Le Projet | By : Katoru87 Category: French > Anime Views: 1681 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Disclaimers:
Les persos ne sont pas à moi et je ne me fais pas d'argent
avec cette histoire.
Le projet
NC-17
Chapitre 3
Heero
souriait narquoisement devant le regard que lui jetait Duo. De la
colère à l'état pure. Les magnifiques yeux
violines étaient envahis de rouge y compris dans le blanc des
yeux. Le genre de regard qu'on ne voit que dans ses cauchemar, quand
on est poursuivi par deux yeux rouges et brillant, et qu'ils sont la
seule chose qu'on voit de leur propriétaire en admettant
qu'ils en aient un. La salive du japonais coula sur la joue du natté
jusqu'à la commissure de ses lèvres. Il l'essuya d'un
coup de langue. Il y retrouvait son propre goût, preuve qu'il
venait d'embrasser Heero.
Tu
mérites une punition pour ça! Dit calmement Duo en
essuyant sa joue avec sa manche.
Fais ce
que tu veux, je ne crains pas la douleur.
Qui te
dis que c'est toi que je vais punir?
Je ne
comprend pas.
Tu
verras.
L'américain
se leva et ramassa son sac de sport. Il l'ouvrit, faisant glisser la
fermeture éclair de façon éxagérément
lente pour entretenir la lueur d'appréhension dans les yeux
bleus, et en sortit une étrange lanière de cuir sur
laquelle était fixé une balle en plastique. Heero ne
mit pas longtemps à reconnaître l'objet: un baillon. Un
baillon employé dans les jeux sado-masochistes. À
quelle sauce Duo allait le manger? Et qu'est-ce qu'il voulait dire
par « ce n'est pas toi que je vais punir »? Duo
revint près de lui et le baillona, serrant un peu trop fort le
harnais buccal au point d'en faire légèrement saigner
les gencives de son esclave. Puis il quitta la chambre. À
peine quelques secondes plus tard, il réapparut suivit de
Trowa. Le grand brun marchait comme un somnambule, les yeux embrumé
comme s'il n'était pas vraiment là. Duo avait utilisé
ses pouvoirs vampiriques pour l'hypnotiser et le mener à la
baguette. Et c'est là qu'Heero comprit. Avec des gestes lents
de félin guettant sa proie, Duo déshabilla Trowa et le
fit mettre à genoux par terre. Ce dernier, complètement
sous l'emprise du vampire aux yeux rouges de colère s'éxécuta
sans même soupirer. Le natté caressa son dos et
l'embrassa sur le front avant de le laisser où il était
pour aller fouiller dans son sac. Heero tirait sur ses chaînes,
il devait se libérer pour aider Trowa mais il ne réussit
qu'à profondément s'entailler les poignets. Son sang
coula sur ses bras et sur la parure de lit.
Un fouet
apparut dans le champ de vision du japonais. Une fine lanière
de cuir conçue pour mordre la chair, parfois au point de la
déchirer.
C'est
de ta faute Heero. Dit Duo avant d'abattre son fouet sur le dos du
brun.
Trowa se
cambra sous la douleur. Son esprit n'était pas vraiment là,
mais son corps ressentait encore tout, et son corps venait d'avoir
mal. Très mal.
C'est
de ta faute!
Une nouvelle
fois, Trowa se cambra mais ses lèvres laissèrent
échapper un long gémissement de douleur. Heero se
débattait de plus en plus fort. Il ne pouvait pas laisser Duo
torturer ainsi son meilleur ami, son confident. Il ne pouvait pas le
laisser s'en prendre aux autres. Et il comprenait désormais
parfaitement que Duo n'hésiterait pas à se servir des
autres pour le manipuler. Voyant son esclave se tortiller en tous
sens, le sang coulant de ses poignets blessés par les chaînes
en argent, Duo cessa sa torture et retourna sur le lit où il
libéra la bouche d'Heero.
T'ai-je
convaincu de m'obéir?
Il en
faudra plus que ça pour que je t'obéisse.
Alors
je vais continuer un peu.
Attend!
Quoi?
Arrête.
Trowa n'y est pour rien.
Non.
Mais c'est de ta faute.
C'est
faux. Je n'ai jamais demandé à être ton esclave
et celui qui t'a mis en colère c'est moi. Si tu as besoin de
t'en prendre à quelqu'un punis-moi.
Tu ne
crains pas la douleur, qu'est-ce que j'y gagnerai?
J'accepte.
Quoi?
D'être
ton esclave. J'accepte d'être ton esclave.
« mais
je ne soumettrai pas pour autant! » ajouta Heero dans sa
tête.
Les vampires peuvent
contrôler la taille de leurs canines. Plus pratique pour
embrasser ou pour passer inaperçu. Le japonais frissona en
voyant les canines – jusque là normales de son « ami »
- s'allonger jusqu'à devenir deux impressionnants crochets
capables de percer délicatement comme de déchirer
sauvagement une gorge. Qu'allait-il faire? Le natté porta une
main à sa bouche et se perça le pouce à l'aide
de ses dents, faisant couler quelques gouttes du précieux
liquide rouge, messager de la vie.
Avale! Ordonna le
natté en introduisant son pouce dans la bouche de Trowa.
Ce dernier s'éxécuta
sans frémir et les deux traces de fouets dans son dos
disparurent comme par magie. Pratique d'avoir un sang aux vertues
médicales. Fallait bien qu'il y ait quelque chose de vertueux
chez les vampires.
Dehors. Retourne te
coucher!
Le grand brun se leva et
obéit, se faufilant par la porte comme une ombre, comme s'il
n'était jamais venu. Quand il se réveillerait de sa
sieste, il aurait tout oublié et penserait avoir juste dormi.
Comment pourrait-il imaginer qu'il avait servi de moyen de pression
contre Heero?
Alors tu acceptes
d'être mon esclave. Je te connais Heero. Dis-moi où est
le piège.
Être ton
esclave ne veut pas dire que j'accepte de me soumettre. Je le fais
uniquement pour protéger les autres.
Tu dis ça
maintenant mais, dans quelque temps tu pleureras de n'être
qu'un esclave. Tu voudras plus.
Dans tes rêves
Duo. Je ne me soumettrai pas.
Tu es têtu!
Mais c'est ce que j'aime chez toi. Te dresser sera un vrai plaisir.
Le natté ramassa
une nouvelle fois son sac et s'approcha lentement du lit. Pour
l'instant, seul la force et la menace marcherait, mais peut-être
qu'un jour, il n'aurait plus besoin de ce rapport maître/esclave
pour garder Heero auprès de lui et dans son lit. Qui sait?
Sans doute pas Dieu, car
les enfants des ténèbres ne sont pas – plus - les
siens.
Quatre venait de finir la
vaisselle quand il monta à l'étage pour dormir à
son tour. Après les horreurs qu'il avait vu au labo, il allait
avoir du mal à s'en remettre. Et c'est là qu'un détail
lui revint en mémoire, le gamin qu'ils avaient libérés.
Ils l'avaient complètement oublié. Quatre se précipita
en bas, ils l'avaient caché dans le coffre de la voiture. Et
il était toujours là. Il dormait toujours. À le
voir ainsi roulé en boule, il ne devait pas avoir plus de cinq
ans. Ses petites oreilles et sa queue de chat donnaient l'impression
qu'il sortait tout droit d'un manga, mais il était vraiment
adorable à serrer son nounours contre lui tout en sucant son
pouce. Il était minuscule aussi, il n'était pas
étonnant que tous l'ait oublié et pourtant, ils étaient
venu chercher leurs sacs. On a pas idée d'être aussi
discret. Quatre s'en voulut d'avoir laissé Heero tuer l'autre,
mais il devait reconnaître que l'asiatique avait eu raison. Et
si la situation avait été normale, s'il n'avait pas
atteris avec les autres dans un tel musée des horreurs et que
son coeur ne lui avait pas fait mal à ce point, il aurait fait
pareil. Le petit garçon ne broncha pas quand le blond le
sortit de la voiture pour le ramener à l'intérieur, au
chaud, dans un vrai lit avec un vrai oreiller et une vraie couette.
Arrivé en haut de
l'escalier, Quatre vit Trowa retourner dans sa chambre, marchant
comme un somnambule. Il ne se retourna même pas quand l'arabe
l'appela. Il devait être vraiment fatigué. Mais Trowa
était un grand garçon et le blond avait plus important
à faire. Il entra dans sa chambre et coucha le gamin dans son
lit, le regarda dormir avec un petit sourire attendri. Les enfants
étaient vraiment son point faible. Le seul. Il chassa une
mèche rebelle qui barrait les yeux du garçonnet, lui
donna un petit bisou sur le front et sortit pour le laisser se
reposer tranquillement. Il aurait tout le temps d'aviser quand il se
réveillerait. Mais pour l'instant, il avait vraiment sommeil
et son lit étant occupé, il se dirigea naturellement
vers celui qui ne lui refuserait jamais une place dans le sien. La
chambre de Wufei était juste à côté de la
sienne – il y avait veillé quand ils avaient fait le
partage des chambres – et il y entra sans même frapper.
Wufei dormait, sa poitrine se soulevait doucement au rythme de sa
respiration. À moitié nu, sa couette ne cachant que la
parti inférieure de son corps, ses cheveux lâché
formant une sombre auréole autour de sa tête et son
abandon total au sommeil le rendait magnifique. Un tableau sage mais
étrangement érotique dans sa simplicité. Le
chinois ne l'avait même pas fait exprès.
Lentement, le blond
s'approcha du lit. Il se sentait un peu comme le prince de la Belle
au Bois Dormant qui s'apprête à réveiller sa
princesse sauf que ses intentions à lui, malgré sa
gueule d'ange qui lui conférait une apparente faiblesse et par
la même une arme redoutable, n'avaient rien de chevaleresque.
Il souleva la couette et gémit. Wufei était nu. S'il
avait remué encore un peu, la couette serait complètement
tombée, révélant dans sa totalité la peau
légèrement hâlée du chinois, ses courbes
fines mais résolument masculine, la masculature tout en
harmonie de son corps. Un si beau corps en vérité,
exposé à la vue de tous. Le sang de Quatre ne fit qu'un
tour en y pensant. Il se déshabilla et se glissa auprès
du chinois avant de le prendre dans ses bras, calant sa tête au
creux de son épaule. Leurs jambes s'emmêlèrent
naturellement ainsi que leurs souffles. Leurs deux corps avaient
tellement l'habitude d'interagir ensemble qu'ils n'avaient même
plus besoin d'être conscient pour chercher et trouver la
chaleur de l'autre. Profitant de sa position, Quatre caressa du pouce
la joue douce de son amant, le faisant frissoner. Il ne connaissait
pas de moyen plus doux pour réveiller quelqu'un que les
caresses et il avait trop envie du chinois pour le laisser dormir.
Baiser d'abord, ensuite il réfléchirait à
l'éventualité de tomber amoureux et de construire
quelque chose avec l'adolescent aux cheveux noirs. Mais pour
l'instant, la bosse formée par la couette lui criait que son
corps était prioritaire.
Wufei émergea des
brumes de son sommeil en sentant une douce caresse sur sa joue, comme
si le vent avait eu une présence plus appuyé que
d'habitude. Un souffle chaud soulevait ses cheveux et lui envoyait
des frissons dans tout le corps. Il ouvrit lentement un oeil embué
de fatigue, vit à quelque centimètres de son visage
celui, souriant, de Quatre. Depuis quand l'arabe était-il là?
Le chinois n'avait nullement besoin de se demander ce qu'il lui
voulait, c'était tellement évident qu'il en eu mal au
coeur. Il n'était vraiment qu'un jouet et rien de plus. Mais
il avait décidé de profiter de ce qu'il avait tant
qu'il le pouvait, donc il ne repoussa pas Quatre quand ce dernier
l'embrassa goulûment, fouillant sa bouche avec une violence
affamée. D'habitude, même s'il servait de défouloir
au blond, celui-ci passait de longues heures à le câliner
et le papouiller avant de le prendre, comme un véritable
amant. Les préliminaires faisaient parti intégrante de
l'amour avec l'héritier de l'empire Winner. Sauf que ce soir,
le blond se sentait d'humeur plus violente et il était déjà
trop excité pour attendre davantage.
Sans cesser d'embrasser
le jeune asiatique, il fit glisser ses mains le long de son corps. La
main gauche glissa le long de son dos, caressant la peau douce et
s'attardant aux creux des reins avant de glisser sur ses fesses.
Quatre palpa doucement la chair ferme des deux lobes jumeaux avant de
les écarter et de glisser un premier doigts dans l'intimité
du chinois, étirant les muscles pour les préparer à
la suite, à acceuillir un membre bien plus imposant que son
index. En même temps, sa main droite descendit le long du
torse, joua avec les tétons à demi-dressés avant
de continuer sa course. L'arabe avait besoin de se libérer, il
ne prit donc pas du tout son temps, il se sentait d'humeur bestiale.
Ses doigts se refermèrent sur le membre palpitant du chinois
et entamèrent un lent mouvement de va-et-vient. Wufei se
cambra sous les doubles sensations que lui offrait Quatre, sous ses
airs d'ange, il était vraiment démoniaque.
D'un coup, Quatre retira
ses mains. Il n'en pouvait plus. Il s'allongea doucement sur le
chinois et se plaça entre ses cuisses avant de le prendre d'un
unique coup de rein. Le chinois avait l'habitude des « humeurs »
de Quatre mais ça n'en était pas moins douloureux. Le
blond ne bougea pas pour permettre à son amant de s'ajuster.
Il avait toujours du mal à s'adapter aux pénétrations,
il fallait lui laisser le temps de se détendre. Le temps
semblait suspendu, s'écouler au rythme de le respiration
rapide de Wufei. Un subtil changement dans l'attitude de l'asiatique
lui fit comprendre qu'il pouvait bouger. Lentement, il s'enfonça
un peu plus loin dans le corps écartelé sous lui avant
de faire machine arrière et de se retirer presque
complètement. Ses coups de reins furent d'abord très
lent. Wufei sentait chaque centimètre de la verge glisser en
lui, entrant et sortant avec une lenteur toute calculée qui
avait le don de le rendre fou. D'un coup, Quatre accéléra
la cadence, bougeant sur un rythme éffrené qui allait
crescendo, suivant le rythme des gémissement et des cris du
chinois qui se cambrait à s'en briser les reins. Avec ou sans
préliminaires, Quatre l'envoyait au septième ciel à
tous les coups. Alors qu'il ne croyait plus que c'était
possible, Quatre accéléra encore, cognant la prostate
de Wufei sans discontinuer. Le chinois se libéra en même
temps que son amant, alors que le sperme giclait convulsivement en
lui et sur son ventre.
Quatre s'écroula
sur son amant, leur deux coeur battaient si fort dans la poitrine de
l'autre qu'ils auraient été incapable de dire lequel
appartenait à qui. La sueur qui faisait luir leurs peau à
la lueur artificielle de la lampe de chevet commençait déjà
à sécher. Leurs respirations revinrent à la
normale et, comme il le faisait à chaque fois, Quatre roula
sur le côté et prit son amant dans ses bras, le berçant
doucement, entretenant l'illusion d'un couple heureux et établie.
Et comme il le faisait chaque fois, le chinois ne le repoussa pas, se
contentant de ce qu'on lui offrait, incapable de lui demander plus.
Il lui avait fallut tellement de courage pour se déclarer
qu'il n'en avait plus assez pour demander son coeur à celui
qu'il aimait. Et la peur de tout perdre s'il faisait le pas suivant
lui tenaillait le ventre. Il était résolu à
attendre que Quatre se décide, même si ça devait
ne mener à rien. D'un geste las, le blond ramena la couette
sur eux, les enveloppant dans un cocon de chaleur véritable et
d'amour factice.
Heero gémit. Sa
position était affreusement inconfortable. Enfoncé dans
la douce couette de soie rouge sang garnie de plumes, il vivait un
enfer. Il était prisonnier de nombreuses chaînes en
argent qui l'empêchaient de bouger et exposaient son corps
d'une façon qu'il jugeait obscène. Les chaînes
couraient sur sa peau, reliaient son corps aux montants du lit ne
dissimulant rien de son intimité. Deux d'entres elles étaient
attachées au lit, lui maintenant les bras en croix. Une autre
faisait le tour de sa nuque en son milieu et ses deux bouts se
croisaient sur la poitrine avant d'aller s'enrouler autour de ses
cuisses, les maintenant relevées et écartées. Il
ne pouvait plus les abaisser sans risquer de se faire mal.
L'humiliation suprême venait d'une très fine chaîne
enroulée autour de son pénis et de ses testicules.
Comment pouvait-on inventer de telles pratiques?
Duo, assis sur une
chaises au pied du lit, observait le spectacle d'un oeil pervers et
contenté. Depuis le temps qu'il rêvait de voir un tel
tableau. Il n'aimait pas ces pratiques sado-masochistes, mais elles
lui semblaient un bon moyen pour mater Heero. Dans les deux sens du
terme bien sûr.
Alors Heero, que
penses-tu de mon petit montage?
Je l'apprécierais
mieux si je n'étais pas partie intégrante de ce
« montage »! cracha le japonais.
Oh je n'en doute
pas. Mais je dois dire que j'en suis assez fier. En plus, tu ne peux
plus rien me cacher.
Le natté se leva
et s'installa entre les jambes prisonnières de son esclave,
caressant d'un doigts l'entrée de son intimité.
Les avantages d'être
un vampire. Tu es déjà complètement guéris.
J'irai encore mieux
si je n'étais pas dans cette position!
Oui mais c'est dans
cette position que j'ai envie de te mettre et puis, elle me
facilitera les choses pour la suite.
Heero frémit. Il
se doutait bien de ce qu'était la « suite »
et il ne voulait surtout pas qu'elle vienne trop vite. Mais c'était
mal connaître Duo. Ce dernier se mit à genoux sur le lit
et déboutonna son pantalon. Saisissant un tube de lubrifiant –
il n'allait quand même pas déchirer son esclave à
chaque fois – il le déboucha et versa une grosse
quantité du liquide froid et gluant sur son sexe déjà
au garde à vous. Il n'attendit pas plus longtemps avant de
prendre possession du corps du nippon, s'enfonçant le plus
loin possible jusqu'à ce qu'il le sente se cambrer. Il avait
trouvé le point magique. Celui qui rendrait le bel asiatique
totalement incapable de lui résister.
Quand ils jouirent, Duo
pensa avoir gagné. Mais son esclave n'avait pas dit son
dernier mot.
Je.....
Un violent cri se fit
entendre dans toute la maison, réveillant ou surprenant tous
les G-boys. Le cris provenait de la chambre de Quatre.
Le petit garçon
s'était réveillé. Roulé en boule dans un
coin du lit, le plus éloigné possible des G-boys qui
avait rappliqué dés son réveil, il pleurait de
peur. Il avait ouvert les yeux dans un endroit qu'il ne connaissait
pas, lui qui n'était jamais sorti du laboratoire où il
avait vu le jour et il était maintenant entouré de gens
qui n'étaient pas les scientifique. Où était
Ludovic, le laborentin qui lui offrait toujours des bonbons en
cachette? Et le professeur Blake, qui lui avait offert son ours en
peluche pour son anniversaire? Où étaient-ils tous? Et
qui étaient ces hommes qui le regardaient? Il se recroquevilla
encore plus sur lui-même, ses petites oreilles de chat étaient
complètement aplatis. Il avait si peur. Ce fut Quatre qui
s'approcha de lui le premier. Et personne ne fut étonné,
pas même Wufei qui pourtant savait qui se cachait sous le
masque de gentillesse extrême et de générosité
absolue.
N'ai pas peur.
Calme-toi, on ne te fera aucun mal. La voix chaleureuse de Quatre ne
parvint pas à rassurer l'enfant, mais sa petite voix perça
dans le silence.
Vous êtes qui?
Nous sommes les
pilotes de Gundam et...
Les quoi?
Ce serait trop
compliqué à t'expliquer, sache juste que nous t'avons
libéré du laboratoire où tu es né.
Pourquoi?
Pour éviter
qu'Oz ne fasse de toi un méchant soldat qui tue les autres.
Les G-boys assistaient à
ce petit dialogue d'un air admiratif. Quatre savait trouver les mots,
même avec les enfants.
Et Ludovic et le
professeur Blake? Ils sont où?
Je ne sais pas. On
ne les a pas trouvé. Mentit Quatre. Ce petit était
déjà suffisemment choqué pour qu'on ne lui
annonce pas en plus, la mort de ceux qu'il considérait à
tord, comme une famille aimante et dévouée.
Mais, si Oz veut
faire de moi un soldat qui tue, ça veut dire que Oz est un
méchant?
Oui c'est ça.
Et vous, vous êtes
des gentils héros comme on en voit dans les histoires que me
lisait Ludovic dans le dos des professeurs?
Pas tout à
fait, mais on peut dire ça comme ça.
Ouah!
La peur dans la voix de
l'enfant avait fait place à une admiration sans borne. Son
innocence le rendait craquant mais il ne s'était pas décrispé
pour autant. De sa tête on ne voyait toujours que ses cheveux
bruns, son visage restant caché dans ses genoux ramenés
contre son torse, coiffés à peu près aussi bien
que ceux d'Heero et bien sûr, ses petites oreilles tigrés.
En regardant bien, Quatre remarqua qu'il avait également des
oreilles humaines. Ce garçon avait-il d'autres « bizarreries »
physique?
Comment tu
t'appelles?
Oscar.
Tu as faim Oscar?
Un petit hochement de
tête timide lui répondit. Il avait l'habitude d'être
entouré d'adulte, mais il ne savait pas du tout comment réagir
face aux inconnus. Il n'était pas assez grand pour que la
société et une éducation aient inhibé sa
spontanéité enfantine, mais il avait tellement peur
qu'il prenait soin de se tenir à carreaux.
Ça te dirais
un bon bol de chocolat chaud avec des tartines de nutella ou de
confiture?
C'est quoi?
Quoi quoi? Demanda
Quatre, surpris.
Ben le chocolat
chaud, la confiture, le nutella? Et c'est quoi une tartine?
Tu veux dire que tu
ne sais pas ce que c'est du tout? Demanda Duo. Il avait l'air
profondément horrifié. Normal pour quelqu'un qui vit
pour manger toutes les cochonneries qui font le bonheur des trusts
agro-alimentaire d'abord et des spécialistes
cardio-vasculaires ensuite. Mais les vampires ne peuvent pas avoir
de crise cardiaque, pas plus qu'ils ne peuvent grossir. La belle
« vie » quoi!
Mais, tu mangeais
comment? Reprit Quatre.
De la soupe. Ou
parfois on me plantait une aiguille dans le bras avec un sac en
plastique au bout et on me disait que ça allait me nourrir.
....
Duo respire! S'écria
Quatre en voyant son ami virer au blanc, puis au bleu.
C'est atroce.
Dis-moi mon grand, tu veux découvrir les plaisirs de la
nourriture?
Vous allez enfin me
dire ce que c'est qu'une tartine? Oscar était maintenant à
quatre pattes sur le lit, sa queue de tigre battant vivement l'air
et les oreilles droite. La curiosité avait pris le dessus.
Trowa aurait pu jurer qu'il avait vu son petit nez frétiller
d'impatience.
Mieux! On va te
faire goûter.
Duo s'avança et
prit le petit garçon dans ses bras. Son passé
d'orphelin de L2 et de sous-chef d'une bande de gamin reprenait le
dessus, il ressentait le besoin de protéger cet enfant. Dans
ses bras, Oscar ne tremblait pas. Tous ensemble ils descendirent à
la cuisine pour préparer au gosse son baptême de la
bonne – selon Duo! - bouffe. Le soleil brillait haut dans le
ciel. Ils étaient arrivés à l'aube et
maintenant, l'après-midi venait de commencer. Le soleil
baignait la pièce de ses rayons chauds. Le natté
installa le petit garçon sur une chaise, qu'ils rehaussèrent
avec de gros livres de cuisine. Et c'est là, à la
lumière du jour, que tous furent frappés par la
ressemblance entre le petit Oscar et Heero. Mis à part ses
cheveux qui n'étaient pas noirs et ses attribus félins,
il était une petite réplique miniature du nippon. Son
visage était encore un peu trop poupon et ses yeux étaient
peut-être un peu plus clair que ceux de son modèle mais
tout aussi intense.
Vous avez quoi?
Pourquoi vous bougez pu?
Oh rien c'est juste
que tu ressemble tellement à Heero que ça nous a
surprit. Répondit Quatre en se grattant l'arrière de
la tête.
C'est qui Heero?
C'est moi. Dit le
japonais en s'avançant. Le hurlement du petit garçon
avait empêché Duo de poursuivre ce qu'il avait commencé
et ça arrangeait énormément le soldat parfait,
même s'il savait que ce n'était que partie remise.
Oh! t'as pas
d'oreilles de tigre toi.
Non, mais ça
n'empêche pas que tu me ressemble beaucoup.
Si tu le dis. Je
peux savoir ce que c'est une tartine? Oscar frétillait
d'impatience sur sa chaise. Il avait l'air si curieux, si éveillé
pour son âge.
Tu veux quoi?
Nutella ou confiture?
Les deux! Répondit
le gosse avec un gigantesque sourire.
Ce gosse pourrait
être le fils d'Heero et Duo! Persifla Wufei en se cachant
derrière ses cheveux toujours libres.
Il s'attendait à
de nombreuses remarques, mais quand il releva les yeux, il vit Quatre
pouffer de rire le plus discrètement possible, Trowa
réfléchir, Heero rougir et Duo afficher un sourire
béat. De son côté, Oscar balançait ses
petites jambes dans le vide en attendant qu'on veuille bien lui
montrer ce qu'était une tartine. Et le nutella et la
confiture.
Pour détendre
l'atmosphère et oublier la remarque du chinois – qui ne
s'en tirerait pas à si bon compte! - Heero décongela
une baguette de pain pendant que Quatre sortait les garnitures.
Ensemble, ils préparèrent deux petites tartines pour le
petit tigre. Au moment où il allait poser l'assiette devant
l'enfant, Quatre vit le regard de chiot battu et affamé –
surtout affamé! - de Duo.
C'est bon Duo, tu
peux aussi te faire des tartines mais ne vide pas le pot de nutella
s'il te plaît.
Merci Quachou.
Oscar regarda ses
tartines d'un air perplexe. Sur l'une d'elles il y avait un liquide
gluant rouge qui sentait bon les fraises. Il aimait bien les fraises,
c'était un des rares fruits qu'il avait jamais mangé.
Sur l'autre, une masse marron compacte dégageait la même
odeur que les bonbons préférés de Ludovic, une
odeur de chocolat. Il prit la première tartine dans ses
petites mains et mordit un grand coup dedans. Un peu de confiture
coula au coin de sa lèvre, il la lécha pour ne pas en
perdre une miette. C'était bien plus sucré que des
fraises. C'était si bon. La meilleure chose qu'il avait jamais
mangé. Quand il eut fini, il porta avec enthousiasme la
seconde tartine à sa bouche. Elle aussi, elle était
très bonne. C'était un peu plus dur à macher et
sa collait au dent, mais c'était excellent. C'était
comme si Ludovic avait fait fondre son chocolat pour le mettre sur du
pain. Ça aussi c'était la meilleure chose qu'il avait
jamais mangé. En face de lui, Duo étalait une couche de
nutella plus épaisse que sa tranche de pain sur sa tartine.
Heero n'avait pas l'intention de le laisser tranquille.
Maxwell, si tu
deviens trop gros comment veux-tu te trouver quelqu'un plus tard?
De quoi tu te mêles
Hee-chan? Le ton était boudeur, la moue sur ses lèvres
aussi, mais ses yeux semblaient lancer des éclairs disant
« reste à ta place, esclave! ». Heero
comprit parfaitement le message mais il n'avait aucune envie
d'obéir. Les autres étaient là, il ne pouvait
rien lui faire dans l'immédiat.
Je dis ça
pour toi. Moi je sais que je n'aimerais pas sortir avec quelqu'un de
trop gros.
C'est pas une
tartine de temps en temps qui va me faire prendre une tonne. Et Duo
avala la première bouchée.
Tu fais ce que tu
veux, mais un beau corps c'est bien plus agréable à
regarder.
Vous avez fini tous
les deux? Intervint Quatre. Tu veux une autre tartine Oscar?
Non, j'ai pu faim.
C'est quoi un chocolat chaud?
« il perd pas
le nord celui-là! » pensa Wufei en souriant.
Il avait à peine
fini sa question qu'un bol se matérialisa devant lui. Pendant
que Duo et Heero se chamaillaient, que Quatre regardait l'enfant
manger avec un sourire ému et que Wufei observait son amant,
Trowa avait préparé la boisson. Le bol, orné
d'un chibi Deathscyte courant après un chibi Wing –
cadeau de Duo au pilote japonais - fumait légèrement.
Oscar commença par renifler son bol. L'odeur lui plut aussitôt
et il trempa dans le liquide chaud un petit doigts qu'il porta à
ses lèvres. Un immense sourire apparut sur son visage et il
prit le bol à deux mains pour le vider, presque, d'une traite.
Il se lécha les lèvres d'un air satisfait.
Oh fait, vous vous
appelez comment?
Les adolescents se
présentèrent chacun à leur tour.
Et pourquoi tonton
Wufei il a des yeux bizarre? Et pourquoi tonton Duo il a les cheveux
longs? Et qu'est-ce qu'on fait maintenant?
Duo, Heero,
occupez-vous de votre fils! Râla Wufei avant de retourner dans
sa chambre, véxé. Ses yeux étaient bridés,
qu'est-ce que ça avait de bizarre?
Allez tonton Duo on
fait quoi? Demanda Oscar en tirant ledit « tonton Duo »
par la jambe de pantalon.
On va regarder la
télé parce-que j'ai pas d'autre idée.
C'est quoi la télé?
Tu verras.
Chouette. Heero, tu
viens aussi?
Eh, pourquoi tu
l'appelles pas tonton Heero?
Parce que c'est mon
préféré. Et Oscar courut se jeter dans les bras
de son chouchou qui ne se fit pas prier pour le porter. Se servir
d'un gosse comme bouclier n'est pas honorable mais c'est souvent ce
qu'il y a de plus efficace. Et contre Duo, c'était la
meilleure des défense: même fou de rage, jamais le
natté ne s'en serait pris à un enfant ou n'aurait pris
le risque d'en blesser un.
Ensemble, ils passèrent
une grande partie de l'aprés-midi à regarder la
télévision et à expliquer à Oscar que
non, on n'avait pas rapetissé des personnes pour les enfermer
dans la boîte, pas plus qu'on en avait transformé en
dessins animés. Ce gosse était une vraie tornade
blanche, Duo était si fier de lui. Quelques minutes avant que
ne commence le journal télévisé, Oscar
s'endormit. Heero le monta dans la chambre de Quatre, l'arabe s'étant
porté volontaire pour aller dormir avec Wufei. Quel sens du
devoir quand même!
Heero, il dort?
Oui.
Bon écoute,
je viens d'avoir Sally au téléphone, dit Quatre, et
elle ne pense pas qu'on pourra lui trouver une famille d'acceuil
mais comme c'est trop dangereux de le garder avec nous, elle accepte
de s'occuper de lui. De plus, comme elle est médecin, en cas
de problème Oscar sera tout de suite soigné. Tu en
penses quoi?
Que c'est une bonne
idée. On ne peut pas garder cet enfant avec nous, mais, je ne
voulais pas qu'on le confie à n'importe qui. Il est adorable
ça m'aurait fait mal de ne plus jamais le revoir.
Voilà des
mots que je ne m'attendais pas à t'entendre dire un jour.
Je cache mes
sentiments parce-que c'est ce qu'on m'a apprit à faire, ça
ne veut pas dire que je n'en ai pas.
Donc c'est d'accord?
Pour tout le monde?
C'est d'accord.
Sally peut venir quand?
Demain.
La porte de la chambre
s'ouvrit sur le petit Oscar. Il avait tout entendu et il pleurait.
Heero, je veux pas
partir. Je veux rester avec toi.
Pourquoi moi?
Parce-que t'es mon
grand-frère. Hein dis, on se ressemble trop, je suis sûr
que t'es mon grand-frère.
Je ne le suis pas.
Heero mit un genoux à terre pour pouvoir regarder le petit
garçon dans les yeux. Mais c'est trop dangereux de rester
avec moi. Mais je vais te faire une promesse.
Laquelle?
Quand la guerre sera
terminée, je viendrai te chercher et tu vivras avec moi.
C'est d'accord?
Promis?
Juré.
Alors d'accord. Mais
tu viens me recoucher. Cria Oscar en retournant dans la chambre à
la vitesse de la lumière, son gros chagrin déjà
oublié.
Et dire qu'on me
demande pourquoi je ne veux pas d'enfant. Lâcha le nippon
avant d'entrer à son tour dans la chambre.
Ce môme a fait
un miracle! Louons le seigneur et rendons grâce. Dit Duo en
tombant à genoux, les mains jointes.
Pendant qu'ils étaient
tous en train de plaisanter, dans le salon, la télé
fonctionnait toujours. Le présentateur du journal télé,
un jeune homme fraîchement diplômé de son école
de journalisme devint blanc au moment de parler d'un crime immonde:
« Un crime
particulièrement sanglant aujourd'hui dans les rues de la
colonie L1. En effet le corps d'une jeune femme d'une vingtaine
d'année a été retrouvé dans une impasse,
complètement démembrée. L'absence de toute trace
de sang sur les lieux de cette macabre découverte laisse à
penser que le meurtrier a déplacé les morceaux de sa
victime. La police a ouvert l'enquête. »
à suivre....
While AFF and its agents attempt to remove all illegal works from the site as quickly and thoroughly as possible, there is always the possibility that some submissions may be overlooked or dismissed in error. The AFF system includes a rigorous and complex abuse control system in order to prevent improper use of the AFF service, and we hope that its deployment indicates a good-faith effort to eliminate any illegal material on the site in a fair and unbiased manner. This abuse control system is run in accordance with the strict guidelines specified above.
All works displayed here, whether pictorial or literary, are the property of their owners and not Adult-FanFiction.org. Opinions stated in profiles of users may not reflect the opinions or views of Adult-FanFiction.org or any of its owners, agents, or related entities.
Website Domain ©2002-2017 by Apollo. PHP scripting, CSS style sheets, Database layout & Original artwork ©2005-2017 C. Kennington. Restructured Database & Forum skins ©2007-2017 J. Salva. Images, coding, and any other potentially liftable content may not be used without express written permission from their respective creator(s). Thank you for visiting!
Powered by Fiction Portal 2.0
Modifications © Manta2g, DemonGoddess
Site Owner - Apollo