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Le vritable amour de Sanae	By : AdamPark Category: French > Manga Views: 11 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: Tout appartient Yoichi Takahashi de Captain Tsubasa sauf l'histoire que j'ai crite pour le plaisir. Je ne possde aucunement le Fandom ne gagnant pas d'argent. Dmarre en 2006.

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« J’en ai assez de l’animosité d’Ishizaki envers Kojiro. Ce n’est pas comme ça qu’on va s’entraîner sérieusement pour le prochain championnat. Et puis, je suis inquiet pour Sanae car elle est différente depuis que Tsubasa est parti. Tout va mal en ce moment et il est temps que j’agisse pour que tout ça cesse. », pensa Tarô.

          Ce dernier n’avait pas pu s’empêcher de suivre discrètement Yukari, Kumi et Ryo pour écouter leur conversation discrètement. Il appela Ryo au moment de la reprise de l’entraînement ce qui soulagea Kumi de l’insistance qu’elle était en train de subir. L’entraînement ne se passa pas comme au temps de Tsubasa et le coach en avait assez que le macaque ne fasse que gâcher en cherchant des noises sans cesse à Kojiro. Sanae était si exaspérée de l’attitude de son ami d’enfance qu’elle voulut le faire immédiatement sortir mais elle ne le fit pas sans l’accord de l’entraîneur.

          Kumi, elle, savait que Ryo se doutait de quelque chose mais elle avait promis de garder le secret. Elle ne pouvait se confier à personne même si elle avait, malgré tout, des doutes des sentiments de Tsubasa envers Sanae.

« Tsubasa Sempai, m’aurais-tu menti alors que je t’ai demandé de me répondre franchement ? », pensa Kumi.

          Lorsque l’entraînement footballistique fut terminé, le coach retenait encore une fois de plus Ryo car il en avait vraiment assez que ce dernier fasse tout foirer.
Coach : C’est trop ! Tu vas arrêter tout de suite ces marquages à la culotte et ces tacles si dangereux car ce n’est pas comme ça qu’Hyuga va se sentir mieux dans l’équipe.
Ryo : Mais Coach…
Coach : Non Ishizaki ! Tu ne faisais pas ça à Tsubasa Ohzora alors pourquoi c’est différent avec Hyuga ?!
Ryo : Il n’a…
Coach : Et cesse de dire qu’il n’a pas sa place dans l’équipe ! Il n’avait pas le choix de quitter la Toho. Mets-toi à sa place ! Et si pour une raison ou pour une autre, tu quittais le club ? Qu’est-ce que tu ferais ? Comment te sentirais-tu ailleurs ? Réfléchis Ishizaki car si demain tu recommences ce que tu viens de faire, tu resteras sur le banc de touche jusqu’à nouvel ordre !

          Sur ce le coach quitta le terrain. Ryo fulminait mais il refusait d’entendre raison. Pour lui, la place revenait de droit à Tsubasa même s’il n’était pas là pour se défendre donc Kojiro devrait retourner à la Toho. Sanae avait tout entendu mais elle n’était cette fois-ci pas intervenue car elle n’avait pas envie de se disputer encore avec Ryo. Les autres joueurs venaient de terminer de prendre leur douche mais beaucoup n’était pas content de leur journée sportive à cause de Ryo.
Mamoru : Imaginez qu’Ishizaki joue comme ça pendant le championnat contre notre camp… Il avantagerait l’autre camp…
Teppei : Ce serait la catastrophe !
Yuzô : Et ce serait aussi la fin de la Nankatsu !
Hajime : C’est fatiguant à la longue !
Tarô : Hé les gars ! C’est Kojiro qui est le souffre-douleur d’Ishizaki en ce moment…
Tous sauf Kojiro et Tarô : On le sait.
Kojiro : Il me cherche tout le temps et alors ? Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ! Je ne suis pas le bienvenu ici !
Yuzô : Mais si t’es le bienvenu !
Hajime : Ishizaki ne fait pas ce coup-là à Tsubasa.
Mamoru : C’est normal ils sont amis.
Tarô : Ce n’est pas une raison. Il devait faire un effort d’accueillir correctement Kojiro.
Kojiro : Mais qu’est-ce que vous voulez faire ?
Tous sauf Tarô et Kojiro : Mais rien ! On ne sait même pas comment faire changer d’avis notre « Monsieur abnégation » !

« Non pas rien, Kojiro. Je ferai appel à Tsubasa… », pensa l’artiste des terrains.

          Au moment où Ryo entra dans le vestiaire, tout le monde en sortit pour rentrer chez eux sans lui adresser la parole. Personne ne lui pardonnait de l’enfer qu’ils avaient subi sur le terrain de foot. Tarô rentra avec Sanae et Kojiro car ils avaient quasiment le même chemin. Le tigre marmonna sans cesse dans sa barbe quand soudain il ne put s’empêcher de le dire tout haut.
Kojiro : Mais qu’est-ce qu’il prend à Ishizaki de me chercher sans cesse ?! Je n’ai aucun répit !
Tarô : Tsubasa.
Kojiro : Hein ?

          Le tigre se rendit compte qu’il avait dit clairement ce qu’il marmonnait mais il ne comprenait pas pourquoi les autres ne parlaient que de Tsubasa, à croire qu’ils étaient tous amoureux de ce génie du foot. Kojiro en avait assez d’entendre parler de celui qui était maintenant parti au Brésil. Quant à Sanae, elle eut un sursaut de surprise en entendant le nom de celui qu’elle aimait en secret. Cependant elle ignorait toujours les sentiments de Tsubasa envers elle.
Sanae : Hyuga, je t’ai déjà expliqué ce matin la raison du mauvais comportement d’Ishizaki.
Kojiro soupira : Mais pourquoi revient-on toujours à Tsubasa ? J’aimerai souffler un peu car ce n’est pas facile pour moi de changer du jour au lendemain de camp…
Tarô : On le sait.
Sanae : Et puis ce n’est pas comme ça qu’on gagnera le prochain championnat régional.
Tarô : Tout à fait, je vais régler ce problème le plus tôt possible. De toute façon, je dois écrire à Tsubasa pour diverses raisons.
Sanae : Merci Tarô. Ce sera une chose faite.
Tarô : Courage Kojiro. Je vous quitte maintenant.

          Le jeune artiste des terrains était arrivé à un tournant de la rue qui menait chez Sanae et Kojiro. Il laissa ses deux amis continuer le leur.
Kojiro marmonna : Tsubasa… Tsubasa… Toujours Tsubasa… Ça m’énerve !
Sanae, amusée : Je t’ai entendu.
Kojiro rougit : Désolé.
Sanae sourit : Ne t’en fais pas. Tu seras bientôt libéré du mauvais traitement de Ryo Ishizaki grâce à Tarô Misaki.
Kojiro : Pfff ! Nan, grâce à Tsubasa par l’intermédiaire de Misaki. Dis, tu fais exprès de ne pas prononcer ce que tu penses réellement à l’instant ?
Sanae : Oui.

          Le tigre comprit alors que Sanae lui épargnait d’entendre toujours le nom du génie du foot, parti au Brésil, pour qu’il se sente bien dans sa nouvelle ville. Il en fut très reconnaissant envers la manager. Sanae était heureuse de voir Kojiro émettre un petit sourire au coin et cela lui réchauffait le cœur. Alors qu’ils arrivaient devant la maison d’Hyuga, Sanae constata qu’il y avait trois enfants qui jouaient au foot. En fait, les garçons tapaient dans le ballon tandis que la fille les encourageait. Sanae se demanda qui étaient ces enfants mais elle n’osa pas demander à Kojiro. Soudain l’un des trois bambins vit le tigre et s’arrêta de jouer ce qui fit retourner les deux autres. Tous les trois sautèrent dans les jambes de leur grand frère en l’appelant « Oni-chan ». Sanae comprit alors qu’il s’agissait des frères et la sœur de Kojiro.

          Mais cela ne s’arrêta pas là car Sanae découvrit alors une nouvelle facette de Kojiro avec étonnement. Elle ne s’attendait pas de le trouver si doux, si attentionné, si affectueux et surtout avec un sourire éclatant et si sincère alors qu’elle l’avait connu si agressif et inaccessible. Elle en fut si émue jusqu’au plus profond de son âme et elle était comblée d’être la première personne qui percerait la carapace du tigre. Elle sut aussi les prénoms de ces chérubins en entendant Kojiro les prononcer : Takeru, Naoko et Masaru.

          Takeru remarqua Sanae et jeta un coup d’œil aux deux autres qui en firent autant.
Takeru : Grand frère, c’est une amie à toi ?
Kojiro : On peut dire ça…
Naoko : Son nom ?
Kojiro gêné : Mais… Heu…
Sanae intervient : Sanae Nakazawa.
Masaru : Tu joues avec nous ?
Kojiro : Pas ce soir, Masaru
Masaru : Mais grand frère…
Kojiro : Non, il est tard.
Naoko : T’es pas drôle !
Kojiro : Naoko…
Takeru : Allez !!!
Kojiro : Non demain il y a école !
Sanae vint à la rescousse de Kojiro : Il a raison pour ce soir mais je serai partante pour un dimanche. Je jouerai avec vous.
Takeru, Naoko et Masaru : Youpi !

          Kojiro ne pouvait pas refuser catégoriquement que Sanae ne vienne pas jouer avec ses deux frères et sa sœur juste parce qu’il était jaloux de l’affection que les trois petits portaient à sa manager dès leur première rencontre. Il avait l’impression de ne plus passer en premier dans le cœur de ces chérubins. Il ne devait cependant pas oublier qu’il avait une reconnaissance envers elle.

          Et puis, il savait parfaitement qu’elle venait de découvrir ce qu’il cachait à tout le monde. Il aurait aimé de ne jamais lui montrer sa face cachée mais c’était trop tard. Au moins elle ne penserait plus jamais de mal de lui.

          Alors que Takeru, Naoko et Masaru rentrèrent dans la maison, Kojiro se tourna vers Sanae.
Kojiro : T’es pas obligée…
Sanae : Je sais mais ça me fait vraiment plaisir de jouer avec tes frères et ta sœur, Hyuga. Ils sont vraiment gentils. Bon je rentre.
Kojiro : Nakazawa !
Sanae : Oui ?
Kojiro : Merci pour eux.
Sanae sourit : De rien, Hyuga.

          La jeune fille rentra chez elle toute retournée à cause de Kojiro aux deux visages.
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