Entre l'orgueil et l'amour | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 1976 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Avertissement – Si vous n’aimez pas les relations homosexuelles explicites entre Harry et Draco, c’est le moment d’arrêter la lecture !!
Coucou à tous !
Vous allez rire... Il y aura un acte 4 parce que j’ai un peu plus creusé le scénario très simple de cette fic ! Voici l’acte qui m’a donnée le plus de mal, mais je pense que le suivant (et le dernier j’espère) n’est pas mal non plus.... J’ai du écrire cette partie plusieurs fois, en essayant plusieurs états d’esprit pour Draco. D’ailleurs je pense que je ne l’ai pas très bien rendu au chapitre précédent. Je ne sais pas si c’est cohérent...
Et je JURE que c’est un happy end. Je précise car avec la fin de cet acte, on peut avoir un doute.
Delphine : Merci beaucoup de ta review. J’ai essayé en effet de mettre le plus d’émotions possible, sans savoir si j’ai réussi ou si ce sont bien les émotions les plus adéquates... Je suis heureuse que cela te touche. Je te souhaite une bonne lecture de la suite ! Bisous!
Lousa : Coucou toi ! Ca fait longtemps que je n’ai pas eu de tes nouvelles... J’ai déjà posté pas mal de mes fics et il ne doit plus en rester beaucoup en fait. Merci d’être passée par ici, et encore plus pour me le redire. Ca me touche toujours autant. Bisous !
POV Draco
Je fixe froidement l’aube qui se lève. Résolu dans ma douleur et mon choix. J’ai passé la nuit à souhaiter qu’elle vienne pour qu’enfin ce soit fini. Tout en espérant ne jamais voir ses douces lueurs...
Je sais souhaiter ce que je ne pourrais jamais avoir. Ton amour. Sans doute est-ce là la quintessence des Malfoy, la source de notre force. Cette insatisfaction qui confine à l’orgueil le plus pur. Cette volonté d’abaisser le monde qui nous entoure pour qu’il soit tel que nous croyons qu’il doit être.
Etrange qu’il me faille endurer tout cela pour m’en rendre compte. Ne dit-on pas que le fer ne se forge que dans le feu le plus intense ?
Tu est mon feu...
Un sourire amer tort mes lèvres. Je me mens. Je passe une main lasse sur mon visage où le manque de sommeil ne se lit que trop depuis des jours. Le miroir ne ment pas, lui : il me renvoie l’image de quelqu’un qui est consumé de l’intérieur. Le regard hanté par quelque chose. Et je sais bien par quoi !
Les sentiments que contient mon coeur sont un poison qui me consume tout entier. Aimer fait si mal au fond... Mais pourtant, il y a des moments qui rattrapent tout le reste. Un sourire, un soupir... Une caresse. Si peu de choses au fond. Un espoir pour lequel se damner. Que tu me dises que tu m’aimes.
J’ai béni Merlin pour avoir rencontré cet amour. Pour me montrer ce qui pourrait être et que je n’aurais jamais. Car je dois le rejeter. Avant que je ne cède à la tentation de le détruire... De rage, car l’amour... ça ne m’est pas destiné. Ce monde où nous pourrions être ensemble, vivre ensemble. Ce monde là n’existe pas et nul ne peut le créer. La réalité est ici. Glacée. Et nous ne faisons que tomber vers elle, chaque fois plus durement.
Quel est le sage qui a dit : « l’amour donne de l’esprit à ceux qui n’en ont pas et en ôte à ceux qui en ont » ?
Depuis le début, j’agis comme un idiot. Qui se lamente seul, se complaint dans son malheur. Tu ne m’aimes pas et je m’avilis en restant ainsi. Voilà ce que pense Malfoy.
Et ce que voit Draco c’est qu’à cause de moi, tu es malheureux. Tu te retournes dans ton sommeil en soupirant. Combien de fois ai-je épié tes réveils ? Pour faire de plus en plus souvent ce douloureux constat. Tu es triste.
C’est cela que tu caches pendant la journée, cela que tu dissimules quand tu te fonds en moi. Cela, oui. Que tu hurles en même temps que mon prénom...
Je me mords les lèvres, pour empêcher ces mots damnés de les franchir encore. Je ne sais plus si je les chéris ou si je les hais pour ce qu’ils me font subir. Ces « je t’aime » qui me hantent jusqu’à l’étouffement, ces mots impossibles à dire. Impossible à vivre !
Quel plus horrible cadeau peut-on faire à celui qu’on aime ? Mes yeux me brûlent tout à coup. Je les ferme pour contenir mes larmes. Je suis un Malfoy. Un Malfoy n’aime rien, ni personne. Voilà notre force. Je ne t’aime pas !!!!
Je me sens si las de tout cela. Fatigué de lutter contre moi. Un tremblement me saisit alors que la soif que j’ai de toi se réveille avec l’aube. Souvenirs d’autres étreintes à cette heure. Douces et lentes. Comme si le soleil se levait aussi entre nous deux...
Mes mains dessinent la courbe de ton visage sans te toucher. Je cède : mes doigts effleurent tes lèvres. Encore et encore.
Je ne sais combien de fois je fais ce geste idiot quand je me rends compte que tu es réveillé. Je m’interromps aussitôt mais d’une main tu ramènes mes doigts vers tes lèvres pour un doux baiser.
-‘Jour, murmures-tu alors les yeux encore embrumé de sommeil.
Existe-t-il un sortilège pour arrêter cette douleur ? N’importe quoi ?
Et toute la nuit ces mots m’ont hanté. Toute la nuit je les ai répété pour être capable de les dire. Sans craquer, sans que mon cœur qui tient à peine, ne se brise. Parce que je me dis qu’il faut que je les dise. Mon orgueil me le hurle.
- C’est fini.
Ma voix est rauque, ma gorge est serrée. Voilà. J’ai fini par dire trois petits mots. Pas ceux que je te répétais nuit après nuit, non. Un Malfoy se doit de rompre le premier.
Tes yeux verts se voilent tout à coup. Ton visage dans la candeur du réveil se décompose en un instant. Tu me regardes, une douleur sans nom envahissant tes traits si francs. Comme si le masque venait de briser. Comme si tu craquais avant moi. Pour moi… Le sentiment de faire une terrible erreur m’envahit. Je le rejette aussi. Je ne fais pas d’erreur. Pas moi. Je me hais simplement de te blesser. Mais il vaut mieux que je te libère de moi. Un autre saura te rendre heureux, un autre que tu aimeras. Pas moi. Je le sais.
- Quoi ? Mais pourquoi ? », finis-tu par demander d’une voix mal assurée, en t’asseyant.
Je ne comprends pas : tu devais être heureux d’être libre puisque je ne te rend pas heureux. Pourquoi cette douleur dans ta voix ? Cette douleur qui me renvoie à la mienne ? Non je n’ai pas mal... Absolument pas. J’ai la sensation d’étouffer. De me noyer... Oh dis-moi que cette rupture est la meilleure chose pour toi. Dis-le moi, Harry !
- Parce que. Ca ne peut pas marcher… Nous deux... Les sentiments...
Ma voix n’est plus qu’un murmure.
- …… je t’aime Draco, chuchotes-tu perdu, le regard pétri d’incompréhension.
Mon cœur vient de craquer. Il se brise complètement. Mais n’est-ce pas plutôt mon orgueil ? Alors les mots coulent hors de moi, durs et cruels. Pour chasser cette douleur qui m’envahit et à laquelle je ne sais comment faire face :
- Voilà le problème Potter. Je t’en prie, comment pourrais-tu aimer quelqu’un comme moi ? Un Serpentard, futur Mangemort ?
Je secoue la tête comme pour chasser ces mots absurdes. Vraiment. Pour ne pas céder à l’émotion qu’ils éveillent en moi.
Ton regard devient glacial.
Ma main se lève encore pour toucher ton visage, comme avec regret :
- Mon père est à Azkaban. Ma famille entière te honnit. Alors dis-moi, comment pourrait-il y avoir de l’amour entre nous ? Le désir n’est pas de l’amour, Potter, fis-je presque gentiment. Faut-il que tu sois... innocent pour le croire.
Tu rejettes ma main violemment.
- Innocent... Bien sûr, ironises-tu. Mais dis-moi, qui a pleuré la première fois ? », lances-tu enfin.
Mon visage ne frémit pas. C’est un combat à gagner.
- Parce que c’était la première fois, répondis-je toujours calme. Peut-être que ton prochain amant te le montrera... C’est assez particulier.
- Tu me dégoûtes..., grondes-tu enfin.
- Non Potter, fis-je sérieusement. Tu as aimé coucher avec moi, sois honnête. Aimé ces moments...
Seulement le claquement de la porte me réponds.
Seul. Je suis seul.
Une seule question : comment peut-on m’aimer ? Moi, un Malfoy…? C’est impossible.
Im-pos-si-ble !
Je les voulais ces trois mots, plus que tout ! Mais c’était plus une chimère de ma part. La réalité est autre : elle détruit tout. Car cet amour ne peut exister : un futur Mangemort au sang pur et le Survivant, fils de sang-de-bourbe. Oui j’espère me mentir, et dire que c’est important.
Mais il m’aime.
Cela tourne en moi jusqu’au vertige.
POV Harry
Je me souviens avoir couru dans l’aube jusqu’à mon dortoir. M’être enfermé dans la salle de bain et laissé couler la douche.
Je n’en suis sorti que lorsque Sean a râlé. Je crois me souvenir qu’il craignait ne plus avoir d’eau chaude... Il me semble, oui.
Le bruit de la douche a caché mes sanglots, emmené mes larmes. Pourtant c’était toujours sur mon visage, car quand je suis sorti de la salle de bain, tous m’ont regardé en silence.
Quelqu’un a du prévenir Ron car il est arrivé alors que je finissais de m’habiller. Et que mon balai à la main, je comptais faire un tour dans les airs, pour fuir cette horrible matinée avant le petit déjeuner.
Pour me dire que je pourrais lui faire face dans la Grande Salle à Manger. Sans le rouer de coups. Il avait sans doute simplement voulu coucher avec Harry Potter. Une revanche, une vengeance... je ne sais pas. Cela me semble si... futile. Si vain par rapport à ce qui existe entre nous... Existait !
- Harry, ça va ?
- Si tu connais la réponse, pourquoi demandes-tu ?
Les mots fusent agressifs et blessants. Je voudrais les rattraper.
- Pardon Ron...
- Allons voler, suggère Ron.
- Je préférerais rester seul..., fis-je avant de m’enfuir.
J’ai besoin d’être seul. Avec l’étrange sentiment... que personne ne devrait m’approcher. Plus jamais !
Courir dans les escaliers, les couloirs... Franchir la porte d’entrée. Et puis aussitôt, la délivrance des airs. Ce vent qui siffle aux oreilles, cet air léger du matin pour chasser celui qui m’étouffe, ce sentiment d’être si bien loin du sol... Haut, très haut. Ce matin, je me sens capable de toutes les folies. Et j’enchaîne toutes les figures de Quidditch que j’ai appris. Leur précision et leur technicité l’éloigne de mes pensées. Juste le temps de me maudire pour lui avoir dit.
Lui avoir dit que je l’aime. Pourquoi lui ai-je fait ce cadeau ?
Stupide Gryffondor !
POV Draco
« Je t’aime Draco. » Ces mots résonnent en moi, insistent pour être entendus. Ressentis.
Le monde autour de moi se trouble, quelques larmes m’échappent. Je pleure sans m’en apercevoir, alors que je me laisse tomber sur les oreillers. Ton odeur m’envahit.... J’essaie de ne penser à rien. Les minutes passent et je contemple le ciel pur du matin. Que quelque chose traverse.
Je me lève pour voir un fou faire des figures insensées dans les airs. Harry... Sur son balai, il fait de folles acrobaties. Presque suicidaires. Risquant sa vie à chaque seconde. Je sais bien pourquoi. Il voudrait la même chose que moi à cet instant :
Oublier ce qui s’est passé ce matin. Oublier nos nuits et nos baisers. Oublier ce « je t’aime » qui reste entre nous.
Au bout d’une heure, je me convaincs que j’ai eu raison. Au bout de deux, je vais enfin en cours. A trois... je me retrouve devant mon chef de maison.
- Draco, soupire-t-il.
Je déteste cet air navré qu’il a alors, faussement doucereux. Faussement compatissant. Oui j’ai fait une erreur pendant le cours de potion. Oui mon chaudron ainsi que deux autres ont explosé.
Oui je l’ai fait exprès, cherchant à fuir cette vie et n’ayant rien trouvé de mieux que cela sur le moment.
- Je sais que tout ce qui se passe n’est pas facile pour toi mais...
Il n’en sait rien. Rien du tout. Etre à la croisée des chemins comme je le suis... Choisir entre l’honneur des Malfoy dont m’inonde ma mère ou... l’inconnu. Je croyais avoir fait ce choix ce matin, et pourtant...
Non. Je ne reviendrais pas en arrière. Je ne m’abaisserais pas à cela. Jamais.
Snape a continué son discours, au terme duquel il semble bien que je ne sois pas puni. Et même dispensé de cours jusqu’à la fin de la journée.
La pire des punitions pour moi à cet instant. Rester seul à réfléchir.
Je sors de son bureau sans un mot avant de regagner ma chambre des préfets. Sur le chemin, un coup d’oeil dehors me confirme que Harry a arrêté ses pirouettes au-dessus du terrain de Quidditch.
Je croise deux élèves aux couleurs rouge et or, et une phrase se détache de leur bavardage insipide :
- ... et il est tombé.
- ... ce n’est pas de chance, avec le match...
Qui est tombé ?
Et avant d’avoir réfléchi, je me vois tendre une main pour attraper l’une des deux filles de Gryffondor :
- Qui ? Qui est tombé ?
- Lâche-moi Malfoy, siffle-t-elle.
Rousse et tâches de rousseur. Je la reconnais enfin : une Weasley. Ginny si je me rappelle bien. Je la contemple avec toute la froideur dont je suis capable avant de la relâcher. J’attends ma réponse, mais cette... fille s’éloigne sans un mot en entraînant son amie.
- Réponds-moi !!
Elle se retourne, aussi furieuse semble-t-il que j’ai été froid :
- En quoi ça te regarde, Malfoy ?
Elle a raison pourtant. Cela ne me regarde... plus. D’ailleurs est-ce que cela ne m’a jamais regardé ?
- S’il te plait...
Je me maudis de ces mots indignes.
- A ton avis ? », réplique-t-elle.
C’est lui. Mon coeur s’échappe, manque un battement. Quelque chose doit transparaître sur mon visage car son expression se radoucit. Et elle daigne enfin me répondre.
- Harry est tombé. Il est à l’infirmerie. Mais je suis sûre qu’il sera en pleine forme pour le prochain match. Et nous te battrons à plate couture !, promet-elle.
Elle s’éloigne aussitôt. Et je la hais de se retourner après quelques mètres, incertaine, comme pour vérifier ce qu’elle avait lu sur mon visage, lu en moi, se trouvait bien là. De l’inquiétude.
Je la hais, oui. Et je m’exècre.
Il semble que j’ai choisi. Et ce choix n’est pas celui auquel je pensais.
J’ai changé.
Le simple fait que je tienne à lui. Que je l’aime... cela aurait-il suffi ?
Non. Je ne me céderai pas.
Je me force à me diriger là où je dois aller : dans la solitude de ma chambre alors que je rêve de bras accueillants. Mes pas n’ont jamais été si lourds. Jamais je n’ai claqué cette porte avec autant de force et de regrets.
POV Harry
Pourquoi dans les infirmeries ou dans les hôpitaux tout est blanc ? Ce blanc éblouissant qui me renvoie au vide que j’ai en moi... Ou ce vide que je souhaiterais trouver plutôt...
Je ferme les yeux pour empêcher les larmes de m’avilir encore.
Je l’aime. Je le hais. Je ne sais plus. Tout mon être bouillonne encore. La douleur salutaire de mon corps chasse celle de mon coeur.
Cet ange à la chevelure blonde, cet être d’innocence pervertie, ce démon ensorceleur.... La liste est longue. Ce voleur de coeur.... de sens.
- Vous ne dormez pas ? », demande Pompom en s’approchant de mon lit. Après une chute de 8 mètres et la plupart de vos os à ressouder... Ce n’est pas raisonnable.
Rien n’a été raisonnable de toute façon aujourd’hui.
- Avec cette potion, je ne peux pas vous donner un somnifère...., s’excuse-t-elle.
- Ce n’est pas grave...
Elle hoche la tête, comme si elle comprenait bien plus.
- Plus de balai après une rupture, conseille-elle avec gentillesse.
Je la fixe, sidéré.
- Que...?
Mais elle est déjà partie pour s’occuper d’autres malades.
Je me cale plus profondément sur les oreillers... Est-ce si évident ?
Quand je pense à comment cela a commencé... et nos nuits. Pourquoi, mais pourquoi cette rupture ? Je le hais d’être si lâche. Etre incapable de se battre contre sa famille puisque cela ne peut être que cela.
J’ignore si ce que je pense est juste, mais... je crois que personne n’aurait pu se donner autant que Draco dans nos étreintes sans être sincère.
Pourquoi est-ce que je ne m’en rends qu’aujourd’hui ?
Un sourire triste ombre mes lèvres. Parce que je n’ai vu que Malfoy en lui. Même lorsque je criais « Draco »... Et ce matin, celui qui a rompu. C’était Draco, pas Malfoy. J’en suis sûr.
POV Draco
Dans le recueillement de ma chambre, les pensées me harcèlent. Martèlent mon coeur. Il est à l’infirmerie, seul. Il souffre. La dernière fois j’y suis allé. La dernière fois.... rien n’était important puisque que son « je t’aime » n’existait pas.
J’en suis malade de le savoir ainsi. Mais je ne bougerai pas. Parce que je ne le dois pas.
Je me retrouve en train de prier un dieu auquel je n’ai jamais cru. Les mots sont disparates, alors que je sais qu’il est bien soigné. Que tout va bien. Que... Quand soudain mon angoisse se matérialise enfin :
- Faites que je n’ai pas à le tuer. Jamais.
Un hibou noir toque à la fenêtre, interrompant mon monologue désespéré. Ezebal, un des hiboux de notre famille. D’un geste las, je lui ouvre. Il attend patiemment que je lui ôte le parchemin avant de reprendre son envol sa mission finie.
Le parchemin est noir et il est écrit en lettres de flamme. Je sais ce qu’il contient.
La croisée des chemins. On dirait bien que j’ai eu raison de rompre ce matin. Ou tort.
La vie continue et moi... je dois perpétrer le nom et l’honneur des Malfoy auprès de mon futur Maître. Alors que mon père est emprisonné pour avoir fait ce choix discutable. N’ai-je pas d’autres options que de faire comme mes ancêtres ? De répéter inlassablement leurs erreurs... juste pour l’orgueil de mon nom ? De ma famille ? Et moi dans tout ça ?
Les yeux me brûlent encore. Je voudrais pleurer pour moi. Tourner le dos à tout cela.
Combien de fois l’ai-je souhaité ?
Pour finir par regarder Potter d’une autre façon. Le Survivant. Celui qui peut-être un jour me délierait de ces chaînes absurdes. Harry qui évoluait déjà avec ce poids si jeune... Il m’a fasciné dès le début. De la fascination à l’envie. A la jalousie. Au désir de le posséder puisque je ne pouvais être lui. Quand l’ai-je aimé ? Avant ou après le désir ? Et quand me suis-je maudit pour cela ?
« Dans trois nuits. »
Mots simples pour ma damnation. Dans trois nuits je porterai la Marque. Dans trois nuits, j’aurai encore changé. Sombré. Pour une vie que je ne souhaite pas.
Le miroir me renvoie l’image d’un jeune homme, à la chevelure blonde. Un jeune homme qui pense à mourir puisqu’il n’aime ni sa vie actuelle ni celle que lui réserve le futur. Qui frôle la peau fine de ses poignets d’un air pensif en songeant combien cela serait facile de fuir tout cela. Ou lâche.
Il est si triste cet homme...
Je pose mes mains sur le miroir comme pour m’atteindre enfin, voir ce qu’il y a tout au fond de moi.
« Dans trois nuits »
- Harry... Je ne veux pas.
Je me découvre soudain empli d’un nouveau désir. Une nouvelle espérance. De quelque chose que je ne savais pas désirer jusqu’à ce jour. Jusqu’à toi. Jusqu’à cette rupture.
Tu es mon printemps, moi qui n’ai connu que l’hiver…
Change-moi.
Je voudrais renaître au creux de tes bras. M’éveiller un matin, une nouvelle vie. Prendre mon souffle dans ton cou. Puiser dans l’eau verte de tes yeux.
Que tout ton être m’étreigne pour me faire oublier ce que je fus, pour devenir ce que je serai. Que ton corps et tes mains achèvent de me briser pour tout recommencer.
Pour être simplement Draco.
Pour être pour toi et pour toujours.
Car seul, je sais que je n’y arriverais pas. Seul, je ne serais jamais heureux.
J’ai besoin de toi ou je mourrais sans toi...
Le constat est amer mais c’est mon choix. Celui que je ne savais pas avoir.
Le miroir s’est brisé. Et le jeune homme pleure. Les éclats de verre scintillent à ses pieds comme autant de futurs possibles. Et irréalisables...
Surtout donnez-moi votre avis, ça m’aide beaucoup à savoir ce que vaut ce qui texte qui a été très difficile à écrire.
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