Brisé | By : kokoroyume Category: French > Harry Potter Views: 7487 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
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Merci pour les reviews :D
Nouveau chapitre là, comme
promis !
Bonne lecture !
Brisé
Chapitre 4
Trois
jours étaient passés.
Harry
n’avait plus rien tenté envers le maître des potions, lui fournissant
simplement le matériel qu’il lui avait demandé et le laissant travailler en
paix. Son silence ne le pesait pas ; il s’était habitué au silence depuis
longtemps. Non, il n’avait aucun problème avec Rogue… si ce n’était qu’il était
au centre de tous ses problèmes.
Depuis
trois jours, le survivant se battait avec lui-même. Avoir pris une première
fois ce qu’il planifiait depuis des mois avait, semblait-il, ouvert une valve
en lui qu’il s’était efforcé jusque-là de garder fermée. S’il était resté dans
une sorte de brouillard dès la fin de la guerre et que celui-ci lui avait paru
devenir plus épais au moment où le maître des potions était apparu dans ses
quartiers, il avait maintenant l’impression d’être au cœur de la tempête.
Harry
ne savait plus comment traiter avec l’homme. Même s’il lui portait plus d’un
grief et qu’il restait un criminel de guerre, il ne pouvait pas se faire à
l’idée de le renvoyer pour essayer de retrouver une certaine stabilité mentale.
Et pourtant il méritait la mort et cette solution aurait pu être assez radicale
pour lui rendre un certain bon sens.
Il
n’avait pas eu besoin d’y réfléchir longtemps pour savoir qu’il avait aimé le
posséder. Sur la fin de ses vagabondages d’après-guerre, même pendant l’acte,
il ne parvenait plus à s’extraire de la réalité. ; avec
Rogue, alors même qu’il n’avait rien fait de plus que de le pénétrer, il
s’était perdu dans le plaisir, et dans l’oubli. Un si profond oubli. Et il… et
il…
La
pensée le traversa pour la énième fois depuis le début de ces longs jours. Et,
cette fois, il se releva brusquement de sa chaise sans se soucier de l’envoyer
au sol. Le survivant ne devait plus rien à personne et seuls les débris de sa
conscience piétinée par la guerre l’avaient empêché d’agir durant ces derniers
jours. Il ne s’était pas caché à lui-même de quelle façon il allait procéder
avec le mangemort, et il n’allait pas se l’interdire sous prétexte qu’il était
plus prêt qu’il ne le pensait à le faire, ou même qu’il le faisait pour des
raisons quelques peu différentes de celles qui l’avaient poussé à faire ce
choix.
Harry
marcha d’un pas empressé, ouvrit violemment la porte du laboratoire et incanta
une formule rapide pour laisser toute décoction ou ingrédient en l’état.
Rogue
redéposa lentement le pilon et le mortier qu’il avait entre les mains et leva
le regard vers lui. Il le fixa sans ciller, de son regard de suie, comme le
mettant au défi de faire un pas de plus vers lui. C’était le genre de regard dur
qu’il jetait aux élèves lorsqu’il enseignait encore ; dans l’état dans
lequel se trouvait Harry, c’était loin d’être le genre de chose capable de le
décourager.
-
Suivez-moi.
Il
vit les doigts fins se serrer en poing. Oh oui, Rogue avait compris, il n’était
pas stupide, il pouvait au moins lui reconnaître cette qualité.
-
Est-ce là tout ce dont le « Sauveur du monde sorcier » est-il encore
capable ? Violer un homme à peine sorti d’Azkaban pour assouvir sa
vengeance et ses désirs malsains ? demanda-t-il, venimeux
-
Taisez-vous.
-
Est-ce là le valeureux honneur des gryffondors ? Croyez-vous que c’est le
genre de chose dont aurait été fier Albus ? cria-t-il presque.
-
FERMEZ-LA ! JE VOUS INTERDIS DE PRONONCER SON NOM !
Il
avait traversé la faible distance qui les séparait pour empoigner fermement le
cou fin, et une part de ses cheveux, et le forcer à avancer vers le salon en
poussant sur sa nuque, le faisant presque trébucher tant sa prise était féroce.
-
Si la vérité-
-
Silencio !
Harry
avait vu la panique dans les yeux noirs avant qu’il ne mentionne Dumbledore, il
se raccrochait visiblement aux dernières armes qu’il avait contre lui. Mais
tout ce qu’il avait réussi à faire était de le mettre en colère. Maintenant,
au-delà du désir, sa rage lui donnait envie de le corriger sévèrement.
Le
survivant le poussa violemment contre le premier mur nu qu’il rencontra et
l’autre enfonça ses paumes dans la pierre. Un instant plus tard, le plus fort
écrasait le maître des potions contre la paroi froide.
-
Vous n’êtes même plus un homme, Rogue, souffla-t-il d’une voix acide au creux
de son oreille. Vous n’êtes rien de plus qu’un objet que je finirai par briser
de mes mains.
Il
le sentit tressaillir contre son corps lorsqu’il coinça son sexe éveillé contre
ses fesses.
-
Est-ce pour cela que vous me provoquez ? demanda-t-il en imitant son ton précédent.
Est-ce pour que je vous prenne à sec et que je vous martèle avec toute la
fureur que vous éveillez en moi ?
Le
serpentard tentait vainement de s’écarter de lui mais il le plaqua plus
durement contre la pierre, un peu plus attisé encore par ses mouvements
désespérés.
-
Si vous avez trouvé pénible ce qui est arrivé dans votre chambre, je peux vous
assurer que cela sera sans
comparaison. Alors, si vous avez bien compris ce que je viens de vous dire,
vous allez garder votre poison pour vous et m’obéir. Finite. Accio fiole huit.
-
Vous allez regretter cela un jour, Potter.
Mais
Harry ignora la remarque, elle avait été prononcée non pas comme une menace
mais comme une certitude qu’il finirait rongé par la culpabilité au souvenir de
ses actes. A la place, il défit rapidement la robe de l’homme qui avait cessé
sa lutte inutile, le libéra du reste de ses vêtements, et glissa son doigt
humide entre les fesses de Rogue.
L’homme
trembla sous l’intrusion. Cette fois, il n’avait rien d’autre que son souffle
chaud contre sa nuque pour le distraire, et le jeune sorcier ne se sentait pas
la patience de tenter de le rendre plus réceptif. Ca serait moins confortable,
mais plus long sans doute.
Il
poussa son doigt profondément, dès la première entrée, jusqu’à ce qu’il obtienne
un sursaut de son aîné. Et il recommença à plusieurs reprises, ajoutant
d’autres phalanges au fur et à mesure. L’homme poussa bientôt sur ses bras en
tentant de rester en contact avec ses doigts en mouvement et il se retrouva à
une distance assez raisonnable du mur pour qu’Harry remplace sa main par son
pénis dressé.
Il
le pénétra à peine, s’enfonçant de quelques centimètres seulement, voulant
faire durer son propre plaisir le plus longtemps possible. Le postérieur mince
avait tendance à tenter d’approfondir sa pénétration mais il retint fermement
les hanches avec ses mains.
Rogue
essayait de bouger plus frénétiquement, sans doute à sa plus grande honte –
mais, ça, ça n’avait vraiment pas d’importance à cet instant. Puis Harry se
décida finalement à aller plus loin, s’enfonçant par à-coups, sentant l’espace
qui se rétrécissait, et l’entrée plus durement forcée, à chaque fois qu’il
progressait un peu plus. Et soudain il fut au fond et se laissa totalement
envahir par la chaleur qui l’entourait.
Le
dos du maître des potions était tendu à l’extrême et humide de sueur ; son
regard suivait confusément le noir profond de ses cheveux puis la ligne de sa
colonne vertébrale jusqu’à la naissance de ses fesses et, enfin, son propres
sexe enfoui profondément entre elles. Il le sentit se durcir encore un peu plus
dans une impulsion soudaine. C’était une vision terriblement érotique.
Harry
commença à bouger légèrement, sortant un peu pour tout de suite disparaître à
nouveau dans les entrailles de l’homme. C’était un rythme lancinant, qui
faisait presque mal par sa lenteur, mais qui le rendait de plus en plus dur, se
sentant de plus en plus serré dans la place restreinte.
Rogue
était toujours silencieux mais sa respiration lourde
le trahissait, tout comme le mouvement de ses hanches qui, s’il ne les avait
pas tenues si fortement, auraient cherché à accélérer depuis de longues
secondes déjà.
Il
s’enfonça en lui une nouvelle fois entièrement et d’un coup sec ; le
maître des potions se tendit encore plus. Laissant son propre torse retomber
contre le dos mince, il se dit confusément que, la prochaine fois, il ne se
contenterait plus de sentir sa chaleur à travers ses vêtements mais qu’il
viendrait directement au contact de sa peau brûlante.
Le
survivant se sentait bien au creux de sa moiteur, enfermé dans cet étau de
chair tendre, les muscles contractés battant contre son excitation comme pour
l’en déloger. Il avait besoin… Il fallait qu’il bouge, ça devenait trop
insoutenable pour lui.
Harry
s’écarta à nouveau et relâcha légèrement les hanches de son aîné. Le mouvement
brusque qu’il en récolta lui réchauffa les reins ; incapable de résister,
il s’extrait presque totalement de lui avant de revenir le prendre durement. Le
premier coup de butoir fut suivi par un second puis un troisième avant qu’il ne
se laisse totalement prendre par le rythme de plus en plus soutenu. Rogue était
haletant alors que son corps accueillait son sexe à
chaque poussée et semblait l’appeler à nouveau à chaque fois qu’il s’éloignait.
L’homme
se libéra soudain, presque trop tôt pour son cadet, et Harry suivit sous la sensation de l’étroit
resserrement autour de son pénis.
Il
retomba sur son dos, presque reconnaissant que le serpentard tienne encore sur
ses jambes, étourdi par l’odeur de foutre qui les enveloppait. Il ne compta pas
les minutes avant de finalement glisser hors de l’anus dégoulinant du liquide
blanc et épais.
Et
rouge aussi.
Merde.
Il avait dû être trop impatient en appliquant la potion cette fois.
Le
gryffondor appela d’un sort informulé deux nouvelles fioles. Il observa la forme
figée de Rogue, le front contre la pierre, les yeux clos et un bras pendant le
long du corps. Le jeune sorcier attrapa sa main, ce qui eut pour réaction un
violent sursaut mal résorbé, et lui donna les décoctions. L’homme les fixa d’un
air absent et Harry se demanda quel était cet horrible sentiment qui lui
comprimait la poitrine.
Il
quitta l’homme nu, immobile contre l’un des murs de son salon, dont il n’avait
pas manqué les marques déjà rougissantes sur les hanches, et qu’il avait une
nouvelle fois pris contre sa volonté.
Le
survivant entra dans sa douche, relativement calme, l’esprit plus clair. Et il
se demanda, assez sérieusement cette fois, s’il n’aurait pas dû chercher à
rendre Rogue consentant.
C’était
complètement retors de sa part en sachant qui il était et à quel point ils se
haïssaient mutuellement. Ca ne devait être qu’un relent de culpabilité déplacée
qui tentait de l’atteindre. A moins qu’il ne soit sous Imperium, il ne pouvait
pas s’imaginer que le maître des potions souhaite, d’ailleurs, un jour
sciemment accueillir sa queue entre ses fesses.
Harry
étouffa un rire à cette idée. Et puis son expression se ferma à nouveau.
Il
était tombé bien bas pour souhaiter qu’un homme aussi mauvais le désire.
Ou
peut-être… Était-il trop jeune à l’époque pour ne pas l’avoir compris ?
Cet adolescent naïf qu’il avait été, au moment de sa sixième année, avait-il
développé un genre de stupide…béguin pour son professeur ? Était-ce pour
cela qu’il avait été prêt à remettre en doute sa trahison pendant si
longtemps ?
Non,
ça aurait été complètement irrationnel à ce moment-là. L’enfant qu’il était
n’avait pas trouvé Rogue attirant d’une quelconque façon. Enfin… Il n’en était
plus certain à vrai dire, maintenant qu’il se posait sérieusement la question.
Certaines parties de sa vie à Poudlard avaient commencé à devenir floues dans
sa mémoire depuis la mort de Ron et Hermione.
Ca
n’avait aucune importance de toute façon. L’idée même d’essayer de séduire ce
meurtrier était aberrante et stupide. Il n’était pas censé lui rendre cela
agréable. Il possédait sa vie entre ses mains et il avait parfaitement le droit
de se servir de lui comme il le désirait. Et, même si cela pouvait ne jamais
être exempt d’une certaine douleur morale pour lui-même, Harry était bien
décidé à continuer à prendre cet ardent plaisir. Son seul droit à l’oubli.
A suivre…
Hmm… lentement mais sûrement comme on dit… enfin, vraiment
lentement pour Harry dans ce cas-ci ^^’’
Et comme vous l’aurez compris, l’amélioration de leur relation n’est pas encore
pour tout de suite…
J’attends toujours vos
avis, et je vous dis à bientôt pour la suite :’)
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