La prisonnière de l'île | By : OrianeX Category: French > Originals Views: 2422 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Tous les personnages de cette histoire sont fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants ou ayant existés ne serait que pure coïncidence. |
Chapitre III
Un palais de questions
Elle avait pris un bain, était allée le rejoindre dans une petite salle semi-ronde. Celle-ci était aménagée avec une cheminée, des sièges et un long tapis parsemé de coussins devant. Des livres étaient empilés sur un guéridon et dans une petite bibliothèque toute en if. Les titres étaient rédigés dans différentes langues. Fatiguée par cette nuit agitée, elle s’était jetée sur le plateau de fruits qu’il avait préparé et s’était assise dans le siège de bois à côté du sien. Tandis qu’elle mangeait, il avait servi deux verres de vin.“Comment te sens-tu?
_ Mieux…” Il lui avait tendu un verre. Le vin était frais, un blanc sucré délicieux qui se laissait facilement boire.
“Le palais couvre toute l’île. Pour t’y repérer, il est séparé en quatre ailes aux quatre points cardinaux, autour du jardin intérieur. Nous sommes dans l’aile Nord. C’est là que je préfère m’installer pendant l’automne. Nous irons dans l’aile Ouest quand viendront les frimas de l’hiver.”
Elle ne sut que répondre et préféra picorer un peu de raisin pour couvrir le silence gênant. Il la regardait manger depuis un moment quand il reprit :
“Tu me disais que vous alliez vers le sud, sur le navire. Quel était le but de votre voyage?
_ Notre troupe de théâtre était invitée à un festival en Afrique du Sud.
_ Du théâtre? Vraiment? Tu es actrice de théâtre, Sina Malloy?”
Elle fut frappée par ce ton surpris et soudain plus vivant. Jusque-là il avait été toujours morne et désabusé. Il se montra très intéressé par sa troupe, posa beaucoup de questions sur les pièces, sur les acteurs, les lieux… Au bout d’un moment, il en eut assez de tourner la tête pour lui parler et s’allongea sans aucune gêne sur le tapis, s’installant confortablement dans les coussins pour lui faire face. Il semblait habitué à cette pose digne d’un romain et continua à discuter et à boire de cette façon.
Au bout de deux verres, Sina se sentait réchauffée et légèrement éméchée. Mais elle se détendait. La discussion était moins forcée, il avait une grande culture littéraire et théâtrale, bien que désuète. Il ne connaissait pas les modernes. Elle se rendit compte aussi qu’il parlait anglais, très bien même. A part quelques mots qui ne passaient pas et qu’il ne rectifiait pas, son anglais était fluide. Donc il l’avait appris avec quelqu’un, si ce n’est sur l’île, au moins sur un continent!
Elle reprit courage : On pouvait donc sortir de cette île! Restait à en trouver le moyen. Elle reprit aussi du vin, entraînée par l’ivresse de la discussion. Elle ne remarqua pas le moment où il alluma le feu mais il fut bientôt flambant dans la cheminée et sa chaleur l’attira. Apparemment, même en automne, il faisait frais la nuit sur cette île. L’alcool et la fatigue commencèrent à rendre sa discussion confuse, puis il la convainquit de s’installer, elle aussi, confortablement près du feu. Elle se laissa glisser sur le tapis, essayant vaguement de garder assez de distance entre eux mais sans conviction.
Dans un moment de silence, elle observa l’homme, le feu qui dansait sur sa peau bronzée et lisse de toute marque, son corps musclé, trop parfait, ses longs cheveux noirs étalés sur le tapis écru et fauve, comme des liens sombres dans lesquelles s’emmêler et enfin son masque couleur de métal froid, qui reflétait les flammes sans révéler quoi que ce soit des pensées de son propriétaire. Ce masque gâchait son image de dieu grec, ou le complétait, elle divaguait sur le sujet et en même temps il exerçait une sorte de magnétisme sur elle. Outre qu’il soit le seul être vivant en capacité de répondre à ses questions, elle se sentait étrangement attirée par cet… exotisme et son côté… attractif. Et il était tout de même sacrément bien foutu, admit-elle dans un relent de vin.
Et il l’avait captée. Son masque laissait au moins sa bouche apparente et elle l’avait vu esquisser un sourire. Dans les brumes, elle l’avait entendu dire :
“Tu sembles apprécier ce que tu vois… Sois sûre que j’apprécie aussi. Une compagne aussi intéressante qu’attirante, c’est inespéré.
- Mneuh?” avait-elle répondu. Une main diligente lui avait retiré son verre de la main et elle avait sombré dans le sommeil. Un sommeil, doux, profond…
A son réveil, elle était toujours sur le tapis, douillettement calée sur le côté contre quelque chose de bien chaud, de sécurisant. Les brumes de l’alcool s’estompaient lentement, sans lui faire mal d’ailleurs. Mais son dos et ses hanches, eux, protestaient. Elle sentait qu’elle avait dormi un moment, plusieurs heures. Elle s’était retournée, la tête sur un bras moelleux et..…sur un bras moelleux…
...et s’était retrouvée face à un torse puissant, nu, imberbe et zébré de mèches noires.
Elle s’immobilisa, espérant qu’il dormait. Elle essaya de s’éloigner en rampant prudemment, centimètres par centimètres, lèvres serrées. L’homme masqué remua et posa sa main sur sa hanche, puis il la ramena vers lui et se mussa douillettement contre elle.
“Bien dormi?” demanda-t-il d’un ton empâté de sommeil.
Elle resta muette de stupéfaction.
“Nous serions plus à l’aise dans mon lit pour dormir.
_ Hmm… je… préférerais avoir ma chambre personnelle.
_ Ce ne serait pas judicieux. Cela entretiendra notre relation et de plus, je ne peux pas maintenir le feu dans deux chambres à la fois.”
Il se cala plus confortablement, langoureux et elle sentit à travers ses vêtements qu’il était excité. Elle se raidit aussitôt et fit un mouvement pour se relever mais il l’en empêcha.
“Il serait stupide de dormir chacun de notre côté. J’ai veillé à ton sommeil, j’apprécie ton abandon, les formes de ton corps contre le mien et avec ton réveil, le mien se fait et oui, mon désir se manifeste.”
Il se pressa un peu plus contre elle :
“Je te l’ai dit, mieux vaux nous entendre autant que possible. Et faire l’amour est un excellent moyen. Sans compter que pour cette première fois, avoir bu un peu avant aide à se détendre.”
Elle resta stupéfaite de son audace et de son aplomb : Il prenait les décisions pour deux avec tellement d’arrogance! Il passa sa main de son côté jusqu’à sa hanche, la caressa et commença à froisser le tissu. Elle essaya de protester mais il se pencha lentement sur elle, son masque à quelques centimètres de son visage et elle ne put produire un son. Comment pouvait-il voir à travers le métal? Il n’y avait pas de trou pour les yeux mais elle pouvait voir sa bouche. Subjuguée et ralentie par les effets du vin, elle se laissa embrassée et ses lèvres étaient fraîches, pleines et tendres. Sa langue traça les contours de ses lèvres, testa l’entrée de sa bouche avant d’y pénétrer lentement. Il lui saisit le visage d’une main et lâcha sa hanche pour se stabiliser. Il était à moitié sur elle. Elle tenta encore de résister et dans sa tentative, sa langue buta contre la sienne et il la pressa de continuer. Il devint plus exigeant et elle se sentit pressée contre le tapis par toute son immense présence et son baiser qui devenait plus fougueux, plus aventureux et ne lui laissait aucun répit. Puis une de ses mains immenses revint à sa hanche et lui caressa le ventre à travers le tissu, ses doigts remontèrent, fouillèrent dans les plis jusqu’à ce qu’ils trouvent une accroche, un passage dans lequel s’engouffrer. Il effleura la peau douce entre ses seins, écarta le tissu et gronda dans sa bouche. Un grondement électrique qui réveilla en elle quelque chose de primitif, d’irrationnel qui la laissa pantoise. Il la laissa respirer enfin, son visage restant à quelques centimètres du sien mais sa main remontait, faisant glisser ses doigts légèrement rugueux le long de son torse, de ses os pectoraux, caressant son cou et remontant jusqu’à ses lèvres humides.
“Quelle douceur.” fit-il. Elle eut l’occasion de dire quelque chose mais n’y parvint pas. Il l’embrassa dans le cou, mordilla son lobe d’oreille puis redescendit, le long du cou, entre les seins, écartant les pans de tissu, l’exposant à la chaleur du feu, sa main rugueuse effleura un de ses seins et elle sentit le bord de son masque contre une de ses côtes. Il embrassa son ventre, lécha autour de son nombril et se plaça entre ses jambes. Il saisit une de ses mains et l’amena à la poser sur une de ses épaules musclées.
“Tu peux me toucher, vas-y…” L’encouragea-t-il. Enivrée, elle le fit. Seigneur, il avait des muscles saillants qui roulaient sous ses doigts, au rythme de ses mouvements. Elle posa sa seconde main sur son autre épaule tandis qu’il couvrait son ventre de baisers humides et de touches de son masque froid. Elle effleura ses cheveux, fins et doux. Elle y pressa ses doigts, les enroula dedans et remarqua à peine quand il défit sa ceinture et descendit encore plus sur son corps, embrassant son bas-ventre, son mont de vénus puis…
Se rappelant qu’elle n’avait pas de sous-vêtements, elle eut un dernier accès de lucidité mais il fut trop rapide, comme s’il l’avait su. Il posa ses lèvres chaudes sur celles de son sexe, caressa ses cuisses, les pétrit, les écarta doucement et la maintint dans une position confortable pour ce qu’il voulait.
Il émit un grognement d’appréciation, de gourmandise et écarta les lèvres de sa vulve qu’il embrassa, picora avant de donner de petits coups de langue sur un endroit précis. Sina laissa échapper un soupir de surprise, une plainte puis un gémissement. Il massait son bas-ventre de ses deux mains tout en continuant à lécher son clitoris avec application. Il le faisait avec toute sa langue, râpeuse, tout le long de ses lèvres intérieures et du clitoris, allant et venant avec un rythme bien à lui.
Sina rougit, sentit les sensations devenir plus fortes, plus présentes, se mêlant à toute l’immense présence qui se tenait sur elle. Elle baissa les yeux. Autant que le lui laissait voir le masque, il prenait vraiment du plaisir à ce qu’il faisait. Il jouait avec ses sens, il cherchait ses faiblesses charnelles. Ses mains passaient des caresses de sa poitrine à de petites impulsions le long des lèvres de son sexe. Jusqu’au moment où un de ses doigts se pressa à l’entrée de sa vulve, puis plus loin, petit à petit, au rythme de ses coups de langue. Elle enfonça ses doigts dans sa chevelure et ne retint pas ses gémissements. Elle était allée trop loin. elle avait été trop tendue et effrayée ces derniers jours. Il lui donnait envie de sombrer. D’achever son plaisir, de passer par ce moment d’oubli qui effacerait peut être son stress et son désarroi. Il poussa son doigt en elle et son pouce remplaça les mouvements de sa langue.
Il se redressa sur les genoux. Elle ouvrit de grands yeux. Le voile de cheveux noirs ne lui laissait d’abord pas voir grand-chose et le torse de l’homme attirait instinctivement son regard. Elle aurait vraiment pu avoir pire comme amant. Les muscles de son torse étaient bien développés, ainsi que ses abdominaux, surtout quand il les contracta pour se redresser. Et il continuait à la stimuler de ses doigts, son plaisir augmentait et elle sentit ses hanches se mettre à remuer pour chercher son contact plus profond. Il l’observa et sourit, un triomphe d’homme, de mâle. Ses abdominaux formait une ligne qui se poursuivait vers le bas, le bas-ventre et sa fine ligne de poils noirs, laquelle conduisait à un sexe aussi bien développé que le reste.
Elle en gémit d’avance. Quelques pensées cohérentes tentèrent de se frayer un chemin : Il est vraiment grand... ça va être difficile... trop de muscles…contraception. Mais elles furent toutes balayées quand il se rallongea sur elle, embrassa ses seins tout en continuant à chercher le meilleur angle pour ses doigts. Il suçota un de ses mamelons, poussa un nouveau grognement, entrecoupé de ‘...belle… douce..” presque indistincts. Puis il trouva. Sinna sentit ses doigts presser l’endroit à l’intérieur d’elle où son plaisir s’accumulait et elle se contracta sous lui avec un long gémissement. Il s’arrêta, rechercha et reproduit le phénomène avec dextérité. Et patience.
Elle sentait son sexe dur contre sa cuisse et l’humidité au bout. Il était très excité mais il attendait. Il l’amena de nouveau au bord de la dernière ligne droite et elle referma ses jambes autour de lui en haletant, puis ses bras, s’agrippa à son dos immense et…
Cela lui suffit comme indication. Il sortit lentement ses doigts, la faisant frissonner, observant attentivement ses réactions. Il titilla son clitoris et elle se rebella mais il glissa sa main plus bas, saisit sa verge et se guida en elle. Lentement. Très lentement. Il glissa son gland à l’entrée de sa vulve, fit remonter ses doigts et… Il était gros, juste assez pour qu’elle le sente la pénétrer, mais il était aussi patient qu’un homme d’expérience, qui connaît son corps. Il prit tout son temps pour se glisser entièrement en elle, s’interrompant parfois pour un va et vient incomplet. Enfin il s’immobilisa, son corps immense la dominant, son visage masqué froid dans son cou, son pénis emplissant complètement son sexe.
Puis il se mit à bouger, doucement, pour l’habituer à sa taille et ses mouvements. Mais elle l’encouragea, elle était allée trop loin pour s’arrêter, elle voulait l'achèvement. Il eut un rire satisfait et lui donna ce qu’elle voulait. Il se mit à aller et venir puissamment, la soulevant de son corps, la maintenant par les hanches, glissant son bras sous elle, sa bouche cherchant parfois une épaule, un sein. Son pénis la pilonnait et frottait délicieusement ses chairs exacerbées, jusqu’à ce qu’elle se contracte, les yeux fermés, devenue seulement un corps épris de plaisir. Elle referma ses jambes sur lui, son bassin tressauta et elle poussa un long cri de gorge. Il lui laissa quelques secondes pour profiter de son plaisir avant de reprendre le rythme pour achever le sien. Elle le laissa faire. Au début elle crut qu’il prenait son temps mais non, en fait, il mettait du temps à jouir.
Il la plaqua sous lui lors de ses derniers coups de boutoirs et elle sentit enfin sa semence se déverser en elle. Il gronda, comme le tonnerre d’un orage d’été, contre sa gorge, bouche fermée et fesses sexy contractées. Elle se laissa glisser dans une sorte d’hébétude, celui de la fatigue, du vin, de l’après-sexe, de l’apaisement.
Après un temps, il se retira de son corps et se glissa contre elle, se lovant tendrement contre elle. Le feu continuait de brûler. Il faisait plus chaud dans la pièce même si elle entendait la brise dehors.
Elle dormit, par intermittence. Il resta contre elle. Jusqu’à ce que la lumière change et qu’elle réalise que le matin arrivait. Ses esprits lui revinrent. Ce beau salaud avait profité du vin, de sa faiblesse et il avait en plus réussit à la faire jouir du premier coup. Elle se fustigea et mit tout sur le compte des circonstances. Mais à présent, elle était consciente qu’il la tenait. Comme il l’avait dit auparavant, elle serait dépendante de lui et de toute façon, mieux valait bien s’entendre dès le départ. Elle s’était piégée elle-même.
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