OS Longs | By : Boitafics Category: French > Harry Potter Views: 5490 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Tout à JKR et je ne touche pas un radis pour ce que j'écris |
19 - Boulets, boulettes et compagnie
(rappel : les one-shots précédents non NC-18 se trouvent dans la Boitafics ; lien à mon profil)
Thème : Cluedo (il s’agissait de tirer au sort un meurtrier, un lieu du crime et une arme ; par exemple, Sevy est tué par Maugrey, dans un placard avec une pince à linge… ne vous marrez pas, quelqu’un a eu ce tirage).
Pairing : Severus Snape, Charlie Weasley, Crabbe et Goyle
Note : les pensées de certains personnages ainsi que la mort de Snape peuvent choquer. Ce n’est pas parce que je les ai écrites que je partage les idées parfois exprimées ici.
Quant à la mort de Snape… Comment vouliez-vous que je m’en sorte avec un tel tirage au sort ?
Le crime était loin d’être parfait…
La raison des plus cons est souvent la meilleure,
Nous allons le montrer tout à l’heure.
EDITION SPECIALE DE LA GAZETTE
Drame à Poudlard !
Le monde magique est endeuillé.
Le nouveau directeur de la prestigieuse école est décédé dans des circonstances pour l’instant inconnues. Des élèves ont été aperçus près de sa dépouille et sont actuellement entendus par la Directrice d’Enregistrement des nés-moldus, Dolores Ombrage, dont les capacités d’investigation ne sont plus à démontrer en présence de la sous-directrice de Poudlard, le professeur McGonagall.
Deux mois avant
La boutique des Farces pour Sorciers Facétieux ne désemplissaient pas malgré cette période troublée. Les sorciers avaient besoin plus que jamais de sourire et rire. Ce n’est pas l’actualité qui allait le leur permettre. La Gazette ne parlait que de terroristes, d’attentats, de morts, de dénonciations et autres réjouissances. Le journal glorifiait aussi les “nettoyages ethniques” orchestrés par les Partisans Sang-Pur (comprenez les Mangemorts et autres fidèles de Vous-Savez-Qui-Et-Ce-N’est-Pas-Kiki) et il n’y avait vraiment pas matière à rigolade.
Les Pastilles de gerbe, les bonbons Nez-en-sang étaient les ventes vedettes, suivies de près par tout ce qui pouvait devenir franchement désagréable pour la victime. Fred et George hésitaient à laisser en vente leur Potion d’Amûûûr (avec trois U). Bien qu’elle fût diluée, cette potion dont ils étaient fiers, était un subtil dérivé de l’Amortentia. La Potion d’Amûûûr était bien plus puissante que tous les philtres d’amour classiques mis sur le marché. Se jouer des sentiments, des attitudes, des élans grâce à des philtres ou autres artefacts, oui. Lorsque ce couillon de Percy avait déclaré sa flamme à la tante Muriel, quelle partie de rigolade ! Un Percy genou à terre, offrant la bague de marquage de la dinde (rôtie, celle trônant sur la table) à leur tante revêche (l’autre dinde, moins rôtie) en guise de bague de fiançailles resterait à jamais dans les annales familiales. Et encore ! Les jumeaux n’en étaient qu’à la phase expérimentale du produit lors de ce repas de Noël. Depuis, ils l’avaient améliorée. Trop, peut-être…
Des répercussions inattendues leur étaient apparues peu de temps après la rentrée scolaire. De toutes jeunes clientes éclatant en sanglots dans leur boutique les avaient pris totalement au dépourvu. Lorsque d’autres tentèrent de dévaster le rayon consacré aux divers philtres dont la fameuse Potion d’Amûûûr, ils menèrent l’enquête. Apporter un peu de joie et de gaieté au monde sorcier (tout en se faisant un paquet de gallions) étaient leur ambition et leur fierté. Atterrés, désolés et de nombreux sentiments nettement moins enjoués les accablèrent quand ils découvrirent l’utilisation beaucoup moins guillerette de leurs produits.
Les Carrow avaient ajouté un nouveau chapitre à leur “charmant” enseignement : comment se débarrasser de ses ennemis (et des moldus) par empoisonnement. Malheureusement (pour eux) le directeur avait interdit tout résultat par trop définitif. Interdit de mutiler ou mieux, de tuer. Seules les actions temporaires étaient tolérées, d’où l’explosion des ventes de Pastilles de gerbe, Nez-en-sang et autres réjouissances.
D’où également l’explosion des ventes de la Potion d’Amûûûr. Lorsque le consentement de la victime était obtenu magiquement et contre son gré, il s’agissait ni plus ni moins d’un viol.
Fred et George se sentaient très très mal. Leur première réaction avaient été de retirer purement et simplement le produit de la vente. Ils n’en eurent pas le temps. Quel ne fut leur étonnement de voir surgir un beau samedi matin, alors qu’ils venaient juste d’ouvrir les portes du magasin, le Directeur de Poudlard lui-même, Severus Snape ex-prof de potions, ex-terreur des marmots. Malgré une ride ou deux de plus, son air était toujours aussi aimable : sourire made in Azkaban. Aucune surprise dans un premier temps pour les jumeaux. Si leur ancien professeur s’était habillé en tutu rose ou en cuir moulant, certes, la crise cardiaque due à la surprise n’aurait pas été loin malgré leur âge encore jeune mais là, le seul élément surprenant résidait dans le parchemin que Snape leur tendit.
- Mais non Madame, je vous jure, c’est pas nous !
- C’est pas nous, je vous jure aussi !
- Si ce n’est pas vous, et vos pères m’ont certifié que vous n’étiez pas assez…, trop naïfs pour ourdir une telle machination, dites-moi ce que vous faisiez là-bas, dans la même pièce que la victime, nus comme des vers qui plus est !
- On n’était pas nus madame, enfin pas moi. J’avais mes chaussures.
- Moi aussi et nous, on était avec la fille ! Pas avec lui Madame ! On vous jure ! On n’est pas comme ça.
- C’est vrai, d’abord mon père me tuerait si j’étais une fiotte.
- La fille ? Que me racontez-vous tous les deux ? Mais quelle fille ? Ce n’est pas “une fille” qui avait les robes déchirées et relevées au-dessus de la taille ! Mais Lui !
Les deux garçons se regardèrent, complètement désemparés. L’un devint vert et l’autre n’atteignit même pas cette couleur avant de vomir son quatre-heures. Dire qu’ils ne comprenaient rien était l’euphémisme du jour.
Deux mois avant moins une heure.
Snape ressortit de la boutique avant l’affluence de la fin de semaine avec un sentiment de tâche accomplie. Du bel ouvrage. Il était encore étonné par la facilité avec laquelle il était parvenu à convaincre les jumeaux Weasley. S’ils avaient été aussi vigilants à suivre ses recommandations en classe que ce matin, il aurait pu commencer à apprécier des Gryffondors. Peut-être. L’espoir fait vivre comme lui rétorquait souvent ce vieil illuminé de Dumbledore. Un rictus apparut fugacement. Apprécier des Gryffondors ? Même pas en rêve. Dans une autre vie sans doute, où tout le monde serait gentil, les maisons toutes roses et… Trêve de trolleries. Ramené à la réalité par une méchante bise glacée, le nouveau directeur de Poudlard resserra sa cape tout en allongeant le pas. L’aire de tranplanage n’était pas loin. Il pouvait regagner son bureau apaisé ou tout au moins rassuré et surtout, avant la ruée des pré ou post-pubères qui n’allaient pas tarder de déferler aux Farces pour Sorciers Facétieux. Grâce aux améliorations mentionnées sur le parchemin remis aux deux rouquins, leur fichue Potion d’Amûûûr n’occasionnerait plus de dégâts inappropriés. Plus d’élèves larmoyants débarquant dans son bureau pour se plaindre, rougissants, confus et bafouillant lorsqu’il leur demandait la raison de leur trouble. C’était insupportable. Surtout les filles. Si encore elles n’avaient pas été violées, il aurait pu récolter leurs larmes de vierge pour la préparation de potions délicates…
Ses pensées ô combien compatissantes s’interrompirent en croisant deux élèves qu’il voyait un peu trop souvent à son goût depuis ces deux derniers mois, envoyés par Minerva ou Flitwick ; jamais par les Carrow bien sûr. Pour une fois que ces deux cornichons excellaient dans une matière. A voir leur air confus alors qu’il ne leur avait encore posé aucune question, n’avait proféré aucune menace, Snape subodora un mauvais coup. Un de plus. C’est pourquoi il s’arrêta pour les interpeler, quitte à retarder le début d’un week-end qui s’annonçait prometteur : son livre de potions rares avait été livré le matin même par hibou express et aucun chatouillement dans l’avant-bras gauche.
“- Bonjour, Monsieur le Directeur, articula prudemment Crabbe.
- Bonjour Monsieur le Directeur, copia précipitamment Goyle.
- Puis-je savoir ce qui vous mène de si bon matin sur le Chemin de Traverse ?”
La formule de politesse était toute rhétorique. Le ton était aussi glacial que le fond de l’air et le message clair : répondez ou retenue ce soir. Les deux Serpentard ne s’y trompèrent pas. Ils pratiquaient leur directeur depuis tant d’années que leur réaction fut presque pavlovienne (la bave en moins).
“- On va refaire le plein pour les cours Monsieur, expliqua prudemment Crabbe.
- Pour les cours d’étu… tenta de compléter Goyle.
- Les cours de potions, l’interrompit bruyamment l’autre. De potions ! Il nous manque des ingrédients. On n’en a plus. Plus du tout.
- Plus du tout et on en a besoin.
- Ouais, et vite même. Monsieur.”
Snape sentait poindre le début d’une migraine carabinée en écoutant leurs piètres explications et leur lamentable tentative de noyer le strangulot. Vite ? Ce serait bien la première fois que ces deux-là feraient preuve d’une réaction rapide à un stimuli, surtout intellectuel. Mais de là à féliciter les Carrow pour les progrès réalisés par ces deux élèves sous leur enseignement, il y avait un Styx que sa probité ne lui permettrait jamais de franchir. Il acquiesça de la tête, indiquant aux deux abrutis de vaquer. Il prit soin de les suivre du regard jusqu’à ce qu’ils entrent dans la boutique qu’il venait juste de quitter.
Les potions ? Mon oeil à défaut… d’une autre partie de son individu. Ces deux-là méritaient d’être surveillés de plus près mais s’il en avait déjà ras… l’autre partie de son individu.
EDITION SPECIALE DE LA GAZETTE
Mort mystérieuse du Directeur de Poudlard. (suite)
Notre envoyé spécial dépêché au Chemin de Traverse, Jerry Khan n’est pas parvenu à interviewé John Denslejerck, nouveau responsable de la Brigade des Tireurs de Baguettes Magiques d’élite chargé d’inspecter les lieux du décès. Le drame se serait déroulé dans la pièce de stockage à l’arrière d’une boutique bien connue de nos lecteurs. C’est là que tôt le matin, la vendeuse a découvert le corps inanimé de Severus Snape. Emporté à St Mangouste, les médicomages tentent d’établir les causes de sa mort.
” – Enfin, messieurs Crabbe et Goyle, vous êtes de brillants représentants de Poudlard, commença Ombrage tandis que McGonagall toussait brusquement, et je vous sais tout à fait capable de comprendre, poursuivit-elle avant de s’interrompre, se tournant vers son ex-collègue. Très chère Minerva, si j’étais vous, je prendrais une cuillère d’Empestine ; vos bronches me semblent fort encombrées.
- Non, non, par Merlin, ce n’est rien, la rassura cette dernière, tentant de cacher son hilarité derrière un mouchoir hâtivement sorti. Mais je vous en prie, poursuivez votre interrogatoire.
- Messieurs donc, comme j’étais en train de vous le dire, je vous crois tout à fait capable de faire la différence entre un homme et une femme, reprit l’enquêtrice.”
Le mouchoir de Minerva quitta sa bouche pour essuyer le coin de l’oeil. Grâce à sa longue expérience professorale d’ingurgitation de couleuvres, elle parvenait à ne pas pleurer de rire mais par Morgane, que c’était difficile. L’interrogatoire risquait d’être encore long…
Dix jours avant
- Tu as bien détruit le portoloin dès ton arrivée ?
- Pour la soixante-neuvième fois, oui, papa ! Je ne suis plus un bleu !
- Bleu ou rouge, rien à faire, vigilance constante comme aurait dit ce bon vieux Maugrey. Tes voyages répétés entre la Roumanie et Londres risquent d’attirer l’attention et tu ne veux pas plus que moi que le Ministère examine de plus près ton portoloin non déclaré. Les traces de magie résiduelle montreraient immédiatement qu’il s’agit d’un portoloin non-déclaré. Je te laisse imaginer la suite.
- Pas besoin que tu me le répètes p’pa. Je sais déjà tout ça, soupira Charlie sur un ton exaspéré.
- Pense à l’Ordre ! Si tu ne pouvais plus nous approvisionner en poudre de cornes de tes Cornelongues roumains, que ferions-nous ? Tu sais bien que cette poudre de dragon est indispensable à la fabrication de nos antidotes. Sans compter les peaux de serpent de l’Arbre du Cap dont l’importation est contrôlée depuis que Thickness est à la tête du Ministère. Plus de Polynectar. Et il y a pire…
- Quoi encore ?
- Ta mère, pense à ta mère s’il t’arrivait quelque chose ! Elle nous tuerait !
Charlie soupira à nouveau. En effet, sa mère…
Depuis que Ron avait disparu dans la nature, suivant Harry et Hermione et refusant de donner toute explication sur la mission que leur avait confiée Dumbledore, Molly Weasley se rongeait les sangs. Que Ginny se soit opposée à la possibilité de rester à la maison et préfère poursuivre sa scolarité à Poudlard avait provoqué, outre des cris et des pleurs de part et d’autre, des nuits bien agitées. Sans parler des jumeaux. Même Charlie ne les comprenait pas : pourquoi s’obstinaient-ils à garder leur boutique ouverte ?
Ils finiraient comme Ollivander, disparus on ne sait où, capturés lors d’une descente de Mangemorts au Chemin de Traverse. Charlie se promit une fois de plus de ne pas relâcher l’aide qu’il leur apportait. Pas uniquement pour leur approvisionnement d’ingrédients rares ou prohibés…
EDITION SPECIALE DE LA GAZETTE
C’est un crime !
Severus Snape, directeur actuel de la prestigieuse école de Poudlard, retrouvé décédé 93 Chemin de Traverse, Londres, en compagnie de deux élèves n’est pas mort accidentellement. Melle Verity, vendeuse de profession et découvreuse de cadavre de vocation récente, a répondu à notre envoyé Mr Khan dès sa sortie de St Mangouste où elle avait été envoyée en état de choc après sa découverte.
Elle nous en a appris les circonstances de sa découverte. Afin de garnir les étalages avant l’ouverture du magasin, elle s’est rendue à l’arrière chercher de la marchandise. C’est ainsi qu’elle trouva la victime. Severus Snape était allongé sur le sol, partiellement dénudé (la partie inférieure), la bouche ouverte et un air effrayant sur le visage ce qui, selon le témoignage de ses proches, lui était habituel. Elle est sortie en hurlant, rameutant ses employeurs et le quartier.
Les enquêteurs n’écartent aucune hypothèse. Crime crapuleux, vengeance d’un ancien élève, attentat terroriste des traitres à leur sang, tout est possible. Nous en saurons plus lorsque les élèves retrouvés à côté de son cadavre auront répondu à toutes les questions.
Neuf jours avant
” – Dis Crabbe, il t’en reste ? On n’en a plus du tout et leur nouveau produit c’est de la merde. ça vaut rien.
- Ouais, il m’en reste mais il va falloir me montrer la couleur de tes gallions Zabini.
- Ouais, ricana son acolyte en écho, on a fait le plein lors de notre dernier passage.
- Pansy m’a dit qu’elle vous avait vus acheter toutes les fioles qui restaient en rayon. C’est pas sympa pour les potes.
- On est pas débile ! s’indigna Goyle provoquant un haussement narquois du sourcil zabinien. Quand on a vu le dirlo sortir de la boutique, on a compris qu’on aurait des problèmes pour trouver ce qu’on voulait.
- Alors on a tout pris, expliqua en se marrant Crabbe.”
Il ouvrit d’un geste large les pans de sa cape d’extérieur, montrant les nombreuses poches dissimulées à l’intérieur. Chacune était bourrée de contenus aussi mystérieux que tentants. Zabini songea que sa première impression avait été mauvaise. Non, Crabbe n’avait pas pris des livres de plus (et pas ceux que l’on feuillète pour étudier) en visitant trop Honeydukes, comme semblait en témoigner son impressionnant embonpoint. Il s’était tout simplement transformé en succursale ambulante de Weasley & Weasley. Malheureusement, il n’eut pas l’opportunité d’examiner leur contenu, sentant déjà sa bourse s’alléger sous la tentation. La boutique ferma ses portes aussi brusquement qu’elle s’était ouverte, Crabbe refermant les pans de sa cape, le directeur de l’école étant en approche à midi trente… à moins que ce ne soit à six heures. Il avait encore quelques soucis avec la lecture de l’heure, ce qui lui posait souvent des problèmes en potion.
Il était justement question de potions dans l’esprit de son ancien professeur. De ces fichues, foutues potions d’Amûûûr ! Encore quatre élèves avaient surgi éplorés dans son bureau, trois filles de Pousouffle et un Serdaigle. Oui, “un” et non “une”. C’était vraiment n’importe quoi !
Il était retourné deux fois aux Farces pour Sorciers Facétieux, le soir, très tard, incognito, sans demander la permission à qui que ce soit. Oui, les frères Weasley avaient bien retiré de la vente tout le stock de leur Potion d’Amûûûr. Il s’en était assuré à sa première vérification. Oui encore, ils avaient bien apporté les variations d’ingrédients et de cuisson conseillées pour atténuer les effets du breuvage. Lors de sa deuxième vérification, il avait humé méthodiquement les fioles aux couleurs mauves et roses écoeurants. Leurs délicates senteurs témoignaient d’un respect scrupuleux de ses indications.
La fuite ne venait pas de là.
Par contre, les deux spécimens serpentards dansant d’un pied sur l’autre tout en prenant un air dégagé étaient bien atteints d’énurésie potionnante à défaut d’être passionnante. Leur discrétion n’avait d’égale que leur finesse. C’était tout dire. Il n’avait fallu que quelques jours au directeur pour démasquer leur petit « commerce ».
En premier confisquer leur fond de commerce (qu’ils remplaceraient aussi rapidement et aisément que leur père lançait un avada s’il n’intervenait pas par ailleurs). Plutôt que de les démasquer et les renvoyer (leurs père auraient tôt fait de pleurnicher auprès du Dark Lord), Snape voulait leur donner une bonne leçon. Une leçon telle qu’ils perdraient tout envie de poursuivre leurs conn… leur commerce. Oui. Mais laquelle ?
Huit jours avant
Comme à chaque fois qu’il revenait en Angleterre, Charlie fit un détour très discret, de nuit, pour rendre visite à ses deux écervelés de frères. Une fiole d’essence de belladone dans sa poche gauche, un sachet de poudre de corne de dragon dans la poche droite sans compter ses poches intérieures. Un dernier coup d’œil à gauche, à droite. Pas de membre de la Brigade des Braguettes Branleuses comme il aimait surnommer ces incompétents, en vue. Par contre, une ombre tentant de se fondre dans le décor approchait. Charlie se serra sous le porche le plus proche, chuchotant un sortilège de désillusion pour disparaître encore davantage. La silhouette silencieuse semblait se diriger vers la même destination que lui : l’entrée arrière de la boutique de ses frangins. Bordel, par les couilles cornues d’un scrout poilu, c’était exactement cela et l’individu tout de sombre vêtu sorti sa baguette et s’en servit pour ouvrir la porte habituellement cadenassée efficacement. Mais c’était qui ce type ? A la démarche, ce n’était certainement pas une fille que ses frangins auraient invitée pour agrémenter leur soirée. Des gestes trop secs, tout comme la silhouette.
Mais qui ?
Les neurones carburant à la vitesse d’un vif, Charlie hésitait sur la conduite à tenir. Devait-il entrer pour porter main forte et déloger l’indésirable ? Etait-il préférable de faire le tour côté boutique pour prévenir discrètement les propriétaires ? Ou encore aller chercher du renfort ?
Ne rien faire ? Non, c’était totalement à exclure et le rouquin se décidait pour agir d’abord et réfléchir ensuite lorsque la porte s’entrouvrit à nouveau, livrant passage à l’intrus. Le temps de lancer un « Nox », à travers la lueur mourante il devina un profil anguleux qui n’était pas sans lui rappeler vaguement quelqu’un, mais qui ?
Comme le fureteur s’éloignait déjà, aussi silencieux et rapide qu’il était venu, Charlie ne se donna pas la peine de le suivre. Il préférait s’assurer que tout allait bien du côté des frangins. Oh, il ne craignait pas une action des Mangemorts ! Ces derniers étaient aussi discrets dans leur déplacement que le Boutefeu Chinois en rut arrivé à la réserve pour tenter un croisement entre espèces. Aussi bruyants et malheureusement aussi dangereux. Et rarement seuls.
Le mot de passe fut nécessaire pour lui livrer passage, comme si personne n’était venu depuis la fermeture du magasin. Rien dans la réserve. Tout avait l’air en ordre. C’est par un grand frère totalement déconcerté que George fut réveillé. Quant à Fred, Charlie aurait préféré vivre sans découvrir ce qu’il faisait la nuit avec Angelina. Nom d’un Pansefer grincheux ! Ce n’était pas normal ! Le dragonnier ne pensait nullement aux galipettes de la belle poursuiveuse empoignant l’un des vifs de son frère, mais à l’inconnu du « sort-express ».
Charlie se promit de redoubler d’attention lors de ses prochains séjours à Londres.
« Messieurs, les faits suivant sont avérés. Vous avez été trouvés nus tous deux, commença McGonagall levant la main pour stopper la dénégation de nudité que Goyle s’apprêtait à lancer, mais chaussés ce qui, soit dit en passant, ne change strictement rien à la situation. Bien au contraire ! Des empreintes de souliers ont été relevées sur le corps. »
Crabbe et Goyle échangèrent un court regard paniqué. Il ne put échapper à l’ex Grande Inquisitrice. Dolorès était déçue de découvrir que d’anciens membres de sa Brigade s’étaient rendus coupable d’un crime aussi atroce mais satisfaite malgré tout. En effet, elle parvenait à résoudre brillamment cette enquête. Grâce à ce succès, elle arracherait à Thickness la direction de Poudlard qui n’aurait jamais dû lui échapper ! Elle en viendrait presque à embrasser les deux gros balourds si ce n’était pas aussi inconvenant.
Inconvenant, mais surtout dangereux. Après tout, rien ne disait qu’ils ne réservaient pas le même traitement à tous les directeurs de Poudlard et elle était tellement plus charmante que Snape !
Dans un soupir, elle en rosit de plaisir.
« – Madame, on vous jure qu’on n’a jamais vu le Directeur ! s’emmêla Goyle.
- On veut dire qu’on n’a jamais vu le Directeur dans l’arrière-boutique, Madame, s’en mêla Crabbe.
- On en a la preuve ! Donne-la Greg !
- Que je donne quoi ?
- La lettre abruti.
- Abruti toi-même ! Si je leur donne la lettre, ils vont savoir pourquoi on est venu et je te dis pas les emmerdes.
- Mr Goyle, les interrompit posément la Directrice de Gryffondor se félicitant de ne pas avoir de tels énergumènes dans sa maison, pour reprendre votre langage, je crois que vous y êtes déjà, dans les emmerdes. Et jusqu’au cou.
7 jours avant
Mr. Snape,
Directeur de l’Ecole de Poudlard
à
Mr Weasley F. & Mr. Weasley G.
Messieurs,
Devant l’engorgement de l’infirmerie et le surmenage de sa responsable, il est de mon devoir d’interdire la fréquentation de votre établissement à l’ensemble de la masse estudiantine de l’école et ce, jusqu’à nouvel ordre. (Vous m’en voyez navré… partie supprimée)
Par ailleurs, il serait inconsidéré de votre part de poursuivre la vente par correspondance en direction de notre institution, que ce soit par livraison ailée, cheminée ou tout autre moyen de votre invention.
Veuillez agréer Messieurs, mes salutations « obligeantes » (et celles du Dark Lord… également biffé).
Snape
PS : Cette injonction prendra effet ce jour, minuit.
PS2 : Je ne puis que fortement vous recommander de détruire le stock restant de Potions d’Amûûûr si tant est que vous ayez eu l’idée saugrenue d’en conserver par devers vous.
Severus Snape
Bras droit du Mage Noir
à
Mr Crabbe Senior et Mr Goyle Senior
Chers collègues,
Il a été porté à ma connaissance que les représentants de vos descendances respectives sont enfin parvenus à réussir l’une de leurs entreprises. Malheureusement pas dans le cadre de leur scolarité malgré leurs honorables résultats (en tortures en tout genre… supprimé) en Etude des Moldus. Leur entreprise était lucrative, certes, mais prohibée. La contrebande des produits Weasley & Weasley n’est pas encouragée à Poudlard. Surtout les potions favorisant les rapprochements corporels aussi inappropriés que violents. Vous comprendrez que j’ai confisqué leur stock avant que Bullstrod père ne soit obligé d’ajouter une aile à son (chenil… simplement barré) château pour y longer la descendance batarde de sa fille.
Vous-Savez-Qui risquerait de se lasser rapidement de ses plaintes et lui accorderait la réparation qu’il réclamera. Quand Maître fâché, lui toujours faire ainsi.
Confraternellement,
Snape
Cinq jours avant
« – Mais non Charlie, je t’assure, rien n’a disparu. Ni dans la boutique, ni dans la réserve. On a tout vérifié, assura Fred. Plutôt deux fois qu’une !
- Oui, George a même vérifié longuement Verity dans la réserve pendant que je finissais avec la devanture. Une disparition de sous-vêtements est à déplorer mais je ne crois pas que ce soit ce qui te préoccupe, ricana Fred en évitant la taloche de son frère.
- En attendant, ce n’est pas normal, répéta Charlie pour la dixième fois au moins depuis son arrivée.
- Tu es certain d’avoir bien vu ? Il était tard. C’était peut-être juste une ombre et le manque de sommeil. Ou la sortie du pub.
- Non, pas possible. Une fois, passe encore. Mais deux ! Et je ne bois pas en mission, je ne m’appelle pas Fletcher.
- C’était quand déjà la première fois que tu as vu quelqu’un rentré en douce la nuit à l’arrière ?
- Il y a quelques jours, quand je t’ai surpris avec Angelina à faire des galipettes. Et tout à l’heure encore, le type, l’intrus, pas les galipettes. J’ai bien fait de ne pas repartir tout de suite en Roumanie.
- C’est vrai qu’espionner la vie sexuelle de tes frangins c’est vachement plus intéressant que les dragons, ricana Fred. »
Charlie eut la décence d’en rougir ce qui passa presque inaperçu au milieu de ses taches de rousseur.
« – A part ça rien de neuf les gars ? Rien de bizarre ? Rien qui pourrait expliquer cela ? insista-t-il. Aucun vol ?
- Le pompon du bizarre est gagné haut la main par la visite de Snape. Mais rien depuis. C’est calme, trop calme même pour les affaires.
- Comment ? Quoi ? Snape est passé vous voir ? Mais qu’est-ce qu’il vous voulait ? Vous espionner ?
- Accroche-toi bien frangin, c’est là le plus étrange. Il est venu pour nous retirer une sacrée épine du pied, commença à expliquer George au compte-gouttes, se délectant de l’air surpris de Charlie.
- On n’en a pas parlé, mais on a eu des petits soucis avec notre potion aphrodisiaque, poursuivit Fred.
- Celle qui est dérivée de l’Amortentia et que vous aviez testée sur Percy à Noël ? Elle est géniale cette potion ! Quel est le problème ? s’étonna Charlie qui ne voyait pas le lien entre Snape et une potion aphrodisiaque.
- Elle fonctionne trop bien, commença Fred perdant toute hilarité.
- Elle fonctionne trop bien et des petits rigolos s’en servent pour parvenir à leur fin. C’est pas compliqué, on pensait la retirer de la vente quand Snape est venu.
- Et alors ? s’impatienta Charlie. Snape en a avalé et vous l’avez trouvé irrésistible. Depuis vous filez un parfait amour à trois, c’est ça ?
- T’oublie Angelina !
- Et Verity ! Non ! Nous et Snape ? Ça va pas la tête ! Non ! Simplement, il s’est planté devant nous et a juste dit : « J’en suis au courant. Tenez. » avec son sourire breveté made in Azkaban avant de nous donner un parchemin et de repartir sans même attendre qu’on l’ait lu.
- Et c’était quoi, bordel, ce parchemin !
- Des corrections apportées à notre Potion d’Amûûûr, des améliorations géniales. Il nous les a données comme ça, sans raison apparente, sans rien demander en échange. Et le mieux, c’est que ça marche super ! Certains ingrédients permettent de donner des limites morales, de mesurer jusqu’où la victime accepte de se rendre. En résumé, on pourra encore se marrer avec Percy mais les salauds qui l’utilisent pour violer, ils pourront se la mettre dans le…
- Ok j’ai compris. Pas tout cependant. Tu peux me dire pourquoi Snape a fait ça ? Quel est son intérêt dans cette histoire ? continua à questionner Charlie il ne parvenait pas à prêter une intention désintéressée au Mangemort.
- Sans doute en avoir moins, lui aussi, des histoires, de son côté. Pas simple à régler à l’école.
- Tu ne vas pas t’apitoyer sur un Mangemort tout de même ! reprit l’aîné, choqué. Tu oublies ce que nous raconte Ginny de sa scolarité cette année. Et comment veux-tu qu’on sache ce qui traverse son cerveau de Mangemort ?
- Non, non, on n’oublie pas Gin’ mais… On ne peut pas s’empêcher de croire qu’il ne défend pas uniquement l’intérêt de Vous-Savez-Qui dans son boulot de dirlo. Même s’il nous met dans la panade.
- Comment ça dans la panade ? Qu’est-ce qu’il a fait ?
- Il nous a retiré notre clientèle numéro un. On te l’a dit, c’est très calme en ce moment, trop. Les ventes sont en baisse. Dramatiquement. Il a interdit à ses élèves de nous acheter quoique ce soit. Même par correspondance. Je ne sais pas comment il s’y est pris, quelle menace ou quel sortilège il a balancés mais c’est efficace. On a eu un ou deux courageux gamins mais on ne les a jamais revus. Ni personne de Poudlard depuis.
- Par contre, on a reçu une lettre de Snape, enchaîna Fred.
- Ouais, pour nous conseiller dans des termes fleuris de détruire notre stock de Potions d’Amûûûr, celles avec l’ancienne formule.
- Mais de quoi il se mêle ! s’emporta Charlie. Vous allez me faire le plaisir de l’envoyer se faire voir chez les hippogriffes. J’espère que vous ne lui avez pas obéi au moins, s’inquiéta-t-il en remarquant les coups d’œil que se lançaient ses frères.
- Non. Je voulais le faire parce qu’après tout, c’était notre première intention avant qu’il ne nous refile la nouvelle formule mais Fred a refusé.
- Attends, il y en a pour un paquet de gallions rien qu’en matière première ! On ne sait jamais, on pourra peut-être les réutiliser pour une nouvelle création. En attendant, toutes les fioles se trouvent dans la réserve et aucune n’a disparu.
- Et si vous les utilisiez pour démasquer votre intrus ? lança Charlie. Il venait d’avoir le début d’une idée miraculeusement géniale. S’il n’a rien volé jusqu’à présent, c’est sans doute qu’il recherche un produit particulier, quelque chose qu’il ne trouve ni en boutique, ni dans votre stock.
- Tu veux dire… un prototype ? Détourner un produit avant même qu’on l’ait lancé ? De l’espionnage magicommerçant ? Possible… Mais je ne vois pas comment utiliser la Potion d’Amûûûr pour démasquer qui que ce soit.
- Trouve simplement une idée et fabrique des étiquettes, place des éprouvettes, des notes. Fais en sorte d’appâter le type. On verra bien si ça marche. Après tout, vous n’avez rien à perdre.
- Et si c’était des Mangemorts ? s’inquiéta George.
- Barf, dans le pire des cas ce sera « Orgie à Voldycity » et ils se reproduiront.
«- Alors vous avouez ? interrogea une fois de plus Ombrage.
- Non, non, Madame. Enfin si, mais pas tout, continuait à s’emmêler à qui mieux-mieux Goyle.
- C’est vrai Madame ! On n’a tué personne. Je vous jure.
- Alors que veniez-vous faire dans l’arrière-boutique des Weasley ? questionna McGonagall qui avait sa petite idée là-dessus.
- Bin, on venait refaire le plein en douce, avoua Goyle.
- Le plein de quoi je vous prie, insista Ombrage.
- De potions, de différents produits pour les cours. On les revend aux autres après. Ça marche bien, expliqua Crabbe. Au point où ils en étaient, autant tout raconter.
- Que s’est-il passé de spécial ? relança McGonagall.
- Bin rien. Tout allait très bien, personne nous avait vus. Et puis il y avait cette nouvelle potion. Elle avait l’air d’enfer.
Quatre jours avant
Mr Crabbe Senior et Mr Goyle Senior
à
Severus Snape
Directeur de Poudlard
Snape,
Tu fout la paix anneau fils. Pour une foie qu’ils arrive a quelque chose…
Le Dark Lord a trouver que setter une trait bonne idée et qui faudrait l’utiliser dans une de nos descente. Tu ne voudrait pas contrarier le Boss, Snape ? Las, il serait fâcher pour de bon.
Tes collègue qui te veule du bien.
PS : On emmerde Bullstrode. Il na qu’a bien élever sa fille au lieu de la laisser baver derrière le fils Malfoy pire qu’un veracrasse.
Trois jours avant
Depuis vingt-quatre heures Snape ne décolérait pas. Lui donner des ordres à lui ! Au directeur de cette école ! Ordres émanant de pères de babouins aneuronalisés qu’il supportait depuis déjà six longues années. Et les pères depuis plus longtemps encore, et il ne valait guère mieux. Les sombrals ne font pas des hippogriffes. Non seulement les rejetons foutaient la pagaille dans son école (comme s’il n’avait pas déjà fort à faire à contenir l’enthousiasme des Carrow et des Gryffondors) mais en plus avec la bénédiction de Vous-Savez-Qui-N’en-Loupe-Pas-Une. Ah ! C’était une bonne idée ! Puisque c’était ainsi, il allait la lui refiler la « bonne idée » et ses concepteurs avec.
Pour cela, il fallait trouver une raison incontestable au renvoi de Crabbe et Goyle junior. Leur petit traffic n’était pas suffisant. Les viols ni plus ni moins un loisir mangemortesque habituel. Non. Quelque chose que ni le Dark Lord, ni la société sorcière n’approuvaient…
Snape sourit. Le fait est déjà surprenant en soi, voire terrifiant.
L’idée était venue. Il s’assit posément à son bureau, saisit sa plume et rédigea une lettre. Lettre anonyme provenant d’un ami qui voulait du bien aux deux élèves et leur indiquant comment pénétrer discrètement dans la réserve des jumeaux Weasley pour s’y approvisionner. Des voleurs à la petite semaine, de quoi traîner le nom de Sang-pur de leur père dans la boue, voilà ce que deviendraient ces deux nigauds.
Dans deux jours, il verrait la fin de ses soucis. Il en était certain. Il serait là et il les prendrait la main dans le sac.
Deux jours avant
Gred
à
CW
Frangin,
C’est bon, tout est en place. Il ne pourra pas résister devant ce prototype. Ce serait révolutionnaire ! Nous regrettons beaucoup de ne pas l’avoir réellement inventé.
Le premier satyre faisant la une de la Gazette sera notre homme.
Signé Forge
« – Une nouvelle potion ? poursuivit Ombrage. Il fallait décidément leur arracher les vers-à-crasse du nez.
- Bin ouais. Un aiguise-méninge instantané à durée limité. Avec les ASPICS dans deux mois, on en aurait vendu plein, pour les révisions ou pour les examens.
- On a voulu l’essayer pour être sûrs que ça marchait bien et comme ça, on aurait eu plein d’idées sur ce qu’il fallait mieux prendre ou laisser.
- On sait pas du tout d’où est sortie la fille. Y’avait personne et tout à coup, pouf ! Elle était là.
- La fille ? Mais de quelle fille enfin nous parlez-vous !
- Bin de la fille avec la longue robe noire moulante et les longs cheveux noirs. On connait pas son nom, on l’avait jamais vu avant, j’vous jure !
- On s’en serait rappelé : elle était super canon. En plus, elle nous souriait et chantonnait en nous prenant par le bras. Elle était super cool et en plus, elle avait l’air super chaude, sauf votre respect mesdames.
- Alors, comme on dit, on a répondu à l’appel de la nature.
- Oh My God ! s’étouffa McGonagall. »
Elle venait de tout comprendre. Ombrage, quant à elle, était blanche comme fantôme.
EDITION SPECIALE DE LA GAZETTE
L’analyse préliminaire fournie à notre envoyé spécial faisait état d’une « hémorragie interne rectale ». Cependant, l’autopsie pratiquée par les médicomages a permis de déterminer que le Directeur est mort rapidement, étouffé par « une masse excessive compressant sa cage thoracique ainsi qu’une obstruction des voies respiratoires supérieures ».
La poursuite de l’investigation a lieu dorénavant en huis-clos par égard pour les familles.
Nous vous tiendrons informés du déroulement de l’enquête dans la mesure du possible.
FIN
Comme vous le devinez maintenant voici mon tirage au sort du Cluedo :
Snape est tué par Charlie, dans la boutique des jumeaux et l’arme du crime est Crabbe et Goyle… Vous me pardonnez ?
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