Collés pour la St-Valentin - 7ème année | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 5192 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Les personnages de Harry Potter ainsi que les « décors, mots et créatures » sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Il n’y a aucune intention de contre-façon ou de violation de ses droits d’auteur. Cette histoire est écrite pour le plaisir de l’écriture et ne rapportera aucun centime à son auteur.
Cette fanfic se déroule pendant la septième année de Harry à Poudlard et ne prend absolument pas en compte le tome 6 de Harry Potter.
Avertissement – Cette fic met en scène des liaisons homosexuelles et surtout une relation homosexuelle entre Severus Snape et Harry Potter.
Et voilà la suite ! Attention au lemon rating NC 18.
1
Le dimanche matin, Severus avait l’habitude de prendre son bain. C’était son seul et unique moment de détente de la semaine, où il se délassait dans l’atmosphère embrumée de sa salle de bain, en silence, sans personne pour oser le déranger. Car personne n’osait troubler Severus Snape le dimanche matin. Enfin cela, c’était avant… Avant que Potter ne se soit greffé sur sa vie de reclus, certes de façon involontaire, mais le résultat était le même.
Donc comme chaque matin, Harry suivit Severus dans la salle de bain, encore mal réveillé. Car comme chaque nuit, quelqu’un – impossible de déterminer lequel des deux – jetait le traversin. Et ils finissaient invariablement dans les bras l’un de l’autre. La seule différence avec le premier matin, c’était que Severus n’avait plus jeté Harry hors du lit. Le réveil était par conséquent beaucoup moins brutal. Mais de plus en plus sensuel, entretenant leur trouble, jour après jour.
- J’ai l’impression que ce sont toujours tes mains qui se réveillent en premier, grommela Harry. Et puis c’est dimanche, on est obligé de se lever aussi tôt ?
- Tu voulais faire la grasse matinée ?, demanda innocemment Severus.
- Comme chaque dimanche…
- Eh bien quand je lirais tu pourras te rendormir.
Severus ne pouvait pas lui révéler qu’il était rigoureusement exclu qu’ils paressent au lit. Il savait bien où cela risquait de les emmener… Enfin de l’emmener lui ! Harry ne répondit pas trop occupé à bailler. Severus fit couler l’eau de son bain avant d’enlever son bas de pyjama, et il se glissa dans l’eau chaude avec un soupir de plaisir. Harry lui tournait obstinément le dos. Severus s’entendit dire :
- Tu ne veux pas prendre un bain ? Ce serait plus simple de le prendre ensemble.
Harry sursauta légèrement, alors que Severus regrettait déjà sa suggestion. Il espérait que le gryffondor aurait la sagesse qu’il n’avait pas eue.
- Je ne crois pas que… ce serait très pratique.
Sauvé.
- Mais on peut… essayer.
Harry se déshabilla pour rejoindre Severus dans la baignoire. Il prit son éponge et commença à se laver. Le regard du professeur devint fixe : il n’avait jamais compris jusqu’à cet instant ce qu’il pouvait y avoir de sensuel à se laver devant quelqu’un. Mais chaque geste devenait caresse qu’on aurait souhaité donner, et la mousse qui glissait doucement le long du corps de Harry avait quelque chose de terriblement érotique… Ce dernier s’interrompit le regarder à son tour :
- Tu ne te laves pas ?
Severus ne répondit pas immédiatement, ne pouvant que le fixer, éperdu. Harry reposa son éponge et avoua enfin ce qu’il avait fini par comprendre. Ce qu’il avait mis plus encore à admettre :
- Tu… tu me désires…
- Oui, murmura Severus d’une voix rauque.
Alors Harry le surprit par son innocence, sa candeur :
- Pourquoi ? Puisque tu me détestes.
- Non ce n’est pas vrai.
- Tu veux que je te rappelle le nombre de points que tu m’as enlevé par pure injustice au cours des années passées ?, insista Harry en jouant avec l’éponge. Juste parce que j’existais ?
- Je t’ai protégé aussi pendant toutes ses années, lui rappela Severus.
Harry le fixa, incrédule :
- Protégé ? Tu m’as protégé ?, cracha-t-il presque en colère malgré lui. En me détestant, en me rabaissant autant que tu l’as fait et tu t’étonnes que je ne t’ai jamais fait confiance ?
- Oui parfaitement je t’ai protégé.
- Mais tu me détestes !, l’interrompit-il. C’est tout ce qu’il y a dire. Tu détestes les Gryffondors comme si tu reprochais quelque chose en permanence à cette maison. Et tu avantages la tienne !
- Je suis un Serpentard, rétorqua doucement Severus.
- Mais bon sang, ce n’est qu’une maison, tu n’es plus élève depuis longtemps !, dit Harry en jetant brusquement l’éponge dans l’eau.
- Mais je t’ai protégé, insista Severus.
Bizarre que cela lui tienne autant à cœur, mais il fallait que Harry comprenne.
- Alors pourquoi ? Pourquoi l’avoir fait puisque tu me détestes ?
Severus serra les dents, se sentant acculé.
- Parce que les têtes brûlées finissent mal et puis tu as quelque chose à accomplir, non ?
- Donc par intérêt. Tu m’as protégé par pur intérêt. Pour que je te… débarrasse de Voldemort. Bien sûr. Comme tout le monde !, comprit-il avec une certaine amertume.
Harry souffrait. Ces derniers jours lui avaient laissé espérer que quelque chose se passait entre Severus et lui. Qu’il ne le considérait pas comme un sauveur, qu’il n’attendait rien de lui. Pour découvrir qu’il était comme tous les autres.
- NON, ce n’est pas ça !, explosa Severus. J’ai connu… quelqu’un…
Il ne put continuer. Alors au lieu de ça, il attira Harry près de lui, l’eau de la baignoire faisant des remous.
- Laisse-moi !, cria Harry toujours furieux de s’être trompé.
Furieux de l’avoir espéré différent au cours de ces derniers jours. Il se débattit mais glissa et atterrit dans une gerbe d’eau contre le torse de Severus, qui le serra contre lui. Il n’y avait plus d’obstacle entre eux, ni tissu ni traversin.
- Je ne peux pas, dit Severus d’un ton douloureux.v
- Tu ne peux pas quoi ?!
- Te laisser mourir si je peux l’en empêcher, voilà tout. C’est pour cela que je te protège depuis tout ce temps.
- Merci bien mais je suis capable de prendre soin de moi-même !
Severus ne répondit pas et lui caressa le dos de sa main. Dans un geste d’apaisement. Et sans qu’il ait pu l’empêcher, il déposa un baiser dans le cou vulnérable du jeune homme. Puis un autre, très délicat, sur sa cicatrice. Harry se sentit étrangement ému par ce geste que nul n’avait eu envers lui. Severus répéta alors, plus doucement :
- Oui je te désire Harry. Mais je sais aussi que ce serait une catastrophe s’il… arrivait quelque chose entre nous. Alors j’ai tout fait pour que tu me détestes et que je déteste.
- Tu veux dire que tu me désires depuis…?, murmura Harry sans finir.
- Je ne sais pas exactement depuis quand, répondit franchement Severus. Et puis nous avons dix-sept d’écart. Ce n’est pas raisonnable. J’ai trente-quatre ans.
- Mais les sorciers vivent plus longtemps que les moldus, alors la différence d’âge s’estompe au fur et à mesure des années, répliqua-t-il avec bon sens.
Severus soupira : il ne l’aidait pas beaucoup.
- Et puis, continua le Gryffondor, j’aime bien…
Il ne put finir et choisit de laisser parler son corps pour lui. Un peu aussi pour essayer de réaliser ses fantasmes qui le secouaient chaque nuit. Il commença par doucement poser ses lèvres sur les siennes. Ces lèvres qui lui manquaient depuis si longtemps. Timidement, il glissa sa langue entre les lèvres closes de Severus qui essayait désespérément de faire un choix. D’admettre qu’il refusait ce que lui offrait à nouveau le jeune homme. Leurs langues se mêlèrent avec douceur. Harry eut un sursaut de surprise quand il sentit le désir de Severus contre son ventre. Ce contact l’électrisa et il se sentit réagir aussitôt. Leur baiser devint plus profond et plus passionné. Leurs souffles devenaient plus rapides. Severus s’écarta un bref instant pour le contempler, le plaisir transformant Harry : son visage avait rosi, ses yeux étaient plus brillants. Une incroyable aura de sensualité émanait de lui, l’invitait à lui donner des caresses, à le mener jusqu’au bout du plaisir. Severus se reprit pour lui donner un dernier baiser sur la peau humide de son front.
- Je vais prendre une douche, fit-il d’une voix tremblante et rauque. Froide. Très froide. Peut-être même deux.
Et il s’écarta. Harry le regarda sans comprendre :
- Tu… Tu ne veux pas ?
Severus comprit qu’il l’avait encore blessé, sauf s’il arrivait à expliquer…
- Pas ainsi… J’ai l’impression que ce sortilège nous pousse l’un vers l’autre et je ne veux pas. Ce doit être un véritable choix, et pas simplement une étincelle de désir qui explose entre nous, expliqua-t-il très gentiment.
Il donna une serviette à Harry pour qu’il puisse se sécher puis il se jeta sous le jet d’eau glacée. Le reste de cette journée de dimanche se déroula dans une ambiance gênée… Car ni l’un ni l’autre ne souhaitaient reparler de qui s’était passé le matin.
Mais Harry comprit ce jour-là qu’il voulait Severus. Il n’y avait rien de plus à ajouter.
Le lundi après-midi, Severus dut accompagner Harry au cours de Flitwick.
- Ah Severus, je suis ravi de vous retrouver. Vous savez que l’un de mes meilleurs étudiants, le salua gentiment le minuscule professeur.
La classe s’installa rapidement, alors que Flitwick présentait le sortilège qu’ils allaient étudier. Severus n’écoutait pas, la conversation avec Hermione lui revenant en mémoire. Encore. Il n’arrivait pas se décider, et à savoir ce qui était le mieux pour Harry. Et comme à chaque fois qu’il pensait à lui, à une possible relation, des mots revinrent le hanter.
« Quand celui qui aura endormi les Ténèbres te fera face,
Il te défiera encore et toujours, sans nulle confiance !
Mais peu à peu il s’insinuera en toi,
Doux poison, obscure potion sans loi.
Jusqu’au réveil des Ténèbres… Jusqu’aux épreuves !
Tu le protégeras et ton désir pour lui va hanter tes rêves.
Deux mains alors se joindront pour ne plus se lâcher.
Les méandres de son destin ? Une chaîne pour vous attacher,
Aussi sûrement que vos sentiments d’amour.
Tu l’emmèneras vers sa fin funeste, un destin si lourd.
Ton maître aimé gagnera : il sera mort entre tes bras.
Après tellement de sortilèges, un ultime Avada Kedavra
Te libérera enfin de ta chaîne si noire.
Prépare-toi à regagner tout espoir. »
Severus savait qu’on pouvait toujours tourner et retourner une prophétie dans tous les sens. Elle pouvait vouloir tout dire à la fois et sans aucun doute des nuances devaient s’y ajouter pour pouvoir en préciser le sens exact… Pour sa part, il avait toujours trouvé les phrases « Tu l’emmèneras vers sa fin funeste » et « il sera mort entre tes bras » terriblement claires et explicites… Mais il n’avait jamais compris la dernière phrase. Il contempla songeusement leurs mains jointes, Harry jetant les sortilèges enseignés par Flitwick en tenant sa baguette de la main droite. Tout se brouillait sa tête : il réalisait que le destin l’avait coincé comme ça, le forçant à prendre une voie dont il ne voulait pas. Et si tel était vraiment ce qui devait advenir… Est-ce que la promesse de le chérir jusqu’à la fin, de l’aimer complètement, totalement, suffirait pour sa rédemption ? Cela suffirait-il pour qu’il se pardonne d’avoir cédé à ses faiblesses ?
- Vous avez l’air songeur, lui murmura Harry.
Severus retint un sourire juste à temps.
- Je réfléchis au mélange que je veux essayer ce soir, mentit-il.
- Encore une potion ?, se plaignit Harry.
- Tu sais que tu t’améliores ?, fit doucement Severus.
Il regretta les mots qui lui avaient échappé. Juste un instant.
- C’est un compliment ?, demanda le jeune homme d’un ton neutre.
- Oui, avoua Severus.
Harry eut un vrai sourire.
- Merci.
Ce petit mot, très simple, fit faire un triple salto arrière au cœur de Severus. Cela faisait si longtemps qu’on ne lui avait pas dit cela si sincèrement. Si longtemps que… tout ! Il était fichu, et sans doute Harry avec lui. Ce n’était pas juste. Vraiment pas… Le Choixpeau ferait un excellent cobaye maintenant qu’il y songeait. C’était sa faute s’il les avait collés ensemble et si cette foutue prophétie se réalisait !
Malgré lui, Severus devenait plus gentil. Il n’arrivait plus à rejeter Harry constamment. Vivre au quotidien lui ôtait une bonne partie de sa hargne. Il ne savait plus que faire pour l’éloigner de lui mentalement alors qu’il était si proche de physiquement…
Harry prit le temps de réfléchir à leur situation, pour finalement lancer un soir, presque innocent.
- J’ai une autre idée pour nous décoller. Puisque Hermione refuse de me dire quand Draco et elles se sont « décollés »… Et si on faisait l’amour ?
Il le dit avec humour pour avoir une première « réaction » de Severus, car l’idée lui trottait en tête, insistante et tentatrice. Il le formula ainsi pour ne pas faire référence au dérapage du dimanche passé. Dimanche qui l’avait laissé terriblement insatisfait avec bien des questions sans réponse.
- …………… Votre cicatrice vous a brûlé le cerveau, finit par observer Severus sans relever la tête de ses copies, mais saisi intérieurement.
Il avait choisi volontairement le vouvoiement pour souligner son statut de professeur.
- Ca ne serait pas difficile pour toi, tu me désires et tu es gay, insista Harry.
- Mais, mais… Non ?, fit Severus en relevant la tête.
- Non tu n’es pas gay ou non tu ne me désires pas ? Parce que dans les deux cas, ce serait un mensonge.
- Non je ne, je ne coucherai par avec vous ! Cette conversation est surréaliste !
Il choisit d’utiliser ces mots espérant le choquer.
- Avec toi, fit doucement Harry. On ne peut pas vouvoyer quelqu’un avec qui on passe une folle nuit.
Severus l’observa en silence, tout dans son attitude montrant que lui ne plaisantait pas. Pas du tout. Et qu’il ne devait surtout pas se lever sous peine de ne plus être crédible du toi. Incroyable ce que ces simples mots pouvaient être excitants…
- Tu veux qu’on reste collés tout notre vie ?, insista Harry.
Sa voix douce avait quelque chose de terriblement sexy.
- Non, mais je ne peux pas faire ça et… Arrêtez Potter…
- Harry, corrigea aussitôt le jeune sorcier. Et tutoie-moi !
- Ca ne te ressemble pas ! Tu n’es pas comme ça. Tu es prêt à tout pour ne plus être collé à moi et quelque part c’est insultant. Bon sang, on ne couche pas avec quelqu’un pour ce… ce genre de raison ! Surtout que j’imagine que pour toi ce sera la première fois.
Harry l’écoutait, attentif.
- Tu me respectes alors, fit-il songeusement.
Comme s’il avait eu la réponse à sa véritable question. Severus garda le silence, réalisant ce que cela signifiait.
- Et pourquoi est-ce que je respecterai ?
- A toi de me le dire !
Et Harry se replongea dans son livre. Paradoxalement très satisfait de cet aveu indirect, sans oser se demander pourquoi. Il avait l’impression d’apprivoiser Severus Snape. Une sensation qui devenait peu à peu grisante. Sans comprendre où cela le mènerait, lui. Le respect, c’était au moins le début d’un sentiment. Severus – oui Snape – l’aurait seulement désiré qu’il aurait pris ce qu’il lui offrait.
De son côté, Severus aurait aimé s’isoler pour penser à tout cela au calme. La conversation avec Hermione avait peu à peu créé des fissures en lui. Il commençait à songer que peut-être une relation entre eux pouvait être… envisageable. Il resta un instant à fixer en silence son paquet de copie, le cœur étreint par une violente douleur. L’espoir, la pensée que cela était possible, le fit rêver un instant. Avant qu’il ne rejette cela loin, très loin. Pour rester seul, terriblement seul, malgré le bruit que faisait Harry en tournant d’une main les pages de son livre.
Ce qui donna un tournant radical à leur « relation », ce fut ce qui se passa pendant le cours du Professeur Mac Gonagall. Ils entrèrent dans la salle de cours et Minerva vint gentiment les accueillir :
- Bonjour Severus !, le salua-t-elle avec un sourire profondément amusé. Mes cours vous manquaient peut-être ?
- Voyons, Minerva, j’ai toujours été excellent en métamorphoses, répondit-il avec un sourire un peu figé. Je ne vous demanderais qu’une seule chose : tenez Monsieur Londubat éloigné de moi.
- C’est un bon élève, dit-elle un peu mécontente qu’il ose critiquer l’un des élèves de sa maison.
- Si vous le dites, mais tenez-le éloigné de moi. Je n’ai aucune envie qu’il me transforme par erreur.
- Je suis certaine pourtant qu’il y arriverait parfaitement !, rétorqua Minerva un peu énervée. D’ailleurs, il peut en faire la démonstration.
Severus se leva aussitôt, alors que Neville pâlissait :
- Je ne suis pas un cobaye !
Harry le força à se rasseoir :
- Ecoutez, j’ai besoin d’assister à ce cours, alors faites un effort !
- Oh et ça vous plairait d’être collé à un dragon ?
Harry soupira avant de dire :
- Professeur, je crois que je vais devoir réviser de mon côté.
- C’est ridicule Harry, objecta-t-elle. Reste et je suis sûre que le professeur Snape va t’aider ! D’ailleurs le sujet du cours est très intéressant : vous allez chacun enlever votre robe de sorcier pour la transformer en livre. C’est de la métamorphose de haut niveau, mais je suis sûre que vous pourrez y arriver. Et au fait, vous sauriez le faire Severus ?, sous-entendit-elle.
- Evidemment, Minerva.
Hermione les regarda enlever leurs robes avec un intérêt grandissant.
- Au fait Harry, tu ne m’a jamais dit ce que tu pensais ce qui se passait quand on essaye de se décoller grâce aux vêtements…, chuchota-t-elle avec amusement.
- Je crois surtout que tu as cherché à te venger de l’année dernière !
- Mais non, voyons !, rit-elle avant suivre les explications du professeur.
Pendant un moment, chaque élève essaya de répéter le mouvement de baguette que venait de leur enseigner le Professeur Mac Gonagall avant d’essayer de transformer leur robe.
- Que ceux qui ont réussi échangent de livres avec leur voisin, fit Minerva au bout d’un moment. Parfait Miss Granger ! Dix points pour Gryffondor !
Mais Hermione ne fit pas attention : elle était trop occupé à feuilleter le livre qui se révélait être rempli par une écriture qui ressemblait beaucoup à la sienne. Et elle lisait en fronçant de plus en plus les sourcils. Comme la plupart des élèves ayant réussi. Le silence se fit, seulement troublé par le bruit des pages que l’on tourne. Le murmure continuel des pages était le seul bruit, un peu comme d’une forêt agitée par une douce brise.
Harry prit machinalement le livre de Severus avant que celui-ci ait pu l’en empêcher – car lui savait bien ce qu’il y avait dans ce livre – pour l’ouvrir au hasard. L’écriture fine lui semblait familière mais le passage qu’il lut lui glaça le sang :
« - Alors il me semble qu’en plus de m’être devenu inutile tu essaies de détourner de moi l’un de mes plus fidèles serviteurs, siffla Voldemort. Par des prédictions stupides !
L’homme blond devant lui, tenu fermement par deux Mangemorts, eut la folie de vouloir s’expliquer. Severus aurait fait n’importe quoi pour lui dire de se taire pour ne pas attiser la fureur de leur Maître. Mais il savait bien que s’il intervenait, il subirait le même châtiment. Il serra les dents et les poings, ses ongles pénétrant dans la paume de ses mains. Et il maudit sa lâcheté : il était incapable d’aider l’homme qu’il aimait.
- Maître !, fit Lowen. Je l’aime et…
- Silence, vous devez m’être dévoué, n’aimer que moi ! Tu es à moi, comme chacun d’entre vous, l’aurais-tu oublié ?, demanda Voldemort s’approchant pour lui relever la tête.
Il l’embrassa, le mordant cruellement. Le goût du sang, acre et métallique, emplit la bouche du jeune homme.
- C’est ta dernière chance Lowen, lui susurra son maître à l’oreille. Révèle-moi la prophétie qui me concerne et… tout ira bien pour toi. Défie-moi et je me délecterais de ta souffrance. Choisis !, siffla-t-il.
- Je vais encore essayer ce soir Maître. Toute la nuit !, promit-il.
- Bien, fit Voldemort avec un enthousiasme presque enfantin. Je savais que tu ferais ça pour moi. Mais Lowen, si tu ne me révèles pas la prophétie, tu seras… le nouveau jouet de mes petits Mangemort : l’autre a été « cassé » et ils aimeraient bien en un avoir un nouveau. Ils s’ennuient sans cela, se plaignit-il presque.
Le jeune sorcier blond pâlit :
- Je ne vous décevrais pas Maître… »
Harry, écœuré, sauta quelques pages avant d’avoir le regard attiré par une phrase :
« Severus gémissait sans s’arrêter alors que Lowen titillait du bout de la langue son sexe érigé. Il engloutit sa verge avec gourmandise, allant et venant un moment, au rythme des cris de plaisir de Severus qui allaient crescendo. Caressant d’une main le scrotum de celui qu’il aimait, avant de tout arrêter malgré le cri de frustration qui retentit alors. Lowen jeta rapidement le sortilège de protection entre eux.
- Prends-moi, dit le sorcier blond un peu essoufflé. Maintenant !
Il s’installa sur Severus pour s’asseoir sur le sexe tendu de son amant. Severus le saisit aux hanches, alors que Lowen se cambrait, le sentant le pénétrer pour l’emplir lentement. Il n’arrêta sa descente que lorsque Severus fut entièrement en lui.
- Après, haleta-t-il, ce sera mon tour. Je voudrais te prendre… Au moins… Une fois… Aaaah !, gémit-il, Severus l’ayant soulevé pour le faire redescendre en un mouvement brusque.
Et de lui-même, il suivit le rythme fort, presque violent de son amant, chaque coup le précipitant un peu plus dans les abîmes du plaisir. Une main toujours sur ses hanches, Severus saisit de l’autre la verge tendue de Lowen pour la caresser au rythme puissant de ses assauts. Son amant se mit à crier, Severus heurtant un point sensible à chaque mouvement de son sexe en lui : il se retint jusqu’au moment où le jeune homme blond se libéra enfin criant son nom. Severus sentit l’orgasme parcourir de spasmes le corps de son amant et son corps se contracter autour de son sexe : il accéléra le mouvement de va-et-vient, sa peau claquant contre la sienne avant d’exploser à son tour. Epuisé, Lowen retomba sur le corps luisant de sueur de Severus.
- Je t’aime, chuchota-t-il.
Il se reposa quelques instants avant de se dégager du corps de Severus avec un léger gémissement. Avant de l’embrasser lentement et de laisser ses doigts courir sur le torse, de pincer doucement les tétons de Severus.
- Laisse-moi te prendre, mon amour, il me reste peu de temps, tu sais…
- Tu te trompes…, soupira Severus.
- Non, je ne me suis jamais trompé, corrigea doucement Lowen. Il faudra du temps mais tu rencontreras quelqu’un après moi. Il sera très différent de moi… Et tu l’aimeras à la folie, précisa-t-il avec un léger rire, sans cesser la moindre de ses caresses.
- Je n’aimerais plus jamais après toi !
- Tu sais que c’est faux, je te l’ai prédit…
Il saisit à nouveau le sexe de Severus, ranimant son désir assouvi au fur et à mesure de ses caresses insistantes. Avant, grâce à sa baguette, de jeter un sort pour lubrifier ses doigts. Et il les glissa un à un en Severus pour se mouvoir en lui. Jusqu’au moment où il effleura ce point sensible où Severus gémit bruyamment avant de s’écarter. Il allongea Lowen pour reprendre la même position que tout à l’heure en inversant leur place. Ce fut lui qui se mit au-dessus de son bassin. Ils ne se quittèrent pas du regard alors que Severus descendit doucement jusqu’à sentir une masse chaude et vibrante le pénétrer. Ils gémirent ensemble, Severus haletant :
- Je t’aime, murmura-t-il se sentant douloureusement étiré. Lew…, gémit-il en utilisant le diminutif qu’il aimait tant.
- Doucement, le prévint Lowen, je ne veux pas te blesser. Doucement, répéta-t-il retenant Severus.
Et lentement Severus le prit en lui… »
Severus lui arracha le livre des mains. Harry le fixa sans rien dire, les pupilles dilatées. Excité au possible par ce dernier passage et espérant que personne ne s’en rendrait compte. Severus le regardait se demandant quel passage avait-il pu bien lire. Et espéra que ce n’était pas comme lui, le passage du livre qui relatait leurs premières nuits ensemble…
- Bien, retentit la voix de Minerva qui fit sursauter Harry, vous avez compris que ce livre relate l’histoire de votre vie. Silence, reprit-elle pour faire taire les chuchotements incrédules des élèves. Je suis très contente que vous soyez si nombreux à l’avoir réalisé. Maintenant, vous devez quand même connaître quelques détails à propos de ce sort. Prenez des notes…
Elle attendit un instant que chaque élève soit prêt à noter son cours :
- Bien. Ce sortilège de métamorphose ne peut fonctionner que sur un objet que vous avez porté depuis longtemps… Je pense d’ailleurs que ceux d’entre vous qui ont échoué devaient avoir des robes de sorciers neuves, mais si vous aviez utilisé vos plumiers par exemple, vous auriez eu des livres ridiculement petits… Ensuite, seul le propriétaire de l’objet, c’est-à-dire celui dont le livre relate l’histoire, peut le lancer. Enfin, ce sortilège ne peut être jeté sous la contrainte : même si quelqu’un voulait connaître absolument tout de votre vie et vous forçait par l’un des sortilèges interdits à jeter ce sort, comme par exemple l’Impérium, le livre ne serait rempli que de pages blanches, avec peut-être quelques mots épars. Bref, si vous ne le voulez pas, le livre restera blanc. Enfin, il est d’usage que ce livre soit un cadeau de mariage : c’est en effet ce livre que s’échangent les mariés, acheva Minerva avec un regard attentif vers Harry.
Comme tous les élèves, Harry notait scrupuleusement ses propos. Il ne vit donc pas le regard furieux que Severus lança à Mac Gonagall : il venait de comprendre qu’il s’était fait piéger. Cette vieille perruche venait d’essayer de jouer au cupidon en les faisant mieux se connaître. Et là, il se demandait vraiment ce que le jeune homme avait lu…
Il soupira avant de jeter un bref coup d’œil à Harry qui continuait à écrire : il avait découvert que ce dernier était vraiment sexuellement attiré par lui. Ce n’était pas du tout dû, comme il l’avait pensé, au fait qu’ils soient collés l’un à l’autre… Non c’était plus que cela, et par conséquent c’était bien plus effrayant. Il avait feuilleté toute la fin du livre, lu les interrogations de Harry, ses désirs. Ses espérances. Pour comprendre qu’à cet instant, il le voulait, lui Severus Snape et nul autre. A tel point qu’il en rêvait chaque nuit, ce que Severus savait car Harry parlait beaucoup et surtout… gémissait beaucoup dans son sommeil ! Entre autre. Il savait que désormais Harry prenait soin de discrètement nettoyer les draps chaque matin, quand lui faisait encore semblant de dormir. Il savait aussi qu’il aimait dormir dans ces bras, et partager cette intimité même si parfois elle était pesante. Bref, il aimait ces petites choses que partageaient les amants… Et il commençait à vouloir plus. A avoir des sentiments… Or, l’idée effrayait Severus : il ne voulait plus d’amant, il voulait rester seul. Il ne voulait plus qu’on le fasse souffrir à travers une personne aimée. Il soupira encore. La fin du cours sonna enfin, sa colère était retombée : après tout la vieille perruche avait cru bien faire. Et son opinion se retrouva renforcée quand elle demanda à Harry de venir lui parler.
- Harry, commença-t-elle dans le silence de la classe vide, Severus ne te l’a peut-être pas dit, mais tu sais durant leur sixième année, tes parents ont été liés par ce sortilège de la Saint-Valentin…
- C’est vrai ? Mais pourquoi ne pas me l’avoir dit ?, demanda-t-il se tournant vers Severus.
- Parce que nous voulons que ce sortilège cesse tout simplement, expliqua-t-il comme s’il s’agissait d’une évidence.
Il avait légèrement accentué le « nous ». Inutile que le gamin – pas un jeune homme séduisant - se fasse des illusions. Harry le fixa un instant, avant de murmurer, comprenant enfin :
- C’est comme ça qu’ils se sont réconciliés, n’est-ce pas ?
- Oui, approuva Severus. Et tu es né l’année suivante. J’avais… dix-sept ans quand tu es né, précisa-t-il doucement. Tes parents en avaient dix-huit.
Il fallait lui faire gentiment comprendre que de toute façon, cela ne pouvait pas marcher. Lui faire croire que son vieux professeur de dix-sept ans son aîné n’avait aucun sentiment pour lui. Mais Harry faisait un tout autre calcul.
- Si je comprends bien vous aviez un an d’avance ?, conclut-il avec surprise.
Severus se fit une nouvelle fois la remarque qu’il avait l’esprit vif. (Et que l’auteur voulait absolument diminuer au maximum leur différence d’âge.)
- Oui… Je suis rentré plus tôt que prévu à Poudlard.
- Pourquoi ?, demanda-t-il simplement.
Severus se rendit compte Minerva était là et écoutait toujours.
- Cela ne vous regarde pas, dit-il un peu sec.
Pour le regretter immédiatement : le visage de Harry venait de se fermer. Il l’avait blessé… Mais après tout, cela ne regardait que lui. Seulement il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir de lui avoir fait du mal.
Le reste de la journée se passa dans une froide indifférence. Jusqu’au moment où ils se mirent au lit, et où Severus dit d’un ton morne :
- Bonne nuit.
Harry ne prit pas la peine de lui répondre. Il s’en voulait de réagir ainsi à chaque fois que Severus rejetait ses tentatives de rapprochement. Il s’en voulait aussi de se découvrir jaloux : il était jaloux de l’ancien amant de Severus… Il avait beau s’en défendre, se dire que ça ne pouvait pas être ça. Mais…
- Je suis amoureux de lui, articula-t-il en silence, puisque même la sonorité de ces mots lui étaient interdits.
Il attendit que Severus s’endorme, pour enlever le traversin qu’il s’obstinait à mettre chaque soir et se rapprocher de celui dont il aurait aimé tout connaître. Severus qui faisait semblant de dormir comme chaque soir, ouvrit les yeux :
- Pourquoi ?, murmura-t-il dans le noir.
Harry sursauta, tellement persuadé qu’il dormait.
- Tu faisais semblant de dormir !, accusa-t-il.
- Pourquoi ?, insista Severus, sans répondre.
- Parce que je dors mieux comme ça.
Severus ne trouva rien à répondre. Mais il se figea quand de sa main libre, hésitante et maladroite, Harry se mit à lui caresser doucement le dos.
- Arrête ça, dit-il d’une voix sourde.
- Ca… ça ne te plait pas ?
- Quel passage as-tu lu ?, finit par demander Severus.
- Celui… où vous faisiez l’amour, chacun à votre tour, répondit Harry d’une voix légèrement tremblante.
Il n’avait pas besoin de préciser de qui il s’agissait. Severus inspira à fond, avant de demander :
- Tu n’as rien lu d’autre ?
- Non, rien, mentit Harry.
Il passa sous silence ce qu’il savait que Lowen lui avait fait une prédiction : ce n’était pas encore le moment.
- Et tu… es curieux de savoir ce que cela fait ?, interrogea Severus, une douleur sur son visage car il devait refuser.
Mais le ton de sa voix était ironique, et Harry ne voyait pas l’expression de son visage dans l’obscurité.
- Oui, avoua franchement Harry. Mais ce n’est pas pour ça que je me suis rapproché. Je n’aime tout simplement pas être… ignoré, ou qu’on soit en colère contre moi. Surtout quand il s’agit de quelqu’un avec qui je suis obligé de vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Quel passage as-tu lu, toi ?
- … la fin, avoua Severus.
- C’est vrai que le reste est peu intéressant, railla Harry. Tu as préféré lire ce qui te concernait.
- Tu as des sentiments pour moi, dit doucement Severus.
Harry s’écarta brusquement.
- Vous… vous avez osé lire ça ?!
Le vouvoiement était revenu. Comme une distance supplémentaire.
- Je devais savoir, fit Severus. Parce que je pense que c’est une erreur d’avoir… des sentiments sur moi.
- Et pourquoi !
- Parce que je ne suis pas quelqu’un… d’aimable, je veux dire que l’on ne peut aimer, c’est tout.
Un silence s’installa, Harry cherchant désespérément une solution. Il finit par faire appel à la logique :
- … J’ai réfléchi. Il n’y a que deux solutions. Soit nous admettons que le sortilège nous a réuni en raison de sentiments existants, ou parce que nous sommes faits pour être ensemble. Ou alors soit nous ne l’admettons pas et je pense demander à Pomfresh quelque chose pour faire repousser ma main après que je l’aurais coupé.
- Tu n’es pas sérieux !
- Si. Cela fait deux semaines que ça dure et je n’en peux plus !, fit Harry une trace de douleur dans la voix. Tu me repousses à chaque fois, j’aurais voulu qu’on soit au moins amis, pour que ce soit plus supportable mais…
Un baiser bref et cruel l’interrompit :
- Non, c’est ça que tu veux, le corrigea Severus d’une voix rauque. Tu veux ce que je refuse, c’est tout. Maintenant, je ne veux plus entendre d’absurdité et dodo !
Encore une tentative pour l’éloigner de lui. La plus cruelle, sans doute. Un coup de poing le frappa violemment à l’estomac :
- Je t’interdis de me traiter comme ça, comme si j’étais encore un gamin ! Je suis un homme et tu me désires aussi ! Essaie seulement de le nier !
Harry glissa une main dans le pantalon de Severus pour toucher son sexe et le caressa de façon maladroite. Il le sentit durcir sous ses doigts en quelques instants. Tout d’abord surpris, Severus se dégagea pour rouler sur Harry et dire tout près de ses lèvres :
- Je ne peux pas faire ça, murmura-t-il. Je le refuse, tu comprends ? Et puis, je te défends de refaire ça à l’avenir : tu ne me respectes pas… Tu ne respectes pas mes choix !
Mais Harry dit, brisé :
- Je te désire, et je n’en peux plus, gémit-il.
Severus ressentit une brève douleur à l’idée de l’avoir blessé si profondément…
- Je sais, mais ce n’est pas une solution…, murmura-t-il le visage enfoui dans son cou. Le sexe ne résout jamais rien, ajouta-t-il.
Harry eut un sourire.
- Cela calmera peut-être mon envie de toi…?
Par Merlin, comment pouvait-il être si craquant en disant des choses pareilles ?
- Je ne suis pas une toquade, fit Severus avec humour. Si jamais nous le faisons, tu ne pourras plus te passer de moi !
Harry roula sur lui pour se trouver au-dessus de lui. Il retint un gémissement, leurs désirs se frottant mutuellement :
- Mais c’est déjà le cas, révéla-t-il avec un doux halètement.
Severus ne put se retenir : il posa sa main libre sur une hanche de celui qu’il désirait si ardemment. Pour esquisser un mouvement ample de son bassin. Ils gémirent ensemble. Galvanisé, Severus continua ce lent mouvement, leurs sexes douloureusement tendus toujours prisonniers de l’étoffe de leurs vêtements. Et il ne put plus s’arrêter lorsque Harry se mit à accompagner le balancement de ses hanches. Lentement tout d’abord, avec des soupirs de plus en plus forts alors que le plaisir en eux devenait plus fort. Un point de non-retour fut atteint quand Severus l’attrapa rudement pour l’embrasser profondément, glissant sa langue entre ses lèvres sans cesser ses coups de hanches.
Quand Harry se mit à lui rendre son baiser avec passion, il laissa s’égarer sa main libre sur les fesses de son amant. Se retenant encore pour ne pas la glisser sous le tissu, mais pas assez pour ne pas oser doucement appuyer là où il brûlait de s’enfouir. En rythme avec ses coups. Plus fort. Encore plus fort. Jusqu’à cet orgasme qui les saisit brutalement interrompant leur baiser avide. Si fort qu’il les épuisa. Ils restèrent un moment l’un sur l’autre, attendant que leurs souffles et leurs corps s’apaisent.
- C’était une folie, fit Severus d’une voix douloureuse.
Cette fois, il songeait à lui pour le futur candidat de potion. Désormais il prendrait une potion pour éviter cela. Quelque chose qui tuerait le désir et protégerait Harry de lui. Il n’avait plus le choix, maintenant. Il ferait n’importe quoi pour le protéger. Il ne comprenait pas encore que sa motivation avait changée : autrefois, la mort de Harry l’aurait profondément attristé et bouleversé. Aujourd’hui, elle le détruirait : il ne pourrait vivre sans lui.
Harry ne répondit pas : il l’embrassa lentement sans que Severus pense un seul instant à s’écarter. Mais quand il sentit son désir renaître – si peu assouvi par cette parodie d’étreinte -, il bougea doucement pour l’écarter.
- Alors c’est toujours non, constata celui-ci avec tristesse.
- Ce n’est pas un jeu, il y a trop de choses…, aurait voulu dire Severus.
Mais il savait que ces mots le blesseraient encore, amèneraient des questions auxquelles il ne voulait pas répondre pour le moment. Alors il resta silencieux, Harry se blottissant dans son coin. Il le sentit se recroqueviller, comme dans une vaine tentative pour se protéger. Il savait qu’il pleurait… Et il se maudissait de le faire souffrir ainsi.
Les choses avançent bien entre eux, n’est-ce pas ? La suite est là !
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