Bruisseliandre | By : Mika Category: French > Anime Views: 2666 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Je ne possède pas la franchise Pokémon et je ne me fais pas d'argent avec elle |
Tome 5
Clotilde et Darwin Farrell
Nous disions donc :
Nathaniel se lève le premier.
Il se leva dans la pièce de repos de Marianne Tardiez remplie de belles photos d'hommes à moitié nus hantant les fantasmes usurpés d'une vieille routière.
Une bouteille d'alcool trainait. D'où ce mal de crâne.
Il se leva lourdement, se frotta le bas des reins pour des raisons qui vous seront révélées plus tard dans ce chapitre au cours d'une scène qui portera surement à confusion plus d'un.
Il descendit discrètement du camion sans faire de bruit, ne fermant pas la porte.
Nathaniel voulait le voir de ses yeux. Voir l'homme qui l'avait trahi. Qui s'était joué de ses sentiments alors que lui n'avait rien fait.
Il fit d'abord ce qu'il avait renoncé à faire depuis quelque temps.
Appeler la police.
Le commissaire Huygens fut surpris d'entendre sa voix. Il assura à Nathaniel qu'ils seraient sur les lieux d'ici environ une heure et demie. Que d'ici là il devait les retenir. Nathaniel assura que ce serait simple.
Il ferma son portable et commença à sangloter. « T'es un salaud, Harris. Moi je t'aimais et toi tu as bafoué cet amour... Tu ne sais pas que toute ma vie on a bafoué ce que je ressentais ! On m'a dit que ce n'était pas bien ! Tu as été le premier que j'ai aimé à ce point... Et tu te tapes cette pute ! »
Il se saisit de son révolver.
Un sourire dément s'illumina sur son visage. La démence tendait ses muscles à l'extrême et ses lèvres ressemblaient à des élastiques que deux doigts avaient écartés et fixés à l'amidon.
Il ouvrit la porte arrière du camion dans deux crissements de ferraille rouillée.
Marianne se leva la deuxième.
Elle se réveilla lorsqu'elle entendit le grincement de la porte du camion.
Hier déjà elle avait senti qu'elle n'était pas ligotée solidement. Elle détacha ses jambes et ses bras en remuant un peu.
Malgré le chargement de Matelas, elle ne songea absolument pas que quelqu'un ait pu dormir ici. Elle avait vu Harris lui administrer 15 cc de Méthadone mais Laetoli était restée dans l'entrebâillement de la porte, alors elle avait cru sur le coup que tout le monde était dans la pièce arrière à la cabine de pilotage.
« Tous les uns sur les autres, jeunes obsédés, ils ont dû s'enfiler les uns les autres toute la nuit, et la fille avec sa gueule de pute, elle a du se laisser prendre par les deux... Pschhh quel monde ! »
La voilà bien énervée. Sans un bruit, elle attendit que la personne sortie vienne la voir.
Au moment où la porte s'ouvrit, elle bondit.
Sur Nathaniel, surpris, qui s'écroula à terre sur le parking.
Par malchance, la porte se referma dans un petit bruit sourd
-Argh !!!
Nathaniel lâcha son flingue, de surprise. Marianne reconnut le braqueur de la superette.
-Sale petite merde, tu as essayé de me tuer !
Elle lui asséna un coup de poing dans la gueule. Le nez de Nathaniel éclata en sang. Il avait le bassin immobilisé sous le sien, les bras coincés sous ses cuisses. Il pinçait mais elle ne sentait pas de grande douleur à cause des vieilles masses graisseuses de son corps. Il aurait fallu qu'il pince l'intérieur des cuisses ou la chair est plus tendre et sensible.
Ce dernier tenta de se défendre mais la routière fit preuve d'une violence incroyable. On ne se doute pas à quel point il est simple de tuer quelqu'un à mains nues.
Elle abattit son coude de tout son poids sur le visage de Nathaniel ce qui lui fit presque perdre connaissance.
Il avait à peine crié.
Ensuite Marianne abattit l'Assommoir une deuxième fois provoquant un traumatisme crânien.
Elle se leva et frappa le corps du pauvre Nathaniel qui resta inerte sur le sol mais pas mort. Inconscient.
Marianne entreprit de reprendre le contrôle de SON camion. Elle grimpa dans la cabine de pilotage en ayant veillé à fermer la porte du chargement.
Silencieusement, elle observa. Lucario était encore endormi. Et seul.
Chouette. Elle grimpa et attacha le Pokémon trop bien endormi par une nuit de saoulerie. Marianne crut voir des traces de bagarre. Peu importe, elle se mit au volant et commença à démarrer.
Nathaniel reprit conscience.
Douleur. Grosse douleur. Elle l'a bien amoché l'autre baleine.
Alors qu'il retrouvait ses sensations...
Le camion recula un premier coup et lui écrasa le flanc gauche.
Son hurlement atroce fut étouffé par le bruit du moteur et par l'acoustique médiocre du macadam. Son estomac, quelques côtes et une partie de son bras furent broyés par la roue immense.
Le camion avança de nouveau car Marianne avait un peu de mal à reculer. Le permis avait été laborieux...
Nathaniel souffrait terriblement. Il cria pour qu'on l'aide mais personne n'entendait sa faible voix. Il se regarda. La cage thoracique défoncée, le bras écrasé, l'os broyé, le muscle haché menu...
Quelle souffrance...
Il était entré pour tuer et il allait mourir.
Cruelle ironie.
Il se réjouit à l'idée qu'il avait sauvé Laetoli qui n'avait fait que profiter d'une occasion. Il aurait aimé l'aider un peu plus.
Sa dernière pensée fut pour la plus belle période de sa vie : Sa jeunesse chez les rabbins. Il aurait dû rester avec le Rabbi Herschel... Qu'est-il devenu ?
Nathaniel mourut dans l'indifférence totale, un jour seulement avant que Laetoli n'atteigne son but. Le camion écrasa complètement son corps, broyant sa tête dans un virage. La cervelle sortit du carcan crânien et s'étala sur le parking.
***
Laetoli s'éveilla. Le camion était en marche.
En premier lieu comme elle pensa que Nathaniel avait conduit pour les faire échapper aux keufs, elle ne trouva rien d'anormal à ce que le camion bouge.
Elle embrassa son amant qui se réveilla.
-Hm... HM ?
Damien se leva en sursaut laissant Laetoli surprise.
-On... On bouge ?
-Bah oui...
-C'est impossible, Nathaniel n'a pas le permis !! Il serait incapable de conduire une voiture !
Il se leva. Laetoli sourit en voyant ses fesses. Quelle belle nuit... Il avait été parfait. Elle rit moins en le voyant revenir vers elle apeuré.
-La grosse a disparu !
Panique, Panique, Panique !...
***
Tardiez était en marche. Enervée, hors d'elle, elle se dirigeait vers le Mont Couronné par pur hasard semble-t-il.
***
- ELLE EST PLUS LA ?!
- Calme-toi !
- Je suis calme mais on est en danger ! C'est elle qui conduit, c'est sûr !!
- Pas de panique, on va trouver une solution !
Damien fronça les sourcils.
- Tu n'es plus que l'ombre de toi-même ! La Laetoli que j'aimais bien aurait réagi avec toute sa verve pour trouver une solution ! Là tu... Tu te guimauves !
Laetoli s'étonna qu'il lui fasse cette réflexion.
- Lucario est peut-être blessé là ! Qu'est-ce que ça te ferait s'il était mort ? Elle est armée je te rappelle !
- T... Ta gueule !
- M'insulter n'arrangera rien. T'es plus pareille ! Tu as changé mais en mal !
- Putain... Comment on peut le récupérer ???? Comment on peut sortir de là ?!
- Déjà arrête de penser à baiser.
Laetoli s'étonna
- Comment tu sais que.... C'EST TA FAUTE !
- Pourquoi ? Bon je suis sexy mais...
Elle ramassa son caleçon en fronçant les sourcils.
- Merde... Je me disais aussi qu'il manquait quelque chose.
- Crétin...
Il la vit se relever. Elle chercha ses fringues sous les matelas. Bien qu'elle fût terriblement belle et qu'elle sentait encore la nuit d'hier, il avait encore ses esprits. Et le cerveau Harris fonctionna.
- Ça me donne une idée !
Laetoli regarda Damien d'un œil méfiant. Lorsqu'il souleva un matelas, elle comprit.
***
Elle chantait.
Marianne n'était pas femme à s'inquiéter.
Elle regarda à nouveau son bipper. On lui demandait de se rendre au mont Couronné. Le patron.
En attendant, elle ne cessait de fixer Lucario, allongé derrière elle.
Le Pokémon se réveilla. Il cligna des yeux brusquement. Bâillonné et ligoté. Il resta immobile et ne chercha pas à se détacher. Il devait attendre. Ou était l'autre humain ?
Il se souvint non sans importance que le jeune homme et lui s'étaient battus après qu'ils aient entendus l'orgasme de Laetoli. Lucario avait plaqué Nathaniel contre le mur, ce qui lui avait fait mal au dos. Puis Nathaniel avait bu comme pour oublier tout ça. Lorsqu'il s'était endormi après avoir déblatéré « J'appellerais la police », Lucario était descendu du camion, et avait écouté aux portes du camion.
- Et... Lucario ?
Laetoli soupira.
- C'est mon Pokémon. Il peut comprendre.
Lucario avait baissé la tête. « Oui, je peux comprendre. J'ai fauté une fois et cela t'a suffi à m'évincer... La confiance que tu avais en moi était telle qu'une seule trahison m'effaçait à ton cœur... »
Toujours saucissonné, il pleura. « Mais je ne suis que ton Pokémon et tu es ma maîtresse... Nous nous aimons mais toi tu es humaine et moi Pokémon... »
Lucario atteignit un palier dans sa colère. Et il décida de la rediriger contre...
***
Laetoli et Damien avaient fini d'installer le dispositif après une heure de travail acharné.
- Putain, je n'aurais jamais cru que c'était aussi dur que ça de déplacer des matelas.
- Ça t'est jamais arrivé ? demanda Damien
- J'ai jamais vraiment eu à faire le lit...
Ils soupirèrent. Laetoli vint se serrer contre Damien.
- J'espère que Lucario va bien...
- Mais oui. Ne t'inquiète pas.
Le camion s'arrêta.
- Oh putain... Je flippe !
- T'en fais pas. Tout va bien se passer. Viens !
Ils se rendirent au fond du camion.
***
Marianne sifflota et descendit du camion, tenant Lucario par la queue.
Elle le lança par terre.
***
- Qu'est-ce qu'elle a lancé cette pute ???
Les deux entendirent un gémissement plaintif puis un fusil à pompe qui se recharge.
- Non... NON !
Elle frappa contre la paroi du camion de manière saccadée.
- Laetoli !
- Je m'en tape de ton plan ! Je vais exterminer cette pute !
***
Marianne se tourna vers le camion, intriguée.
Lucario en profita pour se défaire de ses liens. Il se leva, leva une patte et...
PAN !
***
-NOOOOOOOOOOON ! LUCARIO ! NOOOOOON !
***
Marianne entendit le cri de Laetoli et ricana.
- Je m'en doutais. Sortez de là, bande d'enfoirés !
Laetoli était mortifiée. « Elle l'a tué... Salope elle l'a tué ! »
- Non ! Vous, venez ! cria Damien, soucieux que son plan se passe comme prévu. Mais Laetoli était au bord de la crise de nerfs.
- Tu me prends pour une conne ??? Vous avez piégé le camion !
Elle tira dans le chargement. Laetoli et Damien esquivèrent.
- Petits merdeux, j'vais vous apprendre à séquestrer une brave dame tout à fait convenable !!
La porte du camion s'ouvrit. Marianne s'étonna. Derrière elle le corps inerte de Lucario gisait.
Elle s'attendait à ce qu'ils descendent mais il n'en fut rien.
- PETITS CONS !
Elle se dirigea vers la porte du camion. Autour c'était la forêt. La bonne vieille forêt de montagne.
Marianne ferma la porte puis la rouvrit, fusil à la main.
Tout la stressait et l'énervait.
Elle vit alors qu'aucun matelas n'avait bougé depuis sa dernière inspection.
« Bizarre... »
- Sortez de là ! C'est mon camion, sales petites ordures !!
Rien.
- C'est pas possible je les ai entendus...
Elle grimpa dans le camion. Ce n'est qu'une fois avancée qu'elle constata que certains matelas avaient été déplacés.
- Sales petits voy....
A ce moment-là, les matelas volèrent.
Hippodocus sortit de sous les matelas et fonça, bousculant Marianne au dehors. Laetoli sortit de la bouche d'Hippodocus et frappa Marianne. Damien alla aux côtés de Lucario.
La furie était lâchée. Laetoli roua la vieille routière de coups. Marianne pouvait à peine réagir.
- Non ! Nooon !
- Je vais t'apprendre sale pute à tirer sur mon Lucario ! Salope ! SALOPE !!!
Marianne repoussa Laetoli. Grand mal lui en fit car Laetoli s'empara d'une branche et fouetta violemment le visage de Marianne.
- HAAAH ! ARRETEZ !
- CREVE SALE PUTE !!!
Laetoli écrasa le visage de Marianne du pied. La routière s'immobilisa.
- Je vais être une espèce de putain de salope clémente et je vais te laisser te casser grosse pute !
Laetoli retira son pied. Marianne eut un rire diabolique, mais pas de surprise, elle était trop sonnée pour frapper.
- Moi je n'ai eu aucune pitié...
Le regard de Laetoli se déforma. Damien se retourna vers Marianne.
- Nathaniel...
- Il a ouvert la porte... Et je crois qu'il a fini sous les pneus ! Heuuuuheuheuheuheu !
Le rire de Marianne oscillait entre le rire gras et la noirceur totale.
Damien se leva et se dirigea vers Laetoli et Marianne.
- Va t'occuper de Lucario !! Dam...
- Il va bien, sa peau a pris une texture métallique et l'a protégé de la charge, il est un peu assommé c'est tout.
Laetoli se dirigea vers lui quatre à quatre. Il allait bien...
Lorsque Marianne tenta de se relever, Damien cloua sa main au sol avec un couteau.
- HAAAAAAAAAAAAH !!! HAH NON !!!
- Vieille pouffiasse !
D'un coup de pied il lui éclate le nez.
- Je devrais vous crever lentement... Mais je ne suis pas tout seul et j'ai pas le temps !
Un hélicoptère passa au-dessus d'eux. Rapidement.
- Ah si c'est moi qui te gêne, je monte dans la cabine. On se rejoint tout à l'heure !
Elle prend Lucario sur son épaule et disparaît de la vue de Marianne et Damien.
L'adolescent blond porte un regard noir à la routière.
- Tu... Tu vas me tuer sale petit con ??
- Le type que tu as tué... Je l'aimais, moi.
- Tu parles, tu t'es tapé l'autre salope !
Il lui frappe les côtes.
- Augh...
- Et alors ? J'en baise un, je baise l'autre, et puis quoi ? La vie c'est profiter de toutes ses joies, quelles qu'elles soient...
- Sale petit dégueulasse...
- En attendant ce n'est pas moi qui suis à la merci de l'autre.
- Et tu vas me faire quoi ?
Damien montra ses dents dans un sourire carnassier, gourmand, épris de... manger. Manger de la viande. Et les plus belles pièces étaient à portée
- Le genre d'horreur que je fais à tous ceux qui me font des crasses..... Oui....
***
Laetoli caressait Lucario.
- Mon pauvre bébé... Je t'en supplie réveille-toi...
Lucario ouvrit les yeux.
- Lucario je te demande pardon, j'ai été une sale conne, j'ai joué avec...
Il lui ferma la bouche et se désigna lui.
- Non, non c'est pas ta faute, insista-t-elle... C'est moi je t'assure. J'ai joué avec tes sentiments et tu as du horriblement en souffrir !
Ils se serrèrent l'un contre l'autre.
- Mon Lucario, si tu savais comme je t'aime... Mais Damien est un garçon si gentil...
Un cri de Marianne retentit.
- On a beaucoup de choses en commun... Et je me sens proche de lui à un point que je n'ai jamais ressenti. Toi c'est spécial, tu es le meilleur ami que j'aie eu... Et plus encore !
Ils sourirent. Un autre cri retentit, plus affreux encore.
- Alors, on va devoir avoir une relation plus... Traditionnelle, mais néanmoins pas moins forte. Tu restes quelqu'un de cher à mes yeux. Et je te pardonne ta trahison. C'est à moi d'être plus forte face à la vie, avec ou sans toi.
Lucario caressa les cheveux de Laetoli et se serra chaleureusement contre elle.
- Mon Lucario... Tu restes ce qu'il y a de plus important pour moi quoi qu'il en soit...
« Toi aussi, tu es la plus importante pour moi... »
La porte du camion s'ouvrit et Damien s'assit sur le siège.
- Damien, tu l'as tuée ?
Pas de réponse. Juste une respiration bruyante, extenuée, qui cherche à se reprendre.
- Hé, je te cause...
Elle s'étonne qu'il ne réponde pas.
- Elle t'a... OH....
Il se retourna vers elle, la bouche en sang, mais pas à cause d'une blessure.
- Hmm...Mm... Dam...Damien.... ?!!!
Laetoli était terrifiée. Lucario de même : En fait si le cannibalisme est une constante chez les Pokémon, il n'imaginait pas que les humains en fussent capables.
- Démarre, Laetoli.
- A... Attends ! Tu lui as fait quoi ??? T.... T'as fait quoi exactement ?!
- Rien de bien excitant. Pour elle en tout cas.
Laetoli secoua la tête. Puis il ricana.
- Je t'ai bien eue hein ?
Elle s'étonna, passant du dégoût à la crédulité.
Il s'essuya la bouche du revers de la main laissant sur le dos de celle-ci une tâche de sang séché.
- Elle a arraché le couteau de sa main et après elle me l'a plaquée au visage. J'ai été obligé de la poignarder pour la tuer. Rien de bien méchant.
Laetoli sembla soulagée.
- J'ai... J'ai eu peur...
- Bon, tu démarres ?
- T'es... T'es sur que tu l'as pas bouffée ?
- Oh Laetoli ! Je suis un monstre mais à ce point là... Allez, au volant, moi je reste à l'arrière.
- Bon ok. J'espère juste que tu l'as juste poignardée !
- Mais ouais.
Laetoli redémarra le camion et retrouva la route au bout de 300 mètres.
Damien soupira.
Le camion avait laissé un cadavre horrible : Une femme de bonne corpulence avec le ventre ouvert, dévorée, les yeux révulsés et le pantalon en bas des pieds.
Damien Harris fit deux constatations majeures :
La chair humaine avait toujours un goût aussi suave,
Et Mackogneur violait toujours aussi bien les femmes.
Chouette journée qui commence.
***
Clotilde atterrit sur une piste sur un plateau du Mont Couronné. Son père vint la rejoindre.
- Quelle sale gamine capricieuse tu fais, Clotilde !
- Pfff...
- Tu n'aurais pas dû virer ton majordome comme ça, Clotilde.
- Tu veux bien cesser tes remontrances ?! J'ai des problèmes plus importants à régler.
- Pas autant que les miens. En tant qu'industriel j'ai de nombreuses responsabilités.
Clotilde se tourna vers son père.
- Tu n'as jamais été qu'un problème pour moi.
Darwin fronça les sourcils.
- J'ai... des ennuis avec cette fille qui cherche Bruisseliandre ! Elle va bientôt être ici, c'est certain !
Clotilde entre par une porte métallique dans la montagne.
- Et alors ?
- Elle...
- Elle va crever si c'est ce que tu veux !
- Je ne VEUX PAS qu'elle meure, justement !!!
- Tu es pitoyable. Tu es capable de ne pas me soigner quand je te le demande mais tu es incapable de récupérer quelque chose qui t'appartient.
- Clotilde, ne parle pas de choses que tu ne connais pas. Je ne veux pas qu'elle trouve Bruisseliandre, et je ne veux pas non plus qu'elle meure !
- Tu ne pourras pas faire l'un sans l'autre. Personne n'arrête cette fille.
***
Arpenter le Mont Couronné en camion n'est pas une lourde tache sauf quand un barrage entreprend de vous barrer la route.
Mais Laetoli n'avait pas de permis poids lourd, et elle ne pouvait pas atteindre les freins aussi bien que l'accélérateur. Alors passer un barrage fait de bois c'est un travail pour elle et son unique style de conduite.
Lucario dormait paisiblement à l'arrière sur les genoux de Damien, dans l'état fébrile du meurtre précédemment commis. En attendant il se reposait aussi, prêt à affronter ce qui l'attendait.
Le paysage jusqu'au sommet était clairement linéaire et monotone. Laetoli n'en pouvait plus et elle s'arrêta.
- Qu'y a-t-il ? demanda Damien qui semblait nettement plus calme.
- J'en peux plus.
- Tu veux que je te remplace ?
- Non, je veux... arrêter tout.
Damien et Lucario s'étonnèrent. Elle vint à leurs côtés.
- J'en peux plus de... de chercher quelque chose que je n'atteindrais peut-être jamais...
Lucario caressa le dos de sa dresseuse. Damien l'enlaça.
- C'est pas grave. On s'arrête un peu et on reprendra après.
Elle le regarda. Si beau malgré le sang séché au creux de ses lèvres. Ses yeux luisants la transperçaient. Elle se serra contre lui, prenant Lucario d'un bras.
- Vous êtes les seuls à me comprendre...
- Laetoli, tu as entrepris quelque chose de difficile, il faudra encore des efforts pour y arriver.
- Je sais bien. Je suis si bien avec vous deux.
- Tu es sure que tu ne veux pas continuer ?
Elle embrassa doucement la peau de son cou, tendre et douce de la sueur évaporée et rafraichie. Il la serra plus fort contre lui. Il regarda Lucario qui regardait aussi. Elle défaisait peu à peu les boutons de sa chemise. Le camion était immobile sur la bande d'arrêt d'urgence. Damien fixait Lucario qui regardait fixement sa maîtresse et l'autre homme.
Un amour profond et bestial les unissait. On dit qu'il y a une personne dans la vie de chacun, une personne que vous êtes amené à rencontrer et qui est capable de tout accepter de votre part, à un point inimaginable. Laetoli avait trouvé le sien, Damien Harris. Et elle était sa personne prête à tout accepter. L'alchimie parfaite.
Lucario croyait qu'elle faisait ça pour lui montrer qu'il n'y aurait plus rien entre eux, mais elle le fit mentir lorsqu'elle l'embrassa à son tour. Damien écarquilla les yeux.
A deux doigts de son but ultime, Laetoli ne rêvait que de débauche. Histoire de décompresser.
Damien le comprit lorsqu'elle commença à les masturber tous les deux. Voyant Lucario gémir, Damien se sentait terriblement excité. Il avait l'impression de partager l'intimité d'un frère et d'une sœur incestueux. Elle se détacha de lui et se déshabilla. Lui trouva une position plus appropriée.
Bientôt, ils formaient le trio le plus salace qui soit. Damien avait attrapé le sexe de Lucario tandis que Laetoli besognait le grand blond. Damien se sentait transporté de donner tant de plaisir et d'en recevoir aussi.
Lucario regardait Damien qui manipulait son pénis avec tendresse. Laetoli lâcha le membre de Damien qui le masturba un moment. Il se plaça face à Lucario et l'embrassa. Pas très habitué de faire ça avec un homme humain, Lucario semblait mal à l'aise. Laetoli les regardait, excitée. Lorsque Damien joua avec le sexe de Lucario, il comprit ce qui allait se passer.
Peu après, Damien dut se soumettre à la domination de Lucario qui le pénétrait. Lucario sentait bien la chaleur de Damien qui haletait de plaisir tout en gratifiant Laetoli de coups de langues sur son sexe humide. La dresseuse semblait aux anges. Damien, excité comme un taureau, lui attrapa les seins et émit des grognements. Lucario avait accru sa vitesse. Damien le regarda, demandeur. Lucario commença à copuler avec lui comme si c'était une femelle de son espèce. Damien se sentait si bien d'être comme ça sodomisé par un Pokémon, une créature bestiale, dont le sexe puissant était transporté par une force que l'homme pouvait difficilement supporter.
Lucario se sentait heureux de faire du bien à l'homme qui faisait du bien à Laetoli. Il regardait sa maîtresse, trop envoutée dans les coups de langue de Damien pour le remarquer. Lucario se retira de Damien. Il voulait sa maîtresse. Il poussa Damien qui comprit, et Lucario commença à lui faire l'amour, les larmes aux yeux tant il était heureux qu'elle le lui réaccorde. Damien se mit alors à lécher le rectum de Lucario ce qui l'étonna et le fit se retourner. Laetoli elle-même s'étonna. Mais pris dans la fougue du moment, ils se remirent à s'agiter l'un contre l'autre. Damien s'enfonça ensuite dans les chairs de Lucario qui s'immobilisa. Lorsque le pénis de Damien bougea en lui, il apprécia cette sensation nouvelle et continua à besogner Laetoli.
Laetoli et Damien firent ensuite l'amour devant un Lucario amusé. Le couple avait une entente sexuelle assez étonnante, chacun sachant ce que l'autre voulait au bon moment.
Au bout d'un moment, la chaleur fut à son comble lorsque Damien et Lucario pénétrèrent son vagin, la maintenant en suspension. Laetoli se sentait si bien, les deux sexes en elle s'unissaient et se frottaient. Damien et Lucario s'embrassaient occasionnellement, ce qui amusa Laetoli.
Les deux mâles éjaculèrent alors que leur Vénus avait son troisième orgasme de la journée. Ils cessèrent, fourbus par tant de parties de jambe en l'air. Damien consentit à reprendre la route pour trouver de quoi se laver. Arrivés à un arrêt routier de plus, ils prirent ensemble une douche des plus brûlantes.
***
Lorsque chacun fut repu, Damien, Lucario et Laetoli reprirent la route, plus soudés que jamais.
- Bon. Cette fois on est motivés ?
- Ouais.
Lucario poussa un cri d'approbation.
Le groupe arpenta la montagne pour se retrouver à proximité du sommet, arrêtés par une forêt.
- C'est là... Je le sens. Bruisseliandre est là...
Damien et Lucario regardèrent Laetoli. Elle semblait déterminée. Ils descendirent du camion. Damien les regarda tous les deux.
- Euh... On se sépare. Je vais par là, vous par là.
Laetoli s'étonna.
- Tu veux qu'on se sépare ?
- Ouais. Certaines choses que je dois régler moi-même.
- ... C'est ridicule on y va ens...
- NON ! Laetoli, tu vas avec Lucario vers le sommet, moi je vais par là !!
Elle s'étonna, puis lorsqu'il commença à partir, elle chercha à le rejoindre
- Damien, expliqu...
Il l'embrassa avec tendresse, la regarda et caressa son visage.
- On se voit tout à l'heure. Va là-haut.
- Tu es sûr que ça ira ?
- Certain !
Laetoli soupira et regarda son vieux compagnon d'aventure en haussant les épaules. Damien s'enfonça dans la forêt, la peur au ventre. Il l'avait sentie à des kilomètres. Laetoli et Lucario eux même ne l'avaient pas repérée. C'est une odeur particulière que seuls ceux qui fréquentent ou ont fréquenté des hôpitaux reconnaissent.
Lorsque l'odeur emplit son nez jusque sa bouche, Damien la soupçonna d'être toute proche.
- Je sais que t'es là. Sors de ta cachette.
Un peu plus haut, entre les noueuses racines, le fauteuil roulant se déplaça difficilement.
- Clotilde...
- Tiens, mon ancien amant, quelle bonne surprise...
Damien sortit un couteau.
- C'est le moment de procéder à l'opération de la dernière chance. Tu ne te réveilleras peut-être pas.
- ... Avance, connard !
***
Laetoli et Lucario montaient vers le sommet à la rencontre de Darwin Farrell.
La jeune femme était impatiente de découvrir la vérité sur Bruisseliandre.
- Après tout ce qu'on a vécu, ce sera une vraie récompense de découvrir Bruisseliandre... Et quand je saurais enfin ou c'est, j'y fonderais une famille, avec Damien. Et on vivra heureux, avec toi.
Lucario sourit tout en arpentant la montagne.
- J'ai longtemps pensé que... Que j'aurais dû abandonner, que j'étais folle de chercher quelque chose d'imaginaire... Ou de légendaire. Mais au final nous sommes tous proches.
Lucario hocha la tête et sourit. Ils continuèrent d'arpenter la montagne. Ils n'atteindraient le sommet qu'à la tombée de la nuit.
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La pluie tombait sur le bitume. Le sang formait des flaques. Le Commissaire Huygens regarda le cadavre broyé de Nathaniel Dones. Il soupira de tout ce gâchis. Il pesta même contre son impuissance. Incapable de protéger correctement un espion. Incapable d'arrêter Connors. Incapable de faire quoi que ce soit de convenable. Cette journée avait été merdique. Autour de lui ça s'agitait pour localiser Laetoli, pour récupérer le corps de Dones pour procéder à une autopsie, ou tout simplement pour éloigner les curieux.
- Commissaire !
Huygens se tourna vers son collègue Michael Frapp. Un grand maigre en imper kaki avec des lunettes.
- Qu'est-ce qu'on a ?
- D'après les traces, il a été écrasé par un camion.
- Pauvre gosse...
- Pas de famille à contacter ou quoi que ce soit.
- Il m'avait donné sa localisation... Elle l'aurait tué ?
- D'après la cellule, Laetoli Connors est incapable de conduire un engin pareil. L'immatriculation du véhicule certifie que c'est un camion. Or elle est incapable de...
- Harris ?
- On a vérifié aussi. Pour payer ses études de médecine il a été chauffeur de bus. Mais on a reculé sur ce type.
- Et alors ?
- Chef, par définition un chauffeur de bus n'est pas censé savoir reculer à la perfection. Or un détenteur de permis poids lourd, si. Le meurtrier est probablement Marianne Tardiez, la propriétaire du véhicule.
- Connue des services ?
- Oui, comme étant une psychotique, sadique notamment envers les enfants. Sujette à des crises de violence, elle a été internée en hôpital psychiatrique pendant un temps.
- Cette histoire ne me plait pas, Frapp. Pas du tout. Je m'attendais à ce qu'il y ait des blessés mais des cadavres...
- Il est probablement trop tard, ils doivent être loin maintenant.
Huygens regarda un arbre rempli de Cornèbre charognards attendant que la police scientifique lâche le cadavre de Dones.
- Tout ça à cause d'une gosse qui cherche un lieu légendaire...
- Pas vraiment légendaire, Chef. Nous savons que Bruisseliandre existe.
- Hm... Bizarrement autant cette gosse m'intéresse autant j'en ai rien à foutre de ça...
- C'est pourtant lié à Synchropolis, et comme vous le savez, votre...
Huygens écarquilla les yeux et partit dans une rage folle. Ses oreilles en bourdonnaient.
- Ta gueule, ferme ta putain de...
- Commissaire !! Revenez ! Je ne...
Huygens rentra dans sa voiture et alluma une cigarette.
« Bordel de merde !! Merde putain, Merde !! Fais chier ! »
Il ouvrit son portefeuille et sortit la photo de sa femme et de ses deux enfants.
« Je dois retrouver ce connard, dus-je le tuer moi-même !! »
On frappa à la vitre de Huygens.
- Ouvrez !
Huygens ouvrit sa porte à un collègue.
- On a quelque chose !
« Chhhh.... Voilaroc... Chhhh trois jours ! »
- C'est un signal radio qu'on a réussi à intercepter !
« ....Ma fille vous a bien malmenée mais je vous rembourserais. La famille Farrell...... protéger le secret de Bruisseliandre. Si ......, je vous attends à Voilaroc dans trois jours. Avec le camion. »
- Voilaroc ? Y'a quoi là-haut ?
Huygens retrouva sa perspicacité.
- Le siège social de Safran Evidence à Sinnoh. Vous savez pourquoi il voulait rencontrer Tardiez là-bas ?
Tout le monde regarda Huygens, intrigué.
- Putain... Putain de merde vous êtes CONS mais à un point que j'ose à peine imaginer ! Aucun de vous ne regarde les dossiers ? Ne s'informe ? CRETINS CONGENITAUX !!!
Les autres policiers regardaient le commissaire qui pestait à l'arrière du camion radio.
- Chef...
- Que sav...
- QUE SAIS-JE ??? ESPECE D'ATTARDE ! Darwin Farrell est en train de tous nous flouer et on ne voit rien ! Normal avec des agents aussi cons !
- Si vous nous expliquiez, au lieu de...
- Ah vous, de la Cellule Connors, vous devriez fermer votre putain de grande gueule ! Payés à rien foutre et bien payés, ma foi, à première vue !
- Expliquez-nous !
- Sombres tâches, est-ce que vous avez entendu parler du changement de registre de livraisons générales ?
- ???
- Non, bien sûr, le prix des donuts avait dû augmenter ce jour-là à la cantine du commissariat, je vous « pardonne », salopards...
Incompréhension générale. Il faut bien écoper sa rage.
- Il y a cinq ans, tous les services de livraison du pays ont décidé de changer les références de chaque ville à laquelle ils livraient, permutant les noms de cité, nommés en référence, de chiffres en lettres. Ainsi Bourg Palette est référencé non plus en 00 mais en KAA0, Kanto A0 pour l'immatriculation municipale de Bourg Palette.
- Quel rapport avec la petite Connors, avec le cadavre dehors, avec...
- Une seule société de livraison n'a jamais accepté de se plier au nouveau codage : 49% Angel. Comme ça les profits étaient plus importants lors du passage de la nouvelle à l'ancienne référence. Un coup de génie. Safran Evidence l'a vite compris et a décidé de nouer avec cette société des liens privilégiés pour mener ses activités illégales.
- Vous avez le temps de vous intéresser à ça ?!
- Shhht... s'écria la rousse de la cellule.
- Imaginez. Vous commettez des affaires illégales, vous gagnez beaucoup d'argent et en plus, le changement de référencement vous permet de coder vos messages de livraison.
- ...
- ...
- Chef, j'ai peur de ne pas saisir...
- L'ancien numéro de référencement de Voilaroc n'est autre que celui, actuel, du Mont Couronné. Ou Darwin Farrell est très fortement soupçonné d'abriter sa société écran. Vous voyez de quoi je parle ?
Tout le monde sembla réaliser.
- Voiiiiiilà ! Vous voyez ou je veux en venir. Surtout, pourquoi amener la Tardiez là-haut ?
- Encore une livraison illégale ?
- Sûrement mais réfléchissez plus loin : Imaginez qu'il sache parfaitement à qui il s'adresse, c'est-à-dire non pas à Tardiez mais à Connors ?
Les policiers réalisèrent.
- Vous avez compris, messieurs-dames ? Darwin Farrell vient de tendre un piège, un piège diabolique à Laetoli Connors. Il veut absolument tout lui révéler sur Bruisseliandre, dans les pires conditions qui soient. Il va peut-être créer un monstre, car si cette gamine sociopathe voit de quoi il en retourne, croyez-moi, elle ne restera pas aussi « Gentille » qu'auparavant. Elle va se mettre à tuer. Ou pire. Sa réaction sera complètement imprévisible. Bien sûr, tout comme vous j'ignore ce qu'est Bruisseliandre précisément, mais croyez-moi j'en sais assez pour savoir que sa réaction sera mille fois pire que tous mes coups de sang. JE VEUX TOUS NOS HOMMES SUR LE MONT COURRONNE !
Huygens et les autres sortirent du camion. Tous se dirigeaient vers la montagne. Un Capumain arriva de l'arrière de la voiture sur l'épaule de Huygens.
« On va lui montrer... On va lui montrer de quoi on est capables, nous, la police de Sinnoh... »
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