Bruisseliandre | By : Mika Category: French > Anime Views: 2666 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Je ne possède pas la franchise Pokémon et je ne me fais pas d'argent avec elle |
Tome 3
Nathaniel Dones
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DOSSIER DE POLICE N° 2556
Objet : Darwin Farrell
Ville natale : Safrania
Âge : 54 ans
Signe astrologique : Lion
DESCRIPTION :
Homme d'âge relativement mur, cheveux blancs, moyennement adipeux
FAITS REPROCHES
- Détournement de fonds
- Abus de bien sociaux
- Commanditaire de meurtres
- Corruption
- Nombreux autres crimes dont l'attribution est imprécise
PARTICULIARITES
- Président de Safran Evidence, la grande industrie en produits de consommation courante, seconde entreprise en fortune du pays.
CASIER JUDICIAIRE
Détenteur de l'immunité diplomatique
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- Je vous demande PARDON ?
L'homme semblait hors de lui. Ce genre de colère, il en avait trois fois par jour, une le matin quand on lui apprenait un problème sur une chaine de production, une le midi quand on lui disait qu'il y avait eu un accident sur une chaine de production de Safran Evidence, et la troisième quand la production, au soir, avait atteint un niveau exécrable.
Cette fois pas de production mais un sérieux problème... concernant sa fille.
- Je n'y crois pas, comment Clotilde a pu mettre un tel plan en place... Oui en tout cas vous serez dédommagé... Non, ne portez surtout pas plainte... OSEZ EN PARLER AUX MEDIAS TIENS ! OSEZ DONC !!
Darwin raccrocha. Il soupira.
- Quelle petite emmerdeuse... Comme si je n'avais pas assez du problème Bruisseliandre... Si Laetoli Connors trouve cet endroit, c'est toutes mes affaires qui tombent à l'eau...
Darwin appela quelqu'un d'autre.
- Allo ? Oui... Vous avez reçu l'extrait de naissance ? Très bien. Je souhaite rectifier mes ordres. Je vous autorise à user de tous les moyens possibles pour la faire refuser à Bruisseliandre ! N'hésitez pas à la blesser grièvement ! Mais évitez de la tuer... Par contre supprimez ceux qui l'accompagnent. Vous m'avez compris ? Il n'est plus question d'accord. Cette fille est dangereuse !!
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- Et c'est comme ça que de nombreux gens se retrouvent ruinés...
Le capitaine Huygens éteignit la télévision.
- Farrell est devenu bien trop puissant... Ce n'est pas comme si c'était juste un commerçant malhonnête. Ce type a détruit les vies de milliers de personnes en transformant le commerce du pays en mafia du sel...
Il se leva et regarda ses diplômes de l'école de police.
« Tout ça, tout ça ne me sert à rien contre lui, tout ça à cause de l'immunité diplomatique qu'il a réussi à se procurer... Tout ça parce que dans notre monde actuel tel qu'il est régi, le mal a plus de force que le bien... »
Il se rassit et soupira.
« Je devrais pas en faire une affaire personnelle... »
Le capitaine de police s'empara d'un cadre ou une photo le représentait avec une femme et deux enfants.
« ...Juste parce que je n'ai pas réussi à vous sauver...de lui... »
***
- PUTAIN DE MERDE !!!
- Shhhhht !
Damien, Lucario et Nathaniel faisait presque style « On la connait pas »
Laetoli avait beau être une habituée des bibliothèques, jamais la règle « Silence SVP » n'avait été assimilée en ce qui la concernait.
- C'est un lieu où l'on est censé partager les connaissances mais en silence... C'est absurde !! chuchotait-elle.
D'autant que Laetoli adorait parler tout en réfléchissant... Dès lors l'idyllique bibliothèque de Joliberges se transforma en enfer pour les visiteurs et pour Mme Peabody, la directrice.
- Laetoli qu'y a-t-il ? Chuchota Damien
- J'ai déjà lu toutes ces merdes !!
Nathaniel observait le premier tas de bouquins ramené par Laetoli.
« Histoires du monde »
« Légendes pas si urbaines »
« Lieux légendaires »
- Des livres de contes ?!
- Pas des livres de contes. Des livres de para-sciences, à mon sens.
Elle s'assit. Lucario semblait avoir l'habitude de ce genre de conciliabule. Assis sur sa chaise, il observait sa maîtresse qui compulsait les ouvrages
- Vous avez le droit de regarder aussi, lança Laetoli à l'attention de ses deux comparses.
- Lucario ne faisait rien alors...
- T'es con Damien ou quoi ? Lucario ne sait pas lire !! Ça doit être assez vexant pour lui de m'être inutile dans cette situation, alors s'il te plait !
Damien leva les mains pour appeler au calme.
- Bon. On ouvre les livres et on cherche le mot « Bruisseliandre ». N'importe quelle information même fantasque peut m'être utile.
Ils commencèrent à lire. Pendant ce temps, la main de Damien se mit à caresser la cuisse de Nathaniel. Le judaïque repoussa calmement la main du blond qui sembla non pas excédé mais plutôt amusé.
Seconde tentative. De l'œil, Nathaniel semble avertir Damien. Le blond n'en a que faire. Seconde répulsion calme.
Laetoli semblait tellement prise dans ses recherches qu'elle prêta à peine attention au pied de Lucario qui longeait sa jambe.
Les recherches prenaient un air de carte du tendre. Chacun cherchait à courtiser, à se faire désirer ou tout simplement à rester concentrer ou à respecter ses principes.
Troisième tentative de Damien sur Nathaniel. Le jeune sémite tente de résister de la main mais Damien veut à tout prix y aller, caresser cette terre. Nathaniel s'efforce de le retenir mais cela n'aboutit qu'au fait qu'ils se tiennent la main. Position dans laquelle Nathaniel consent à rester.
Comme pour montrer sa lassitude, Damien soupira. Laetoli le prit pour elle.
- T'as trouvé un truc ?
- Non... Non non !
- Alors tu te fais chier ?!
- Un peu.
Regards courroucés de Laetoli ET de Nathaniel.
« Quel connard ! » songea la première
« Genre depuis tout à l'heure tu t'emmerdes... ! » songea le second.
- Va chercher à boire alors. De la bière.
- Je bois pas d'alcool, souffla Nathaniel concentré.
- Et on n'a pas le droit de boire ici mademoiselle, et si vous continuez de parler je...
- BLAH BLAH BLAH. Ta gueule, la vieille.
Damien et Nathaniel s'étonnèrent de la soudaine montée en violence de Laetoli. « Cette fille part au quart de tour ! » pensèrent les deux.
- Non mais... Je ne vous permets pas !!! Sortez tout de suite vous et vos amis dépravés !
Damien se leva et se dirigea vers le guichet. Laetoli s'étonna « Eh c'est moi la tarée ! »
Nathaniel s'étonna tout autant : « Elle nous a vus ?! »
Il prit les papiers sur le bureau et les fit tomber d'un coup de bras. Laetoli et Nathaniel eurent un mouvement de recul.
- RAMASSE !
La vielle femme hésita, portant un regard apeuré de petit chien battu.
- TU VAS RAMASSER OUI VIEILLE MERDE ???
Elle se lève promptement, bafouillant. Damien revint s'asseoir.
- Eh bah... murmura Laetoli.
- On est tranquilles, elle sait qui on est maintenant.
Nathaniel tendit un livre à Laetoli.
La jeune fille observa.
- Mouarf.
- ...Mouarf ?
- Je ne crois pas que Bruisseliandre soit liée à ce truc des trois lacs ni au Mont Couronné.
- Alors quoi de cette symbolique du triangle ?
- On la retrouve dans pratiquement toutes les régions et dans toutes les religions...
- Bon.
Laetoli sembla réfléchir.
- Remontre moi ça.
Nathaniel retendit le livre. Damien s'étonna du manège.
Laetoli examina les textes à côté de la carte.
- Attends un peu... Aller plus loin que ce que les yeux croient voir... La réponse se trouve peut-être au Mont Couronné, mais pas au sommet, dans les sous-sols...
- Les catacombes ?! s'étonna Damien.
- T'en sais quelque chose ?
- Ouais, c'est au fond du Mont Couronné, c'est un réseau de galeries sombres, certains prétendent qu'on y trouve des pièces secrètes.
- Mais Bruisseliandre est censée se trouver en forêt...
Les deux autres se regardent.
- Hmmm....
- Laetoli, tu ne penses pas qu'il vaut mieux vérifier toutes les possibilités ?
Elle semblait épuisée.
- Je savais qu'on aurait dû aller à l'hôtel avant d'aller faire des recherches.
Lucario caressa le dos de Laetoli. La scène étonna Nathaniel qui ne savait pas encore pour les relations particulières qu'entretenaient Laetoli et Damien avec leurs Pokémon.
- Bon, Laetoli, on...
- Nan... Je veux continuer... Allez-y si vous voulez. Je vous rejoins.
Les deux se regardent, et d'un commun accord quittent les lieux.
***
- Ça t'arrange, hein.
Damien sourit.
- Comment as-tu deviné.
- Je suis un homme de principes, Damien. Je ne ferais rien avec toi aussi tôt. Même si tu es plus ou moins mon type. Je suis habitué aux relations de confiance.
- Avec tes dealers ?
Il soupira.
- Non, excuse-moi mais c'est marrant d'entendre un mec – juif de surcroit – me parler de principes alors qu'il se drogue et qu'il n'a pas tué que des fourmis !
Nathaniel regarda le sol.
- Chaque homme a sa part d'ombre, chaque coupable s'en remet à un seul juge.
- Ce connard de Dieu...
Nathaniel hocha la tête.
- Dieu, c'est le mec genre il gère le monde devant son canapé, mais la télécommande est sur la table basse et il a un lumbago depuis 3000 ans !
Nathaniel ricana.
- Tu es drôle... Passablement attirant et gentil mais... Je préfère voir par moi-même qui tu es plutôt que voir ce que tu me montres.
- Chaque fois que tu parles on dirait que tu cites un bouquin religieux.
- J'ai des principes.
- Je respecte ça mais je ne sais pas ce que c'est que d'en avoir.
Ils s'adressèrent un sourire qui en dit long. Long sur leurs passés respectifs. Deux âmes solitaires assoiffées de liberté et de crimes potentiels. Deux sauvages. Deux affamés de la vie.
Nathaniel passa une main dans le dos de son ami qui se rapprocha de lui, ignorant les passants dégoûtés, résistant à l'envie de les étrangler en leur disant « Ça te regarde, p'tite tête ? » ou « Baisse les yeux, salope ! »
Lorsqu'ils traversèrent le pont à élévation de Joliberges, six limousines entrèrent en ville. Ils les virent.
Des types très louches en sortirent.
- C'est quoi ça ?? Demanda Nathaniel.
- Il faut prévenir Laetoli !
- Attends...
Le pont se suréleva pour laisser passer un bateau.
- Pas possible !
- A l'hôtel alors ! Viens, Nathaniel !!
Il l'entraina vers le bâtiment.
Les types étaient connus dans le milieu mafieux. C'étaient les Kenka Suru (« Combattons » en japonais)
Huit types spécialisés dans l'assassinat.
Chacun amateur d'un certain type de meurtre.
- Quatre à l'hôtel, quatre à la bibliothèque. Obligation de ramener vivante Laetoli Connors. Tuez les deux autres. Bordel autorisé de toutes manières que ce soit.
Trente hommes armés suivaient les Kenka Suru...
***
Laetoli allait s'endormir. Lucario la soutint.
- Lucario... Tout ça devient lassant... J'ai de plus en plus l'impression de faire quelque chose d'inutile.
Le Pokémon plongea son regard ombrageux sur sa maîtresse.
- Et si en réalité je faisais tout ça pour rien ? Tu imagines... Si au final je ne trouvais jamais ce que je cherchais...
Lucario s'immobilisa.
- Qu'est-ce que t'as ?
Le Pokémon avait des réflexes et des sens aiguisés comme des lames de rasoir.
Les Lucario, comme la plupart des Pokémon légendaires, ont ce qu'on appelle une perception supérieure. Si quelqu'un rentre dans une zone donnée, il est à portée de leurs sens.
Ainsi lorsque les Kenka Suru traversèrent le pont levant, Lucario les perçut avec ses oreilles, bruits de pas crépitant sur le pavé glacial de la cité portuaire, se dirigeant promptement vers NOUS, et avec le nez, forte odeur de tabac et de chique flottant dans l'air à quelques mètres d'ici, effluves inhabituelles, forte odeur de déodorant et parfum pour homme.
Son sixième sens prédit à Lucario une attaque soudaine.
Le Pokémon eut alors une réaction de survie immédiate : Laetoli devait se reposer. L'essentiel était vraiment de la protéger des attaques extérieures.
Pour cela, il fit appel à son incroyable force physique.
La bibliothèque de Joliberges comporte un rez-de-chaussée et deux étages. Ils étaient en ce moment au rez-de-chaussée. Sortir serait un appel au meurtre. Lucario décida de monter. Il porta Laetoli sur son dos. La jeune fille s'étonna d'autant qu'il allait très vite.
- Lu...
Il monta d'autant plus vite lorsqu'il sentit leurs pas approcher du seuil de la bibliothèque. Les chocs des chaussures noires lui parvenaient jusque dans la colonne vertébrale.
Les membres du Kenka Suru entrèrent et commencèrent à liquider l'étage. Lucario les sentit avec son Aura. Son hyper-sensibilité l'autorisa à créer une prise de risques et à s'arrêter au deuxième étage.
Mais...
Ne pouvant se risquer à laisser Laetoli seule, il s'en tint au premier ! Pourtant tous ses signaux criaient « Monte au second ! »
Le fait est que deux étages à monter auraient mis son intelligence à rude épreuve. Lucario réfléchit à deux-mille à l'heure, le cerveau en ébullition
Les Kenka Suru avaient tué tout le monde au rez-de-chaussée. Ils commencèrent à monter les grandes marches vers l'étage.
C'était sans compter sur Lucario qui arrêta le premier à monter d'un coup de coude en plein visage, défonçant la boîte crânienne.
Les autres surent immédiatement qu'ils avaient à faire avec un Pokémon très puissant. L'un des quatre Kenka Suru hors d'état de nuire, les trois autres envoyèrent leurs hommes de main au casse-pipe.
Lucario comprit tout de suite que ces hommes détenaient quelque chose qu'ils voulaient protéger. Leur attitude en retrait indiquait aussi leur peur.
C'est tout aussi bien.
Une Aura Sphère dégagea les inutiles. Les trois mafieux virent qui était exactement leur adversaire. Le Pokémon vit précisément qui était les assaillants
Le premier Kenka Suru avait une arbalète, tirant des flèches à détonation.
Le second un révolver dont les balles étaient semblables à celles utilisées au paint-ball, contenant un acide très violent et très corrosif.
Enfin le dernier était un pro du lancer de couteaux.
Celui que Lucario avait tué en premier était juste un banal tueur au sabre.
Lucario observa les trois adversaires et en déduit tout de suite une tactique d'attaque.
L'homme au révolver tira sur Lucario qui sauta pour esquiver la balle qui explosa dans un mur, créant un gros trou à l'acide.
Lucario frappa violemment le lanceur de couteaux, lui enfonçant ses doigts en plein dans les yeux de l'homme, le tuant sur le coup..
La plus grande erreur stratégique se situa dès lors à cet instant.
Les adversaires, pensant que Lucario ferait usage des armes du cadavre, se hâtèrent de les virer du pied
L'inconscience de ce fait par Lucario fit que Lucario gagna.
Car il se chargea sans tenir le moindre compte des couteaux au sol, excepté pour ne pas se blesser, de terrasser ses deux adversaires, le premier en lui brisant le sternum, perçant le cœur dans le fracas des os, le second en l'étranglant tout en brisant son poignet en le désarmant.
Victoire rapide de Lucario.
Lorsque les policiers se firent entendre, il monta, prit Laetoli qui s'était endormie et sauta d'un bond rapide et svelte de l'autre côté du canal, afin d'atteindre l'hôtel.
Au départ c'était juste pour que Laetoli dorme.
***
Entretemps, Damien et Nathaniel arpentaient l'hôtel.
Après avoir appris le numéro de la chambre des trois cibles, Kenka Suru et leurs 15 hommes de main grimpèrent les marches sans faire de massacre.
Damien passait son temps à regarder Nathaniel en qui se reflétait une totale confiance.
Les pas et les voix se firent entendre. Damien décida qu'il était temps d'agir.
Comme il n'était pas un grand tacticien, Damien optait souvent pour la force brute. Ainsi, Mackogneur et Hippodocus faisaient part entière de sa stratégie de victoire. Lockpin n'était jamais qu'un objet sexuel à ses yeux et Galopa un simple objet de fuite. Bref il n'avait pas de grands ressorts tactiques en cas de besoin. Ses plans se résumaient à tout casser, tout détruire, se cacher.
Ici il ne pouvait en être autant, car il avait quelqu'un à protéger et surtout il fallait assurer sa propre survie malgré le désavantage du nombre. Il avait décompté au moins 20 personnes à sa suite (En réalité 19)
Arrêter un groupe est bien plus simple qu'une seule personne. Un groupe a automatiquement un désavantage de réaction dû à l'Intelligence collective. Il s'agit d'une sorte d'influx nerveux commun provoqué par l'adrénaline du fait de se retrouver en groupe. L'intelligence collective est le fait de réfléchir non plus pour soi mais pour le groupe. Les ordres donnés au cerveau sont à la fois simples, radicaux et erratiques.
Damien devait penser Troupeau. Tromper un troupeau.
Cinquième étage. Maintenant !!
Il repéra une dame en peignoir rose. Idéal.
Il dénuda la femme rapidement en la frappant quelque peu du pied. Celle-ci prise de panique rentra dans sa chambre en hurlant. Idéal.
Les Kenka Suru arrivèrent à l'étage, enragés.
Ils virent une femme aux longs cheveux blonds dorés regarder un tableau.
Les Kenka Suru s'étonnèrent du déhanchement de la femme.
Au moment où l'Intelligentsia commença à réagir, Mackogneur fonça dans le tas par derrière, Lockpin enleva son peignoir et fonça dans le tas pour délivrer des coups.
Damien rappela ses Pokémon et monta un étage de plus.
Huit morts dans l'attaque. Mais Kenka Suru continua à monter.
Le regard bleu azur de Damien se plongea dans celui cobalt de Nathaniel qui se sentait de plus en plus attiré vers le jeune homme.
Pas le temps de penser à ça. Sixième étage, plus que quatre avant la fin. Damien s'aperçut qu'ils n'auraient pas dû monter autant. Trop d'inconnues inutiles lui venaient en tête : Que se passe-t-il aux étages précédents ? Préparent-ils quelque chose ?
Nathaniel sortit une Pokéball. Cela rompit la tension. Regard de Damien : Tu fais quoi, là ? Crissement de sourcils de Nathaniel : Je réagis. Ne me fais pas chier.
Qu'à cela ne tienne, ils s'arrêtent au sixième étage.
Nathaniel chuchote à l'oreille de Damien. Ce dernier le regarde, l'autre hoche la tête.
Aussi étonnant que cela puisse paraître ils trouvèrent le moyen de s'embrasser au milieu de cette confusion. Comme si cette poursuite dans un hôtel de ville portuaire était le summum de la sensualité.
Lorsque Kenka Suru arriva, il était déjà trop tard...
***
...En effet, Marianne Tardiez arriva dès lors à Sinnoh...
...Et la jeune Clotilde rejoignit Vestigion, en direction de Frimapic...
...Darwin s'approchait de ladite région en Jet Privé...
***
...de plus Damien était seul dans le couloir.
Il avait choisi de se donner à Kenka Suru et de leur livrer Laetoli et Nathaniel en échange de sa vie sauve.
Kenka Suru trouva la proposition intéressante.
Damien fut heureux d'avoir exploité sa fibre manipulatrice. Il savait se mentir donc il savait simuler des émotions.
De visu il avait l'air de considérer Laetoli comme une vulgaire pute bonne à vendre aux chiens et Nathaniel comme un petit merdeux.
Or il a de l'estime pour Laetoli et de la tendresse pour Nathaniel.
Kenka Suru s'approcha.
Soudain trois d'entre eux s'effondrèrent, la gorge éventrée.
Il restait trois membres du Kenka Suru et six hommes de main.
Le Ninjask de Nathaniel faisait des merveilles. Créature d'une vitesse extrême, il usait de ses griffes tranchantes pour tuer !
Les hommes restant pointèrent leurs armes vers Damien.
C'était sans compter sur Mackogneur !!
Car Ninjask n'était pas venu seul : Il portait ladite Pokéball. La lâchant au milieu des hommes armés, il créa une vraie confusion et un bon nombre de morts.
Il restait trois types, les trois hommes restant du Kenka Suru. Le premier usa d'un filet à piston pour enfermer les deux assaillants. Le second allait se servir d'un super-taser pour neutraliser Damien lorsque soudain Lucario brisa les nuques des deux poursuivants et Laetoli en immobilisa un.
Dès lors la pression retomba pour Damien et Nathaniel qui sortit de sa cachette.
- Bande de fils de putes vous allez tout me dire... Ouah !
Laetoli est la SEULE femme capable de bailler pendant un interrogatoire de choc.
- Arg ! Je ne dirais rien !
Laetoli s'empara de la main du type et à l'aide d'un mouvement chinois très compliqué impliquant une interaction entre sa main, la main du type et un fil dentaire, elle brisa tous les os de ladite main. Le type hurla et se tordit par terre.
- PARLE FILS DE PUTE ! VOUS FOUTEZ QUOI ICI !!!
- Vous tuer... C'est tout, c'est les seuls ordres !
Lucario aperçut une enveloppe dépassant de la poche du type. Il la prit et la donna à Laetoli.
- C'est quoi... Oh mon...
Damien s'étonna
- Laetoli ?
- Ces enculés ont mon... Mon extrait de naissance !!!
Elle resserra son emprise sur le type.
- Parle, connard !!! Qui t'a donné ça !!
- C'est... Darwin Farrell qui nous l'a fait parvenir... C'est selon lui quelque chose que vous cherchez... On comptait vous le vendre contre votre silence et votre réédition à la police mais...
- QUOI ??? POURQUOI ?
- Parce que... Aourg... Ça aurait embelli la réputation du chef, et surtout il ne voulait pas que vous découvriez son secret...
- C'est quoi ce putain de secret ???
- Aïe !!! C'est... Qu'il est au courant pour Bruisseliandre !
Laetoli écarquilla les yeux.
- Damné fils de pute... Ou je peux trouver cet enculé ???
- Arg... Nulle part il... Je sais pas où il est !
- Tu n'en sais pas plus ?
- Non rien du tout, laissez-moi...
Elle lui brisa la nuque.
- Nan, ta gueule.
Nathaniel et Damien s'étonnèrent. Lucario sourit.
- Vite les garçons. On monte sagement dans nos chambres et on n'en bouge plus !
***
La police arriva vite fait sur les lieux.
Aucun témoin en vie ne put témoigner de l'implication de Laetoli Connors, Damien Harris et Nathaniel Dones.
On conclut à un règlement de compte entre mafias.
Une fois de plus la compétence des policiers joua en faveur de Laetoli.
***
- Alors ce type saurait quelque chose sur Bruisseliandre
Laetoli hocha la tête.
- Ca paraissait évident que quelqu'un sache quelque chose...
- Et donc, tu vas faire quoi ? Demanda Damien
- Cette question... Je vais retrouver ce fils de pute et me le faire jusqu'à ce qu'il crache le morceau... Mais pour l'instant j'ai besoin de dormir sinon je vais péter un câble... J'ai pris que deux chambres cet hôtel est horriblement cher. Moi et Lucario on en prend une et vous vous démerdez dans l'autre. Maintenant....
Les deux autres s'étonnent.
- Je ne vous ai jamais demandé explicitement de me suivre. Si vous voulez partir rien ne vous en empêche.
- Ne t'inquiète pas. Moi ça ne m'embête pas de te suivre. acquiesça Damien.
- Moi non plus... En théorie.
Elle hocha la tête.
- Demain on commence un tout autre type de recherches : La recherche de Darwin Farrell, asséna Laetoli.
Damien sourit. « Par la même occasion on trouvera peut-être la pute à qui je dois faire la peau... »
- Je pense à autre chose, Laetoli. Tu n'as pas fait le rapprochement mais moi si...
Laetoli s'étonna.
- Le type que vous avez failli jeter dans le vide a dit être majordome de cette famille Farrell !
Damien s'étonna puis réalisa quelque chose.
« Merde... Cette pute est bel et bien à Sinnoh... Clotilde Farrell, la salope que je dois à tout prix tuer... »
Il regarda posément ses camarades.
« Je dois tout faire pour pouvoir l'intercepter... Quitte à utiliser Laetoli... Elle cherche le père Farrell. Si le majordome est ici c'est qu'elle est ici... Or s’il a été assez malin il a appelé son maître pour se faire indemniser donc... »
Il sourit.
« Le père va rechercher la fille... L'intercepter voire l'immobiliser... Ça, c'est un acquis. L'ennui c'est que je ne peux absolument pas faire part de ces infos à Laetoli, car si je le fais elle va comprendre que j'ai un lien avec les Farrell et me harceler.... A moins que... »
- Hmm... ce gars, là, il n'avait pas parlé de « Maîtresse » ?
Laetoli regarda Damien et haussa les épaules.
- J'en sais foutre rien moi... J'écoutais pas ce qu'il disait ce trouduc...
- Supposons qu'il ait une maîtresse qui s'appelle Farrell. Pour sûr, ça n'est pas Darwin. Ce serait alors une autre personne.
Laetoli sembla intrigué.
- Le majordome se tape la femme de Farrell ?
- Non ! Il serait le servant d'une tante ou d'une fille Farrell.
Laetoli réfléchit.
- Donc il aurait une fille ici qui aurait abandonné son majordome dans un putain de coffre de voiture ? Mais le type au volant était un mec, qui a même essayé de me sauter ce con... Ça ne se tient pas...
- Je proposais juste... « Merde mon plan tombe à l'eau... »
- T'as pas d'idée, Nathaniel ?
- Je pense que la nuit porte conseil. Dormons. On verra bien demain.
- T'as raison va. On verra ça demain, je suis trop vannée là. Ça fait plaisir d'avoir quelqu'un de sage à mes côtés. Bon, Lucario... Vous deux ne trainez pas trop pour aller vous pieuter. Demain c'est 10 heures pas plus.
Elle monte avec son Pokémon, quittant la table du restaurant au rez-de-chaussée de l'hôtel. Nathaniel regarde Damien.
- Je crois que je dois te remercier, sourit Nathaniel.
- C'est plutôt toi que je dois remercier... Pour ce baiser.
- Je... J'avais peur. J'avais besoin d'être rassuré. Et puis tu te doutes bien que tu ne me laisse pas indifférent.
- Je croyais que monsieur avant des principes.
- C'est vrai...
- On monte alors ?!
Nathaniel regarde Damien, surpris.
- J'ai dit un truc qu'il fallait pas... ?
- Non, au contraire mais c'est ma propre réaction qui me surprend...
Ils se lèvent et arpentent les escaliers.
Lorsqu'enfin la chambre est atteinte, les deux se regardent. Une certaine excitation est lisible dans les yeux de Damien, tandis que Nathaniel semblait quand à lui appréhender ce moment.
Ils entrèrent et Damien ferma la porte.
Dans la pièce, un lit deux places relativement simple avec une couette blanche. Damien prit Nathaniel par l'épaule et l'invita à s'asseoir. Ce qu'ils firent.
- Toujours partant ?
- Un peu moins.
- C'est quoi qui t'embête ? Ta religion ?
- Aucun livre n'a à me dire qui je dois aimer.
- Je t'approuve.
Leurs visages étaient de plus en plus proches.
- C'est juste que j'ai cet extrait de la bible qui me tient particulièrement à cœur...
- Chouette, un extrait de bible avant de faire l'amour... Très romantique !
Ils ricanèrent. Chacun sentit le souffle de l'autre. Délicieux.
- Eh bah... C'est cet extrait qui dit : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme ».
Damien embrassa Nathaniel et lui retira sa veste.
- Ça tombe bien... Je ne veux pas coucher avec toi comme on couche avec une femme.
Ils s'embrassèrent de plus belle tandis que derrière eux la lune brillait au milieu d'un ciel sombre sans étoiles.
Avec tendresse ils se déshabillèrent mutuellement tout en s'embrassant, jusqu'à se retrouver torse nu l'un sur l'autre, s'embrassant avec passion. Nathaniel caressait les cheveux blonds comme les blés de Damien, laissant courir ses mains sur le dos musclé de l'assassin. Tous deux se laissaient aller sur ce lit qui en avait vu d'autres, quoi qu'il en soit c'était leur soirée à eux, et Damien ne se gênait désormais plus pour enlacer avec fougue le jeune homme. Ses premières hésitations tenaient aux principes du jeune homme, elles tenaient également au fait que cet homme l'avait auparavant menacé d'une arme dans une supérette, mais après tout un homme est un homme.
Lorsque Damien au-dessus de Nathaniel commença à enlever son pantalon, Nathaniel prit une grande inspiration. Le retour de l'air dans son corps soulevait les muscles légers de son corps de manière terriblement sensuelle, ce qui encouragea Damien à embrasser le cou du jeune sémite, puis à poursuivre l'air à travers le corps timide. La bouche et la langue du blond se promenèrent en chœur sur le corps de Nathaniel, guidées par les mains demandeuses figées sur la nuque de Damien. Les deux hommes prenaient par ce contact physique plus qu'intense un plaisir indicible.
C'est lorsque les braguettes tombèrent et que les pantalons suivirent que leur complicité physique gagna en intensité. Ils s'enlacèrent l'un contre l'autre. Nathaniel avait beau jouer les timides son corps parlait pour lui. Damien n'avait jamais vu un sexe de juif, et il fut agréablement surpris, embrassant son compagnon de chambre avec envie. Nathaniel se leva sur ses coudes alors que Damien s'engageait dans une entrevue très personnelle avec le pénis adverse. Lorsque la bouche fit son office, Nathaniel ne put retenir un long soupir de satisfaction. Comme il s'y prenait bien ! Comme sa bouche rendait agréable cette soirée... Lorsque Damien cessa d'être insistant, il présenta ce qui le faisait homme à Nathaniel qui y goûta sans hésitation, regardant droit dans les yeux son sculptural amant dont les yeux étaient aussi beaux que le torse. Peu à peu ce sont les hanches de Damien qui guidèrent son sexe dans la bouche du jeune homme, de façon très douce. Nathaniel ressentit le désir de son amant et commença à caresser délicatement ses douces fesses.
***
Juste à côté, Laetoli et Lucario n'étaient pas en reste. La journée avait été éprouvante pour Lucario, Laetoli le savait bien, alors elle avait pris sur elle et décidé de faire plaisir à Lucario. Ce soir il avait donc le droit de la prendre sauvagement sur le lit.
Elle était épuisée mais Lucario avait bien mérité une petite récompense pour l'avoir sauvée.
Il la chevauchait donc, son membre coulissant en Laetoli à une vitesse honorable de sorte à conserver un plaisir convenable sur plusieurs minutes.
Le regard de Laetoli était livide tant elle était vannée.
Il savait qu'elle était fatiguée mais il avait mérité son dû.
C'est ainsi qu'il jouit abondamment en elle, dans un gémissement rauque, tandis qu'elle avait un orgasme somnolant.
Mais elle devait bien ça à Lucario.
Il la regarda alors qu'elle allait dormir.
La plus belle de toutes les visions.
***
Peu à peu, ce ne fut plus que cris au milieu du stupre.
Nathaniel avait pris l'ascendant dominant sur Damien qui ne cachait pas son plaisir. « Tu vas réveiller les voisins ! » songeait Nathaniel qui pilonnait le séant de son cher Damien qui s'était laissé faire plus que d'envie de se faire pénétrer. L'habitude surement, et aussi une volonté de faire plaisir à son nouvel amant qui n'en attendait pas tant.
Ce fut donc une nuit de cris pour Damien et une nuit de luxure pour Nathaniel qui repensa à sa jeunesse chez les rabbins... Que diraient-ils, le voyant aujourd'hui définitivement plus attiré que par les hommes, se tapant un bel éphèbe blond poképhile.
Lorsqu'ils achevèrent de jouer au petit train, ils s'allongèrent pour continuer la nuit sous de câlins baisers papillons et d'adorables caresses purement masculines.
***
Inexplicablement le départ au lendemain prit des airs de « En route pour le combat ultime. » Tout le monde parlait peu.
Laetoli savait que ses deux compères humains s'étaient envoyés en l'air hier. Lucario les regardait d'un air satisfait.
Personne n'osait rien dire de peur d'être questionné. En guise de blasphème, Lucario se saisit de l'épaule de Laetoli et la caressa plusieurs secondes durant.
Elle se sentit un tantinet gênée par rapport à Nathaniel, qui ne savait encore rien, et Damien qui se doutait mais qui n'osait pas vraiment imaginer.
-En route, s'écria l'éclatante voix de Laetoli qui brisa une vitre de silence.
Elle grimpa dans le camping-car.
Elle prit la route.
Ce serait un long et très âpre chemin
Destination : ...
- Euh les mecs... On va où ?
Damien réfléchit à la meilleure manière d'appliquer son plan personnel. Nathaniel cherchait la meilleure opportunité d'échapper aux policiers qui devaient le rechercher. Laetoli voulait trouver Darwin Farrell. Lucario voulait garder la mainmise sur Laetoli.
Tous des salauds égoïstes.
- On devrait aller à Vestigion, acheva Damien.
- C'est près d'une forêt, fit remarquer Nathaniel.
Laetoli hocha la tête.
- Certes mais en quoi on va trouver ce vieux cake là bas ?
- Il y a une filiale de la compagnie Safran Evidence là bas. On y trouvera des collaborateurs à lui. On pourra récupérer des coordonnées.
- Yes... Bien ça !
Elle pressa l'accélérateur tandis qu'un personnage allait perdre de sa superbe sous les yeux de lecteurs innocents.
Il s'agissait de...
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DOSSIER DE POLICE N° 11523
Objet : Marianne Valérie Régine Tardiez
Ville natale : Bourg Palette
Âge : 52 ans
Signe astrologique : Vierge
DESCRIPTION :
Femme ronde, cheveux bruns à la garçonne, air sympathique de façade
FAITS REPROCHES
- Trafic d'objets illégaux
- Violences sur mineurs notamment enfermement, coups et blessures
- Proclamée inapte d'un point de vue psychiatrique à maintes reprises (Léger retard mental)
PARTICULIARITES
-Travailleuse indépendante chez 49% Angel
-Collectionne les fusils à pompe
CASIER JUDICIAIRE
Aucun : ses crimes ont été punis dans le cadre d'un divorce et effacés grâce à un contrat entre 49% Angel et Safran Evidence.
Femme armée potentiellement dangereuse.
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Oui Marianne Tardiez battait ses enfants.
Mais c'était un accident. Elle ne l’avait pas fait exprès, elle était folle…
Lorsque la petite Emilie Tardiez se prit une lampe XVIIème dans la gueule avec une violence sans nom, Marianne s'inquiéta « La lampe ! La lampe et en plus c'est pas la mienne !!! » Mal lui en avait pris de se saisir de cette lampe pour punir cette pétasse. Elle n'avait pas à répondre à sa mère en même temps. Tout se paie !
Ah...
Lorsque Simon Tardiez revint de l'école avec un carnet minable sous l'excuse « Mes profs me détestent », elle avait jugé convenant de foutre un pain dans la gueule de ce petit con et de le balancer dans la cave !
Le lendemain, à l'hôpital pour un bras cassé... Marianne regretta d'avoir acheté une maison avec une cave si basse !!
Mais Marianne n'était agressive qu'une fois énervée.
Ainsi elle pouvait passer pour une femme tout à fait calme au demeurant et être une vraie salope au quotidien.
Un peu comme les hommes sauf que ça se quantifiait en secondes.
Marianne Tardiez posa son poids-lourd dans le hangar de Vestigion. Son supérieur arriva.
- Tardiez ! Vous avez fini votre semaine on dirait...
- Vous plaisantez on est jeudi...
- Ca fait cinq jours que vous avez fait cette livraison à la con pour Safran Evidence ! Vous foutiez quoi bordel !
- Excusez-moi, mais je...
- Vous êtes dans des trucs pas très nets, je le conçois... Je le sens surtout.
- Monsieur, je...
- Pas de Monsieur avec moi, Tardiez... Je sais que tu es une vraie fourbe. Tu me caches des choses, je le sais bien.
Elle soupira et préféra ignorer les remontrances.
- Demain première heure tu lèves ton cul direction Féli-Cité ! Livraison du nouvel écran géant de Féli-télé !! T'as intérêt à être à l'heure sinon je te jure que je te démonte auprès de la direction !
Une fois chez elle, elle cassa tout, et les voisins la bénirent d'habiter désormais seule.
Entretemps le Jet de Darwin Farrell se déposa à l'aéroport de Floraville
Et sa fille Clotilde se reposait au centre Pokémon de cette même ville.
Tout était prêt
A SUIVRE...
Laetoli profita d'un arrêt pipi pour mieux regarder son extrait de naissance.
« Synchropolis... C'est où, ça ? »
Elle chercha sur diverses cartes.
Pas de traces de Synchropolis.
« Oh mon dieu... C'est ça... Bruisseliandre existerait vraiment...
...
ET J'Y SERAIS NEE !!
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