arrière, rivière argent sur une peau de nacre. Le
rythme devint plus fort, plus puissant. Le lit d’ébène grinçait macabrement sous
les coups de boutoir furieux du pope, lorsqu’enfin il se libérât, en une longue
plainte gutturale. Essoufflé, trempé de sueur, Saga s’enfonçait encore au plus
profond de sa victime, répandant les dernières gouttes de sa semence corrompue
dans un fourreau de chair meurtrie. Fourreau qui palpitait merveilleusement
autour de son sexe, le pressant, le caressant, le massant comme l’aurait fait
celui d’un amant consentant. Les gémissements de plaisir s’estompèrent et la
voix encore rauque, le Gémeau repris la parole.
« Hum, j’ai
vraiment fait le bon choix avec toi… Masque de Mort ».
Depuis son arrivée
dans cette chambre, ce qui restait de Luigi regardait fixement le plafond,
n’ayant repoussé en rien les assauts abominables de Saga. La marionnette qu’il
était devenu se laissait animer par son nouveau maître, celui qui lui donnerait
une nouvelle essence dès le lendemain. Saga pensait la conscience de l’italien
annihilée depuis longtemps. A tort.
L’agression de Saga
provoqua le sursaut de vie de Luigi. Le phénomène ne dura que quelques instants
à peine mais, une étincelle de vie ranima brièvement le regard cyan devenu
terne. Cette flamme s’acharna à briller, luttant désespérément pour reprendre
sa véritable place, malgré l’illusion, les assauts infâmes du Gémeau et ses
plaintes lascives. Malheureusement, il était déjà beaucoup trop tard.
Une larme solitaire
naquit dans ce regard redevenu conscient, unique ressource que pouvait encore
contrôler un esprit mourant, prisonnier de son propre corps violenté. Furtivement,
celle-ci roula sur la joue bronze de l’italien, avant de mourir sur les draps bleutés
du Pope. Irrémédiablement, la lueur de conscience disparut, entraînant avec
elle l’essence du chevalier qui venait de perdre son ultime combat.
Le Gémeau
continuait ses va et vient abjects en gémissant de plaisir, ne se doutant de
rien, pensant son adversaire mort depuis longtemps. Quelques minutes plus tard,
l’usurpateur atteignait bruyamment l’orgasme, la seule oraison funèbre auquelle
eut droit le Cancer.
Possédé par la
fièvre, Saga disposa le corps inerte sur le ventre, puis dans d’autres poses
humiliantes, avant prendre encore et encore sa victime jusqu’au matin. Trop
occupé à satisfaire ses pulsions obscènes, il n’avait pas remarqué le sursaut
de vie de Luigi, qui devint Masque de Mort, son assassin et amant.
Son âme damnée…
FIN
Kats,
Mai 2004.
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