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Collés pour la St-Valentin - 7ème année	By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 5192 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Chapter List
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Disclaimer :
Les personnages de Harry Potter ainsi que les « décors, mots et créatures » sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Il n’y a aucune intention de contre-façon ou de violation de ses droits d’auteur. Cette histoire est écrite pour le plaisir de l’écriture et ne rapportera aucun centime à son auteur.

Cette fanfic se déroule pendant la septième année de Harry à Poudlard et ne prend absolument pas en compte le tome 6 de Harry Potter.

Avertissement – Cette fic met en scène des liaisons homosexuelles explicites et surtout une relation homosexuelle entre Severus Snape et Harry Potter.

Coucou ! Voilà enfin le chapitre 3 de posté ! Il était temps, non ? Je vous souhaite une bonne lecture.

Satine 01 : Merci de ta review. Oui cette fic est postée un peu partout mais l’avancement n’est pas le même.... ! Voici enfin la suite.

Momo174 : Merci de ta review ! Oui je sais j’ai tardé à poster la suite, mais voilà enfin une erreur de corrigée. Je ne suis pas très régulière pour les updates ici, mais tu trouveras d’autres sites où mes fics sont plus avancées ! Bonne lecture !

Chapitre 3

Severus commençait à avoir un énorme doute sur l’identité de la personne qui avait composé le repas… Non franchement : carottes râpées, cailles rôties et petits pois. Ces derniers ayant la fâcheuse réputation à se barrer en présence d’une fourchette… Et en dessert l’inévitable cœur en chocolat, sur lequel était artistiquement écrit « Harry et Severus pour toujours ».

- Et comment va-t-on faire pour manger tout ça avec une seule main ?, râla Harry.

- Je ne vois qu’une seule solution, dit Severus à contre-cœur. Nous allons devoir… coopérer. Sans nous disputer parce que j’aimerais assez ne pas manger froid…

- Il est hors de question que je vous donne la becquée !!, s’exclama immédiatement Harry.

- Bien sûr, ironisa Severus, mais vous aurez de sacrés difficultés à manger sans l’aide de ma main gauche.

L’estomac de Harry se mit à gargouiller bruyamment.

- Et je crois que vous avez faim… Vous décidez quoi ?

Harry le fusilla du regard.

- … D’accord…, finit-il par dire. Et pas de disputes.

Le silence pendant un moment ne fut presque pas rompu malgré la difficulté de manger… avec une main. Car s’ils voulaient manger, ils n’avaient qu’une seule solution : Severus tenait le couteau de la main gauche et Harry la fourchette de la main droite. Autant dire que le repas dura des heures et qu’ils mangèrent presque froid… en se donnant la béquée.

- Faites attention, râla Severus quand Harry lui fit tomber pour la troisième fois des petits pois sur sa robe.

- J’arrive pas à croire que je fais... ce que je fais, j’arrive pas y croire…, murmura Harry en ignorant Severus.

Parce que s’il arrivait à faire abstraction de Snape, il pourrait peut-être arriver à se faire croire qu’il donnait à la becquée à quelqu’un d’autre. N’importe qui. Tellement concentré qu’il finit par manger en utilisant la même fourchette. Et Severus ferma la bouche quand il voulut lui donner la becquée suivante. Les petits pois dévalèrent joyeusement dans la robe de Severus.

- Quoi encore ?, soupira Harry qui voulait finir la corvée rapidement.

- Vous oubliez de changer de fourchette ! Vous venez de manger avec celle-ci.

- Beurk…, fut la seule réponse que parvient à émettre Harry.

Il venait d’une façon indirecte d’embrasser Snape. Re-beurk.

- Idem !!, rétorqua Severus. Tout ça parce que vous avez la flemme de changer de fourchette.

- Bon écoutez, on va inverser, je prends le couteau et vous la fourchette, vous verrez comme c’est amusant de changer de couvert toutes les secondes !!

Severus lui lança une de ses regards noirs.

- On reste comme ça et laissez tomber pour le changement de fourchette, je voudrais arriver à manger tiède… Peu importe si on utilise la même, fit Severus se voulant conciliant.

- …. Vous êtes gay.

- Vous allez arrêter avec ça, oui !!!!!!, cria Severus.

Harry profita qu’il avait la bouche ouverte pour continuer à lui donner à manger. Severus déglutit avant de crier :

- Vous, vous voulez m’étouffer, c’est ça !!!

- Maaiiis nooon ! Qu’est-ce que vous allez chercher…

- Sale gosse crétin et débile !!, répliqua Severus.

- Peut-être mais sans ça, vous auriez du manger à une main. Et puis je croyais qu’on était d’accord pour ne pas commencer de nouvelles disputes avant d’avoir fini le repas ?

Le silence se fit à nouveau et le repas s’acheva enfin. Cela avait été insupportable. Ils n’avaient pas touchés au gâteau évidemment.

- Et ça va être comme ça tous les jours, soupira Harry. Comment Hermione n’a pas fait pour mourir de faim avec Draco ?

- Ils ont du faire pareil que nous, un compromis ! D’ailleurs…

Severus se leva avant de dire, presque que comme un défi :

- Je dois aller aux toilettes ! Et j’ai besoin de votre main !

- … Oserai-je demander… pourquoi ?, demanda Harry la gorge soudain sèche sous le stress intense qui venait de le saisir aux tripes.

- Le bouton de mon pantalon, Potter.

- Vous n’allez pas me demander ça, quand même ?, s’offusqua le jeune homme.

- Si et pas plus tard que tout de suite !, fit Severus avec un sourire légèrement amusé en le traînant dans sa salle de bain.

Ravi de lui rendre la monnaie de sa pièce pour toutes les réflexions désobligeantes qu’il avait pu faire depuis le début de cette malheureuse histoire. Et puis toutes celles d’avant. Et celles à venir !!

- Heu c’est votre chambre ?, demanda Harry en essayant à tout prix d’éviter le moment fatidique.

- Oui et la salle de bain est par là. Je vous rassure, vous n’êtes pas obligé de regarder.

- Mais j’ai pas envie !!, fit Harry en lui tournant le dos, et en l’entendant remonter la lunette des toilettes.

Froissement de vêtements. Malgré lui, Harry chercha à deviner l’origine de chaque bruit.

- On aurait peut-être pu aller dans les toilettes des garçons : ils ont une porte, continua Harry très nerveux.

Vraiment très nerveux.

- Dites vous pourriez rester silencieux ?

- Heu…

- Parce que c’est pas facile, déjà avec un public et si en plus vous parlez…

- Je suis pas un public, un public c’est consentant en principe…

Harry se mit à prier, intensément :

« Maman pourquoi tu laisses ton fils subir ça, hein ! T’imagines ? Et Papa qu’est-ce qu’il fout !!! S’il te plait s’il te plait, fais en sorte que ce sortilège cesse !!!!!!! »

Il marmonnait presque pour ne rien entendre. Rien du tout. De toute façon il venait d’être frappé de surdité subite. Réversible, certes mais intense. Il commençait sérieusement à regretter de s’être moqué d’Hermione l’année dernière. Il ne savait pas tout ce qu’elle avait du endurer, la pauvre !! Et il aurait préféré ne jamais le savoir…

Severus ramena leurs mains enlacées pour essayer de boutonner son pantalon – toujours facile à enlever d’une main, mais pour le remettre… - et forcément, ça ne marchait pas.

- Je suis sûr que vous y arriverez d’une main, fit Harry sachant ce que Severus allait lui demander.

- On va faire un marché, proposa Severus contraint. Vous m’aidez à remettre mon bouton et je ferais pareil pour vous.

Lourd silence. Parce que c’était dans ces moments là qu’on aimerait que le temps s’accélère. Alors qu’il a le chic d’oser ralentir.

- … D’accord si vous jurez de ne jamais en parler, répondit finalement Harry.

- Vous voulez m’expliquer pourquoi j’irai parler d’un truc pareil ?, rétorqua Severus avec bon sens.

Ca expliquait sans doute le silence d’Hermione sur beaucoup, beaucoup de choses… Bref, Harry fit face à son professeur. Ou plus exactement à la braguette de son pantalon noir. Qui semblait bien rempli. Il rougit sous la pensée insolite avant de se concentrer sur ce qu’il devait faire. Il déglutit péniblement : on lui aurait dit quelques jours plus tôt qu’il se retrouverait dans une situation pareille, pour aider Severus Snape à boutonner son pantalon, eh bien, il ne l’aurait pas cru. Et n’aurait donc pas quitté Poudlard à temps… Avec leurs deux mains libres ils vinrent à bout du pantalon récalcitrant.
- Dites, pensa tout à coup Harry. Vous mettez vous aussi des chemises ?

- Oui.

- Donc, il faudra prévoir un bon moment pour s’habiller le matin, soupira Harry avec un certain désespoir.

Lourd silence à nouveau. Harry venait de sous-entendre que leur situation actuelle – détestable et pénible – allait durer dans le temps. Idée qui n’était pas follement réjouissante, chacun d’entre eux essayant de ne pas penser aux nuits à venir.

- Pour nous habiller mutuellement, tint à préciser Harry.

Severus préféra ne pas répondre, espérant – un vœu insensé et désespéré– que le sortilège se décollerait très vite. Si possible avant le coucher du soleil…

- Où allez-vous?, fit Harry alors que Severus fit un pas pour sortir de la salle de bain.

- Je pense qu’une bonne discussion avec Albus est tout à fait nécessaire. Je suis votre professeur et un professeur ne peut pas sortir avec un élève et puis c’est contraire à la loi sur le détournement de mineur… Donc je pense qu’on devrait arriver à faire lever ce sortilège, expliqua avec sérieux.

Il n’était pas certain qu’une quelconque loi puisse avoir le moindre impact sur un sortilège millénaire, mais il devait essayer. Pour sa santé mentale. Et accessoirement physique.

- Vous n’auriez pas pu y penser avant ?!

- Je vous rappelle que nous avons passé une partie de la matinée à nous engueuler.

- Oui, c’est vrai reconnut Harry. Mais je voulais dire avant… que j’ai moi aussi envie d’aller aux toilettes, acheva-t-il gêné.

Un sourire un brin sadique parut sur le visage de Severus :

- Chacun son tour d’être dans une situation délicate !

- Ca va tournez-vous !!, grommela Harry.

- C’est si gentiment demandé, ironisa Severus en s’exécutant cependant.

Et peu après Harry se retrouva avec le même problème que Severus tantôt.

- Dites, vous pouvez m’aider ?, finit-il par demander.

Ce satané bouton ne voulait rien entendre.

- Vous êtes sûr ? s’amusa à lui demander Severus.

- Oui, je ne vais pas me balader avec un pantalon non boutonné et prendre le risque qu’il tombe !!, rétorqua Harry avec agacement.

- Oh je suis sûr que certains et certaines élèves apprécieraient le spectacle !, ne put s’empêcher de dire Severus.

- Comment ça certains ?, s’offusqua Harry.

Severus lui fit face.

- Oui, vous ne savez pas que vous plaisez à certains élèves gays ?, révéla-t-il.

- Non je l’ignorais, mais c’est vrai que je ne fais pas tellement attention à tout ça, j’ai d’autres souci que d’avoir un vie amoureuse !, lança-t-il en serrant les dents quand Severus effleura par mégarde son sexe.

Un simple frôlement, et au travers de l’étoffe de son pantalon. Mais pourquoi eut-il l’impression d’être électrifié par ce bref contact. Non, il délirait c’était parce que personne ne l’avais jamais touché là que… Un autre frôlement survint alors que Severus maugréa :

- Dites si vous vous serviez de votre main libre pour m’aider !!

Harry l’observa attentivement et… Non il rêvait, le professeur de potions n’avait pas légèrement rougi. Et non il n’y avait pas quelque chose d’excitant à cette situation, avec cet homme le regard fixé sur son pantalon, à la main maladroite qui le frôlait. Une drôle d’envie le saisit : que Severus appuie un peu sur son sexe. Juste un peu pour savoir… Il s’entendit penser et s’écarta aussitôt que le bouton fut enfin mis. Son cœur battait un peu plus vite. Et il commençait à se demander combien de temps cette situation infernale allait durer.

Il resta silencieux s’efforçant d’oublier ce qu’il avait pu penser. Et en revenant dans le salon que Harry se décida à demander, essentiellement pour chasser de son esprit tout ce qui s’était passé :

- Mmh je peux voir la carte que vous avez reçu ce matin ?

- Pourquoi faire ?

- Par curiosité, voilà tout !

- Je l’ai jeté !

- Donc… la poubelle, fit Harry à haute voix décidé à mettre la main dessus.

Severus soupira et préféra rendre les armes tout de suite : il lui tendit la carte qui servait de marque-page dans l’un de ses livres. Et comme Harry se focalisait sur la carte il ne remarqua pas de quel type de livre il s’agissait. Un petit livre avec des poèmes d’amour. D’ailleurs Severus rangea prestement le livre dans sa bibliothèque…

- Vous l’avez gardé !

- J’allais la jeter !! Je n’avais rien ce matin pour marquer ma page et…, commença expliquer Severus.

- Ce sont également trois chouettes blanches qui vous l’ont apporté ?, coupa Harry avant de lire.

- Non, elles étaient noires.

« Vous dont les yeux d’ébène me font chavirer,

Vous si glacial et que je devine si brûlant en réalité,

Vous, que je désire et que j’aime depuis si longtemps…

Joyeuse Saint-Valentin mon amour… », lut Harry au haute voix.

- Eh bien ces vers sont aussi mauvais que ceux que j’ai reçu, remarqua-t-il. Et le gâteau ?

- Les elfes ont du débarrasser, expliqua Severus avec un haussement d’épaules.

Inutile de dire qu’il en avait mangé une bonne partie, ne pouvant résister au chocolat fondant, presque crémeux. Tout en se demandant avec qui le sortilège le voyait assorti. Il n’avait pas du tout imaginé cette situation. Mais alors pas du tout. Ou alors… Juste un peu. Mais ça l’avait à peine effleuré. Si si…

Harry reposa la carte avant de dire :

- Bien il ne nous reste plus qu’à aller voir Albus pour savoir s’il daigne enfin nous aider.

Alors la suite... La conversation avec Albus et... un bisous, ça vous dit ? Une petite review quand même ? Bisous à tous !!
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