La vie nest pas un long fleuve tranquille | By : AdamPark Category: French > Manga Views: 13 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Tout appartient Yoko Kamio de Hana Yori Dango et les chansons leurs chanteurs respectifs que je ne fais emprunter sauf l'histoire que j'ai crite pour le plaisir. Je ne possde aucunement le Fandom ne gagnant pas d'argent. |
En marchant dans le jardin d'Eitoku, Tsukushi passa devant Akira Mimasaka et Sôjirô Nishikado qui parlaient de Shizuka Todo. Le F2 vit l'une des Makino et l'aborda :
Sôjirô : Salut la vierge Sherry !
Tsukushi, exaspérée : Encore ?! Huh ?! La vierge ?! Sherry !! Qu'est-ce que tu leur as raconté ?! Quelle honte !! Arrêtez de dire ça !!
Sôjirô : Allez c'est bon, viens boire un verre.
Tsukushi/Sherry : Huh ?!
Sôjirô : Je suis juste avec Akira, il n'y a pas de filles.
Tsukushi/Sherry : Et pourtant il y en a plein autour !!
Sôjirô soupira : Pff !!! Des pimbêches !!! On se contentera de toi, Sherry.
Ravalant sa fierté, « Sherry » prit place à côté d'Akira et participa à cette drôle petite fête improvisée. C'était son premier festin depuis le départ de celui qui l'avait protégée au péril de sa vie.
Tsukushi : Alec...
Suivant discrètement la conversation, la jeune fille apprit de la bouche des play-boys que Shizuka était le premier amour secret de Rui. Tsukushi connaissait cette situation par cœur car elle vivait la même chose avec Alec.
Regardant soudain sa montre, la jeune fille écarquilla les yeux de surprise et poussa un petit cri ce qui alertèrent les deux hommes.
Akira fronça les sourcils : Que se passe-t-il, Sherry ?
Tsukushi se crispa, froide : M'énerve... Ça m'énerve ! Pourquoi Sherry a-t-elle eu l'idée de me copier en mettant des lunettes en plastique depuis notre entrée à Eitoku ?! Bonjour la confusion totale !! Mais quand j'y pense, elle n'a pas de lentilles bleues mais personne n'a remarqué la différence ?! Désolée de vous fausser compagnie mais je suis très prise à partir de maintenant. Je vais être en retard si je ne me dépêche pas. J'ai beaucoup de choses à faire.
Sôjirô : Comme aller au travail dans cette boutique ?
Tsukushi : ... Oui... Sherry, j'en ai assez de cette confusion ridicule !! Je te signale que tu ne fais pas le même métier que moi ! Égoïste, inconsciente que tu es, je veux garder ma propre personnalité ! Tu veux que tout le monde te remarque mais tu abuses excessivement sans penser à ce que je peux ressentir !
Sur ce, « Sherry » délaissa Akira et Sôjirô qui ne comprenaient rien au comportement étrange qu'ils venaient de voir.
Sôjirô : Je rêve ou on s'est trompé de Makino ?
Akira : Je me le demande. Tsukushi Makino est un vrai mystère.
Sôjirô : Tu crois que Sherry Makino peut parler froidement ?
Akira : Je ne l'ai jamais vu faire. Pourquoi ?
Sôjirô : Parce que celle qui vient de partir a gardé son calme mais elle répond froidement.
Akira surpris : Tu penses qu'on était avec la vraie Tsukushi Makino ?
Sôjirô : Je ne suis pas sûr mais il faut qu'on ait une preuve.
OoO
Sur le chemin de la crèche, Tsukushi se retrouva encore une fois de plus en face de Rui Hanazawa qui était en train d'embrasser l'affiche de Shizuka Todo. Tsukushi longeait le long de ces tableaux dans l'espoir de voir celle de l'homme qu'elle attendait toujours.
En vain.
Rui la remarqua...
Rui : Encore toi ? Tu n'arrêtes pas de me suivre, ma parole !
Tsukushi, froide : Désolée Rui Hanazawa. Je n'ai pas le temps de discuter avec toi. J'ai à faire ! D'ailleurs je ne te suivais pas mais je prends ce chemin pour aller à un endroit précis.
À peine sa tirade finie, Tsukushi était blessée au plus profond de son âme et elle retenait toujours ses larmes qui aimeraient tant couler. Elle avait tant besoin de réconfort depuis le départ d'Alec mais elle avait encore plus envie de cette consolation depuis la mort de ses parents et de Susumu.
Mais personne n'était là pour elle au moment du drame car Tsukushi s'était interdite de larmoyer sur son sort et de sangloter silencieusement pour donner de la force à sa sœur Sherry et à Rui son petit frère complètement inconscient.
Rui Hanazawa la fixait, noyant ses yeux dans ceux de Tsukushi, et devinait toute cette souffrance qu'elle avait barricadée. Maintenant il comprenait ce qu'elle recherchait à son encontre sans comprendre pourquoi elle l'avait choisi.
Tsukushi, brisée : Désolée Rui Hanazawa... Je ne t'ennuierai plus... Je ne viendrai plus aux escaliers de secours.
Avant qu'il ait pu lui dire quelque chose, Rui vit Tsukushi partir en courant. Il était choqué par ce qu'il avait pu voir dans les yeux de la jeune fille.
Rui : Quelle souffrance !! Je n'ai jamais vu autant de douleur dans ses yeux !! Et qu'a-t-elle dit ? Qu'elle ne viendrait plus aux escaliers de secours ?! AH NON !! Elle ne va pas recommencer à disparaître en douce !! Mon sanctuaire sera toujours là pour elle uniquement !! Je vais rectifier ça immédiatement car je ne veux pas que tout l'Eitoku sache que je vois l'une des Makino !!
Il se mit à la poursuite de la jeune fille avant qu'il ne soit trop tard. Il savait où elle avait tourné et continua tout droit puis s'arrêta brusquement sachant qu'il l'avait perdue de vue.
OoO
Arrivée à la crèche, Tsukushi récupéra son petit frère Rui qui avait maintenant un an et quelques mois. Elle maudissait intérieurement sa sœur Sherry qui ne l'aidait en aucun cas d'élever Rui Makino.
À la sortie de la crèche, Tsukushi se retrouva en face de Rui Hanazawa qui venait à peine de s'arrêter de courir. Ce dernier n'en croyait pas ses yeux car il surprit la jeune fille porter à la main un siège-auto pour bébé. Tsukushi était maintenant ennuyée car personne à Eitoku n'était au courant de sa situation familiale comme celle de Sherry.
Rui, éberlué : Makino... C'était ça ton secret ? Tu... Tu as un enfant ?
Tsukushi, froide : Je t'ai déjà dit que ma vie privée ne te regarde pas.
Rui : Maintenant c'est trop tard. C'est ton fils ?
Tsukushi, froide : Non mon petit frère. Il n'a qu'un an et je suis la seule qui s'occupe de lui.
Rui : Et tes parents ne s'en occupent pas ?
Tsukushi, froide : Ce ne sont pas tes affaires. Et surtout tu as intérêt à garder ça pour toi car personne à Eitoku n'est au courant !
Rui : Très bien à condition qu'on règle le malentendu de tout à l'heure...
Tsukushi, froide : Il n'y a pas de malentendu, Rui Hanazawa car je vois que ça te dérange...
Rui la coupa : Arrête !! Il y a bien un malentendu. Pourquoi ne me laisses-tu pas décider ce qui est important et ce qui n'est pas ? Je ne pouvais pas savoir que tu cachais une si grande souffrance en toi car tu la dissimules magnifiquement. Et puis, tu as mal interprété mes paroles tout à l'heure. Je ne voulais pas te faire de la peine mais juste te taquiner... Rends-toi à l'évidence que tu as besoin de soulager ta conscience !! Comment pourrais-je te laisser comme ça ?! C'est purement impossible !! Pas après avoir vu ce tourment si profond dans tes yeux !!
Tsukushi comprit qu'il était inutile de nier en sa présence ce qu'elle refoulait sans cesse au fond d'elle. Elle ne savait pas si elle avait envie de dire de plus mais c'était un grand pas vers la confession.
Rui sourit : Reviens à l'escalier de secours. Mon sanctuaire te sera toujours ouvert. Et si tu as besoin de parler, tu sais où me trouver.
Tsukushi : Merci.
Mais elle gardait d'autres secrets y compris sa double identité en tant que Sakura Ramsay, une chanteuse-musicienne renommée. Elle n'était pas prête à tout dévoiler. La regardant mieux, Rui remarqua un détail qui lui avait complètement échappé depuis qu'il la voyait.
Tsukushi : J'y réfléchirai, Rui Hanazawa.
Rui : Je n'avais pas remarqué que tu as des yeux bleus... mais fatigués.
Tsukushi : Gloups ! Heureusement que ce sont des lentilles colorées pour ne pas me confondre avec mon autre moi.
Rui : Jusqu'à aujourd'hui.
Tsukushi : Manque d'attention...
Rui : Comment se nomme ton frère ?
Tsukushi : Rui... Rui Makino. Bon je file ! Je vais être en retard à mon taf.
Rui : D'accord.
Il la regarda partir tout en se posant beaucoup de questions sur elle car il se sentait toujours écrasé par son aura mystérieuse.
Rui : Tu m'intrigues tant, Tsukushi Makino mais qui es-tu réellement ? Ton taf ? Tu dois travailler dur comme ta sœur mais quel est ton métier ? J'espère que tu n'es pas vendeuse dans un magasin car ça ne te ressemble pas.
OoO
Tsukushi arriva à sa maison de disques qui se servait aussi de studio pour être mannequin. C'était son lieu de travail. Elle faisait parfois une séance de photos pour ses albums-singles et même pour des magazines de renom. Tout ce boulot était pour subvenir à ses besoins depuis ce terrible drame.
Après avoir touché une grosse somme dû au décès de ses parents et de Susumu, Tsukushi avait énormément économisé pour le bien de Sherry et de Rui. Elle avait même terminé de payer les dettes que ses parents avaient laissé donc tout allait pour le mieux. Tsukushi gagnait de grosses sommes d'argent mais elle refusait de vivre dans la richesse tant que les études n'étaient pas terminées.
Tsukushi se réjouissait que personne ne l'ait pas encore reconnue en tant que Sakura Ramsay. Elle avait tout le temps des lentilles bleues, des cheveux attachés et des lunettes à Eitoku mais elle savait d'avance qu'elle ne pourrait pas garder le secret indéfiniment.
Son producteur des disques Marc et son photographe Ken étaient les seuls au courant du décès des parents et de Susumu Makino dans un accident de voiture. Ils savaient aussi que leur vedette avait une sœur cadette qui était constamment égoïste. Cette dernière refusait catégoriquement de garder le petit Rui quelques heures. Marc et Ken avaient accepté que Tsukushi amène le bébé avec elle. Rui les dérangeait rarement car il adorait entendre la musique.
Tsukushi se prépara pour devenir Sakura Ramsay. Elle changea de tenue pour la séance photo qui dura deux heures. Puis ce fut l'enregistrement musical car la jeune fille connaissait l'horaire de son petit frère. Ce dernier était sur le point de pleurer pour réclamer ce qu'il avait vraiment envie. Tsukushi prit sa guitare et se mit à chanter sa première chanson :
Sakura : Les jours passent sur la maison d'en face
Je pense à toi
Je pense à toi
Ça ne fait pas un an tout à fait
Que tu as fermé
Les volets
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Septembre
Tu reviendras
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Septembre
Tu seras là
Les jours passent et les amis se lassent
Je pense à toi
Je pense à toi
Ta guitare, tu sais, est toujours là
Et elle s'ennuie
Autant que moi
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Septembre
Tu reviendras
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Septembre
Tu seras là
Les jours passent, Septembre est déjà là
Je pense à toi
Je pense à toi
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Décembre
Tu reviendras
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Décembre
Tu seras là
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Décembre
Tu reviendras
Moi j'ai décidé de t'attendre
Peut-être qu'en Décembre
Tu seras là
Une fois que l'enregistrement de sa chanson était terminé, Sakura passa à la seconde dans la minute suivante. Elle devait se dépêcher car elle recevait la visite de son assistante sociale le soir même. Connaissant sa sœur, Tsukushi trouverait la jeune femme devant la porte close. Elle posa sa guitare, elle but un coup puis elle prit son violon.
Marc : Top ! C'est parti !
Sakura : Imagine que tu m'aimes encore
Que notre amour ne soit pas mort
Imagine que contre ton corps
Comme avant tu me serres très fort
Imagine que l'on oublie tout
Que l'on redevienne aussi fous
Que l'on était au premier jour
Quand on a inventé l'amour
Ce serait bien
Ce serait bien
Et pourquoi tu n'essaierais pas
Imagine que le soir quelques fois
Tu penses encore un peu à moi
Imagine que je te fasse rire
Comme avant avec mes délires
Imagine que l'on reparte au début
Comme si le film recommençait
Comme s'il n'y avait jamais eu
Ces bêtises qui ont tout gâché
Ce serait bien
Ce serait bien
Et pourquoi on n'essaierait pas
Imagine que sur cette plage
Où un jour on s'est rencontrés
Tu redessines mon visage
Comme autrefois tu l'avais fait
Imagine que je passe par hasard
Que mes yeux croisent ton regard
Que par magie tout recommence
Qu'on se donne une dernière chance
Ce serait bien
Ce serait bien
C'est bête tu vois mais moi, j'y crois
Ce serait bien
Ce serait bien
Et pourquoi on ne le ferait pas
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