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Conviction	By : Cerulane Category: French > Anime Views: 1453 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Chapter List
- 7
- 8
- 9
Disclamer : Naruto appartient ŕ son Kishimoto
Masahi. De męme, cette histoire est une traduction de la fic Conviction
de QuestofDreams.

Warning : Cette histoire, est un Yaoi,
c’est ŕ dire qu’elle décrit les relations homosexuelles entre deux hommes. Si ça
vous pose un problčme, vous feriez mieux de rebrousser chemin.

Pairing : Naruto/Sasuke

Conviction

Chapitre 8 : Le juste est vil et le vil est juste.

Neji se tenait juste devant les portes de la maison principale. Sa
tęte était penchée en arričre et il repoussa une longue mčche de cheveux de sa
joue. Au-dessus de sa tęte, le carillon tinta avec le vent. Il regardait les
tubes vides bouger et tourner alors qu’il attendait. A l’intérieur, Hinata
vérifiait son apparence une derničre fois dans un miroir.

« Désolée, je suis pręte maintenant. » Elle apparut ŕ
ses côtés et ferma la porte d’entrée.

Il secoua gentiment la tęte. « Ce n’est rien. »

Elle sourit et ils marchčrent tous les deux l’un ŕ côté de l’autre
pour parcourir la distance modérée jusqu’ŕ la maison de Sakura.

« Hinata. »

Elle le regarda. « Oui, Neji ? »

Il fronça légčrement les sourcils. Lui et Hinata ne parlaient pas
de problčmes personnels. Ce mur invisible entre la famille principale et
parallčle était toujours en place malgré les années oů ils avaient travaillé
ensembles.

« Neji ? Quelque chose ne va pas ? »
demanda-t-elle quand il resta silencieux.

« Je te demanderai » il s’arręta, cherchant le bon mot
« d’ętre prudente… dans ta relation avec Naruto. »

Hinata rougit et Neji se força ŕ ne pas la regarder. Ils n’avaient
jamais parlé de son béguin ŕ long terme dans quelque contexte autre que leurs
devoirs ninjas.

« Neji, y a-t-il quelque chose que tu sais et que
j’ignore ? » demanda-t-elle.

Il était content qu’au moins elle semble remarquer son inquiétude.
Ses capacités d’observation s’étaient beaucoup améliorées. « Non. Je veux
juste que tu fasses attention… et que tu sois certaines des sentiments de
Naruto avant d’aller plus loin. »

« Neji. » Elle s’arręta au milieu de la rue, qui se
vidait rapidement de ses piétons alors que les villageois rentraient chez eux
pour le dîner. « Tu ne me dis pas quelque chose. »

Il s’arręta ŕ côté d’elle avec une expression neutre. « Je ne
sais pas ce qu’il se passe entre toi et Naruto, donc, si tu penses voir quelque
chose dans mes mots qui t’alarme, je t’assure que je ne fais que parler par
inquiétude pour ma petite cousine. »

Elle le regarda pendant un long moment. Il n’aimait pas se męler
de ce qui ne le regardait pas. Elle était capable de prendre ses propres
décisions. Mail il avait l’impression qu’il était nécessaire d’au moins lui
rappeler d’ętre prudente. Il pouvait faire passer ça comme une obligation
familiale mais, vraiment, il ne voulait pas voir sa cousine blessée.

Finalement, elle sourit et acquiesça. « Trčs bien. Merci de
t’inquiéter pour moi, Neji. Et tu n’as pas ŕ ętre aussi formel. Nous ne sommes
pas en mission. »

Elle mit ses mains dans les poches de son survętement et ils
reprirent leur chemin tous les deux.

Insérer separation

Un coup raisonna ŕ sa porte juste alors que Naruto finissait de
mettre un t-shirt orange. Le coup le surprit. Derničrement, ses visiteurs
avaient pris sa fenętre pour l’entrée principale de son appartement.

Il traversa le salon et mit ses sandales avant d’ouvrir.

Sasuke eut un sourire narquois devant la surprise de Naruto.
« J’ai supposé que je pourrais utiliser la porte, dit-il. Je ne voulais pas
te surprendre en train de te changer ou quelque chose comme ça. »

Naruto eut un reniflement moqueur. « Comme c’est courtois de
ta part. » Il jeta un coup d’śil dans son appartement, remarquant l’heure
sur la pendule murale en forme de grenouille. Sakura les attendait pour
bientôt.

Sasuke haussa les épaules, ayant l’air indifférent. « Tu es
pręt ? »

Naruto haussa un sourcil. « Tu es venu me chercher ? Oh,
comme c’est mignon ! » Il rit et tendit la main pour ébouriffer les
cheveux de Sasuke. Celui-ci lui donna une tape et se détourna.

« Viens » dit-il sans attendre de voir si Naruto
suivait.

Naruto gloussa et ferma la porte de son appartement derričre lui.
Il s’embętait rarement ŕ la verrouiller ŕ moins de partir pour une longue
mission. Tout le monde savait qu’il était pratiquement le favori de l’Hokage et
en faisait aussi peu que possible pour le provoquer. L’hostilité ouverte ŕ
laquelle il avait fait face dans son enfance s’était calmée pour n’ętre que de
faibles regards noirs et des mots secs mais civils.

Il jeta un coup d’śil sur le côté ŕ son ami et se sourit. Il
s’était endormi plus tôt sur le fauteuil avec la présence apaisante de Sasuke ŕ
côté de lui. Quand il s’était réveillé quelques heures plus tard, Sasuke était
déjŕ parti. Mais Naruto n’avait pas été ennuyé. Le seul fait qu’ils ne se
soient pas disputés de la journée avait considérablement amélioré sa bonne
humeur. Ca lui donnait l’espoir qu’ils pourraient recommencer ŕ agir
normalement l’un envers l’autre.

Pourquoi ? Pour que nous puissions continuer ŕ prétendre que
nous sommes heureux ?

Les mots de Sasuke choisirent ce moment pour faire surface parmi
les souvenirs emmęlés de ces derniers jours. Naruto serra les mâchoires.
Qu’est-ce que cela faisait s’ils ne faisaient que prétendre ? Ils étaient
des ninjas. Prétendre n’avait rien de nouveau.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Les yeux sombres de
Sasuke se posčrent avec curiosité sur l’expression de Naruto.

Le froncement de sourcils de Naruto disparut immédiatement,
remplacé par un grand sourire. « Ce n’est rien. Dépęchons-nous. Je n’ai
pas mange de la journée et je meurs de faim. »

Naruto accéléra le pas, marchant devant Sasuke. Celui-ci regarda
le dos du blond pensivement, baissant occasionnellement le regard pour scruter
les courbes bien dessinées du bas du dos de Naruto.

Il fronça légčrement les sourcils quand il sentit le
chatouillement d’un regard sur son dos. Devant lui, Naruto raidit ses épaules.

« Est-ce que tu sens ça ? » demanda-t-il doucement
et sans se retourner.

Le Sharingan de Sasuke scruta les rues. Naruto fit de męme, ses
yeux et son chakra balayant les bâtiments, cherchant quelque chose
d’inhabituel. Quelques villageois étaient encore dehors dans le soir couchant
mais la plupart des boutiques avaient fermé pour la nuit.

« Penses-tu que nous devrions … ? » Naruto laissa
sa question en suspens, laissant Sasuke interpréter le reste, ce qu’il fit
facilement.

« Quoi que ce soit, c’est parti maintenant. Si ça arrive
encore, nous pourrons chercher. Pour le moment, nous devrions nous inquiéter de
ne pas ętre en retard ou Sakura aura nos tętes. »

En vérité, cela aurait rassuré Sasuke de fouiller les environs
Cependant, la derničre fois qu’il avait ressenti ça, il avait passé un bon
quart d’heure ŕ poursuivre celui qui l’épiait pour découvrir que ce n’avait été
que Konohamaru. Le chuunin l’avait suivi pour découvrir ce qui plaisait tant ŕ
Moegi, sur qui il craquait. Franchement, Sasuke voulait aussi le savoir. Il ne
se considérait pas comme une personne trčs charmante.

Naruto supposa qu’il devrait dire ŕ Sasuke que ce n’était pas la
premičre fois qu’il avait l’impression d’ętre observé. Mais il décida que cette
information pourrait attendre jusqu’ŕ ce qu’ils soient partis de chez Sakura.
Inquiéter Sasuke ne ferait que leur gâcher la soirée.

Insérer séparation

Le dîner se tint dans le jardin de Sakura oů une rangée de tables
avait été installée pour accueillir le large groupe. L’intimité était maintenue
par le haut mur de pierre qui entourait la propriété de Sakura. Des lanternes
en papier avaient été suspendues avec attention pour fournir le maximum de
lumičre.

Naruto mit un point d’honneur ŕ complimenter la cuisine de Sakura
toutes les cinq minutes, la bouche pleine. A la fin du repas, męme Sakura
s’était agacée de l’entendre et avait ordonné ŕ Sasuke de le faire taire.
Celui-ci s’était exécuté avec joie.

Les deux hommes finirent en se roulant dans l’herbe, s’envoyant
des insultes et des coups faiblement dirigés jusqu’ŕ ce que Sakura les sépare
de force et les menace de les frapper tous les deux pour se donner en
spectacle ŕ sa fęte.

Ce fut avec beaucoup de soulagement que le groupe rentra ŕ
l’intérieur. Naruto prit possession de bout d’un des canapés en grommelant au
sujet des connards bruns alors qu’il enlevait l’herbe de ses cheveux.

« Hey, beau gosse. »

Il pencha la tęte alors que ses yeux s’illuminaient. Il frotta la
tâche d’herbe sur son haut avant de sourire ŕ Ino. Elle se tenait ŕ côté de
lui, sa hanche s’appuyant sur une table. Une jupe courte et un haut montrait
une section de son ventre et beaucoup de ses jambes.

« Hey toi-męme. Tu es trčs jolie, Ino. » Naruto laissa
son regard errer sur la longueur de ses jambes, sachant parfaitement bien
qu’Ino attendait cette attention. Pas que ce soit dur ŕ donner. Juste parce
qu’il avait un penchant gay pour Sasuke, ça ne voulait pas dire qu’il était
immunisé ŕ la pensée de ces jambes enroulées autours de sa taille. Il était
toujours un gars, aprčs tout.

De plus, Ino était un territoire sűr car ils comprenaient tous les
deux que le flirt n’était rien de plus qu’un jeu entre ami. Męme Sasuke était
amusé par leurs échanges.

« Merci. Tu n’es pas trop mal non plus. » Elle haussa un
sourcil devant ses cheveux emmęlés et les brins d’herbes toujours pris dans ses
mčches. « Tu as l’air débauché. » Elle lui fit un clin d’śil joueur.

Naruto rit, ses yeux bleus dansant de joie. « Alors, comment
ça va ? »

Elle bougea pour se percher sur le coin de la table et croisa les
jambes. « Ca va. Les missions n’ont pas été trčs excitantes mais je
suppose que je devrais en ętre reconnaissante. Nous n’avons pas eu ce genre de
paix depuis longtemps. »

Naruto acquiesça, un moment de solennité passant entre eux.

« Comment ça va, toi et Hinata ? »

Le regard de Naruto dévia immédiatement. Il croisa les bras et
essaya de sourire. « Ca va. Les choses sont… biens. »

Ino lui adressa un regard sceptique. Elle serra les lčvres
pensivement. « Tu n’as pas l’air trčs sűr de toi. »

« Et bien, tu sais comment c’est avec quelqu’un que tu aimes
vraiment. Tu n’es jamais vraiment sűr de la maničre d’agir avec elle. » Il
haussa les épaules, espérant qu’elle croit sa demi-vérité. Il tira sur le bas
de son t-shirt et fronça les sourcils devant la saleté étalée sur le bord. Stupide
Sasuke.

Elle soupira et jeta un coup d’śil ŕ Shikamaru. Il était assis ŕ
une petite table de la cuisine avec Kiba, une bouteille de sake entre les
mains. « Ouais, je sais bien. »

Naruto releva la tęte pour lui adresser un sourire compatissant.
Il fut surpris de voir Neji juste ŕ quelques mčtres parlant avec la seule femme
de l’équipe d’ANBU de Naruto, Ana. Celle-ci avait été juste récemment nommée
dans son équipe donc elle devait encore rencontrer un certain nombre de ses
amis.

« Hey, regarde ça. Je ne crois pas avoir jamais vu Neji avec
une fille avant. » Naruto se redressa dans son sičge et il pensa
immédiatement ŕ leur adresser quelques commentaires embarrassants. Il gloussa ŕ
cette idée.

Ino se retourna. Le rire de Naruto se coinça dans sa gorge alors
qu’ils y regardaient tous les deux ŕ deux fois. L’expression de Neji était
passée de passive ŕ passionnée, les angles de son beau visage s’adoucissant
dans une pure promesse sensuelle. Il leva légčrement le menton, ses yeux pâles
embrasés.

Ana était une cause perdue. Elle fondit sous son regard.

Ino s’éventa vigoureusement. « Wow. Neji pourrait
probablement donner un orgasme ŕ une fille juste avec ses yeux. »

« Ino ! » Naruto se tourna vers elle, se tirant de
sa contemplation. Bien qu’il doive admettre qu’il avait pensé ŕ peu prčs la
męme chose.

Ino eut la décence de rougir. « Et bien, je suis sure que
c’est vrai. »

« Probablement pas que les filles. » Naruto écarquilla
les yeux ŕ sa propre remarque et Ino en resta bouche bée. Puis elle explosa de
rire et le frappa derričre la tęte.

« Tu veux les deux Hyuuga, Naruto ? » Elle
sourit jusqu’aux oreilles. « Pervers. »

Naruto se sentit rougir et s’enfonça plus profondément dans les
cousins. « Ce n’est pas ce que je voulais dire ! »

Elle rit encore, sa tęte penchée en arričre et exposant la douce
courbe de son cou. Naruto mit un point d’honneur ŕ la regarder. « Je sais,
je ne fais que plaisanter. » Elle rejeta ses cheveux en arričre, ses yeux
se portant ŕ nouveau vers Shikamaru.

Naruto suivit son regard et eut un sourire narquois.

Elle se redressa de son perchoir et sourit malicieusement.
« Je te parlerai plus tard, Naruto. Je vais voir si la tolérance de
Shikamaru ŕ l’alcool s’est améliorée. »

Naruto rit, soulagé qu’Ino ait changé de cible. « Je ne pense
pas que ce soit la maničre de le séduire. »

Ino haussa les épaules, se penchant vers lui pour déposer un
baiser chaste sur sa joue. « Ne t’inquičtes pas pour moi, beau gosse.
Concentre-toi juste sur Hinata. Elle vient par-lŕ. »

Elle se leva et disparut juste quand Hinata se laissait tomber ŕ
côté de lui. La main de la jeune fille se posa sur la sienne et elle serra
gentiment. Il l’accueillit avec un sourire et bougea sur son sičge pour lui
faire face. Les ressorts du sofa grognčrent sous lui et il fronça bričvement
les sourcils en y jetant un coup d’śil. Ou il était plus lourd qu’il le pensait
ou Sakura avait besoin d’un nouveau canapé.

Hinata toussa doucement et il se redressa immédiatement. Il lui
fit un sourire d’excuse, réalisant tardivement qu’il avait sűrement eu l’air
bizarre ŕ froncer les sourcils en regardant son entrejambes.

« Heu, désolé. Tu t’amuses ? »

Elle acquiesça. « C’était un dîner charmant. Naruto, tu
voudrais m’accompagner un peu dehors ? »

Il tourna sa main pour pouvoir agripper la petite main d’Hinata
dans la sienne. Il s’était senti coupable toute la journée pour l’avoir évitée
ce matin.

« Bien sűr. » Il se leva, la tirant avec lui. Il relâcha
ses doigts juste quand elle serra les siens, tenant la main du jeune homme
fermement.

Le geste ne le gęna pas, donc il la laissa le tenir. Ils
traversčrent la cuisine vers la baie vitrée qui conduisait vers l’arričre. La
maison de Sakura était petite mais bien entretenue. Naruto se souvenait du jour
oů lui et les autres l’avaient aidée ŕ s’installer. Ca avait été plaisant
jusqu’ŕ ce que Kakashi se montre brusquement – en retard, comme d’habitude – et
surprenne le pčre de Sakura, qui portait un grand vase. Kakashi avait
maintenant l’interdiction de mettre un pied dans sa maison sans sa permission
expresse.

Il sourit ŕ ce souvenir et adressa un grand sourire ŕ Sakura quand
ils la dépassčrent. Sasuke était proche et s’appuyait contre le comptoir de la
cuisine avec les bras croisés et ayant l’air totalement indifférent ŕ ce
qu’Akiko lui disait.

Sasuke se redressa quand le couple passa. Il regarda, agacé, Ino
faire un clin d’śil ŕ Naruto et celui-ci rire en réponse.

A côté de lui, Akiko bavardait sur sa derničre mission au Pays des
Vagues. Elle l’avait accosté au moment oů il avait quitté la table aprčs le
dîner.

« … beau pays, tu ne penses pas ? »

Sasuke acquiesça d’un air absent. Naruto et Hinata avaient fermé
la vitre et s’étaient assis ŕ la table vide dans le jardin. Hinata s’appuyait
sur le côté du jeune homme et avait posé sa tęte sur son épaule.

« Sasuke ? »

Il retourna son regard sur la femme ŕ côté de lui. Elle passait
ses doigts dans ses longs cheveux bruns, le regardant avec attente. Lui
avait-elle posé une question ?

« Pardon ? »

Elle lui sourit et enroula une mčche de cheveux autour de son
doigt. « Je t’ai demandé si tu y as été. »

« Au pays des Vagues ? »

Elle acquiesça.

« Oui. Notre premičre mission de rang B était lŕ-bas. »
Le souvenir de cette mission et de ce qui s’était passé sur le pont avait hanté
ses ręves pendant des mois aprčs.

« Tu veux dire toi, Naruto et Sakura ? Comment c’était
d’ętre dans une équipe avec eux ? J’ai entendu dire qu’ils étaient
vraiment faibles. Tu as dű ętre vraiment frustré. Bien que je puisse
sympathiser avec eux parce que - essaie d’ętre dans une équipe avec deux
Hyuuga. Je me sens vraiment inutile parfois. »

Sasuke ferma bričvement les yeux, rassemblant sa patience, avant
de lui adresser un regard irrité. Maintenant, les femmes interprétaient
habituellement son silence et ses réponses sčches comme du désintéręt. Akiko
était soit incroyablement tętue soit incroyablement stupide. « Akiko,
c’est ça ? »

Elle rayonna et acquiesça.

« Est-ce que je te plais ? »

Elle eut l’air abasourdie par sa question. Elle jeta des coups
d’śil autour d’elle avec gęne mais personne ne semblait écouter. Rougissant
légčrement, elle parvint ŕ grommeler un oui.

Il croisa les bras. « Désolé » dit-il en ayant l’air de
ne pas l’ętre du tout. « J’aime les hommes. » En fait, c’était plus un
homme mais ce n’était pas la question.

Ca lui prit un moment pour réaliser que la pičce était devenue
silencieuse alors que tout le monde ŕ portée s’était immobilisé ŕ sa
déclaration.

Insérer séparation

« Naruto, je peux te demander quelque chose ? » Les
mains d’Hinata étaient croisées sur ses genoux. Ses doigts continuaient de
tirer sur son pantalon, un signe sűr qu’elle était nerveuse, ce qui rendait
Naruto nerveux ŕ son tour.

Il regarda le haut de sa tęte, qui était blotti contre son épaule.
Il détestait la mettre mal ŕ l’aise. Il se déplaça juste assez pour passer un
bras autour de sa taille. Sur le côté, Sakura avait planté des fleurs. L’odeur
des lys et la lumičre ambiante des lanternes en papier créaient une atmosphčre
qui aurait pu ętre considérée comme romantique. C’était dommage qu’ils soient
tous les deux trop tendus pour l’apprécier.

« Bien sűr que tu peux.

« Es-tu… es-tu heureux ? » Elle pencha la tęte pour
pouvoir voir son visage. Elle fronçait les sourcils d’inquiétude et son regard
était ferme malgré l’hésitation dans sa voix.

Il cligna des yeux, surpris par sa question inattendue. Il ouvrit
la bouche juste assez longtemps pour bafouiller une réponse. « P… Pourquoi
demandes-tu ça ? »

Elle ne répondit pas immédiatement. Ils se regardčrent un long
moment, le regard perplexe de Naruto croisant celui pensif d’Hinata. Dans le
silence tendu, Naruto devint extręmement conscient de la maničre dont ses
doigts se serrčrent autour de sa taille, de combien elle était raide dans ses
bras.

L’herbe chatouillait les orteils exposés de Naruto mais il avait
peur de se pencher et de les gratter. La douce lumičre au-dessus d’eux
dessinait des ombres dans les yeux pâles de la jeune fille. Elle semblait
perdue dans ses pensées. Puis son regard glissa du visage de Naruto, se fixant
sur ses genoux.

Naruto gigota sous son inspection. « Heu, Hinata ? Qu’y
a-t-il ? »

Son regard remonta vers le sien et elle sembla y trouver quelque
chose parce que ses lčvres se serrčrent et elle détourna enfin les yeux. Il
leva la main et poussa gentiment sa joue.

« Est-ce que tu vas bien ? » demanda-t-il. Il
baissa la tęte pour pouvoir voir son visage.

Ses lčvres s’incurvčrent bien qu’il soit clair qu’il n’y avait pas
de joie dans son sourire. « Merci d’ętre aussi adorable, Naruto. Merci…
d’avoir essayé. »

Il se recula de surprise, quelque chose se tordant dans ses
entrailles. « Hinata, qu’est-ce que tu es en train de dire ? »

« Neji voit toujours des choses que je ne vois pas »
dit-elle, bien que le commentaire ait peu de sens pour lui. « Mais je vois
maintenant. J’avais raison ce matin, tu sais. Tu ne ris plus beaucoup. »

Il secoua la tęte. Sa main se posa sur la joue d’Hinata et il la
força ŕ le regarder. Il sentit sa poitrine se serrer quand il vit combien ses
yeux étaient brillants. Je suis désolé, je suis désolé pensa-t-il, pas
sűr de la raison pour laquelle elle disait ces choses mais sachant que c’était
de sa faute. « C’est parce que la vie est plus compliquée maintenant
qu’elle ne l’était quand nous étions des enfants. Ca n’a rien ŕ voir avec
toi. »

« Tu n’es pas… » Sa voix se brisa et elle s’arręta pour
reprendre contenance.

Il voulait l’embrasser, faire partir la douleur dans ses yeux. A
la place, il serra les dents et se traita de lâche pour ętre toujours incapable
de franchir la brčve distance entre leurs lčvres.

« Tu n’es pas heureux avec moi » murmura-t-elle. Elle
poussa gentiment sa main pour pouvoir baisser la tęte.

Il secoua la tęte plus vigoureusement, une dénégation lui sautant
rapidement aux lčvres. « Tu as tort. Tu es une des personnes les plus
merveilleuses de ce village. Je… »

« Je t’ai observé depuis l’Académie, Naruto. » Elle
pencha la tęte, comme si elle était embarrassée par son admission. « J’ai
vu la maničre dont tu étais traité et comment tu ne te laissais jamais
démoraliser. Tu m’as inspirée pour que je sois plus forte. » Elle bougea
sur ses genoux, se tournant pour lui faire face męme si ses yeux restčrent sur
ses genoux. « Je n’ai jamais voulu que ton bonheur. Mais… mais il y a
quelque chose dans tes yeux qui n’avait jamais été lŕ avant. »

« Hinata. » Il se pencha en avant pour la toucher.

Elle secoua la tęte et releva les yeux. Les mains de Naruto
s’arrętčrent en l’air devant son regard déterminé. « Je suis désolée,
Naruto. J’ai besoin de temps pour réfléchir sur… des choses. Sur nous. »

Naruto fronçait légčrement les sourcils, la confusion
assombrissant ses yeux bleus. Il laissa tomber ses mains, serrant les poings
sur ses genoux. Le silence soudain entre eux n’était brisé que par le chant bas
des sauterelles cachées dans l’obscurité.

« Hinata… est-ce que tu me quittes ? » Il
tressaillit ŕ combien il avait l’air pathétique.

Elle détourna ŕ nouveau les yeux, ses doigts effleurant l’herbe.
« Peut-ętre… peut-ętre que dans le futur, quand les choses seront
différentes, nous pourrons réessayer. »

Naruto ne savait pas quoi dire, donc il ne dit rien. Il pouvait
voir par son expression qu’elle ne croyait pas qu’ils auraient jamais la chance
de « réessayer. » Il fronça les sourcils en baissant les yeux.

Hinata avait été une des premičres personnes qui l’avaient jamais
regardé et qui avaient vu plus que le trublion bruyant qu’il avait été.
Il ne pouvait s’empęcher de ressentir la coupure du rejet mais męme plus, la
lourde déception envers lui-męme. Il l’avait laissée tomber. Il n’avait aucun
droit de lui demander de rester.

Le vent souffla, amenant avec lui l’épais parfum des fleurs.
Naruto serra les mâchoires. L’odeur florale lui donnait la nausée. Il se frotta
les tempes, essayant de se concentrer sur Hinata mais la situation était
devenue surréaliste.

Elle fit un léger signe de la tęte en direction de la maison.
« Rentrons. »

« Hinata, je… »

« Ne t’inquičte pas pour moi, Naruto. » Elle tendit la main
et la posa sur la joue du blond. « Je veux te voir sourire… rire…
comme tu le faisais avant. Donc » elle murmura, sa voix se brisant avec
l’effort de sa résolution « tu fais juste ce que tu dois faire. »

« Hinata… »

Mais elle se leva et le coupa ŕ nouveau. « Nous devrions
rentrer. »

Naruto la regarda s’éloigner, son poing se serrant sur l’herbe et
l’arrachant quand il se leva pour la suivre.

Insérer séparation

Sasuke soupira et leva les yeux pour étudier le plafonnier. Ses
compagnons le regardčrent avec une expression qui était un mélange de choc et
d’incrédulité.

Alors qu’il étudiait les détails du dôme en verre qui protégeait
l’ampoule, il lui vint ŕ l’esprit que peut-ętre que son choix de répartie, bien
qu’efficace, n’avait pas été le plus sage. Mais la personnalité d’Akiko avait
laissé sous-entendre une ténacité qu’il n’avait pas vue depuis la
préadolescence hormonale de Sakura. Il serait au moins satisfait s’il pouvait
l’éviter.

Les pensées de Sasuke et le silence tendu furent brisés quand Kiba
explosa de rire. Il se pencha, agrippant ses côtes alors que son corps était
secoué de rire. Shikamaru et Lee l’observčrent avec des regards peinés.
Apparemment, personne d’autre ne partageait son sens de l’humour.

« Sasuke, haleta Kiba entre deux rires, c’est la chose la plus
drôle » il s’arręta pour respirer « que tu as jamais dite. »

En entendant les mots de Kiba, l’expression d’Akiko était passée
de choquée ŕ outragée. Elle jeta un regard noir ŕ l’homme qui se roulait
pratiquement au sol avant de se retourner vers Sasuke. Elle rejeta ses épaules
en arričre et se redressa.

« C’était infantile et inutile, Sasuke. Tu aurais pu juste me
dire que tu n’étais pas intéressé. »

Il baissa les yeux vers le visage d’Akiko qui grimaçait de colčre.

« Je ne suis pas intéressé » dit-il.

« Oh ! Tu… tu… » Les yeux de la jeune femme
étincelčrent de colčre et elle serra les poings.

Sasuke haussa un sourcil noir, son regard ferme la défiant de
continuer.

Les lčvres de la jeune femme se rétrécirent en une ligne furieuse.
Elle fit un bruit étranglé au fond de sa gorge comme si c’était un grand effort
de ne pas lui hurler au visage. Puis elle tourna sur les talons et disparut
dans le salon. Un moment plus tard, tout le monde sauf Sasuke tressaillit quand
la porte d’entrée claqua.

Le rire de Kiba s’était calmé et n’était que des ricanements.
Sasuke fronça les sourcils, pas du tout sűr quant ŕ ce que Kiba trouvait de si
drôle. Mais une fois encore, il n’avait jamais compris son sens de l’humour.

« Sasuke. »

Il pensa l’ignorer et partir. Il avait vu assez de personnes pour
une nuit. Il aimait sa solitude pour une raison. S’insultant mentalement de sa
propre faiblesse, il se tourna vers Sakura.

Son sourire était tremblant, ses yeux incertains alors qu’elle le
regardait. « Tu ne faisais que plaisanter, pas vrai. »

Il la regarda gigoter sans expression. Elle avait l’air
terriblement anxieuse, comme une enfant qui recherche une consolation auprčs
d’un parent.

Il grogna mentalement. C’était pour ça que lui et Naruto avaient
choisi de garder leur relation secrčte. Néanmoins, décida-t-il, le chat était
hors du sac – comme disait le dicton. Naruto essaierait probablement de le tuer
plus tard pour avoir blessé la jeune femme mais il s’en occuperait.

Une partie de lui voulait la rassurer, la femme avec qui il avait
en premier appris les triomphes et les échecs du travail en équipe, qui lui
avait sauvé la vie une fois avec ses jutsu médicaux et qui lui avait autrefois
déclaré son amour. Blesser Sakura était quelque chose qu’il préférerait éviter.
Mais une plus grande part de lui était las de mentir.

« Je suis désolé, Sakura. » Il fut surpris de découvrir
qu’il le pensait vraiment.

Elle écarquilla les yeux et son sourire se fana comme les fragiles
pétales de la fleur dont elle portait le nom. Il grogna mentalement une
deuxičme fois. Elle avait l’air totalement anéantie.

Kiba avait arręté de rire.

Désolée
pour les fautes, mais je n’ai toujours pas de bęta…

Merci ŕ Girl from mars pour
sa bęta lecture.
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