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Brisé	By : kokoroyume Category: French > Harry Potter Views: 7487 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Chapter List
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Bonne lecture !

Brisé

Chapitre 6

- Bougez, grogna-t-il.

Il était entré dans le fourreau de chair et attendait depuis de longues secondes. Moins coopératif encore que les fois précédentes, Rogue, nu, la tête pressée contre les oreillers et son postérieur offert, semblait s’être intimé de rester à tout prix immobile malgré le membre chaud enfoncé en lui. Et pourtant, la sensation devait très certainement devenir aussi inconfortable pour le sorcier qu’elle ne l’était pour lui, enterré au centre de la chair tendre mais tendue, son pénis rigide planté dans le corps volontairement raide.

Harry grogna une nouvelle fois mais prit le sexe de l’homme dans sa main et le malaxa avec impatience, alors qu’il paraissait toujours décidé à ignorer la verge pulsante qui l’envahissait.

Il obtint son premier mouvement lorsque son aîné chercha à être à nouveau enveloppé par ses doigts qu’il avait arrêtés à dessein. En voulant accélérer le rythme sur sa chair finalement tendue, le maître des potions avait commencé à le faire sortir et rentrer en lui ; le survivant appréciait cette action indépendante de sa volonté à sa juste valeur.

Le jeune sorcier relâcha l’excitation de l’homme tout en prenant le contrôle de son déplacement entre ses fesses, les mains de retour sur la peau pâle. Le voir onduler son dos blanc, marqué de vieilles cicatrices, de façon si indécente, pour approfondir le contact, intensifiait le feu qui le consumait. Il se mit à aller et venir en lui avec plus d’ardeur, recevant en récompense ses mouvements frénétiques et enfiévrés, s’enfouissant aussi loin qu’il le pouvait après chaque nouvel éloignement. Il avait presque l’impression de progresser un peu plus à l’intérieur de lui à chacun de ses coups sauvages, et d’enfermer son gland suintant dans un espace plus réduit et plus brûlant encore.

Il se déversa en lui d’un jet violent et Rogue jouit dans un bas gémissement.

Harry sentit une impulsion dans son membre réveiller sa soif à peine assouvie ; il se retira pour retourner l’homme sur le dos un peu brusquement.

Ses longs cheveux noirs en désordre coulaient en partie sur ses clavicules alors que plusieurs mèches éparses contrastaient avec les oreillers clairs. Sa poitrine se soulevait encore à un rythme irrégulier et la sueur brillait sur son front.

Son sexe se gorgea encore un peu plus de sang.

Le serpentard ouvrit les yeux, encore un peu hagard, essayant visiblement de se reprendre. Mais son expression se décomposa lorsque le survivant resta à genoux et écarta ses cuisses maculées de coulées blanches ; il frémit sous son toucher.

- Vous… n’allez pas… encore…, s’étrangla-t-il presque d’une voix éraillée, en tentant de se redresser pour reculer.

Il ignora son expression alarmée, ne cherchant pas à s’expliquer pourquoi le son de sa voix l’avait rendu plus dur, et le souleva légèrement, avant qu’il n’ait la moindre chance de s’éloigner, pour placer ses propres cuisses en-dessous de ses fesses. Sans plus de précaution, il s’enfonça dans l’accueillante cavité encore imprégnée de son propre sperme.

Harry regretta presque de perdre les yeux noirs alors qu’ils se refermaient à nouveau mais c’était trop bon pour que cela lui gâche le moment.

La sensation était encore différente d’un peu plus tôt, il semblait pouvoir donner moins d’ampleur à ses mouvements mais l’excitation était à un autre niveau. Rogue déjà empli de sa semence, cambrant son dos sous la position, enserrant le pénis qui le perforait dans un angle nouveau et plus étroit encore… C’était déjà trop enivrant.

Il bougea de sa position première, doucement d’abord, et le halètement du serpentard sonna délicieusement à ses oreilles, l’encourageant à soulever ses propres cuisses une nouvelle fois pour se rapprocher et imbriquer plus passionnément son corps dans le sien. Il recommença, exerçant au retour une poussée encore plus forte et plus brutale.

Le survivant s’arracha plusieurs fois à sa moiteur pour revenir ainsi avec plus de vigueur, tremblant presque de maintenant sentir bouger les hanches du plus âgé sous ses assauts, en de petits coups secs mais presque implorants, et perdant au fur et à mesure toutes bribes restantes de son contrôle en entendant les claquements crus de la chair tendue contre l’intérieur humide, en voyant le sperme encore chaud ressortir parfois de son ouverture sous son intrusion, lui rappelant qu’il allait bientôt le remplir à nouveau.

Le dos du maître des potions s’arquait de plus en plus et le plaisir du jeune sorcier augmentait en conséquence, rendant chaque nouvelle pénétration plus intense. Il entendait la respiration rapide et difficile en-dessous de lui et lui-même commençait à sentir sa tête lui tourner tant il avait du mal à garder son souffle sous les sensations qui le traversait. Harry voyageait en lui à un rythme effréné… jusqu’à ce qu’il réussisse à faire que l’homme se répande une nouvelle fois. La contraction soudaine autour de son sexe l’amena au point culminant de son plaisir et les hanches vibrèrent frénétiquement jusqu’à la dernière goutte de sa libération.

Le survivant se dégagea finalement du corps pantelant et quitta la chambre, l’esprit encore embrumé par ses deux récents orgasmes.

Ce n’est que de longues minutes après sa douche qu’il commença à émerger à la réalité.

Quatre jours étaient passés depuis qu’il l’avait pris violemment contre le mur de son salon. Et, à la fin, comprenant que son esprit ne se focalisait plus que sur cette envie, il avait choisi le début de soirée pour le rejoindre.

Ses « bonnes résolutions », ses pensées stupides, il les avait balayées le soir où Rogue avait cherché à le culpabiliser en s’enivrant au whisky pur feu. Car, oui, il avait considéré cela comme une tentative de manipulation. Le serpentard avait essayé de faire sous-entendre qu’il était innocent et qu’il avait tort de ne pas le croire.

Harry avait décidé que lier toute tendresse à ce mangemort, n’était-ce même qu’en avoir la pensée, serait les prémices de sa perte de contrôle sur le meurtrier. L’assassin. Le traître. Il fallait qu’il se martèle cette réalité en tête puisque son esprit ne semblait plus assez sain pour s’en souvenir constamment. Il continuerait à prendre ce qu’il voulait et, quand il jugerait le temps venu, il laisserait… il laisserait son âme être dévorée par les détraqueurs.

Non, décidément cette partie-là ne passait pas encore. Il n’était pas prêt à le laisser mourir… mais il ne se soucierait pas plus que nécessaire du bien-être de l’ancien serviteur de Voldemort.

Et qu’il lui ait rendu sa baguette deux jours plus tôt n’avait absolument rien de contradictoire à ses réflexions. Il fallait bien que Rogue puisse exécuter les sorts, basiques, indispensables à la bonne réalisation des potions plus avancées qu’il lui avait récemment demandé de réaliser, tout comme ceux utiles à ses expériences. La question de sa dignité de sorcier n’avait jamais joué sur son choix.

- Abruti, marmonna-t-il pour lui-même. Si tu crois vraiment à toutes ces conneries, t’es encore plus fou que je ne l’imaginais, mon pauvre Harry.

Il avait été en colère, c’était ça la vérité. Contre lui-même pour avoir un instant pensé que le maître des potions pourrait être « innocent » et contre Rogue pour continuer à essayer de le lui faire croire. Et pour, par son discours, lui avoir prouvé qu’il ne se plierait jamais à sa volonté de son plein gré.

Il en avait été blessé, et il était devenu encore plus furieux. Il n’était pas masochiste et il n’avait pas amené ce criminel chez lui pour qu’il piétine ce qu’il restait de lui. Alors, oui, le survivant allait abandonner toute idée trop saugrenue pour être réalisable mais il n’allait pas pour autant cesser de penser au sorcier comme à un être humain. Il ne le pouvait pas – ou ne le pouvait plus.

Le survivant s’était vraiment fourré dans un sale piège. A ceci près que personne n’avait cherché à l’y coincer et qu’il avait créé cette situation lui-même.

C’était assez paradoxal que tout soit si compliqué avec cet homme alors qu’il était aussi celui qui lui offrait la facilité de l’oubli à chaque fois qu’il se perdait dans son corps. Et là, ce n’était plus seulement sa situation actuelle qui s’effaçait de son esprit mais aussi tout le reste, les pertes, les regrets, sa solitude…

SSSSS

C’est trois semaines après l’arrivée de Rogue que cela se produisit.

La rentrée avait lieu une semaine plus tard et le gryffondor avait déjà mis en ordre toutes ses futures leçons.

Le maître des potions s’était endormi dans le canapé, des parchemins autour de lui, et Harry l’observait d’un œil pensif.

Il ne l’avait mis sous le Dolens qu’une nouvelle fois au cours de cette période, un jour où l’homme avait été pris d’une rage subite à son encontre et qu’il avait saccagé la moitié de son laboratoire. Il avait rapidement retrouvé son calme après le sort et n’avait qu’à peine semblait lui en vouloir, s’efforçant de reconstituer toutes les potions gâchées. Ce n’était sans doute pas si surprenant que cela puisque son aîné semblait avoir une grande considération pour son travail, et il était plausible qu’il se soit lui-même morigéné pour son comportement. Enfin, ce n’était que des suppositions, il n’était de toute façon pas près de se confier au survivant.

Harry n’avait possédé le sorcier que deux fois depuis le soir où il s’était enflammé au point de réclamer son corps à deux reprises. Cela s’était produit dans l’intimité de sa chambre et il s’était fondu en lui avec le même désir d’oubli, parvenant aisément à l’obtenir. Le maître des potions avait toujours été aussi peu consentant mais il n’était pas décidé à essayer de changer les choses.

Ca pouvait paraître surprenant que, malgré tout cela, Rogue s’assoupisse sans crainte dans son salon. Cependant, le jeune sorcier n’était pas aveugle et il avait bien compris qu’il essayait, en quelque sorte, d’épuiser ses capacités mentales dans le travail. Et puis, peut-être estimait-il aussi qu’il n’était pas plus en sécurité dans sa chambre que n’importe où ailleurs dans sa demeure.

Il observait toujours le serpentard, son nez crochu, ses joues un peu creuses, ses lèvres fines, ses sourcils effilés, sa peau pâle… il se faisait, plus qu’il n’aurait dû accepter de l’admettre, à ce visage. L’ancien espion était paisible, enveloppé dans un sommeil réparateur.

L’endormi bougea légèrement et un parchemin tomba en silence sur le sol alors que plusieurs de ses mèches noires glissaient contre son front et sa joue. Harry approcha sa main de ses cheveux puis se figea.

Encore.

Il l’avait encore fait. C’était pratiquement indépendant de sa volonté mais le nombre de fois où il avait entamé ce genre de geste vers lui, toujours avant de se rétracter, commençait à être au-delà de ce qu’il pouvait compter. C’était frustrant, il n’était pas censé venir à son contact avec de douces caresses ou de tendres gestes, ce n’était qu’un réconfort déplacé qu’il espérait obtenir de cette façon, et qu’il n’obtiendrait quand même pas.

Le survivant s’éloigna.

Ce n’était que par ennui qu’il s’était arrêté à ses côtés. Il fallait qu’il occupe son esprit à quelque chose. Il aurait pu se rendre à Pré-au-lard ou faire un tour au Chemin de Traverse mais l’idée ne lui plaisait pas vraiment. D’abord, il se sentait encore plus étranger à ce monde lorsqu’il voyait tous ces visages inconnus, ces nouvelles constructions d’après-guerre – même le pub de Rosmerta n’existait plus – et, au lieu de se sentir libéré, Harry avait l’impression que l’espace même l’oppressait. Non, décidément, même si Poudlard représentait bien moins pour lui qu’auparavant, il avait au moins l’avantage de lui fournir un lieu où il se sentait un minimum en paix. Et ensuite…

Et ensuite, le gryffondor avait presque honte de se l’avouer mais il n’aimait pas prendre le risque de s’éloigner trop longtemps de Rogue. Bien sûr, il savait que c’était irrationnel de sa part. Il était déjà allé à l’extérieur de ses quartiers depuis son arrivée – seulement quelques rares fois à vrai dire – et le maître des potions n’était pas parti ou n’avait rien fait de dommageable à ses appartement. Après tout, suffisamment de sortilèges prévenaient toutes tentatives de ce genre.

Ca ne changeait rien à la réalité du fait qu’il gardait une bête crainte de le perdre en le laissant seul trop longtemps. Et il ne fallait pas lui demander ce qu’il y avait de logique dans cette inquiétude, il avait eu, depuis toujours, plus d’un comportement illogique dans ses actions. C’était ses deux meilleurs amis qui avaient toujours été là pour donner un peu plus de raison à sa vie.

…

Le jeune professeur préférait encore passer son temps à réfléchir sur les pensées étranges qu’il avait, ces derniers temps, pour l’ancien espion que de se perdre dans le regret et la dépression.

Son regard se déposa à nouveau sur le corps allongé puis il se força à faire le tour de la pièce, se demandant sur quelle tâche il pouvait bien se concentrer pour arrêter de s’égarer dans toutes sortes de réflexions qu’il voulait éviter.

Ses yeux s’arrêtèrent sur les parchemins jonchant le sol. Après tout, c’était une distraction comme une autre.

Harry avait remarqué, au cours des semaines, que l’homme finissait toujours par manquer rapidement de supports pour son écriture serrée. Et, pourtant, le laboratoire ne semblait pas être occupé par beaucoup de ses notes. Il doutait fort que Rogue s’amuse à gaspiller le parchemin. Alors, cela signifiait sans doute qu’il l’utilisait à d’autres fins…

Il fronça les sourcils.

Il ne s’était pas vraiment attardé sur la question jusqu’à maintenant, prenant seulement note mentalement de cette petite étrangeté. Mais qui disait autres utilisations signifiait… recherches personnelles ? Le maître des potions avait su prouver son intelligence à bien des reprises par le passé. Peut-être étudiait-il différentes possibilités pour échapper aux sorts mis en place dans ses quartiers. Peut-être prévoyait-il même de lui fausser compagnie grâce aux propres ingrédients et moyens qu’il lui fournissait.

Non. Il se laissait stupidement entrainer par son imagination.

Le jeune sorcier secoua la tête et cessa de fixer la porte de la chambre de son aîné.

Mais plusieurs minutes passèrent et il ne parvint pas à s’ôter cette idée de la tête. Et, finalement, accroché à la pensée qu’il ne pouvait pas lui donner la moindre occasion d’accomplir ce genre de plan, faisant fi de la soi-disant « infaillibilité » des sorts du Ministère, il entra silencieusement dans la chambre familière et referma la porte derrière lui avec douceur.

Harry détailla la pièce, identique aux précédentes fois où il y était entré – toujours pour venir s’enfouir à l’intérieur du serpentard, en fait. Elle était impeccablement rangée, ce qui ne le surprenait pas, les draps changés récemment par les elfes du château, les quelques meubles bien à leur place. Et pas une trace de parchemins, bien entendu. Ce n’était déjà pas tout à fait normal, s’il les prenait pour des recherches légitimes, il aurait forcément dû les replacer dans le laboratoire et non les dissimuler dans ses chambres.

Quels genres de projets avait donc pu essayer de mettre en route ce traître de Rogue ? Il commençait doucement mais sûrement à sentir la colère monter en lui. Avait-il été capable de créer quelque sortilège de magie noire – semblable à ceux présents dans le fameux livre des potions du « Prince de sang-mêlé » - qu’il serait susceptible d’employer malgré sa baguette en partie scellée ? Attendait-il le bon moment pour s’en servir contre lui ? Pour le trahir à nouveau ?

Harry respira profondément pour se calmer. Il s’imaginait des choses impossibles – même Rogue ne pouvait pas produire de puissante magie sans l’outil adéquat - et devenait incohérent.

- Accio parchemins, murmura-t-il.

Mais rien ne vint et il se tendit de frustration ; peut-être n’était-il pas si loin de la vérité, après tout.

- Finite Incantatem. Accio parchemins !

Il entendit une sorte de raclement dans la penderie de Rogue et l’ouvrit avec brusquerie .Il y avait effectivement une pile de parchemin sur les quelques livres empilés derrière les longues robes, mais l’écriture semblait passée prouvant ainsi leur vieillesse.

Harry s’accroupit devant le tas de livre et observa l’ensemble d’un œil critique. Puis un parchemin coincé entre les pages d’un épais bouquin attira son attention et, lorsqu’il ouvrit le grand livre, il se rendit compte que des dizaines de parchemins étaient savamment cachés entre les pages ; c’était son accio précédent qui avait dû déranger leur ordre si parfait. Il tira vers lui la première feuille légèrement gondolée et lut avec appréhension.

31 juillet

Potter ne me croit pas.

Il retint son souffle de stupeur ; c’était la dernière chose à laquelle il s’était attendu.

A suivre…

Arf… j’en écris de ces choses moi…

Enfin, la suite devrait arriver avant le quinze (triste jour de rentrée pour moi >_<), d’ici là, j’attends avec impatience vos avis sur la tournure que prend cette fic (j’espère que je ne déçois personne -_-’’)

A bientôt !
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