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L\'amant venu du passé	By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 4003 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Chapter List
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- 7
Disclaimer : Pas à
moi. Contexte tiré des livres de J. K. Rowling.

NinOu :
Merci. Ta review
me fait plaisir. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop de ne pas t’envoyer
de mail pour te prévenir de l’update mais je suis en train de poster cette
fiction à vitesse accélérée car j’en suis au chapitre 16 en réalité pour le
moment et c’est sur ce site que je vais poster les lemons. Ce qui veut dire que
je dois poster très souvent ici jusqu’à ce que j’en arrive au chapitre qui n’est
pas encore écrit. J’espère que mon explication n’est pas trop confuse. En gros,
si je t’envoyais des mails pour te prévenir, je devrais le faire au moins une
fois par jour (quand j’ai le temps de poster). Mon conseil serait de regarder
régulièrement sur le site au cas où. Je pense que ça sera plus pratique :)

Chapitre 6 : Serpentard versus Gryffondor

Les yeux
démesurément écarquillés, Severus regardait alternativement sa main fautive et
le jeune homme à qui appartenait le fessier que cinq de ses doigts avaient
tâtés. Il se sentit rougir encore sous le regard totalement stupéfait de son
voisin de table avec qui - il ne s’en souvenait que trop bien - il n’avait fait
connaissance que via insultes ou coups de poings.

« Harry »
dit soudain une voix à côté de l’interpellé.

Ce dernier
sursauta et se tourna brusquement vers son enseignant.

« Oui
professeur Lupin ? » demanda-t-il d’un ton légèrement vacillant.

Remus
fronça les sourcils pendant une seconde en jetant un bref coup d’œil à Severus
avant de reporter de nouveau son entière attention à Harry.

« Comme
tu le sais, pour ces trois trimestres, tu vas avoir des cours avancés en
Défense que tu suivras parallèlement aux autres septième année. »

« Oui »
répondit l’intéressé d’un ton très sérieux.

Peu après,
Harry montra à Lupin les idées qu’il avait rédigées sur son carnet et son
professeur lui énonça les siennes. Pendant toute la durée de cet échange, Harry
sentit la brûlure d’une paire d’yeux noirs posés sur lui.

Ses
prunelles sombres ne pouvaient pas se détacher de son voisin et Severus en
ressentait une légère peur. Comment ses sentiments avaient-ils pu basculer
autant en si peu de temps ? Son double plus âgé lui avait dit qu’il serait
son amant, qu’il allait l’aimer. Le cœur du jeune homme se sera à cette
pensée. Si son homologue – et donc lui plus tard – était tombé amoureux de
Harry, cela voulait bien dire qu’il n’était pas du tout comme son père, qu’il
n’avait que son physique de commun avec James Potter.

Severus
détailla alors le jeune homme aux cheveux en bataille et le vit réellement pour
la première fois. Et tandis qu’il voyait son visage aux traits fins se baisser
pour regarder son carnet de note et exposer ses idées à leur professeur, le voyageur
du temps ressentit pour la première fois depuis son arrivée, un sentiment qui
lui gonfla le cœur. La brusque tendresse qui s’instilla alors dans ses veines
ne le quitta plus.

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Debout au
beau milieu de sa chambre, le jeune Severus tremblait de tous ses membres. Son
souffle était très erratique et il savait qu’il devait se calmer. Il tenta de
réguler sa respiration mais après deux minutes d’essais infructueux, il sortit
précipitamment de ses quartiers.

Il s’en
fut jusqu’aux appartements de son double et n’eût nul besoin de frapper à la
porte car elle s’ouvrait déjà sur lui-même.

« Entre »
lui dit son homologue plus âgé.

Severus
s’exécuta et s’assit sur un des larges fauteuils que lui montrait son hôte.

« Maintenant,
tu peux te calmer » lui dit ce dernier.

« Comment
veux-tu que je me calme alors qu’Harry est en train de se faire draguer par
l’autre blondinet ! » cracha le jeune homme avec dégoût et une fureur
jalouse dans la voix.

« Reprends
ta respiration et calme-toi. Tu n’as pas besoin d’être jaloux, Harry ne
s’intéresse pas à Draco comme tu le crois… »

« Mais
le fils de Lucius si ! Il est toujours en train de l’interpeller, de lui
parler, de lui demander de manger avec lui ou alors, de lui proposer de visiter
ses appartements ! Quelle excuse bidon franchement ! Et lui, il tombe
dans le panneau ! Il est stupide, je l’savais ! C’est bien un
Potter ! Mais il… »

« Je
te dis que tu te fais du soucis pour rien » le coupa son maître des
potions. « Draco est quelqu’un de très bien, qui tiens à Harry mais
amicalement parlant. Ca n’a jamais été plus loin. Harry n’est pas non plus
attiré par Draco. En ce moment-même, ils ne font que déjeuner ensemble… »

« Dans
les quartiers de Harry ??? Alors dis-moi pourquoi Harry n’a pas voulu que
je vienne ! »

Severus ne
pût réprimer la nuance de douleur que contenait sa voix.

Son double
plus âgé le regarda un instant puis lui répondit « Harry n’a pas voulu
t’inviter parce qu’il pensait que tu allais encore être désagréable avec Draco,
voire l’insulter. Il ne voulait pas qu’il y ait le moindre esclandre entre vous
deux et éviter aussi que tu ne dévoiles ton identité sous le coup de la colère.
Draco a déjà eu des soupçons. Souviens-toi qu’il t’a déjà comparé à moi… »

« Et
comment tu peux être si sûr qu’ils ne font que déjeuner en ce
moment-même ? »

« Parce
que Harry me l’a dit et que je le crois. »

« Il
te l’a dit ? » répéta son jeune homologue. « Quand ? »

« Vous
allez vous disputer un peu ce soir… »

« Oh ! »
fit le jeune homme. Après une hésitation, il reprit « Ca a un rapport avec
ma main sur… sur… euh… »

Snape
ricana et répondit « Entre autre. » Il marqua à son tour une légère
pause avant de fixer son élève dans les yeux et ajouta « C’était bon,
n’est-ce pas ? » Comme son double haussait un sourcil interrogateur,
Snape répondit avec un léger sourire ironique « De le toucher… »

« Oh ! »
répéta le Gryffondor en rougissant légèrement… « Oui. »

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L’après-midi
avait filé à une vitesse incroyable et le jeune Severus ne vit pas non plus le
dîner passer. Par contre, il trouva sa dispute avec Harry désespérément longue.

« …
Quand même ! Tu aurais pu avoir la politesse de m’inviter à
déjeuner ! Comment veux-tu sinon que je fasse la connaissance des autres
élèves… à moins que tu ne veuilles pas que j’apprenne à connaître le fils de
Lucius Malfoy. Tu te le réserves peut-être uniquement pour toi. D’ailleurs,
qu’est-ce qui me dit que vous ne faisiez que déjeuner, hein ? » s’écriait-il
à la face d’un Harry fulminant qui n’attendit pas une seconde pour répliquer.

« N’importe
quoi ! Tu es soudainement pris d’une furieuse envie d’avoir l’amitié de
Dray alors que tu n’as jamais été poli avec lui ! Et je ne pense pas qu’il
soit le seul dans cette école avec qui tu peux faire connaissance ! Et
d’ailleurs, je suis sûr que si je t’avais invité ce midi, tu n’aurais fait que
l’insulter ou pire, dévoiler ton identité avec une colère déplacée et
injurieuse ! Tu es parfois tellement gamin que tu ne te rends pas compte
de la portée de tes actes ou de tes paroles, alors ne me parle pas à moi de
manquement à la politesse ! Et pour répondre à ta question, bien que ça ne
te regarde en rien, oui nous ne faisions que déjeuner. Ce n’est pas parce que toi,
tu t’autorises certaines privautés sur les autres que tout le monde en fait
autant ! »

Severus
rougit furieusement et se mordit la lèvre.

« Je
ne l’ai pas fait exprès » balbutia-t-il.

« Mouais,
tu parles ! Ca t’arrive souvent de mettre la main aux fesses des
gens ?… Et surtout des hommes ? »

« J’allais
tomber » mentit Severus en détournant les yeux un instant. « Je me
suis juste rattrapé à la première chose que j’ai pu ! »

« Et
moi, je m’appelle Merlin ! » rétorqua le Survivant d’un ton sarcastique.
« Enfin, laissons tomber tout ça, j’en ai assez de me disputer tout le
temps avec toi. J’ai eu suffisamment d’embrouilles avec le ministère pour ne
pas en vouloir d’autres ici. »

Il se
rapprocha doucement du jeune homme qui deviendrait, plus tard, son maître des
potions et lui tendit une main ferme.

« Faisons
la paix… s’il te plaît… »

Severus
fixait Harry avec des yeux ronds puis son regard glissa vers la paume tendue.
Il éleva alors la sienne avec une lenteur presque effrayée et la prit. La même
sensation électrique qui l’avait parcourue le matin-même lorsque Harry lui
avait ôté le bout de verre qui se trouvait dans sa main lui traversa le bras et
il frissonna.

« Amis ? »
lui demanda Harry avec un petit sourire.

« Amis ! »
lui répondit Severus en ajoutant dans sa tête « Amants ! »

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La foule
était en effervescence tandis que le match de Quidditch qui opposait les
Gryffondors aux Serpentards se déroulait sous leurs yeux.

Severus était
au centre des banderoles rouges et ors et n’arrivait pas à se trouver à sa
place. Mal à l’aise, il regardait les gradins où des étudiants habillés de vert
et d’argent vociféraient à en perdre la voix. Il vit l’attrapeur des
Serpentards passer à toute vitesse devant son champ de vision et fronça les
sourcils. Il ne savait plus que penser.

Il ne se
sentait pas Gryffondor mais il ne se sentait plus Serpentard non plus. C’était
comme s’il n’avait pas de Maison propre. C’était étrange car, auparavant, il s’était
toujours considéré comme un Serpentard mais plus dans cette époque.

Cinq
minutes plus tard, il vit passer le vif d’or suivit de près par Harry qui était
lui-même poursuivit par Draco et c’est à ce moment-là que Severus comprit.

A son
époque, il était Serpentard. Ici, il n’avait de Maison que là où se trouvait
Harry. Harry était son guide ici mais aussi, il serait son amant, l’homme qu’il
allait aimé et son cœur se serra.

‘Merlin’
se dit-il avec horreur. ‘Je commence à penser comme ces imbéciles des bouquins
à l’eau de rose de la tante Adélaïde. Je suis fichu !’

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« Tu
ne l’auras pas Harry ! » s’époumona Draco en essayant désespérément
de ne pas se laisser distancer par l’éclair de feu de son ami et d’attraper le
vif d’or avant son adversaire.

« Quand
les Trolls auront un neurone Dray » ricana le brun en tendant son bras
pour attraper la petite boule dorée.

« ET
GRYFFONDOR GAGNE !!! » hurla la voix du commentateur tandis qu’une
partie de la foule hurlait d’allégresse.

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Severus
était toujours sur le terrain désert tandis que le jour avait déjà commencé à
revêtir son manteau sombre. Il réfléchissait depuis presque une heure
maintenant à tout ce qui s’était passé dans sa vie depuis l’espace de quarante
huit heures. C’était incroyable ! Tout était incroyable !

Il respira
le bon air de la terre mouillée après la pluie et continua de marcher sur le
terrain. Il s’était abrité sous un gradin lorsqu’il avait plu, puis cinq
minutes plus tard, lorsque les nuages gris étaient passés, il avait reprit sa
promenade solitaire.

Il était
toujours plongé dans ses pensées lorsque une butte de terre le fit trébucher et
il tomba agenouillé par terre.

« Oh
non ! » gémit-il en se relevant et en découvrant l’état de sa robe.
Tout le bas était maculé de boue et il s’était égratigné un des genoux qui
saignait légèrement.

Il se
dirigea alors vers les vestiaires où il pourrait nettoyer tout cela.

Il était à
peine entré dans le local qu’il entendit une voix chanter. Severus réprima un
ricanement. Le garçon qui poussait la chansonnette y allait de bon cœur, ça il
n’y avait rien à dire mais les casseroles étaient bel et bien présentes.

Severus se
rapprochait des douches d’où la voix agonisante semblait provenir lorsqu’il
entendit également le bruit d’un jet d’eau.

‘Zut’ se
dit le jeune homme. ‘Je rentre ou je ne rentre pas ? Quelqu’un prend sa
douche, je ne veux pas le déranger mais, en même temps, ce sont des douches communes…
Qu’est-ce que je fais ? J’ai qu’à y entrer, ne pas faire attention à
l’autre type et repartir une fois que le bas de ma robe sera propre… Si je
repartais accoutré comme ça, je devrais traversé le Grand Hall et comme c’est
presque l’heure du dîner, il y aura déjà plein d’élèves… Bon, j’y vais et je
fais comme si j’étais seul !’

Une fois
son interrogation mentale achevée, Severus se dirigea droit vers les douches en
maintenant l’ourlet de sa robe sale surélevé.

Il allait
y entrer lorsqu’il vit que le joueur au chant atrocement faux n’était autre que
Harry Potter lui-même. Severus stoppa net et était prêt à tourner les talons
lorsqu’il vit que la mousse qui ruisselait des cheveux du jeune homme, avait
glissé de ses fesses pour caresser ses cuisses et sa gorge se serra, sa bouche
s’assécha et demeura entrouverte.

Ses yeux
noirs ne pouvaient se détacher de cette mousse qui glissait, glissait, glissait
toujours plus bas, effleurant la peau de l’homme avec douceur comme l’aurait
fait la langue d’un amant. Sa langue.

Harry avança sa tête
sous le jet puissant pour faire partir toute la mousse onctueuse de ses cheveux
tout en continuant de se frotter le corps avec son gel douche aux senteurs
marines.

Soudain,
Severus se rendit compte que si Harry tournait juste un peu sa tête, il le
verrait et il se rencogna immédiatement dans l’obscurité, en agrippant un coin
du mur carrelé comme si sa vie en dépendait. Il sentit une érection monter à la
vue de ce corps si beau qui se cambrait pour savourer la pleine et merveilleuse
sensation de l’eau sur sa peau nue.

Harry se
rendait-il compte à quel point il était sensuel en prenant sa
douche ?

Sa tête
était penchée en arrière et l’eau glissait sur son torse en même temps que ses
mains. Ses doigts passèrent ses mamelons roses avant de descendre sur son
ventre puis sur son sexe.

Severus
retint un gémissement lorsqu’il vit les mains du jeune homme laver ses
testicules puis sa verge. Il s’imaginait prendre son membre dur dans la bouche
et le sucer jusqu’à ce qu’il en jouisse. Il n’avait jamais connu cela avant. Il
avait souvent rêvé de sa première fois. Imaginé ses gestes, les sensations
qu’il éprouverait alors mais tout cela avait toujours été très flou dans sa
tête. Et là, il voyait l’homme qu’il savait être son futur amant, complètement
nu et mouillé, sensuel et caressant.

Ses mains
glissèrent sur ses cuisses, ses genoux puis ses mollets. Ce faisant, il se
pencha et Severus cru en mourir. Il s’imaginait déjà, plongeant entre ses
fesses ou se fondre sous ce corps dominant qui le prendrait avec force.

Lorsque
Harry se redressa et passa ses mains mousseuses sur la chair gonflée de sa
croupe, Severus ne pût s’empêcher de pousser un petit cri étouffé et le jeune
homme sous la douche se retourna.

Alors,
deux yeux émeraudes rencontrèrent les siens.

A suivre...
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