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L\'amant venu du passé	By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 4003 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Chapter List
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Disclaimer : Cette fiction seule m’appartient. Le reste est tiré des livres de J. K. Rowling.

Chapitre 7 : Vol sous les étoiles
« Severus ? » murmura Harry en regardant le jeune homme avec étonnement et perplexité.
Celui-ci tenta de réprimer la rougeur qui menaçait et essaya de se reprendre. Il libéra de sa poigne ferme le pan de mur sur lequel sa main s’était crispée et il commença à avancer à petits pas tout en se répétant de ne pas faire attention à la nudité du fils de sa Némésis et de se concentrer uniquement sur les yeux émeraudes.
« E-en fait euh… en fait… » bégaya-t-il tout en se demanda ce qu’il pourrait bien dire. « J-Je… »
« Oh mon dieu, Severus ! Que t’est-il arrivé ? »
Harry avait les yeux écarquillés et les sourcils haussés en un signe mi-stupéfait, mi-interrogateur et il fixait le bas de la robe de son interlocuteur qui les baissa instantanément vers son vêtement.
Il avait oublié qu’il était maculé de boue et, tout à coup, ses yeux s’illuminèrent et il dit, soulagé « Je suis venu ici pour la nettoyer. J’ai trébuché tout à l’heure et… tu vois… je ne voulais pas passer dans le Grand Hall, devant tous les élèves comme ça. »
Il vit Harry acquiescer de la tête et se détourna promptement pour ne plus être soumis à la tentation. Il avança vers un des jets d’une douche qui se trouvait le plus loin possible de celle de Harry et en décrocha la pomme.
Il prit sa baguette et murmura une incantation pour créer une sorte de bouclier en dessous de sa robe qui maintiendrait le bas souillé parfaitement lisse et empêcherait l’eau de tremper ses jambes et ses chaussures. Bien sûr, il aurait pu utiliser sa baguette pour faire jaillir l’eau mais l’entreprise aurait été beaucoup moins pratique. Il avait donc préféré se servir des douches qui se trouvaient à proximité. Et maintenant, il voyait toute la terre partir avec l’eau dans les canalisations. Après avoir bien frotté les traces persistantes, il coupa l’eau et murmura un sort de séchage instantané. Bientôt, tous les dégâts furent réparés sauf…
« Oh Merlin ! » s’écria Harry qui vit la longue coulée rouge qui teintait la peau blanche de Severus de son genou jusqu’à sa cheville où la chaussette buvait le sang.
Lorsque le Gryffondor aux yeux de jais découvrit ce que son camarade regardait, il haussa les épaules et dit « Ce n’est rien. Juste une égratignure ! »
« Oui, mais il faut quand même soigner ça ! » répliqua Harry en s’approchant de lui.
Severus voulu se reculer mais il ne le pût pas étant donné qu’il se trouvait déjà presque contre le carrelage de la salle.
« Viens avec moi ! » lui dit le jeune homme aux yeux verts en lui attrapant la main pour l’entraîner à sa suite. Severus tenta de dégager ses doigts mais Harry avait l’air plus déterminé que lui à garder sa main et il ressentit à nouveau ces étranges vibrations dans le bras.
Toujours nu mais sec, Harry le conduisit vers son vestiaire et le fit s’asseoir sur un banc.
« Attends » lui dit-il en attrapant son sous-vêtement. « Je mets mon boxer et je suis à toi. »
‘Si ça pouvait être vrai’ se dit Severus en dévorant du regard son futur élève.
Une fois le vêtement passé, Harry alla chercher une petite bouteille d’antiseptique-nettoyant qu’il gardait toujours dans son placard, comme tous les autres joueurs de son équipe, et vint s’asseoir à côté du brun.
« Soulève ta robe » lui dit-il en imbibant une compresse d’antiseptique.
Severus rougit et commença à protester mais ses plaintes demeurèrent sans réponse tandis que Harry la lui soulevait.
Le jeune homme s’empourpra davantage en détournant la tête. Il était extrêmement mal à l’aise.
D’une part, il espérait que son futur amant ne remarquerait pas son érection et de l’autre, il avait une conscience aiguë de ses jambes maigres et trop pâles.
Harry vit que la peau de son futur professeur était propre. Aucune boue ne maculait la plaie qui avait due être causée par la pointe d’un caillou qui n’avait pas perforé la robe, d’où l’absence de terre. Il appliqua la compresse sur la blessure qui saignait encore et la frotta délicatement avant de la jeter. Il prit ensuite sa baguette et lança un sort de cicatrisation à la plaie et un autre pour ôter toute trace de sang de la jambe et de la chaussette.
« Voilà ! » fit-il en rangeant sa baguette.
« Merci » dit Severus en maintenant sa tête basse et en réajustant vivement sa robe.
« De rien » sourit Harry avant d’ajouter rapidement tandis qu’il voyait son compagnon se lever « Attends-moi ! Je n’en ai pas pour longtemps et j’aimerais bien qu’on rentre ensemble. »
Severus frissonna mais ne dit rien. Il attendit… tout en détaillant le corps qu’il trouvait parfait et voyait à regret se revêtir et lui cacher ainsi des merveilles qu’il avait envie de caresser.
Lorsque le jeune homme s’était assis à côté de lui pour le soigner, il s’était imaginé repoussant doucement Harry contre le banc pour l’y allonger et se glisser au-dessus de lui. Puis, lorsqu’il était passé à côté de lui pour prendre son t-shirt, il s’était vu, dans sa tête, agripper la taille du brun pour le retourner, arracher son boxer et prendre sa virilité à pleine bouche. Ensuite, lorsque Harry s’était penché pour mettre ses chaussettes, il avait eu envie de le prendre avec violence là et tout de suite. Finalement, quand il l’avait vu mettre son pantalon, il avait voulu l’en empêcher et le plaquer contre le mur pour lui faire goûter les plaisirs que ni l’un ni l’autre ne connaissaient. Et après… Harry avait enfilé ses chaussures et sa robe qu’il n’avait pas boutonné et, tout en prenant son balai avait dit « On peut y aller ! » Severus avait alors senti cette faim qui le tenaillait et qui n’avait rien d’imaginaire.
Une fois sorti du lotissement des joueurs, ils se retrouvèrent sur le terrain de Quidditch et Harry s’étonna de la nuit qui les entourait déjà.
« Oh Merlin ! Je n’avais pas réalisé qu’il était aussi tard. Le dîner a déjà dû commencé depuis quelques temps. Je ne pensais pas être resté si longtemps dans les douches… »
« Mmh » fit Severus en tentant d’éradiquer de son esprit toute pensée déplacée. Son regard se tourna partout pour essayer de dire quelque chose qui l’aiderait à ne plus penser au corps de Harry lorsqu’il vit le balai que celui-ci tenait dans sa main.
« C’était un beau match » lui dit-il avec peu d’enthousiasme. « Et tu as un superbe balai. »
« Merci » sourit le Survivant.
« Ils en font des très performant maintenant. Moi, j’ai un Nimbus 1970. Ce n’est pas le dernier en date mais il est plus rapide que les comètes 25 et c’est tout ce que nous avons pu avoir de l’école… mais c’est déjà beaucoup. »
« Tu fais partie de l’équipe de Quidditch ? » s’étonna Harry en le fixant avec des yeux ronds.
« Oui, je suis le gardien » lui répondit-il en lui retournant son regard.
« Wahou, je n’aurais jamais deviné que mon maître des potions avait pu être un joueur… surtout après le souvenir que j’ai vu dans… »
Harry s’interrompit brusquement en s’insultant mentalement pour avoir failli laisser échapper le fait qu’il avait vu des souvenirs humiliants de son professeur dans une pensine au beau milieu de sa cinquième année. Harry doutait que cette révélation fasse partie des choses que Severus allait oublier en repartant dans son époque.
« Surtout après avoir vu quoi ? »
« Non, rien… ce-c’est… euh… cela fait partie des choses que je n’ai pas le droit de te dire… ça peut compromettre… des choses pour… pour ton futur » mentit-il avant d’ajouter silencieusement ‘ou plutôt le mien… Je n’ai pas envie de mourir si jeune…’
« Mais, tu as dit que c’était un souvenir et en relation avec le fait que je joue au Quidditch… Je ne vois donc pas pourquoi ça influencerai mon… »
« Je te dis que si ! » fit Harry en continuant rapidement pour changer de sujet. « Tu veux faire un tour sur mon balai ? »
Severus écarquilla les paupières de stupéfaction et regarda à nouveau l’éclair de feu.
« Tout seul ? » murmura-t-il quelque peu excité et effrayé en même temps. Après tout, il ne connaissait pas l’éclair de feu et il n’avait jamais eu à faire à un balai aussi puissant.
« Oui ou si tu veux, je peux venir avec toi ? » proposa le jeune homme à la cicatrice légendaire.

« Oui ! » Severus s’entendit s’écrier. Il rougit puis ajouta plus calmement « Je veux bien, merci. »
Harry sourit. Il était content de voir que ses rapports avec Severus s’amélioraient et il espérait que cela n’irait qu’en augmentant.
De son côté, l’ex-Serpentard se réjouissait à la pensée qu’il allait pouvoir se presser impunément contre le corps de son futur amant, découvrant le premier contact de ses membres chauds et musclés ou l’odeur de sa peau, la douceur de ses cheveux.
« Viens ! » dit Harry en s’installant sur l’éclair de feu avant d’être bientôt imité par le jeune homme aux longs cheveux d’ébène.
Celui-ci s’installa devant Harry, au grand étonnement de ce dernier qui dit « Je croyais que tu voulais que je dirige. »
« Non… euh… en fait, c’est juste que je préfère que tu viennes parce que… parce que c’est ton balai et puis parce que… comme je ne le connais pas, je préfère que tu m’accompagnes au cas où… tu comprends ? »
Harry hocha affirmativement la tête et glissa ses bras autour de la taille de Severus qui retint un frémissement.
Très nerveux, Severus essaya encore une fois de se calmer. En fait, il aurait préféré que Harry conduise mais il n’avait pas voulu s’asseoir derrière lui car sinon, le jeune homme aurait, à coup sûr, senti son membre dur creuser ses fesses et il ne savait pas comment Harry aurait pris la chose. Il savait que le jeune brun allait devenir son amant mais il ne voulait pas trop précipiter les choses.
Le manche de bois vernis bien en main, essayant de se concentrer sur son vol et non pas sur le corps chaud qui se pressait contre le sien, Severus senti ses pieds quitter le sol et le balai s’élever peu à peu en zigzaguant légèrement.
« Redresse légèrement le manche et maintiens-le plus fermement » murmura Harry près de son oreille.
Severus frissonna en sentant se souffle tiède contre sa peau et réprima l’envie de fermer les yeux.
L’éclair de feu eût un léger sursaut et Severus se rappela à l’ordre. Il éleva encore le manche pour augmenter leur hauteur et commença à diriger le balai vers le bord de la forêt interdite qu’il longea à une vitesse raisonnable. Ensuite, ils passèrent au-dessus de la hutte de Hagrid et se dirigèrent enfin vers le lac.
« C’est agréable » sourit Severus. « On sent que c’est un bon balai. »
« Oui » dit Harry en répondant au sourire qu’il avait entendu dans la voix de son interlocuteur. « Tu peux aller plus vite si tu veux. Comme ça, tu pourras juger de sa puissance… et c’est tellement grisant. »
‘C’est toi qui est grisant Harry’ pensa son compagnon en répondant à haute voix « D’accord mais je préfère y aller petit à petit parce que je ne le connais pas ton balai. »
« Pas de problème Sev ! Vas-y à ton rythme. »
Severus avait ouvert des yeux ronds au son de son diminutif et énonça sa pensée stupéfaite « Sev ? »
Harry rougit et bégaya « O-Oh pardon ! Je ne voulais pas… En fait, je… ce n’était pas ça que je… Je t’ai appelé Sev sans y prêter attention, c’est sorti tout seul… désolé. »
Severus se tourna vers lui et le regarda droit dans les yeux avant de lui dire « Non, tu peux m’appeler Sev… j’aime bien… »
‘… uniquement si c’est toi qui m’appelles comme ça’ termina-t-il en silence.
Harry sourit et Severus en eût le cœur serré. Il était tellement beau comme ça.
« SEV ATTENTION !!!! » hurla Harry qui essaya de détourner le balai.
A ce cri de terreur, Severus retourna sa tête fasse à sa trajectoire et découvrit qu’il fonçait droit sur un arbre. Il redressa instantanément le manche en virant sur sa gauche.
La collision fût évitée de très près.
« Oh Merlin ! » murmurèrent les deux jeunes hommes simultanément.
« Désolé » ajouta Severus d’un air piteux.
« C’est pas grave, je ne t’en veux pas, ça peut arriver… enfin, je ne t’aurais pas dit la même chose si on avait percuté le tronc… »
Severus éclata de rire et Harry le rejoint dans son hilarité.
Ils étaient tellement bien ainsi. Le lac scintillait à la faible lumière de la lune et des étoiles et s’étendait à perte de vue. Ils volaient au dessus de cette large surface d’eau argentée en se délectant du vent qui gonflait leur cheveux et leur robe. La fraîcheur de l’air n’arrivait pas à vaincre la chaleur de leur corps serrer l’un contre l’autre et ils étaient tous les deux heureux d’avoir enfin trouver une parfaite entente.
Bien trop tôt à leur goût, ils atterrirent près de la porte d’entrée du château.
« Il faudra absolument que tu montes avec moi un autre jour et je te montrerai la puissance de l’éclair de feu. Mais je te préviens, il faudra t’accrocher » sourit Harry en reprenant son balai.
Severus repoussa la pensée déplacée qui l’avait assailli à ses mots et acquiesça d’un mouvement bref de tête.
Ils allaient entrer dans le Grand Hall lorsque Harry stoppa Severus.
« Ecoute, comme le dîner doit être bien entamé, voire quasiment fini et que je meurs de faim, tu voudrais qu’on aille manger dans mon salon ? Nous serons plus tranquilles là-bas… qu’est-ce que tu en dis ? »
Severus repoussa une deuxième mauvaise pensée et balbutia « Oui, je veux bien. Moi aussi, j’ai faim. »
Harry sourit de nouveau et quelques minutes plus tard, il fit entrer son invité dans ses quartiers.
Il claqua trois fois de suite des doigts et Dobby apparut.
« Bonsoir Harry Potter, Monsieur ! Est-ce que Dobby peut faire quelque chose pour vous Monsieur ? »
« Bonsoir Dobby ! Oui, en fait, je voudrais te demander si tu peux apporter le repas du dîner de ce soir pour deux personnes ici-même. »
« Bien sûr Harry Potter, Monsieur ! » dit l’elfe de maison dont la mine s’était éclairée davantage qu’à son arrivée. « Dobby peut le faire. Je reviens dans deux petites secondes Monsieur. Merci Monsieur. »
Dobby s’éclipsa et revint comme promis, deux secondes plus tard avant de repartir sur quelques louanges et une courbette.
« Et bien Harry ! » s’exclama Severus quelque peu surpris. « Tu as un fan très dévoué. »
Le jeune brun s’abstint de répondre et se dirigea vers la table qui avait été mise en un clin d’œil.
« Je t’en prie Sev, viens me rejoindre. »
Severus s’exécuta et, bien vite, s’attablèrent puis commencèrent à discuter de tout et de rien, se découvrant de multiples points communs et d’autres divergeant tout en mangeant leurs tagliatelles aux coquilles Saint Jacques cuites dans une sauce au vin blanc et à la crème fraîche.
« C’est délicieux » s’exclama Severus en finissant son assiette. « Je ne me souviens pas d’avoir jamais eu ce genre de plat à Poudlard avant. »
« Hé hé, alors nous avons de la chance » répliqua Harry avec malice en faisant un clin d’œil taquin à son interlocuteur.
« Oui, concernant les plaisirs de la bonne chère, vous n’êtes pas dépourvu ici » dit-il en dévorant du regard le Survivant qui ne vit rien comme il avait baissé la tête pour commencer à manger sa salade de fruits.
Ils continuèrent à discuter un peu avant de voir l’heure tardive.
« Bien, je vais te laisser Harry, j’ai encore à finir mon devoir de métamorphose pour demain. Merci de m’avoir inviter, et sur ton balai, et pour dîner. C’était tout à fait agréable. »
Harry sourit et avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, Severus pencha sa tête et posa sa bouche sur la sienne.
Harry eût un brusque sursaut étonné et ouvrit la bouche de stupéfaction. Severus en profita pour glisser sa langue entre ses lèvres et commença à caresser la sienne.
Severus était totalement grisé, complètement enivré par la saveur du jeune homme et continua à goûter ses lèvres tout en glissant ses doigts dans les douces mèches de ses courts cheveux d’ébène. Il ne se rendit pas compte que Harry ne répondait pas à son baiser. Il se détacha avec lenteur des lèvres du Survivant et lui caressa la joue en lui murmurant à nouveau un vague remerciement puis, ouvrit la porte et s’en alla, laissant un Harry complètement abasourdi derrière la porte de sa chambre.
« Sev ?! » balbutia-t-il pour lui en s’effondrant sur ses fesses tandis qu’il entendait les pas de son futur professeur décroître dans le couloir. « Oh Merlin ! »

A suivre…
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