Une Boîte de chocolats | By : KatsYaoi Category: French > Anime Views: 1277 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Une Boîte de Chocolats.
Par Kats
Disclaimers : les
personnages de Saint Seiya ainsi que la trame scénaristique appartiennent à
Masami Kurumada ainsi qu’aux différentes compagnies chargées de la production
et de la distribution du manga, de l’animé, des films et autres produits
dérivés. Je n’en tire aucun bénéfice matériel ou immatériel, et cette histoire
n’a été écrite que pour le plaisir des fans de la série, et le mien !
Genre et rating : Yaoi /
Lemon / un soupçon OOC
Couple : Surprise !
Notes : voilà ce qui arrive
quand on m’offre des chocolats dès le saut du lit ! ;o))
Une matinée de janvier au
sanctuaire. Une matinée ordinaire en apparence. La guerre sainte contre Hadès
était terminée. Les guerres saintes étaient terminées. Pour la première fois de
leurs vies, les chevaliers d’Athéna savouraient un commencement de vie
paisible, pratiquement normale.
En récompense de leur loyauté,
leur bravoure, et pour les sacrifices accomplis au nom de leur déesse,
l’ensemble des chevaliers morts au court des précédents combats, qu’ils soient
de bronze, d’argent ou d’or, avaient été ramené à la vie par Athéna. Une
nouvelle existence s’offrait à eux. Ils n’auraient plus jamais à se battre,
dans cette vie là.
Et certains avaient encore du mal
à y croire… en particulier, l’ensemble des chevaliers d’or.
Temple du Capricorne, dans les
appartements de Shura, cette même matinée.
Shura sortait de la douche, il
n’était pas matinal. Il jeta un coup d’œil au calendrier. Demain serait le jour
de son anniversaire. Il sourit à cette idée. Le « nouveau » pope,
Sion, avait décidé d’organiser une grande fête.
Une autre occasion de se
retrouver. Les chevaliers ne se quittaient plus. Seiya et ses amis s’étaient
installés au Sanctuaire. Après tout, ils y étaient aussi chez eux. A croire
qu’ils étaient tous autant effrayé par une vie « normale », sans
combat. Se sentir en groupe les rassuraient.
Eux qui n’avaient jamais tremblé
devant la mort, étaient comme des enfants apeurés face à leur nouvelle vie.
Parce que c’était trop beau pour être vrai ?
En tout cas, lui, Shura,
appréciait cette fratrie (re)trouvée, même s’il n’était pas parmis les plus
démonstratif.
Shura, alluma la radio, une autre
nouveauté dans sa vie. Les premières notes de Black « Wonderful
Life » montèrent doucement dans la pièce, mélancoliques.
« No need to run and hide, It’s a
wonderful wonderful life…
No need to love and cry, It’s a wonderful
wonderful life…”
Il se surprit lui-même à
fredonner les douces notes qui réchauffaient son cœur.
Tout en s’habillant, il songea à
la discussion qu’il avait eu la veille avec le pope. Ce dernier était inquiet
pour un chevalier qui ne semblait pas « s’adapter » à sa nouvelle
vie, et qui passait le plus clair de son temps à l’écart des autres.
« Shura, j’aimerais que tu
ailles lui rendre une petite visite, je m’inquiète de son état. Il ne s’intègre
pas au groupe, et s’isole de plus en plus. Je pense que la culpabilité de ses actes
passés l’accable. Vous êtes latins tous les deux, peut être comprendras tu
mieux ses sentiments que tes compagnons ? » Lui avait demandé l’ex
chevalier du bélier, visiblement embarrassé par la situation. Manifestement, il
évitait d’évoquer les vraies raisons de sa demande. Sion mentait très mal.
« Pensez vous réellement que
je soit le plus indiqué pour cette mission ? Je pense que Shaka ou Camus
serait plus à même…. » Le Capricorne n’eut pas le temps de finir sa
phrase.
« Je lui ai dit que tu lui
rendrais visite demain après midi ». Et ceci coupa court aux arguments de
l’espagnol, il ne pouvait que s’exécuter.
Shura avait connu le grand pope
plus avisé. En se basant uniquement sur leurs origines (grossier prétexte selon
lui), il pensait que leur entente mutuelle serait meilleure qu’avec les
autres ? C’était un peu léger tout de même. Cela devait cacher autre
chose. Il n’appréciait pas particulièrement qu’on l’envoi en mission là bas, il
ne se sentait pas à l’aise avec lui, il perdait ses moyens. Mais il n’avait
plus le choix désormais, dans l’après midi, il se rendrait au temple du Cancer,
comme on le lui avait gentiment ordonné.
L’après midi commençait à peine,
le Capricorne descendit vers le temple du Cancer, à la fois impatient et
inquiet.
Un puissant cosmos, familier, se
faisait sentir aux abords du temple. Evidemment, il était là, Shura espérait
tout de même ne pas avoir à le rencontrer, son cœur se resserra.
Angelo l’attendait adossé à un
pilier, les bras croisés, les yeux fermés la tête légèrement inclinée vers le
sol. Son pied gauche en appui sur la colonne, toujours prêt à bondir.
Même sans son armure, il avait de
l’allure le bougre, dans son pantalon de toile noire et son T Shirt bleu
marine. Un étrange picotement lui parcouru la colonne vertébrale. Il ne parvint
pas à trancher si la sensation était désagréable ou pas.
« Bonjour Angelo »
lança Shura, un sourire amical aux lèvres.
« Bonjour Shura » lui
répondit Angelo, qui venait de lever la tête vers lui. « Sion m’avait
prévenu de ta visite ». Il avait une expression indéchiffrable, mais ne
décela aucune hostilité.
« Ne restons pas là, entre,
je t’en prie » reprit il en s’effaçant devant Shura, l’invitant à entrer
d’un geste.
« Merci » l’espagnol
précéda Angelo dans le temple.
L’annonce de la visite du
chevalier du Capricorne le surpris. Il s’irrita à la pensée qu’on l’avait
envoyé en mission auprès de « l’ours » du sanctuaire. D’un autre
coté, cela l’arrangeait, comme cela, il avait un bon prétexte pour ne pas se
présenter à la fête demain, puisqu’il aurait eu l’occasion de remettre son
présent à Shura aujourd’hui même.
Il se posta contre un pilier, et
attendit. Il sentit son cosmos s’approcher. Il fit frémir le sien, comme un
encouragement à venir à lui. Il apparut sur les dalles de l’entrée du temple,
dans un jean bleu délavé, et un T shirt blanc. Sa ceinture de cuir noir
soulignait la finesse de sa taille, contrastant avec la puissance de ses
épaules que le tissu épousait étroitement. L’hidalgo devait avoir un succès fou
se dit il, non sans une pointe de jalousie.
« Bonjour Angelo » dit
le Capricorne en souriant.
« Bonjour Shura. Sion
m’avait prévenu de ta visite ». Il essaya de masquer son mécontentement à
l’évocation du nom du pope.
« Ne restons pas là, entre,
je t’en prie » en disant cela, son corps avait quitté son appui sur la
colonne, et son bras gauche invitait l’espagnol à entrer.
« Merci »…
Une douce chaleur régnait à
l’intérieur du temple. Ils s’étaient dirigés vers les appartements du
Cancer. A présent, deux tasses fumantes
d’un délicieux café trônaient sur la table basse du salon. En hôte respectueux
du confort de son invité, Angelo avait laissé le canapé à Shura, et s’était
installé dans un fauteuil, en face de lui.
Shura lançait de discrets coups
d’œil autour de lui. Il s’attendait à une atmosphère plus froide. Il constata
avec soulagement que l’intérieur de l’italien était certes, un peu dépouillé,
mais non sans un certain raffinement.
Cela s’annonçait mieux que ce
qu’il pensait, et le café était délicieux.
Angelo n’était pas un compagnon
désagréable, il avait de la conversation, et même beaucoup d’humour. Pas au
début, bien sûr, engager la conversation ne fut pas facile, mais les deux
interlocuteurs y mettaient de la bonne volonté, et ce merveilleux café n’y était
pas pour rien.
Il n’avait pas fallut longtemps
aux deux chevaliers pour se détendre, et parler de tout et de rien. Les yeux du
Cancer avaient quittés leur expression quasi oppressante. Deux yeux rieurs
bleus profonds les avaient remplacés.
C’était au tour de Shura de
raconter les mésaventures comiques de sa formation de chevalier, et comme
l’italien, il ponctuait ses phrases de grands gestes qui soulignaient les
effets comiques de la situation.
Angelo riait de bon cœur, et
Shura n’était pas en reste. L’après midi passa comme une flèche. Puis, le
soleil se coucha sur le palais du pope.
L’italien regarda pas une fenêtre
et s’assombrit : « Shura, il se fait tard, et je crois qu’il vaut
mieux que tu ailles te reposer, demain est un grand jour pour toi ! »
dit il faussement détaché, sans un regard à son ami. La magie de l’instant
allait cesser…
« Angelo, je compte sur toi
demain, tu vas venir ? N’est ce pas ?» demanda l’espagnol, présentant
ce qui allait se passer.
« Je ne penses pas,
désolé… »
« Mais pourquoi ? »
Pour toute réponse l’italien se
leva, alla ouvrir un tiroir d’une commode, et en sorti un paquet rectangulaire.
« Tiens, c’est pour
toi » lança le Cancer, « puisque je ne viendrais pas demain, autant
te le donner tout de suite » il déposa l’objet sur les genoux du brun
chevalier et retourna s’asseoir à la place qui était la sienne depuis le début
de l’après midi.
Le paquet était enveloppé d’un
papier cadeau uni, dans les tons cuivrés, et le ruban doré qui l’entourait
était noué avec délicatesse.
« C’est presque dommage de
l’ouvrir ! » plaisanta Shura, essayant de détendre l’atmosphère,
sachant déjà que l’italien ne changerait pas d’avis.
« Merci Angelo, je suis
vraiment touché »
« Ouvre ! » Cela
aurait été impoli de lui désobéir…
Le Chevalier d’or du Capricorne
dénoua avec soins le ruban, et ôta avec lenteur et délicatesse le papier de la
boîte. Il espérait retarder ainsi l’instant de la séparation…
« Des chocolats !
Comment sais tu que c’est mon péché mignon ? » S’étonna Shura.
« Ah, j’ai mes sources, et
les moyens de les faire parler !!! » plaisanta Angelo.
« Goûte les » reprit
l’italien.
« Tu t’es vraiment bien
renseigné ! »
Shura hésita un moment, les yeux
brillants d’envie, ne sachant pas par lequel commencer….
« Alors, tu sèches Capricorne ? »
« Ils ont l’ai tellement
appétissant que je ne sais lequel choisir ! »
« Attend, je vais
t’aider » murmura Angelo en se levant. Il s’assit à la droite de Shura, en
croisant ses jambes musclées, et pris appuis avec son bras gauche sur le
canapé.
Shura déglutit en sentant
s’asseoir son ami si près, et le même frisson qu’en début d’après midi glissa
le long de son dos. Entre plaisir et appréhension…
La main droite d’Angelo se
dirigea vers un dôme laqué, qu’il prit et présenta devant la bouche de Shura.
« Goûte celui-ci »
murmura t il d’une voix douce mais ferme.
Shura se sentait extrêmement
gêné, et rougissant de plus ! Mais il n’aurait pas reculé, après tout, ils
ne faisaient rien de mal, et la gourmandise était la plus forte.
Il s’apprêtait à engloutir le
chocolat en entier quand Angelo cria :
« Non ! Pas comme
ça ! »
« Croques en un bout
d’abord… » Ajouta t il plus doucement, pour encourager son ami à le faire.
Ses yeux bleus brillaient d’un
éclat particulier, et Shura, ne pu que se soumettre…
Ses yeux… pensa Shura….
Et il s’exécuta, ne quittant pas
Angelo du regard, fasciné.
« Bien…. Maintenant ferme
les yeux, et laisse fondre le chocolat… »
Là encore, l’espagnol s’exécuta,
soumis à la douce autorité du Cancer. Il commençait vraiment à aimer la
tournure des choses, et ce merveilleux goût chocolaté excitait ses papilles.
« Dis moi ce que tu ressens,
quel goût ça peut avoir »…
« Hum »… Shura fut tiré
de sa douce rêverie à contre cœur, mais se concentra sur la demande d’Angelo.
« Hum…, ché pas du chocolat
au lait…, hum…, ché un peu plus fin » articula le Capricorne entre deux
analyses…
« C’est du praliné
noisette » s’exclama t il après avoir avalé sa bouchée, les yeux rivés sur
ceux d’Angelo, guettant sa réponse…
« Tu es sur de
toi ? » ironisa le bel italien, décidemment d’humeur taquine…
« Tu ne veux pas vérifier avant de me donner ta réponse
définitive ? »
En disant cela, il avait amené la
bouchée restante au devant des lèvres de Shura, qui, se pencha lentement, et
saisit délicatement le chocolat entre ses dents, en prenant soin de ne pas
toucher Angelo.
Il referma les yeux, pencha la
tête en arrière, et la posa sur le dossier du canapé, laissant fondre cette
exquise pâte cacaotée dans sa bouche, en souriant d’extase.
« Alors ? N’est ce pas
délicieux ? » « La 2eme bouchée est toujours la meilleure, car
tous les arômes se trouvent décuplés en bouche… si on leur laisse le temps de
s’exprimer… » Susurra Angelo dans l’oreille de Shura, sous le charme de
l’instant.
« Je confirme, c’est du praliné… »
Dit Shura, qui venait d’avaler la bouchée, et de rouvrir les yeux par la même
occasion.
« Tu en veux un
autre ? » demanda Angelo, de la même voix douce et caressante…
L’espagnol fit oui de la tête en
souriant.
Lorsque l’italien leva la main
pour la diriger vers la boîte de chocolats, Shura retint son souffle, comme si
l’ombre de la main d’Angelo était vivante, et caressait sa gorge, puis son
torse et enfin ses abdominaux.
Il choisit cette fois si un pavé
mat, en forme de cube, qu’il présentant à nouveau aux lèvres de son ami.
Ce dernier, oubliant sa retenue,
mordit délicatement, et ne se priva pas d’effleurer les doigts d’Angelo de ses
lèvres. Ce dernier tressaillit imperceptiblement. Cette sensuelle leçon de
« dégustation » prenait une drôle de tournure, une tournure
délicieuse.
« Ganache ? »…
risqua le Capricorne, les yeux clos de ravissement
« Je crois que j’ai encore
un doute »
L’italien ne se fit pas prier, et
présenta la bouchée restante à Shura, sans un mot, mais avec un sourire
évocateur. Il fut agréablement surpris lorsque Shura, non content d’engloutir
le morceau de cube noir, se mit à suçoter les doigts d’Angelo, sur lesquels le
chocolat avait fondu. Il n’y avait pas que le chocolat qui fondait…
Il est temps de passer aux choses
sérieuse pensa le Cancer, une lueur étrange aux fonds des yeux.
Il attrapa un troisième chocolat,
en forme de bûche.
L’espagnol croqua, et fut surpris
par le liquide alcoolisé qui coula sur son menton. « Zut, de la
liqueur » pensa t il. L’italien enfourna rapidement la bouchée restante,
et se prépara à mettre son plan à exécution…
Lorsque Shura porta sa main
droite à son menton, Angelo lui saisit le bras de sa main gauche, et le fixa
droit dans les yeux. L’espagnol retenait son souffle « non, il ne va pas
faire ça » pensa t il, mais il en mourait d’envie… Il se surprit à vouloir
goûter à d’autres saveurs…
Sans le quitter des yeux, Angelo
déposa la boîte de chocolat à coté de Shura, se redressa, puis enjamba
l’espagnol.
Ainsi, l’italien se retrouva
assis à califourchon sur le Capricorne. Il repoussa doucement la tête brune sur
le canapé, et se saisit vivement de la main libre de l’espagnol qui tentait de
le repousser, faiblement, pour la forme.
Avec une lenteur diabolique, il
recueilli au bout de sa langue la goûte de liqueur qui perlait au menton de
Shura, qui n’osait plus respirer, ni bouger. Etait ce un rêve ?
La langue d’Angelo le ramena à la
réalité, car elle suivait le même chemin que la goutte d’alcool, mais en sens
inverse. Arrivée aux lèvres, elle se retira lentement.
L’italien se recula un peu pour
contempler le visage de Shura, il avait l’air si perdu, presque enfantin, en
cet instant !
Angelo rapprocha son visage de
celui de l’espagnol, tout en le fixant. Leurs lèvres se frôlaient, leurs
soufflent se mêlaient, mais l’instant semblait suspendu. Angelo attendait
l’accord de Shura. Ce dernier lui fut donné quand l’espagnol cessa d’essayer de
se libérer de l’étreinte italienne, et s’y abandonna totalement.
Leurs lèvres se firent plus
pressantes. Angelo, débordant de sensualité, augmentait et relâchait la
pression de sa bouche sur celle de Shura, en un doux va et vient, sans forcer
le passage cependant. Il voulait qu’on l’invite à entrer.
Shura, qui avait retenu la leçon,
se laissait faire, et savourait chaque « bouchée », mais vite, il
voulut en avoir plus. Il entrouvrit légèrement sa bouche, et la langue d’Angelo
commença à en caresser l’entrée, sans allez plus avant.
L’espagnol marmonna de
frustration et prit l’initiative. Il embrassa à pleine bouche son compagnon,
cherchant à approfondir encore leur baiser.
L’italien était aux anges, et
gémit en retour. Il pénétra enfin la douce moiteur de Shura, frôlant, puis
caressant langoureusement sa langue de la sienne, avec toujours la même lenteur
calculée.
Shura bouillonnait, « mais
ou a-t-il appris à embrasser comme ça ? » pensa t il, au supplice. Il se
libéra enfin des mains d’Angelo, fit glisser ses doigts le long du dos de
l’italien, et plaqua son autre main sur la nuque bleue, redoublant de fougue
dans ce baiser ô combien profond.
Angelo fit glisser ses bras
derrière le Capricorne, resserrant encore leur étreinte, et enchaîna une série
d’arabesques savantes le long des muscles saillants de l’espagnol, lui
arrachant de doux gémissements.
Il ne s’était pas rendu compte
que lui aussi grondait de plaisir dans la gorge de son futur amant.
Ils se séparèrent, le souffle
court, les lèvres humides.
Shura n’en revenait pas, être
avec lui, ici, dans cette position. Le caresser, l’embrasser, faire sienne sa
peau soyeuse et chaude… Angelo qu’il… ça ne pouvait être réel.
Maintenant, il était dans ses
bras, et pourtant il venait à en douter lui-même.
Angelo souriait légèrement, ces
yeux plongés dans deux lacs noirs, ou il était manifestement en train de se
noyer. Non, il s’y était perdu depuis bien longtemps déjà, noyé corps et âme.
L’espagnol était si désirable,
ses yeux de braises, ses lèvres charnues, sa peau d’albâtre. Depuis quand s’en
était il rendu compte ? Peu importait en cet instant, il voulait
simplement que ça ne s’arrête jamais.
Shura se redressa, et prit
doucement la bouche d’Angelo, leurs langues se retrouvaient enfin, après ses
longues secondes de séparation… L’italien avait un goût sucré, et Shura
retrouvait les notes sensuelles du chocolat à la liqueur, qui était comme un
écrin à la saveur de fruit rouges des lèvres d’Angelo.
« Si tu continue à
m’embrasser comme ça, je ne réponds plus de rien » chuchota le Cancer à
l’oreille du Capricorne, occupé à lécher goulûment le cou de son partenaire.
« J’y compte bien »
répondit il dans un souffle, étonné par sa propre hardiesse. Il venait de
glisser sa main à l’entrejambe du Cancer, et massait délicatement la grosseur,
qui se faisait plus présente à chaque caresse.
Shura s’arc bouta contre Angelo,
frottant son bassin contre le sien. « Je te veux, maintenant » gronda
l’espagnol à l’oreille de l’objet de son désir.
Un bruit de tissu déchiré, et
l’espagnol se retrouva torse nu. Tous leurs vêtements disparurent comme pas
magie, alors qu’ils étaient tous deux restés dans la même position. Angelo
quitta les lèvres sensuelles de son bel hidalgo, et traça de nombreux sillons
brûlants et humides sur sa peau claire. Il s’attarda un moment sur les mamelons
durcis, tandis que ses mains allaient et venaient lentement sur le membre
dressé de son partenaire, lui extirpant des râles gutturaux. Il descendit
encore, et mis en bouche l’objet de toutes ses attentes. Shura gémît, saisi la
tête de son partenaire, et lui imprima le mouvement millénaire qu’il attendait
de lui. Ses hanches décollaient de plus en plus au rythme de son plaisir.
Brusquement, Angelo se leva, et
revint prendre sa position accroupie sur son partenaire.
Les amants se regardèrent, et
Shura pénétra violement Angelo, qui se mordit la lèvre sous le coup de la
douleur.
« Désolé, je … » il ne
voulait pas lui faire mal, mais son désir était trop violent…
« Je sais… »
« Viens maintenant, je t’en prie… » Supplia l’italien alangui.
Angelo bascula sa tête en
arrière, et ferma les yeux, tandis que le mains de Shura s’arrimaient à sa
taille, et soulevait son partenaire, dans des mouvements légers d’abord, puis
de plus en plus amples et profonds.
Le Capricorne était bouleversé
devant ce corps offert, qui semblait si inaccessible tout à l’heure, et qui
pourtant, maintenant, n’appartenait qu’à lui. Son désir n’en fut que plus
frénétique.
Les doux gémissements du départ
montaient en puissance, comme le plaisir montait de leurs ventres
incandescents. Ils ne faisaient plus qu’un corps brûlant, qu’une chair
scintillante de sueur, avide de l’autre, et de lui donner le plaisir ultime.
Shura se cambra, et dans un
suprême coup de rein, se répandit dans l’intimité d’Angelo, qui jouit violement
dans des mains expertes, puis s’effondra, essoufflé, dans les bras de son
amant.
Ils reprirent peu à peu
conscience, et récupéraient leurs souffles entre deux tendres baisers.
« Tu me surprendras toujours
Angelo »…
« Et tu n’as encore rien
vu… »
Angelo se leva, pris un Shura
décontenancé dans ses bras, et alla, dans sa chambre, le déposer sur son lit.
Il le laissa seul quelques instants, et revint avec…. La boîte de
chocolats !!!
« Tu ne croit tout de même
pas que tu vas être le seul à t’amuser, sous prétexte que demain, c’est ton
anniversaire ? » ironisa le Cancer.
Angelo avait broyé un chocolat
dans sa main, pour qu’il fonde plus vite, et massa son sexe avec. « Suces
moi » reprit il…
Shura, fasciné par l’attitude du
Cancer, lécha entièrement sa main brunie par la truffe, puis avala sans façons
la verge cacao d’Angelo, et entreprit consciencieusement de la nettoyer elle
aussi. Le feu de leurs reins naquit à nouveau, tel le phénix.
Angelo, sentant qu’il allait
perdre la raison sous la caresse de Shura, le repoussa violement sur le lit, lui
écarta les cuisses d’un ai entendu, en s’allongeant sur lui.
« Chasser le naturel »
se moqua Shura en souriant.
« Je vais te faire chanter
une autre chanson » menaça Angelo, en le pénétrant doucement.
Shura fut surprit de sa douceur.
Alors que lui-même s’était comporté comme un animal, l’italien faisait
attention à ne pas blesser son amant. Il se rendit compte à cet instant au
combien il le connaissait mal, et l’avait mal jugé.
Il voulut se faire pardonner, en
l’embrassant avec douceur, retenue presque.
Après leur violente étreinte,
celle-ci était chargée de tendresse, d’amour…
Angelo allait et venait lentement
entre les reins de l’espagnol, couvrant son visage de baiser, laissant
vagabonder ses mains sur ce corps depuis longtemps convoité et maintenant
offert sans retenue.
Le cosmos d’Angelo s’alluma
doucement, chaud, enveloppant, rassurant. Celui du Capricorne se mit en
résonance, presque malgré lui.
« Tu es fou, tous le
sanctuaire va le savoir ! » protesta gentiment Shura.
« Savoir que je
t’aime ? Je n’en ai pas honte »… répondit tristement Angelo, arrêtant
ses doux mouvements de reins.
« … »
Le choc passé, Shura se mit à
sourire, les yeux humides.
« Tu… tu
m’aimes ? » questionna le Capricorne, incrédule.
« … Oui »…
« Oh Angelo … »
Shura colla ses lèvres aux siennes, maintenant son visage entre ses mains.
« Je t’aime » reprit il
après un fougueux baiser. « Je croyais que jamais ça ne pourrais arriver,
que tu ne me verrais jamais comme je te voyais, tu semblais si distant, si
indifférent. Pourquoi m’évitais tu ? »
« Parce que je… je croyais
que jamais nous ne pourrions… je ne pourrais… » Bégaya Angelo, ému par le
tendre aveu de son brun ténébreux. « Te savoir près de moi, sans pouvoir
te toucher me rendait fou, il fallait que je t’évite. Je voulais quitter le
sanctuaire, dès demain, avant la fête. »
Soudain, les paroles de Sion
prenaient tous leurs sens. Il avait pris conscience des sentiments des deux
saints, et savait ce qui allait se passer. Demain, il irait lui dire deux mots.
« Deux latins » c’était la plus mauvaise excuse qu’on lui avait
jamais servie… pensa Shura en souriant. Il va falloir le mettre au courant des
choses de la vie, et lui apprendre à appeler un chat un chat !
« Qu’est ce qui te fais
sourire ? » le questionna Angelo, la voix rauque d’émotions
contradictoires.
« La ruse de Sion pour nous
rapprocher » « on va l’appeler Cupidon si ça continue » ironisa
Shura… mais très vite il ajouta, suppliant :
« Fait moi l’amour mon
Ange »
Ils reprirent leur douce
étreinte… Angelo ondulait de manière de plus en plus rapide, il allait jouir
dans ce corps si tendre et pourtant si fort. Shura allait bientôt le rejoindre,
mais ce dernier eut soudain un regret.
L’espagnol donna un violent coup
de rein, et reversa la situation. Il se trouvait maintenant à califourchon sur
Angelo, avait dégagé le membre turgescent de son intimité, et maintenait
fermement ses deux mains de part et d’autre du visage du bel italien.
Ce dernier, essoufflé,
déstabilisé, fixait d’un œil rond son partenaire, ne sachant plus quoi penser.
« Angelo, si tu ne viens pas
à la fête de demain, je te laisses en plan, maintenant. Mais si tu viens, je
saurais être gentil, très gentil. » Il insista sur les deux derniers mots
sur un ton qui se voulait séducteur, soulignant la promesse de jeux érotiques
élaborés. L’espagnol souriait
diaboliquement de son propre machiavélisme.
« Alors comme ça, tu veux
jouer avec mes nerfs ? » pensa l’italien, à la fois rassuré et étonné.
Après tout c’était de sa faute, il se jouait lui-même des sens du Capricorne,
depuis l’instant ou il avait ouvert la boîte de chocolat.
« Alors,
j’attends ! » reprit le brun chevalier, en mordillant langoureusement
un téton « tu ne vas pas me laisser tout seul au milieu de toutes ces
bombes sexuelles ?
Qui sait ce que je serais capable de faire, avec tous ces beaux mâles ?»
A présent il se tortillait
lascivement sur le bas ventre bronzé, prêt à l’explosion.
Hum…. Il apprend vite l’animal…
Angelo voulait montrer plus de résistance, mais il était au bord de la folie.
Cette attente devenait insupportable.
« Ok, ok, je
viendrais… » Dit le Cancer, faussement contrarié. « Maintenant, fini
ce que tu as commencé, viens, maintenant ! » la supplique était
irrésistible.
Shura n’avait plus envie de
parler. Il s’empala sur son amant, et repris de fougueuses allées et venues sur
sa verge, l’accueillant plus avant à chaque fois.
Angelo, toujours maintenu
fermement sur le lit, se cambrait et grondait de plaisir.
« Han… han… han… encore…
oui… encooooooooore. »
« Hannnnnnnnnnn… » Deux
cris de jouissance se firent écho.
Angelo sentit le liquide tiède
couler à la fois sur son ventre et le long de son sexe, encore au chaud dans sa
gangue de chair, des larmes de plaisir roulant sur ses joues en feu. Shura
haletait, les yeux fermés, quelques spasmes secouant encore son ventre,
prolongeant son orgasme.
« Bon sang… t’es
incroyable… » Confessa Angelo, reprenant son souffle.
« T’es loin d’être mauvais
»… taquina « l’incroyable » espagnol.
« Tu crois que tu peut tenir
ce rythme longtemps ? » questionna l’italien, l’œil lubrique.
« Tu me mets au défi mon
amour ? » Shura souriait d’aise, il prenait enfin possession de lui, de
son bel étalon italien.
« Je te mets au défi,
chevalier, mon amour… si tu savais comme je t’aimes» Angelo prononça les
derniers mots avec une telle douceur que Shura ne pouvait plus douter.
« Oui, autant que moi je
t’aime, mon Ange » sa phrase mourut sur les lèvres pleines d’Angelo, qui
répondit passionnément à son baiser.
Ils pouvaient enfin s’aimer, sans
peurs, et sans retenues.
Et c’est ce qu’ils firent,
jusqu’au bout de la nuit.
FIN
Kats, décembre 2003
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