Ce qui unit Gryffondor et Serpentard | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 2883 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
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- C’est un lamentable échec, fit Salazar d’une voix fatiguée. Je crois qu’on arrivera à rien à nous quatre.
Drago encore endormi bailla et dit :
- Ben non, vous avez enfin réussi. Il était temps ! On va enfin pouvoir quitter cet endroit et rentrer chez nous.
- Ce truc marche ?, demanda Godric incrédule.
- Il le devrait en tout cas, répondit Harry.
- Il nous faut un cobaye pour le tester, dit Salazar avec un certain regain de vivacité.
Harry soupçonna que le mot cobaye n’y était pas étranger. Typique de lui.
Godric grommela un peu :
- On va pas tester un machin pareil sur un gamin de onze ans !
Mais Salazar ne le regardait pas pour une fois. Il regardait Harry et Drago. Avec l’air d’un chat qui a coincé une souris.
Deux souris, même pour être exact… Pour son plus grand bonheur.
Drago tout à la joie endormie de rentrer ne s’en rendit pas compte. Le bienheureux…
Godric, qui avait suivi son regard - et compris, il le connaissait quand même son Salazar !!-, parut hésiter mais finit par dire :
- C’est peut-être une condition pour que le sortilège les renvoie chez eux…
Salazar fit tourner le chapeau au bout du doigt. Et il le fit tomber. Un curieux marmonnement parut provenir du chapeau affalé par terre. Pas rassurant pour deux sous.
Drago, enfin réveillé, avait finalement vu et compris l’attitude de Salazar. Or pour rien au monde Drago n’aurait essayé le chapeau : ce truc était capable d’exploser et d’emporter sa tête au passage. Ou alors il donnait dans l’estomac d’un dragon. Il fit prudemment plusieurs pas en arrière. Car selon un bon vieux précepte Serpentard, « le Gryffondor foncera toujours vers le danger : laisse-le s’étaler pour passer l’obstacle. » Bon d’accord ce n’était pas tout à fait adapté, mais l’idée c’était de ne pas foncer vers le danger, même potentiel. Et puis maintenant qu’il y réfléchissait, il se demandait si c’était vraiment Salazar l’auteur de ce précepte… Douteux, quand même maintenant qu’il y réfléchissait.
- Je suis sûr que ça marche, affirma Godric avec force et persuasion. Mais il faut l’essayer.
Salazar approuva cette évidence d’un simple sourire, avant d’ajouter :
- Je suis sûr que Drago se fera une joie de nous en donner la preuve !
Drago secoua la tête vigoureusement. Et recula encore, histoire de mettre le plus de distance possible entre lui et le chapeau ensorcelé.
Harry ramassa le chapeau à terre, et le contempla pensif. Peut-être était-ce la seule façon de rentrer… Il le mit avec lenteur sur sa tête.
« Saint Harry ! », pensa Drago avec ironie, peut-être jaloux de son courage.
Quelque part, il éprouva un curieux pincement au cœur et une vague appréhension pour Harry. Qu’il refoula sans même y songer pour ne pas accorder de l’existence à ce sentiment d’inquiétude. Les rêves n’étaient que des rêves. Et il ne serait jamais amoureux de Potter, même pas en rêve !!
« Pourquoi je pense « amoureux », hein ? Je le déteste, il me pourrit la vie et… et… Ah oui, il me pourrit mes rêves. Pas mes fantasmes parce que j’ai jamais pu fantasmer sur Pansy… », se dit Drago, avant de s’interrompre se rendant compte qu’il faisait une fixation sur l’autre idiot - comprenez Potter – et que c’était contraire à ce qu’il voulait penser et que si ça continuait il allait avoir mal au crâne. Et qu’il allait tuer sa conscience qui se gondolait de rire. Si si…
Harry entendit une voix dans sa tête. Elle lui semblait bien plus jeune que celle qu’il avait entendu il y avait, semblait-il, des siècles.
- Voyons, voyons… Mon tout premier élève, murmura une voix. Je dois m’appliquer… Pas avec Poufsouffle, non. Pas avec Serdaigle, non plus, désolé. Les études ne sont visiblement pas ton truc… Mouis, mouis… Serpentard, non ?
Harry eut l’impression bizarre de se retrouver en première année.
- Pas Serpentard, c’est hors de question, pensa-t-il avec fermeté.
- Tu en es sûr ?
- Certain !!
- Ah mais le simple fait de le décider toi-même et de le dire, veut dire que tu es un Gryffondor !!!
Et il cria ce dernier mot. Quand Godric et Salazar l’entendirent , ils se sourirent. Godric dit aussitôt :
- Ah tu vois, tu vois ! C’était ça, la solution !! J’avais raison !, dit-il avec triomphe.
- Mais oui, tu as toujours raison, dit Salazar avec un zeste d’ironie.
Drago contempla Harry reposer le chapeau, avant de réaliser :
- Pourquoi on est toujours là ?, s’insurgea-t-il. Vous nous aviez dit que nous retournerions chez nous !!
Godric ne répondit pas, l’ignorant avec superbe :
- Je vais aller prévenir les autres que ça marche !
Salazar l’attrapa au vol.
- Attends une minute.
Le tenant toujours, avec une certaine dextérité - l’habitude -, il demanda à Harry :
- Gryffondor, c’est bien ta maison ?
- C’est ma maison oui, confirma Harry.
- Tu vois bien que ça marche !!, lança Godric essayant de se dégager.
- Comment vas-tu leur expliquer que ça marche effectivement ? Vas-tu leur parler du sortilège de besoin que nous avons lançé ? Tu sais bien ce qu’elles en avaient pensé quand tu leur en avais parlé…
- Je présenterais Harry et Drago comme nos cousins éloignés qui ont accepté d’essayer le chapeau, voilà tout.
Et il s’éclipsa très vite alors que Drago répétait d’une voix un peu aiguë :
- Pourquoi sommes-nous encore là ?!
Harry nota qu’il disait nous, pas je. Drôle de progrès.
« Non non mon cher Harry…, corrigea sa petite voix intérieure qui venait de reprendre du service. On dit : progrès intéressant !! »
- Parce que les conditions ne sont pas encore remplies, finit par lui répondre Salazar.
Et à sa tête il n’était pas heureux que ce soit lui qui leur annonce cette nouvelle.
- Mais qu’est-ce qu’il vous faut d’autre ? Il marche ce truc !, rétorqua Drago un peu en colère.
Salazar tendit l’oreille…
- Permettez, fit-il.
Il fit un geste rapide de sa baguette et habilla Drago et Harry de vêtements de l’époque. Attentif aux détails, il fit aussi en sorte qu’une mèche de cheveux se place exactement sur la cicatrice de Harry, pour la dissimuler parfaitement. Il s’amusa aussi à lisser correctement les cheveux de Drago à l’arrière, ce que celui-ci était incapable de faire sans une bonne dose de gel… Ou parfois de potion de mis-en-plis quand le temps était humide.
Juste à temps : Helga et Rowena entrèrent à la suite de Godric.
- Et quand comptais-tu nous dire que tu avais déjà trouvé des personnes pour le tester ?, disait Rowena outrée de ne pas avoir été consultée.
- Maintenant, répondit Salazar fronçant légèrement les sourcils.
Il avait horreur qu’on agresse Godric : il était le seul à avoir le privilège de le faire.
- Ce sont des cousins éloignés, précisa Godric avec un sourire.
Seul Salazar reconnut le tic qui prenait Godric les rares fois où il s’aventurait à mentir : un sourire vaguement idiot et surtout gêné.
- Ah oui…, fit Rowena soupçonneuse.
Elle les regarda attentivement :
- Mouais, il y a un air de ressemblance. Mais alors vous là, le blondinet, vous me paraissez un peu pâle. Il n’y a pas des vampires dans votre famille ?, demanda-t-elle sans prendre de gants.
Il y eut un bref moment de flottement, alors que Drago, scié, tentait de déterminer ce qu’il pouvait répondre à cette vieille harpie !!!
- Bref, maintenant, on peut vous montrer que ça marche, dit Godric avec entrain, histoire de changer de sujet.
Il fit signe à Drago de mettre le chapeau. Un peu à reculons, il le mit pourtant : son retour dans le futur en dépendait.
- Mouis mouis…, murmura une voix dans son crâne, sur un ton mystérieux.
Silence stressant de la part du chapeau, alors que Drago inquiet criait mentalement :
« Pas chez Poufsouffle !!!! »
- Non non non, fit le chapeau comme pour lui-même. Pas chez Poufsouffle, Helga n’y survivrait pas…
- Pardon ???? Ca veut dire quoi, ça ?
- J’hésite entre Serpentard et Gryffondor, fit le chapeau hésitant sans répondre à sa question.
- Pas chez Gryffondor !!!!!
- Tu en as des exigences, mon garçon !, remarqua le chapeau avec justesse. Pourtant j’aurais cru que tu voulais près de celui dont tu es amoureux…
Drago se dit soudainement que sa conscience avait copiné avec le chapeau, et se mit à l’insulter mentalement.
« Moi j’y suis pour rien…, fit sa conscience, faussement outrée. »
- Je-ne-suis-pas-amoureux-de-Potter !!!!!, hurla Drago toujours mentalement.
- Ah ? Ben je n’avais pas dit de nom, moi !, répondit le chapeau.
Drago commença à prendre une couleur charmante au niveau de joues.
Harry se demandait ce que le chapeau pouvait dire : car le jeune Serpentard rosissait de façon tout à fait intéressante.
Après une floppée d’injures variées de la part de Drago, le chapeau finit par dire :
- Serpentard !!!
Drago reposa aussitôt le chapeau. Pas question qu’il continue de subir ses remarques sacartisques !
Salazar ne parut aucunement ému de voir que Drago faisait réellement partie de sa maison. A dire vrai, on aurait dit que les seuls sentiments ou émotions qu’il exprimait étaient ceux qu’il avait choisi de laisser filtrer. Ou peut-être ceux concernant Godric… Autant dire qu’il s’amusait beaucoup des réactions d’autrui, à la manière d’un serpent chat jouant avec sa proie. Seul son regard s’animait face à Godric, oui.
Etrange quand même, se dit Drago. Oui étrange quand on sait que Godric et Salazar allaient finir par se séparer… Pourquoi ou pour qui ? La question semblait tout à coup très importante pour Drago. Non pas qu’il approuvait pareille relation, mais bon…
En attendant Harry avait réessayé le chapeau qui se prêtant au test accepta aimablement de redonner son choix.
Rowena et Helga souriaient aussi largement que Godric.
- Ca marche…, murmura Helga.
Elle renifla :
- J’ai bien cru que ça ne marcherait jamais ! Nous allons enfin, enfin…
Submergée de larmes et d’émotions, elle ne put achever. Ce fut donc Rowena, qui acheva, très émue aussi ce qui n’était pas habituel.
- Oui, l’école va ouvrir !! Il nous reste deux semaines avant la rentrée, il faut prévenir les parents d’élèves et la presse !
- Je vais m’en occuper tout de suite !, fit Helga. Je vais écrire tout de suite à La Gazette du Sorcier.
Elle s’éloigna rapidement, son chapeau oscillant. Rowena avait le regard fixé sur le chapeau, rêveuse :
- Dire que je ne croyais pas cela possible… Imaginez un peu les possibilités qui s’offrent à nous !
Elle releva la tête et s’adressa à Godric :
- Puisque c’est votre idée, mon cher, c’est à vous de baptiser cet objet unique !
- … Comment ça ?
- Ce n’est plus un simple chapeau, vous en conviendrez, non ? Et je crois vraiment qu’un nom est nécessaire, maintenant qu’il est conscient.
Le chapeau approuva d’un mouvement de chapeau.
Godric sourit encore :
- En fait, nous y avions déjà songé, avec Salazar… Que dites-vous de « choixpeau » ?
- C’est parfait… Je vais aller aider Helga dans ses démarches.
En fait, Harry et Drago se sentaient un peu oubliés dans cette atmosphère de liesse. Ils ne souriaient pas vraiment. C’était sans doute cela qui ramena Godric à la réalité, son regard fixé presque amoureusement sur le choixpeau.
- Pourquoi sommes-nous encore là ?, demanda Harry. Vous nous avez bien dit que le sortilège cesserait quand vous aurez trouvé la solution, non ?
- Je vous ai dit que la base de ce sort était le besoin. Nous avions besoin de vous. Mais vous aussi : parce que vous êtes des élèves de Poudlard et que le Poudlard de votre époque a besoin de nous… C’est pour cela que vous venez d’aussi loin dans le temps. Le besoin appelle le besoin. C’était la condition pour lancer un tel sort, pour qu’il ait la puissance nécessaire. Bon, il y avait aussi la condition de besoin personnel, mais je ne vois pas trop la nécessité que vous aviez à vous retrouver dans le passé avec nous deux…, ajouta Godric avec une certaine perplexité.
- Ca mon cher, tint à préciser Salazar, je crois que je le sais. Ils avaient besoin de nous rencontrer. De voir qui nous sommes et les liens qui nous unissent. Oui, je pense qu’ils en avaient personnellement besoin…
Harry les regarda sans vraiment bien comprendre.
- Et le besoin de Poudlard ?, fit-il, perplexe.
- En quoi a-t-il besoin de vous ?, demanda Drago, sourcils froncés.
Il fallait dire que cette notion de « besoin personnel » le gênait, et pas qu’un peu. Alors inutile de s’y attarder…
- Eh bien voyez-vous, commença Godric un peu gêné, les sortilèges de Poudlard sont vraiment très très puissants…
- Mais, choisit Salazar de poursuivre, ils ont été jeté sur une très grosse structure. Ce qui sur une simple maison serait resté à jamais, sur un château comme celui-ci, eh bien, ils ont tendance à s’éroder. Nous avions calculé que cela arriverait dans mille ans environ…
Godric confirma d’un bref hochement de tête.
- … et il faut les renouveler avec toute la puissance des fondateurs, c’est-à-dire nous quatre. Je pense que les sortilèges ont sans doute évolués, et que les sorciers de votre époque sont peut-être encore plus puissants que nous. Ils seraient à même de faire en sorte que cette fois, ces sortilèges soient éternels. Sauf que hélas ça ne marcherait pas.
- Oui, confirma Godric. Si d’autres sorciers que nous quatre lancent ce sortilège, ce dernier sera légèrement différent. Il sera peut-être plus puissant, mais il n’aura pas la même résonance que le sortilège d’origine. Il y a un risque bien réel que cela n’endommage Poudlard au lieu de consolider sa structure.
Harry pensa aussitôt à Dumbledore : oui sans aucun doute, il aurait été capable de lancer un tel sortilège, mais jamais de toute façon il n’aurait pris le risque de détruire son cher Poudlard.
- Donc si je comprends bien, vous voulez que l’on rapporte ces « sortilèges » à notre époque…
- C’est impossible, intervient Drago, presque catégorique. On ne peut pas enfermer un sort d’une telle importance et l’apporter plus de mille ans après !
- Oh si, mais en fait, ce ne sera pas un mais deux sortilèges. Un ancien et un nouveau. L’ancien se trouve déjà à votre époque, même si ça semble un peu paradoxal, révéla Godric. Le nouveau, vous allez le ramener avec vous. L’ancien sera en fait lancé dans peu de temps. Nous attendions d’avoir réussi à résoudre notre problème, parce que sinon, cela aurait inutile de le lancer… Nous avons prévu de dire aux autres que c’était un second sortilège de secours : inutile de leur révéler toute l’histoire… Il sera enfermé dans un objet, puis caché. La cachette et le pourquoi du comment sera transmis aux futurs directeurs. Celui en poste à votre époque ne sera donc pas surpris : il attend sans aucun doute votre retour. Car voyez-vous pour que cela soit permanent, il faut du passé et du présent. Ou même ici du futur. Et donc vous allez repartir avec ceci, expliqua Godric.
Le phénix argenté, que Harry connaissait bien, vint se poser sur son épaule.
- Nous avons déjà lancé le premier sortilège, il y a un mois en prévision de la réussite de l’autre sortilège de Godric, celui devant nous amener la solution du futur, souligna Salazar. Comme quoi, j’avais vraiment confiance en toi, précisa Salazar, contrairement à ce que tu n’arrêtes pas de me dire. Sans ça, je ne t’aurais pas aidé à emberlificoter Helga et Rowena pour qu’elles acceptent de le lancer encore. Et je t’aiderais à les convaincre de le relancer encore une fois. Et non, ne dis pas que j’adore ça !!
Harry et Drago regardaient sans comprendre le phénix. Godric le caressa.
- Ce phénix porte avec lui le sortilège, déclara Salazar. C’est une idée de Godric…
Le phénix d’argent aux grands yeux mauves gazouilla doucement.
- … Un phénix ?, demanda Drago fasciné malgré lui.
Il n’en avait jamais vu d’aussi près.
- Oui mais très très rare, précisa Salazar. Un phénix du temps… Comme nous ignorions ce qu’il arrive aux sortilèges qui voyagent dans le temps, il fallait lui faire prendre la forme de cet oiseau. C’était la seule garantie qu’il « transporte » le sortilège intact.
Godric alla fourrager dans un tiroir scellé magiquement, pour leur rendre leurs baguettes magiques. Harry et Drago les reprirent avec satisfaction, pour les ranger soigneusement.
- Dès que vous aurez ce phénix dans vos bras, vous repartirez, car la condition finale sera remplie. Vous devez le prendre tous deux ensemble, ajouta Salazar. D’ailleurs collez-vous l’un à l’autre, ce sera plus simple et plus efficace, dit-il avec un sourire en coin.
Harry et Drago se rapprochèrent de l’autre avec une certaine méfiance. Drago frémit involontairement en sentant le parfum de Harry… Il percevait déjà sa chaleur. Il ne put retenir un soupir de contentement, comme s’il était là où il devait être. Et nul part ailleurs.
- Serrez-vous dans les bras, ou on n’y arrivera jamais !, insista-t-il, narquois.
Harry et Drago se serrèrent donc maladroitement l’un contre l’autre. Godric regarda Salazar d’un air perplexe. Il semblait bien que sa quête du choixpeau achevé, il venait enfin de se rendre compte d’un truc : ou plus exactement que Salazar savait quelquechose que lui ignorait.
- Comment pouvez-vous être sûr que les sortilèges de Poudlard ne fonctionnent plus ?, demanda Harry, gêné par cette situation bizarre.
Il fallait qu’il dise quelque chose, n’importe quoi. Drago essayait quant à lui de ne pas se laisser troubler par la douce chaleur de Harry qui l’envahissait peu à peu. Il avait passé les bras autour de la taille de Harry, comme ce dernier avait fait pour lui. Pourquoi son cœur battait à tout rompre, hein ? Et puis c’était bizarre, ce drôle de vertige… Tiens, il n’avait jamais remarqué que Potter avait des cils aussi longs. Avec ces fichues lunettes, des mochetés en plus, il ne risquait pas de s’en rendre compte ! Il n’avait aucun goût ou quoi ? Il fit une grimace : au nom de quoi avait-il des pensées si étranges, hein ?! Fichus rêves !
Et à ce simple mot, il sentit une autre chaleur l’envahir. Une drôle de pulsion lui suggérait que ce serait sûrement très agréable de caresser Harry, là maintenant. De le faire suffoquer et gémir… Là tout de suite. Mais la réponse de Godric le ramena brutalement à la réalité. Et il se rendit compte avec horreur ce qu’il avait failli faire : il avait déjà ébauché le geste de le toucher, comme attiré par sa chaleur…
« Mais non je ne l’aurai pas fait ! C’est à cause de Salazar que j’ai des pensées aussi pas normales ! Tout ce que je voulais, ben c’était mettre mal à l’aise Potter ! Si si, c’est tout ce que je voulais !! »
Il essayait de convaincre que non, il n’avait pas entendu sa conscience encore pouffer de rire.
- Le temps, répondit Godric avec un geste d’emphase. Vous n’avez pas remarqué que tout commence à se détraquer dans le château ? Les pendules surtout ? C’est dans les pendules que nous avons scellé les sorts. Dans tous ces symboles du temps…
Tout en parlant, il avait pris avec tendresse le phénix pour le poser délicatement entre les corps très proches de Drago et de Harry. Pas encore scellés, mais bon ils y travaillaient… Ils disparurent aussitôt. Harry eux juste le temps d’entendre Godric demander :
- Pourquoi les as-tu fait se serrer à ce point ? Ce n’était pas nécessaire…
- Bah, si on ne peut plus rigoler, répondit Salazar. Et puis je suis sûr qu’ils ont apprécié de pouvoir se serrer comme ça…
Leurs voix se fondirent rapidement dans le néant. Harry et Drago continuaient leur voyage dans le temps… Une lumière aveuglante les enveloppa, si intense qu’ils durent fermer les yeux, se serrant davantage l’un à l’autre pour ne pas se perdre dans le temps.
Plus loin dans le passé…
- Alors maintenant tu peux m’expliquer ?, lança Godric.
- Quoi, le besoin personnel ? Je te l’ai déjà dit pourtant, soupira Salazar.
- Arrête de me prendre pour une andouille, réponds-moi !
- Il était nécessaire qu’ils nous voient ensemble en couple !
- Ben pourquoi ?
- Parce que sans ça, ils n’auraient jamais réalisé qu’ils sont fous l’un de l’autre ! Ils auraient continué à se lancer des « je te déteste » ou des insultes plus abouties… Au fond nous, on a eu de la chance ! Parce qu’au début, je te rappelle qu’on ne pouvait pas se supporter l’un l’autre !
- Tu ne crois pas que tu exagères, là ? Si ce que tu penses est vrai, ce serait arrivé de toute façon !
- Ben tiens ! Et c’est pour ça que ces deux élèves sont venus jusqu’à nous ? Alors qu’un seul aurait suffi à aider ? Et si tu me faisais confiance pour une fois ?, rétorqua Salazar sur un ton un tantinet supérieur.
Harry et Drago arrivèrent enfin destination : Harry se sentait étourdi, sans doute encore plus que la dernière fois. Heureusement que Drago le tenait, parce que sans ça, il serait peut-être tombé. C’était bizarre ce vertige : il avait fermé les yeux durant le « voyage », à l’instar de Drago. Ils avaient été entouré d’images mouvantes, comme s’ils allaient à une trop grande vitesse pour seulement les percevoir… Il sentait le corps chaud de Drago contre le sien. Cela lui rappelait la nuit où il avait caressé Drago avec une plume… Mais ce qu’il vit en ouvrant les yeux coupa court à toute envie de « taquiner » Drago.
Car, pensa immédiatement Harry, il devait y avoir ce que les moldus appellaient un bug. Un bug dans un vieux sortilège, c’était possible. C’était même certain…
Je continue?
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