Ce qui unit Gryffondor et Serpentard | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 2882 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Cette fanfic se déroule pendant la sixième année de Harry à Poudlard. Comme de toute façon, ce tome de la série n’est pas encore publié, ça tombe bien. Seule petite incohérence : Fred et Georges n’ont pas quitté Poudlard. Ce n’est évidemment qu’après avoir écrit tout ça que je me suis rendue compte de cette erreur… Désolée !!
Je n’ai pas tenu à prendre en considération que Harry était à l’origine de l’incarcération du père de Drago : parce qu’avec ça, cela aurait été très difficile de les, comment dire, « rapprocher »… Ils sont suffisamment remontés l’un contre l’autre comme ça.
La nuit était tombée depuis quelques heures et l’école de Poudlard avait sombré dans le sommeil. Le ciel étoilé se couvrait de nuages facétieux si communs en ce mois de mars, et qui promettaient de belles ondées nocturnes.
Dans son bureau aux mille objets magiques, Albus Dumbledore caressait doucement le plumage de son phénix, Fumseck. Il semblait songeur, presque perdu dans des pensées profondes. Les personnages des tableaux, anciens directeurs ou directrices de Poudlard, l’observaient en silence avec attention, car Albus les surprenait toujours. Il raisonnait très vite et déterminait avec acuité les conséquences de toutes choses. Nul n’aurait jamais su dire à l’avance ce qu’allait faire l’illustre directeur du collège de Poudlard… Fumseck lança un doux trille, et déploya un instant ses ailes magnifiques. C’était un magnifique phénix au plumage flamboyant, un oiseau éternel au chant merveilleux. L’une des plus belles créatures magiques qui fut.
- Oui, je ne sais pas qui cela va être. Peut-être Miss Granger. Cela ne me surprendrait pas, murmura Dumbledore pour lui-même. Non vraiment pas…
Quelque part dans le château une horloge sonna onze coups avec insolence : la pendule sur le bureau de Dumbledore n’affichait que onze heures moins le quart. Les tableaux des anciens directeurs de Poudlard ne manquèrent pas de le remarquer. Car du fait de leurs fonctions, ils avaient tous été dans la confidence… Depuis mille ans, chaque ancien directeur révelait ce secret au nouveau directeur de Poudlard. Mais au fur et à mesure des siècles, certains précieux renseignements s’étaient hélas perdus… Albus Dumbledore avait bien essayé de les retrouver, hélas en vain : aucun manuscrit, même parmi les plus anciens, ne révélait quoique ce fut. Le secret avait été trop bien gardé.
- Albus, fit l’un d’eux avec inquiétude, j’ai l’impression que cela commence.
- En effet, fut la réponse sereine, cela fait déjà un petit moment que les horloges de Poudlard se dérèglent. Rien qu’aujourd’hui, aucun cours n’a commencé ou ne s’est achevé à l’heure…
Albus sourit :
- En tout cas, ça met un peu de vie dans notre vieille école ! Certains élèves s’amusent à arriver en « retard » à leur cours, prétextant avoir été mis en erreur par les horloges… Les professeurs quant à eux se plaignent du désordre général que tout cela occasionne.
Il songeait à Fred et à Georges qui avaient rapidement mis cette tactique au point pour les cours les plus ennuyeux.
- Cela n’a pas de sens !, s’exclama aussitôt le personnage d’un autre tableau. Pourquoi dans ces conditions le sortilège prévu par les quatre fondateurs ne se déclenche-t-il pas ?, s’étonna-t-il.
- Souvenez-vous, mes amis, expliqua Albus, le message que l’on vous a transmis à chaque prise de fonction. Il y a une autre condition : « le besoin appelle le besoin ». Alors même si effectivement aujourd’hui Poudlard a besoin de ce sortilège, il y a cette condition essentielle : le besoin de la personne désignée pour accomplir ce sortilège…
- Mais en quoi quel peut être le besoin d’une simple personne qui nécessiterait l’accomplissement de cet ancien sortilège ? s’exclama une ancienne directrice. Les élèves n’ont rien à voir avec les quatre fondateurs…
- Peut-être, peut-être pas, dit simplement Albus Dumbledore. Peut-être que cet antique sortilège révélera quelque chose de primordial à cette personne. Quelque chose qu’il lui serait impossible de savoir autrement car les circonstances en le lui permettent pas…, prédit-il sans le savoir.
- Je me demande bien pourquoi tout cela est si compliqué, se lamenta un autre tableau. Le risque est énorme !! Les sortilèges de Poudlard s’affaiblissent d’heure en heure maintenant !
- Je me suis toujours demandée en quoi consistait ce second « besoin »…, murmura l’ancienne directrice. En quoi le passé pouvait aider l’avenir…
Dumbledore sourit :
- Cela, très chère, je suis sûr que nous ne tarderons pas à le savoir… Et je suis sûr que cela nous surprendra.
Cela faisait désormais une semaine que plus aucune pendule de Poudlard ne donnait l’heure correctement.
Alors, le temps qui s’écoulait paraissait prendre de grandes libertés grâce aux horloges facétieuses. Il cédait à d’étranges fantaisies, faisant s’éterniser les heures de cours, et raccourcissait les soirées… Mais ce n’était pas là le seul problème. Certains sortilèges de Poudlard semblaient victimes d’un coup de folie : les portes se bloquaient ou claquaient au nez de ceux voulant les utiliser. Les sortilèges réglant la température à l’intérieur du château se déréglaient : il n’était pas rare de voir de la neige dans les couloirs ou un climat quasi-tropical se développer à d’autres endroits. Certains balais d’entrainement avaient pris la fuite pour « retourner » à l’état sauvage et se déplacer en escadrille. Madame Bibine essayait désespérement de les rattraper mais en vain...
Pire par certains endroits, le château se détériorait. Les pierres que rien n’avait altéré pendant mille ans se fissuraient, ou plus étrangement prenaient une curieuse coloration grise. Comme si le château lui-même accusait un sacré coup de vieux.
En fait les élèves n’avaient pas tardé à découvrir que les seules pendules fiables étaient les montres qu’ils portaient au poignet, quand ils en avaient bien évidemment. Mais aucun élève ne semblait se rendre compte de la gravité du problème, sauf peut-être Hermione. Elle parlait déjà d’une possible fermeture de l’école. Elle avait déjà sa théorie sur le vieillissement des sortilèges de Poudlard, qu’elle expliquait à grands renforts d’exemples. Mais personne ne l’écoutait : après tout, le péril ne semblait pas imminent, alors…
La seule conséquence notable de tout cela pour Harry, c’était un retard catastrophique au dernier cours du Professeur Rogue. Lequel lui avait aussitôt donné un devoir supplémentaire. Qui lui avait pris une bonne partie de la nuit, évidemment. Aussi…
Ce matin-là Harry Potter, le plus célébre des sorciers après Albus Dumbledore évidemment, n’avait rien de sexy.
De toute façon, il faisait partie des personnes pour lesquelles le matin était le pire moment de la journée : il s’agissait pour lui d’un mal nécessaire pour pouvoir se recoucher le soir. Mais ce n’était pas que cela. On aurait presque dit que Harry faisait tout pour détruire son mythe de garçon qui avait survécu A-Vous-Savez-Qui, et y réussissait… Cela faisait longtemps que les filles de Poudlard ne soupiraient plus après lui… Sauf quand malheureusement il se retrouvait mêlé à une histoire pas possible, comme la Coupe de Trois Sorciers… Sa côté de popularité remontait alors en flèche. Et il faisait tout pour que cela ne dure pas, et qu’on lui fiche la paix.
Aussi ses vêtements étaient souvent chiffonnés et sa robe de sorcier rarement sans plis. Tout simplement parce qu’il était bien trop flemmard : un simple sortilège les aurait rendu impeccable. Hermione en se privait pas de lui dire ! Il fallait préciser que Ron faisait pareil que Harry, jusqu’au jour où il en avait eu assez d’entendre Hermione râler sur son manque de soin. Ca, et la menace de dire à Madame Weasley que son fils, un préfet !, portait des vêtements chiffonnés…
Harry avait aussi – et depuis longtemps ! – abandonné une quête impossible : discipliner ses cheveux en bataille. Car c’était pour ne pas imiter Drago Malefoy qu’il ne succombait pas à la tentation chaque jour plus forte d’utiliser du gel. Ou de la lotion de misenplis : dans son cas , il ignorait ce qui marcherait le mieux pour calmer ses mèches rebelles…
Mais ce matin-là donc, c’était pire que tout. Les épis de ses cheveux semblaient s’être mutipliés pendant la nuit. Ses vêtements et sa robe de sorcier avaient visiblement passé la nuit roulés en boule dans un coin. Et Harry avait les yeux bouffis et brûlants. Il prit son petit déjeuner en baillant, mangeant presque à tâtons, sans faire attention aux saveurs. Ou aux remarques diverses.
- Euh, Harry tu es au courant que tu viens de prendre du porridge ? Tu détestes ça…! Et puis je croyais que ça te rendait malade. Oh d’accord, c’est ton excuse pour sécher le cours de potions… Essaye de ne pas vomir sur moi, tu veux ? Pas comme ton dernier essai de porridge.
- Harry, c’est ma tartine ça !!
- Hé mais ne t’essuie pas avec ma robe !!
- Harry, tu es sûr que tu es vraiment réveillé ?
Il était incapable de suivre la moindre conversation ou d’arriver à réfléchir : en fait, il réservait ses maigres forces pour l’épreuve ultime qui l’attendait.
Toutefois, il se servit plusieurs fois d’un remède miracle : le café. Il finit par être enfin capable de garder les yeux ouverts et passa lentement du statut de zombie à celui d’être vivant. Il recracha donc la dernière cuillièrée de porridge qu’il venait d’ingurgiter. Et découvrit que son estomac ne s’habituait toujours pas à cette mixture atroce. C’était sûr : la journée serait horrible !
Quand la première cloche de la matinée sonna, il se leva pour aller en cours. Certains élèves consultèrent leur montre, mais pour une fois, la cloche était à l’heure. Harry suivit le flot des élèves en silence, la tête toujours embrumée par le manque de sommeil.
Trois pas avant d’entrer dans la salle de classe de Rogue, le café aidant, Harry se rendit enfin compte qu’il avait oublié son devoir de potions. Il se figea au milieu des élèves qui entraient dans le cachot.
- Oh non…! Ron ne m’attends pas : j’ai oublié d’emmener mon devoir de potion !, lui dit-il, catastophé.
Ron fit une grimace :
- Oh là là ! Tu sais ce qui t’attends mon vieux !. Ou tu entres à l’heure, mais sans ton devoir et tu as une colle. Ou alors tu arrives en retard mais avec ton devoir et tu as une colle ! Tu prends quelle option ?
- Ne plaisante pas ! C’était déjà une punition !, répondit Harry inquiet. Je préfère arriver en retard !
- Je crois que tu ne seras pas le seul ce matin : d’ordinaire ce cher Drago est le premier arrivé. Et Crabbe et Goyle ne se seraient jamais installés sans lui. C’est étrange d’ailleurs, nota Ron.
Hermione fronça les sourcils :
- Il a dû arriver quelque chose à Malefoy : ils font vraiment une drôle de tête tous les deux.
Crabbe et Goyle mumuraient entre eux, inquiets. Quelques mots parvinrent aux oreilles de Seamus qui se pencha pour les répéter à Ron et Harry qui posaient leurs affaires :
- Il semblerait que Malefoy ait disparu depuis ce matin… Son lit était vide.
- Tiens donc, ironisa Ron, ce cher Malefoy aurait-il découché ? Je me demande si Pansy est là ce matin… !
- C’est vrai qu’on ne a pas vu ce cher Malefoy se pavaner ce matin à la table des Serpentard, dit Hermione en haussant les épaules.
Harry, sans vraiment les écouter, posa rapidement ses affaires :
- Je vous laisse mes affaires et je reviens tout de suite.
- Où allez-vous Monsieur Potter ? lança une voix bien trop connue et très désagréable.
- Chercher mon devoir supplémentaire !, répondit Harry en fermant la porte du cachot derrière lui, sans doute juste avant que le professeur Rogue ne lui interdise de sortir.
Il se mit à courir dans le couloir désormais désert. Il était désormais bien réveillé, mais trop tard. Il pesta tout du long du trajet : dire qu’il s’était couché si tard pour ce fichu devoir ! Saloperie de journée !
Tout cela n’aurait pas été si grave, si ce n’était qu’il s’agissait de Rogue. Il était clair qu’il aurait le droit à un autre devoir supplémentaire. Enfin, tout plutôt qu’une colle avec lui. Si seulement ses cours avaient pu avoir lieu le soir, ou de préférence jamais ! Cela lui simplifierait considérablement l’existence… Et puis toujours ces cours avec ces Serpentard moqueurs ! Tout ça pour « renforcer la confraternité des sorciers ». Alors qu’il existait un antagonisme… naturel entre Gryffondor et Serpentard. Ce n’était pas anodin si lors de la fondation de l’école, Serpentard lui-même n’avait pas voulu rester avec Gryffondor. Harry devinait que jamais ces deux-là n’auraient pu gérer l’école ensemble… Ou rester dans la même pièce !
Harry grimpait les escaliers en courant. Et il y en avait, la salle de cours étant située dans les cachots de Poudlard. Avoir cours dans un cachot : une aberration pour un moldu. Une réalité peu agréable pour lui. Il arriva enfin dans la tour aux escaliers. Ces escaliers qui bougeaient n’importe quand pour n’importe où… Et aujourd’hui, rien n’était plus exact. Franchement… Quelle saloperie de journée !
Ainsi au lieu d’être au troisième étage, il se retrouva au sixième étage bis. Un étage intermédiaire dont il avait remarqué que les escaliers n’y menaient jamais. Combien de fois avait-il voulu l’explorer ? Hein ? Et pourquoi ce matin, quand l’heure tournait inexorablement, avait-il enfin la possiblité de l’explorer ?
Il redescendit prestement les escaliers, mais ils donnaient sur un mur aveugle. C’était comme si Poudlard avait décidé que ce matin, Harry irait au 6ème étage bis et se prendrait une colle avec Rogue. Avec du travail supplémentaire évidemment. Cela, Harry le devinait sans aucun don de voyance. Il se décida à mettre un pas dans le couloir du 6ème étage bis. Il se retourna, espérant que l’escalier change d’avis pour le remettre dans le droit chemin et le conduire enfin au tableau de la grosse dame : c’était là la seule entrée menant à sa salle commune. Sans effet évidemment. Comme quoi un escalier, même en pierre peut être borné. Même avec des insultes, il ne bougea pas…
Harry soupira, excédé et et même temps, légèrement inquiet. Car il trouvait cela franchement étrange : il avait entendu dire qu’on avait essayé d’atteindre cet étage mais que la magie semblait inefficace. Hermione le lui avait un jour où il en avait fait la remarque à haute voix :
- Harry, quand te décideras-tu à lire « L’histoire de Poudlard » ? Quand tu quitteras l’école ? Enfin ! Ce couloir est inaccessible depuis la fondation de l’école !!, dit-elle. C’est sans doute les fondateurs eux-même qui l’ont condamné…
Elle avait poursuivi en lui expliquant que cela avait toujours été impossible d’y accéder. Même avec un sortilège de vol ou avec un balai. Il semblait y avoir une protection très élaborée sur cet étage. Alors pourquoi aujourd’hui s’y trouvait-il, hein ? A croire qu’il avait vraiment un don pour attirer les ennuis…
Harry se résolut à faire quelques pas hésitants dans le couloir sombre, espérant à chaque pas entendre le grincement discret de l’escalier. Seul le silence l’accompagnait. Et pour cause, ce fichu escalier ne bougeait pas, comme s’il l’attendait. Mais Harry en doutait franchement…
Il marchait sur un épais tapis de poussières et de débris indéfinissables. Le couloir, inaccessible depuis des siècles, était d’une saleté incommensurable. Ron n’y aurait pas pu faire un pas, tant les toiles d’araignées y étaient nombreuses... Pourtant, oui pourtant, il y avait des traces de pas par terre. Cela était vraiment étrange. Quelqu’un s’était donc aventuré dans ce couloir sombre et morne, amené sans doute là par cet escalier à la volonté inflexible. Et ce fut à cet instant que l’escalier derrière lui daigna bouger enfin... Trop loin évidemment pour que Harry puisse l’attraper. D’ailleurs, il ne courra même pas, sachant que de toute façon Rogue avait déjà scellé son sort. Autant s’éviter la torture d’un cours de potion.
Alors, comme les traces de pas avant lui, il explora chaque pièce. La première pièce n’était qu’un vieux débarras aux étagères délabrées ou tombées en poussière depuis longtemps… Harry continua à s’avancer dans le couloir, dépassant des pièces dont les portes n’avaient pas résisté à l’écoulement implacable du temps : un bref coup d’œil suffisait pour comprendre que ces pièces ne contenaient plus rien d’intéressant. Ou alors il aurait fallu creuser dans les strates de poussière et de débris divers...
Harry ouvrit une autre porte, au hasard. Elle ne contenait que d’anciens vestiges d’une chambre à coucher et d’un bureau. Le mobilier était moisi, quand il n’était pas tombé en poussière, et le matelas pourri et éventré. Rien n’avait survécu au passage des ans. L’air sentait horriblement le renfermé et la moisissure. Chacun de ses pas soulevait d’horribles paquets de poussière. Toutefois, Harry crut vaguement reconnaître le style de Gryffondor. Son intuition fut bientôt confirmée :dans la pierre au dessus de la cheminée était sculpté un gryffon qui tenait dans ses griffes une baguette. La poussière et la crasse dissimulaient un serpent lové dans le cou du gryffon… Pensif, Harry sut qu’il se trouvait alors dans la tour de Gryffondor. Peut-être y avait-il un escalier interne et non magique. Jusqu’au dortoir de sa tour… Du moins, il ne pouvait que l’espérer.
Un orage matinal éclata dehors et attira l’attention de Harry. Il s’approcha des fenêtres pour regarder au dehors. Qui sait, cela lui permettrait de savoir plus précisément où il se trouvait. Le tonnerre fit soudain trembler les vitres de la chambre toujours intactes, alors qu’un éclair tout proche l’éblouit. Harry ressentit un curieux vertige, une sorte de chute intense, à la fois sans fin et instantanée…. Il avait l’impression dérangeante d’avoir été entrainé très loin. Mais sans avoir bougé et c’était là le plus troublant… Il posa ses deux mains sur les vitres comme pour se rattraper, le souffle étrangement court, le cœur battantà tout rompre… Harry resta ainsi dans cette position un moment, le temps que ce vertige s’arrête. Il observa ainsi la fureur des éléments qui ne dura pas : aussi étrange que cela puisse paraître, le soleil se remit à briller rapidement.
Et quand Harry se retourna, la chambre avait retrouvé sa splendeur d’antan. C’était... magique… Tout semblait neuf et propre : draps et teintures aux couleurs flamboyantes, feu dans l’âtre et papiers en ordre sur le bureau. Dans un coin de la pièce, un encens magique répandait ses effluves : la fumée virevoltait et dansait sous la forme d’une fragile petite fée… Une pendule sur l’âtre de la cheminée égrenait ses tic-tac réguliers. Quelques vêtements étaient posés soigneusement sur le lit. Un très joli lit à baldaquin aux colonnes délicatements sculptées d’ailleurs. Harry se serait-il approché qu’il aurait remarqué deux lettres gravées et enlacées : G et S.
Fronçant les sourcils, Harry sortit de la chambre vide, espérant revenir sur le couloir sombre et poussièreux…
- Ben voyons, murmura-t-il pour lui-même en soupirant.
Caroll : merci pour ta review!!! Viens me voir sur fanfiction.net : il y a des milliers de fics en français... Bisous !!
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