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Je serai toujours la	By : AdamPark Category: French > Manga Views: 13 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: Tout appartient Yoko Kamio de Hana Yori Dango sauf l'histoire que j'ai crite pour le plaisir. Je ne possde aucunement le Fandom ne gagnant pas d'argent. Ecrite en 2007.

Chapter List
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          Le lendemain, Tsukushi se réveilla en pleine forme dans les bras de Rui, sa tête posée sur le torse du jeune homme. Elle n'osa pas se dégager de peur le réveiller mais c'était peine perdue car un bruit se fit entendre fortement et cela avait pour effet de réveiller son compagnon en sursaut...
Rui surpris : C'était quoi ce bruit ?
Tsukushi rouge : Heu... Je... C'est....
Rui sourit : C'était ton ventre ?
Tsukushi pivoine : Oui...
Rui : C'est bon signe. Tu es complètement guérie.

          Le jeune homme desserra son étreinte pour permettre à la jeune femme de se redresser. Tsukushi avait une main sur le torse de Rui qui avait toutes les peines du monde pour ne pas la prendre dans ses bras. Tsukushi ne pouvait même pas quitter les yeux noisette de son ami qui exprimaient chaleur et tendresse... Peut être plus que ça... Il y avait aussi du désir. Cela durait une éternité mais le charme fut rompu par le bruit du ventre de Tsukushi. Rui était mort de rire tandis que la jeune femme tapa gentiment sur le bras de son confident pour lui montrer sa colère. Un peu plus tard, les deux confidents se levèrent et s'habillèrent, dos tourné chacun de leur côté et allèrent au salon pour prendre leur petit déjeuner en compagnie des autres. Un peu plus tard tout le monde alla au terrain de tennis. Deux équipes étaient formées : Rui-Tsukushi et Sôjirô-Yuki. Akira était l'arbitre. Le match se termina plus tard sur la victoire Rui-Tsukushi.
Yuki : Tu as la pêche, Tsukushi !
Tsukushi : Si tu le dis...

          La journée se passa si bien, mélangée avec des éclats de rire. En fin d'après-midi, Tsukushi était allée se reposer dans la chambre de Rui qui l'avait suivie. Il en profita pour la fixer de ses yeux noisette remplis de tendresse, de chaleur et de désir. Tsukushi plongea les siens dans ceux de son compagnon sans pouvoir détourner la tête. Ils s'étaient rapprochés de sorte que leurs visages étaient si proches où ils sentirent le souffle l'un de l'autre sur le visage. Ils allaient s'embrasser quand on frappa à la porte, brisant ainsi le charme.
Rui : Pas moyen d'être tranquille !
Tsukushi : Pourquoi faut-il qu'il y ait un tel boucan ?!

          Tsukushi se redressa et alla ouvrir la porte pour se retrouver nez à nez avec Yuki. Exaspérée, la jeune femme sortit de la chambre pour pouvoir parler librement.
Tsukushi : Qu'est-ce qu'il y a, Yuki ?
Yuki : Hé bien... On voulait que vous veniez boire des cocktails de Mimasaka-san.
Tsukushi : Je vais voir si Rui est d'accord.

          Tsukushi retourna dans la chambre de Rui et lui expliqua la situation. De mauvaise grâce, Rui accepta et suivit de près son herbe sauvage. Il était minuit passé quand tout le monde décida d'aller se coucher. Rui et Tsukushi étaient trop fatigués pour reprendre là où Yuki avait interrompu.

          La semaine de vacances se termina. Rui était frustré car il n'avait pas réussi à franchir le pas : Embrasser sa Tsukushi. Deux semaines plus tard, Tsukushi rejoignit Rui à la sortie de secours à midi pour être seule avec lui. Elle lui avait apporté des sandwichs. Peu après le repas, Rui prit la main de son amie qui avait une mine un peu triste ce qui n'échappa au jeune homme.
Rui inquiet : Qu'est-ce que tu as, Tsukushi ?
Tsukushi : Shizuka... Je ne peux pas lui faire ça...

          Rui n'en voulait pas à Tsukushi de prononcer le nom de celle qui lui avait brisé le cœur. Il comprenait aussi qu'elle s'inquiétait pour leur relation alors qu'elle ignorait ce qu'il s'était passé entre Shizuka et Rui au Canada. Il lui sourit pour la rassurer ce qui fit détendre un peu la jeune femme.
Rui : Rappelle-toi quand nous avons vu Shizuka au Canada, vous m'avez laissé seul avec elle... J'ai ce jour-là compris que j'avais confondu l'adoration et l'amour mais Shizuka restera la première personne qui m'avait sorti de mon cocon. Je serai toujours reconnaissant envers elle. Mais pour ce que je suis maintenant, ce n'est pas grâce à elle. (Il observa Tsukushi avec un sourire) De plus j'ai quelqu'un d'autre que j'aime... Cette personne m'a sorti du monde où j'étais plongé... Elle m'a donné une lumière dans mon cœur... Sans elle, je ne suis rien et je me sentais tout seul... Comme s'il y avait un trou ouvert quelque part en moi...
Tsukushi : Pourtant tu étais amoureux d'elle...
Rui avec des yeux scintillants et un sourire : Es-tu jalouse, Tsukushi ?

          Tsukushi voulut le pincer mais Rui attrapa la main libre de son amie avant d'avoir atteint le but.
Rui : Je l'adorais et je pensais que c'était de l'amour véritable que j'éprouvais pour elle. J'étais à peine un homme à cette époque qui ne pouvait pas résister au charme d'une belle femme... Elle m'a brisé le cœur et tu étais là pour me soulager dans les mauvais moments de ma vie. Pourtant, pendant que je pleurais et que j'ouvrais mon cœur blessé, j'avais su que tu avais des sentiments pour moi. J'avais senti un sentiment inconnu, la peur d'être rejeté. Cette nuit-là, lorsque qu'on s'embrassait, j'ai eu le plus grand regret de ma vie que je n'avais jamais ressenti... J'avais compris que j'étais tombé amoureux de la femme de mon meilleur ami... (Tsukushi ne disait rien et l'écoutait toujours car Rui confiait tout ce qu'il avait ressenti pendant tout ce temps depuis son retour de France) Lorsque j'étais revenu de France, je pensais que tu étais libre mais j'avais constaté que tu étais amoureuse de mon meilleur ami. J'avais refusé de me battre pour obtenir votre amour, punition qui m'était infligée pour ne pas avoir compris plus tôt, car je ne voulais pas te faire souffrir inutilement. J'ai eu un moment plus difficile dans ma vie, c'était d'accepter que tu ne puisses jamais être la mienne... Ma Tsukushi à moi seul mais voyant que tu étais heureuse avec Tsukasa me suffisait et me soulageait légèrement mon cœur. J'étais alors parti pour t'oublier sans succès. Comme tu me manquais terriblement, j'avais décidé de revenir même si je devais encore souffrir parce que tu aimais Tsukasa, mon « frère ». La personne que j'aime maintenant plus que tout n'est pas celle que je croyais avant... Cette personne dont je parle... C'est toi, Tsukushi ! Je ne te laisserai pas partir cette fois-ci ! Je ne te laisserai pas retourner avec Tsukasa parce que je t'aime, Tsukushi !

          Tsukushi ne savait plus quoi dire et elle ne le regardait pas. Rui posa une main caressante sur la joue de la jeune femme.
Rui : Regarde-moi, Tsukushi.

          La jeune femme redressa sa tête et fixa Rui de ses yeux abattus. Elle souffrait car elle avait appris que son confident avait lui aussi souffert à cause d'elle et de Tsukasa. Tsukushi pleurait pour le mal qu'elle avait causé tandis que Rui versait lui aussi des larmes... Ils pleuraient tous les deux.
Rui : Tsukushi, sortons ensemble dimanche prochain !
Tsukushi : D'accord. Je pourrais être ainsi fixée sur mes sentiments pour de bon.
Rui : Tsukushi, je n'attends pas de réponse dans l'immédiat sur le fait que je t'ai avoué mes sentiments... Prends un peu plus ton temps... C'est très important si tu ne veux pas regretter après car ce sera trop tard à ce moment-là...
Tsukushi : Oui... Je ne veux plus le voir si triste à cause de moi... Il a le droit d'être heureux comme moi.
Rui : J'ai tellement envie de l'embrasser mais il faut qu'elle fasse le choix avant...
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