Ce qui unit Gryffondor et Serpentard | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 2883 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
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Harry et Drago arrivèrent bien à leur époque : ils reconnaissaient les élèves, les vêtements, et tous les professeurs. Tout ça était on en pouvait plus normal et correspondait parfaitement à leurs souvenirs. Après tout, ils n’avaient vécu que deux semaines dans le passé… Et Poudlard était toujours Poudlard.
Le seul petit hic, - et par conséquent le fameux bug -, c’était qu’ils se retrouvaient dans la Grande Salle lors de la fin du repas. Pour être exact, ils étaient au milieu des élèves qui quittaient ladite salle. Cela aurait du être très génant qu’on les voit enlacés comme ça, en public. Mais ni Harry ni Drago n’y pensèrent un seul instant.
Parce que cela ne pouvait pas être le cas : personne n’avait remarqué leur soudaine apparition.
Et ce n’était pas le pire ! Le flot d’élèves traversait au ralenti sans aucun problème leurs deux corps enlacés. Oui le sortilège lancé par l’illustre Godric Gryffondor - qui a dit génial ?? - les avaient ramenés. Mais il semblait bien que ce soit sous la forme absolument non prévue et intolérable de… fantômes. Comme quoi même les grands sorciers peuvent se planter lamentablement… Et se faire maudire des siècles plus tard.
Harry, surpris et il faut bien le dire affolé, fit le geste de s’écarter de cette foule et donc de se séparer de Drago. Ce dernier, à la grande stupéfaction de Harry, cria :
- Ne t’éloignes pas !!!
Harry hésita sur la conduite à tenir : rester comme lui ordonnait le jeune sorcier blond, ou alors rester collé à lui ?
Mais Drago prit la main de Harry, la serrant fort. Et décidant pour lui. La main ferme et chaude de Harry semblait le rassurer, alors qu’ils étaient toujours traversés par les élèves qui quittaient la salle à manger. Drago ne se rendait visiblement pas compte de ce qu’il faisait, Harry le devina sans peine. Et puis la sensation de ce corps tiède contre le sien, alors qu’ils étaient devenus des fantômes était plus que rassurante : cela indiquait qu’ils étaient toujours vivants… Et Harry contrôla à grand-peine le réflexe d’étreindre plus fort Drago, comme pour se raccrocher à lui. Car Drago était le seul pour lequel il existait à ce moment précis. Accessoirement, Harry découvrit, de manière totalement incongrue, que Drago sentait bon le tilleul. Frais et sucré, enivrant… Ce simple parfum l’émut, juste une fraction de seconde. Parce que Ron et Hermione venaient de les traverser avec une totale indifférence, lui rappelant durement son nouveau statut de fantôme… Ils furent suivis de peu par les professeurs.
Au fond, Harry n’en menait pas large, et quelque part, la présence de Drago le rassurait… un minimum : il n’était pas tout seul dans cette galère. Certes, il y avait l’oiseau qui s’était mis sur son épaule. Mais il lui était d’un piètre réconfort…
Peu à peu la Grande Salle se vida. Harry et Drago restèrent désespérement seuls, s’étreignant toujours avec un désespour certain. Le Baron Sanglant passa au travers d’eux sans les voir. Il parut toutefois sentir quelque chose. Surpris il se retourna, alors que Drago l’interpellait désespéremment, un début de sanglot dans la voix… Ils n’étaient donc même pas des fantômes. Harry n’avait même pas ressenti l’habituelle sensation glacée qui accompagnait tout « contact » avec un fantôme. La situation devenait clairement désespérée.
Harry sentait le cœur de Drago battant à tout rompre, le distrayant de sa propre angoisse… Ces simple contacts, son corps et sa paume chaude un peu moite qui ne lâchait pas la sienne, le convainquirent que tous deux étaient en vie. Et il murmura pour que tous deux ne cèdent pas à la panique.
- Nous sommes vivants Drago, je t’assure, chuchota-t-il d’une voix un peu tremblante.
Et il ajouta pour être crédible :
- Je sens ton cœur battre et ta main.
Drago parut soudain réaliser qu’il n’était pas seul. Harry répéta sa phrase :
- Nous ne sommes pas des fantômes…
Harry rassembla ses souvenirs de fiction moldu :
- Je me demande si nous ne sommes pas en… parallèle de ce monde, suggéra-t-il sans trop y croire.
- Hein ?
Soudain, Drago s’était rendu qu’il s’agrippait à la main de Harry. Il attribua cela à son inconscient. Très pratique. Il eut juste un peu de mal à nier qu’il étreignait Potter. Il relâcha presque brutalement la main et fit un rapide pas en arrière pour cesser tout contact. Mais il épouva aussitôt un vague sentiment de perte. Comme si une part de sa chaleur lui avait été arrachée, comme si on lui avait volé quelque chose d’essentiel. Et une vague de froid mêlée de panique le traversa brutalement :
- Ce n’est pas possible !!! Quelqu’un doit pouvoir… nous voir ? Voir que nous sommes… là ! Au lieu de nous, de nous… traverser !!!, dit-il d’un ton saccadé, sous le choc, le souffle coupé, son cœur battant à tout rompre.
Soudain, il se mit à courir vers les cachots, traversant les élèves au passage avec des grimaces, et retenant ses larmes. Harry le suivit sans hésiter. Il ne voulait pas le perdre de vue : il courut lui aussi, priant pour que Drago n’ait pas l’idée de traverser un mur. Dans ce cas, il le perdait… Il avait cependant une idée de l’endroit où courrait Drago : droit dans le cachot de Snape. Evidemment.
Il rattrapa Drago devant la porte, comme paralysé face à un obstacle. Il leva la main en vain pour frapper. Harry ne mit qu’un bref moment à comprendre : la porte. Lourde et épaisse, elle fermait hermétiquement le bureau de Snape. Le heurtoir de bronze leur était inaccessible.
Presque avec douleur, Drago se résolut à traverser la porte à la manière d’un fantôme. Harry le suivit à contre-cœur : il n’y avait aucune chance pour qu’il aime un jour les cachots des Serpentards, et plus encore le bureau de Snape.
Il y avait le bric-à-brac habituel : étagères aux flacons mystérieux, chaudrons en vrac, potions mijotant doucement sous le feu de l’âtre, fioles de cristal remplies d’ingrédients magiques, paquet de copies fraîchement corrigées, l’armoire où était rangée la pensine et surtout, inévitablement le professeur lui-même… Snape lisait avec attention un ancien parchemin, qui visiblement révelait une potion ancienne. Il marmonnait pour lui-même, portant un jugement très critique sur cette « recette ». Drago se tenait devant lui, complétement perdu. Il resta un moment immobile, espèrant que le professeur percevrait sa simple présence. En vain. Il s’avança alors.
- Professeur Snape, murmura-t-il la voix serrée, j’ai besoin de votre aide… Nous avons été envoyé dans le passé, et…
Il ne put achever, devant la totale indiférrence de son chef de maison.
C’était un échec total, Harry aurait pu le lui dire, mais Drago ne l’aurait pas écouté. Le phénix sur l’épaule de Harry émit à nouveau un léger roucoulement. Peut-être de peine pour le jeune sorcier blond.
Car malgré tous les efforts de Drago, Snape ne releva pas la tête. Harry le laissa faire un moment. Quand il vit Drago tenter d’arracher en vain le parchemin des mains de Snape, il dit enfin :
- Viens Drago, on va voir Dumbledore…
- Ce vieux fou ?, s’exclama Drago un peu hagard. Comment veux-tu qu’il soit seulement capable de nous aider ?!! Non, je suis sûr que le professeur Snape va finir par me voir ! Il pourra nous aider. Alors que Dumbledore nous aider ? Il n’est pas aussi intelligent que Snape !, ajouta-t-il avec mépris.
Harry eut la sagesse de ne pas répondre, et ignora toutes les récriminations de Drago à l’égard du « vieux fou ». Il attendit avec patience que celui-ci finisse de protester et à accepte de le suivre.
Le temps avait passé, la nuit prenait sa place dans le château avec lenteur. Harry et Drago virent Snape bailler discrètement, puis aller se coucher. Comme, ils le devinaient, presque tous les habitants de Poudlard. Sauf sans doute quelques élèves de cinquième et de septième année qui continuaient à réviser pour leurs examens. Drago ayant vu Snape se coucher consentit enfin à aller voir Dumbledore.
Ils arpentèrent alors les couloirs qui s’assombrissaient lentement. Mais c’était étrange : pour eux une sorte de lumière illuminait tout malgré le ciel de plus en plus sombre. Ils croisèrent Miss Teigne qui poussa un miaulement de pure terreur quand elle les traversa. Drago était assez déprimé, et il s’en amusa un bref moment. Car l’idée de passer l’éternité sous forme de fantôme à martyriser un chat - fut-ce Miss Teigne - n’avait rien de réjouissant… Ils arrivèrent devant les gargouilles, sans le mot de passe et l’impossibilité de toute façon d’être entendus. Mais Harry avait déjà réfléchi au problème. Ils poursuivirent donc leur chemin jusqu’à un escalier. Une fois un étage plus haut, ils traversèrent les murs pour enfin y arriver. Même si Drago avait continuellement râlé à cause des murs à traverser…
Le bureau était vide et des ronflement discrets émanaient de certains tableaux. Même Fumseck n’était pas là. Un gigantesque papier était posé sur le bureau : il était impossible de le manquer. Il y était écrit en lettres lumineuses :
« Vous devez trouver l’ancien sortilège.
Mais j’ignore où les quatre fondateurs l’ont dissimulé.
Le secret s’est perdu au cours des siècles…
Bon courage !
Ah, si vous pouviez en même temps me retrouver mon livre sur « la fabrication des bonbons moldus » que j’ai perdu… »
Un lourd silence se fit.
- Tu crois que c’est pour ça que nous sommes revenus sous cette forme, pour nous permettre de retrouver le sortilège ?, avança Harry.
- … Il savait, murmura Drago. Non, je rêve ! Il savait, et ce vieux dingue ne nous aide pas !!, cria-t-il avec fureur.
- Tu te trompes, rétorqua Harry. Il est possible que notre retour à la normale dépende de ça : de retrouver l’autre sortliège. Et puis ce n’est pas un vieux dingue, commença à s’emporter Harry.
- Ah oui !! Eh bien il ne fait rien pour nous aider ! Et puis je ne veux pas rester comme ça !! J’en ai marre ! Ca fait quinze jours que je galère à cause de cette histoire de sortilège !
- Oui eh ben pour le moment, t’as qu’à te bouger un peu pour le trouver et retourner croupir dans tes cachots !!, finit par dire Harry excédé. Si tu crois que moi j’ai apprécié de supporter tes humeurs pendant quinze jours !
Cela faisait beaucoup d’émotions en peu de temps, et il en avait marre que Drago le provoque sans arrêt.
- Quoi ? Ce bon vieux Potter réagit ? Tu t’énerves ? Est-ce que tu veux te battre ?, lança aussitôt Drago.
Ils avaient chacun la main sur leur baguette qu’ils s’apprêtaient à brandir, les incantations déjà sur les lèvres. Mais avant ce cap fatal ne soit franchi, le phénix d’argent choisit d’intervenir. Il émit un doux trille, une mélodie très particulière qui leur fit lâcher leurs baguettes. Qui tombèrent par terre avec un bruit clair quand elles touchèrent le sol.
Harry et Drago les regardèrent un peu sidérés et se penchèrent dans le même mouvement pour les ramasser. En vain. Elles étaient sans aucun doute revenues dans la même dimension, la bonne. Eux étaient restés dans la mauvaise. Ils regardèrent alors le phénix qui les observait sans sourciller.
- Ecoute fichu volatile, tu vas me renvoyer dans la réalité immédiatement !!, cria Drago avec colère.
L’oiseau ne broncha pas. Drago s’avança, menaçant, tentant de le saisir. Le phénix émit à nouveau un trille et Harry le sentit devenir tout léger sur son épaule. Il était devenu un fantôme pour eux. Bref, il avait encore sauté une dimension et les mains de Drago passèrent au travers. Pour retomber sur Harry. Drago injuria copieusement l’oiseau. Harry se rappela que les phénix étaient doués d’une grande intelligence. Il choisit de demander à l’oiseau avec un calme qu’il n’était pas sûr de ressentir.
- Est-ce que ce que j’ai dit est vrai ? On doit vraiment retrouver le sortilège pour revenir dans notre monde ?
L’oiseau hocha lentement la tête, le regardant droit dans les yeux. Harry sentit un découragement certain l’envahir : le château était si grand. Il faudrait des mois pour l’explorer en entier.
- Y a-t-il un moyen de le repérer ?, demanda-t-il encore avec un certain espoir.
Le phénix secoua la tête : la réponse était clairement négative.
- Tu peux quand même nous guider, non ?
L’oiseau secoua encore la tête.
- Donc, il n’y a rien pour le repérer, se dit-il pour lui-même. Tu peux quand même nous donner un indice ?
L’oiseau fit encore non.
Drago fit la grimace, agacé par le manque de coopération de l’oiseau :
- Bon, allons-y. Plus vite on commencera à chercher…
Suite à l’insistance de Drago, ils commençèrent par les cachots de Poudlard. Ils traversèrent des salles oubliées, sans vie, aux matériels étranges. Ils passèrent par le dortoir des Serpentard, que Harry connaissaient bien. Drago ne put s’empêcher de pavaner;
- C’est chouette ici, non ? Comparé à chez vous…
- Je suis déjà venu ici, rétorqua Harry avec un air un peu blasé.
- Quand ça ??, fit Drago choqué de voir l’inviolabilité de son dortoir pas si inviolable que ça.
Harry eût un drôle de sourire pour le taquiner.
- Mais pour te voir dormir…
- Quoi ?, glapit-il. Mais quand ? Quand ???
Harry s’éloigna en haussant les épaules, et Drago le suivit, tournant et retournant cette idée dans sa tête. Il avait la vague impression que ses joues chauffaient, mais il ne l’aurait jamais admis.
Ils poursuivirent leur quête, mais avant de sortir du dortoir, ils se heurtèrent à Pansy. Elle était habillée étrangement, en rouge et or, en tenue de Quidditch et elle pleurait.
- J’veux pas. Veux pas être une Gryffondor. Je veux être avec mon Drago…, pleurnichait-elle.
Voilà qui donna des frissons à Drago.
- Elle est vraiment folle, murmura-t-il. Viens, dit-il, tirant Harry par la manche, partons d’ici.
Mais Harry ne bougea pas.
- Ecoute, insista Drago, elle n’est pas assez sexy pour qu’on reste là comme deux idiots à la regarder toute la nuit.
Mais Harry ne répondit toujours pas : il tendit la main pour effleurer les cheveux de Pansy. Qui recula.
- Allez viens !
- Tu ne comprends pas, fit enfin Harry, il se trouve qu’on l’a heurté et que je viens de la toucher.
Pendant ce temps Pansy continuait ses jérémiades :
- Harry !! J’en ai marre ! Arrête de me prendre Drago : il ne pense qu’à toi, nuit et jour ! Et je ne veux pas être Gryffondor pour qu’il pense à moi comme à toi…, fit-elle dégoûtée tirant sur ses vêtements.
Soudain, Harry eût un déclic :
- Je crois que je comprends… Je me demande si elle n’est pas en train de rêver…
- Tu veux dire que nous serions dans le monde des rêves ?
- J’en ai bien peur : pour moi la seule façon que Pansy soit habillée, comme ça et tienne ces propos aussi débiles, c’est qu’elle fait un cauchemar.
- Elle a pas besoin de rêver pour dire des trucs débiles, souligna Drago aussitôt.
Drago réfléchit deux secondes et il s’avança vers Pansy pour lui coller une baffe magistrale. Qu’il se retenait de lui donner depuis des anénes.
- Arrête un peu de pleurnicher et lâche-moi !! Va draguer Crabbe ou Goyle, ils n’attendent que ça. Je suis sûr que ça leur fera plaisir, à eux. Et moi je pourrais respirer un peu !
Pansy pleura évidemment plus fort.
- Je ne veux pas que tu sois avec Haaarry, c’est dégoûtaaant… !!
- Mais je ne suis pas avec Harry !!
- Tu lui tiens la main !!, accusa Pansy.
Drago se rendit que c’était vrai –il avait repris la main de Harry – et la lâcha brutalement.
- Arrête de dire des bêtises et va te coucher.
Mais son ton manquait quelque peu de conviction.
- Je dors déjà, rétorqua Pansy avec une certaine logique.
Un phénomène bizarre était en train d’arriver. Une sorte de brume enveloppa briévement Pansy, changeant ses vêtements en une chemise de nuit où des dessins en couleur de Drago très reconnaissable et magiquement animé, murmurait des mots doux dans des bulles suaves à Pansy…
Drago en resta sans voix. Il ne pensait pas cela atteignait ce stade. Et il se maudit de l’avoir invitée au bal. Il aurait vraiment mieux fait d’y aller seul. Et de ne pas essayer de faire « enrager » Harry d’une façon ou d’une autre…
- Oh bon sang, murmura Harry sidéré lui aussi, elle est vraiment grave…
- Tiens, tu as un phénix maintenant ?, lança Pansy, s’avançant vers lui.
Elle minaudait presque devant Harry. Ca et son ton firent bondir Drago.
- Ca suffit !!
Il prit Harry pas la main et ils s’éloignèrent. Drago ajouta :
- Elle est folle… Si seulement elle n’était pas de sang pur et ses parents…
Il secoua la tête éloignant ces pensées avant de poursuivre :
- Le pire c’est qu’on risque de croiser tous les dormeurs de Poudlard.
- A cette heure, oui c’est bien probable, approuva Harry.
Commença alors la plus étrange des nuits que Harry eut connu, à la recherche d’un sortilège caché, au milieu des rêves des dormeurs de Poudlard. Harry était parti sur l’idée que le sortilège était gardé par un second phénix d’argent. Il espérait qu’avec un peu de chance, il chanterait pour les mettre sur la bonne voie…
Ils passèrent dans les cuisines, dans le dortoir des Poufsouffle, puis les tours et le dortoir des Serdaigle. Si au début de leur exploration contrainte ils étaient curieux de découvrir ces endroits inconnus et secrets, la nouveauté ne tarda pas à s’émousser. Harry nota cependant quelques endroits qu’il aimerait bien explorer plus tard… Comme la réserve d’objets magiques qui se trouvait dissimulée dans la Tour des Serdaigles.
Au hasard du dédale des couloirs, ils finirent par croiser le professeur Mac Gonagall. Celle-ci portait une somptueuse robe de mariée avec un bouquet de pensées. Ses longs cheveux dénoués lui donnaient l’air d’une jeune fille. Elle donnait le bras à un sorcier en également en habit de marié. Sa silhouette floue se précisa alors qu’il s’approchaient de Minerva. Harry ne fut pas vraiment surpris de constater qu’il s’agissait de Dumbledore lui-même.
- Ils vont bien ensemble ces deux-là !, ne put s’empêcher de persifler Drago.
- Oui, je trouve aussi, dit Harry mais lui était sincère.
Ils croisèrent également le professeur Flitwick avec des échasses démesurées, - il frôlait le plafond - , et le professeur Chourave poursuivie par une centaine de plantes armées de sécateurs, qui murmuraient vengeance… Enfin au détour d’une classe, ils rencontrèrent à nouveau le professeur Snape. Celui-ci faisait cours à un seul étudiant. Encore une fois, ce ne fut qu’en s’approchant qu’ils découvrirent son identité : Harry.
Drago ne put retenir un léger rire :
- Il s’agit d’un cauchemar de toute évidence ! Tu le persécutes même dans ses rêves !!
Harry ne put répondre, le professeur s’étant levé. Il attrapa le Harry de son rêve pour l’attirer à lui. Cela fit une drôle d’impression à Harry. Plus encore, quand Snape fit glisser ses longs doigts fins sur le visage de Harry qui rougit. Comme celui qui assistait à la scène. Snape chuchota quelque chose que ni Harry ni Drago ne purent entendre. Et puis Snape embrassa résolument le Harry du rêve. Le vrai Harry vit celui du rêve gémir et suffoquer, se tendre vers Snape, réclamant des caresses. Il vit Snape le dévêtir avec passion, ponctuant de baisers chaque parcelle de chair ainsi exposée. Il se sentait glacé, comme au milieu d’un cauchemar. Sauf qu’il savait que lui ne rêvait pas.
- Oh Harry, murmurait Snape comme possédé. Je te veux !! Je veux te faire hurler mon prénom, encore et encore !
Harry et Drago demeuraient pétrifiés. Chacun pour des raisons différentes : Harry parce qu’il était horrifié, et même nauséeux, et Drago parce qu’il éprouvait une colère qu’il n’arrivait pas à comprendre, mêlée d’une sorte de désir pour le Harry qui se présentait dévêtu sous ses yeux. Drago ne réalisa pas un instant que c’était sa jalousie qui le poussa à réagir.
- Non, mais vous n’avez pas honte !!, finit par s’exclamer Drago ulcéré en s’avançant vers son professeur chéri. C’est un élève et vous êtes au moins deux fois plus âgé que lui !! Et puis défends-toi Harry ! Je n’arrive pas à croire que même dans le rêve de Snape tu puisses accepter de te pâmer comme ça !!
Sans paraître avoir écouté un simple mot de la tirade enflammée du jeune Serpentard, Snape leva un regard embrumé de désir vers lui :
- Tu es le bienvenu Drago. Tu veux participer comme la dernière fois ? Tu avais beaucoup aimé, et puis on peut changer les rôles…
Drago émit un bruit étranglé, choqué. Il fit trois pas en arrière quand Snape leva la main vers lui dans l’intention manifeste de lui caresser le visage. Drago n’hésita pas : il attrapa Harry par la main – qui était toujours sous le choc - et ils s’enfuirent rapidement. Ils ne purent échapper au long gémissement d’extase de Snape qui avait décidé de passer aux choses sérieuses avec son Harry onirique. Et du gémissement enthousiaste qui vint aussitôt en réponse.
Harry et Drago marchèrent un moment en silence, toujours choqués.
- Je veux que jamais on reparle de ça, finit par murmurer Harry d’une voix étranglée.
- Je suis d’accord, répondit Drago avec un frisson d’horreur.
La simple idée de faire « ça » avec son professeur le rendait malade. Il comprenait sans peine que c’était pareil pour Harry…
Ils croisèrent quelques élèves, aux rêves plus sages et plus innocents. Harry rencontra également Cho Chang : elle dansait avec une ombre comme faite de fumée légère et changeante. Mais Harry crut bien reconnaître à un moment le visage de Cédric…
Harry et Drago découvrirent Ron à nouveau attablé dans la Grande Salle, et Hermione au fin-fond de la bibliothèque. Harry ne put s’empêcher de sourire : même en rêve, ses amis étaient terriblement prévisibles…
Mais Harry avait l’impression de n’être qu’un voyeur. Même Drago avait perdu sa verve habituelle et il ne pouvait s’empêcher par moment de saisir la main de Harry en un étrange réflexe… Quand ce n’était pas ce dernier qui la lui prenait.
Ils firent assez rapidement le tour du château sembla-t-il ou alors…
- Tu ne trouves pas que la nuit est bien longue ?, remarqua soudainement Harry.
- C’est peut-être normal, répondit Drago.Après tout, si nous sommes bien dans une dimension bizarre… Cela peut expliquer cela. Même si, ajouta-t-il avec un frisson, je trouve très désagréable cette lumière…
En effet, Harry et Drago n’évoluaient pas dans l’obscurité commune à toute nuit, mais bien dans le lumière un trouble d’un coucher de soleil. Sauf que ce dernier était couché depuis longtemps : ils avaient vérifié et dehors on apercevait clairement les étoiles dans ce ciel aux multiples nuance de rouge et de mauve…
Ils passèrent enfin par les bureaux de chaque professeur : en pure perte.
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