Au coeur de la horde | By : Aranel_Angelus Category: French > Movies Views: 1772 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
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Idril s’étira longuement. L’après-midi était amorcée et elle avait passé toute la matinée à jouer avec des enfants. Même si son père n’aimait pas la savoir à l’extérieur des limites de son palais, Idril ne pouvait accepter de s’enfermer alors qu’il y avait tant de distractions hors du palais.
Ce jour-là, le plaisir l’avait emporté sur ses responsabilités et, n’ayant pas vu le temps passer, Idril venait tout juste de se rendre compte qu’elle avait passé l’heure du repas. Comme elle rentrait, elle fut arrêtée par trois soldats en tunique de la couleur de la forêt. Le premier s’adressa à elle avec un ton paniqué, mais sans pour autant oublier le rang de la dame :
- Madame! Votre père vous cherche partout et toute la garde royale est sur un pied d’alerte.
Le deuxième garde, de plus petite taille, ajouta :
- Vous ne vous êtes pas présenté au repas de ce midi…
Le troisième ne dit rien, mais Idril comprit à son regard qu’il partageait la pensée de son confrère.
- Je vous demande pardon, dit-elle finalement en poursuivant son chemin tout en leur signalant de la suivre, mais j’ai perdu la notion du temps.
Sachant que ça n’était pas leur place pour parler, les gardes n’ajoutèrent rien : ils laisseraient à leur roi la tâche de réprimander sa fille. Alors qu’ils marchaient, quelques enfants vinrent à les dépasser et, reconnaissant la princesse, s’arrêtèrent pour la saluer timidement. L’une des filles du groupe, Elia, lui tendit une fleur, qu’Idril accepta avec un sourire. La gamine s’en alla, les joues rougies par la gêne. Tandis qu’elle s’éloignait, le regard d’Idril s’adoucit tellement elle la trouvait aimable et adorable, mais un raclement de gorge d’un de ses gardes la rappela à l’ordre et ils se remirent en route.* * *Oropher, assis à son bureau, écrivait en silence tandis qu’Idril, son aînée, se tenait devant lui. Il l’avait fait venir depuis un moment déjà et Idril avait seulement eu le temps de se débarbouiller le visage avant de rejoindre son père. Celui-ci ne lui avait pourtant rien dit depuis son arrivée.
- Père… se risqua-t-elle à dire pour finalement briser le silence.
À peine eut-elle dit ce seul mot que la main de son père qui tenait la plume s’écrasa brutalement sur le bureau, brisa la plume du même coup. Idril sursauta.
- Tu es folle, inconsciente, stupidement intrépide ou toutes ces réponses? grogna-t-il.
Idril n’osa pas répondre. Elle savait aussi que cela ne la mènerait nulle part, si ce n’est dans les mauvaises grâces de son père, si elle ne s’y trouvait pas déjà.
- Thranduil et ses hordes peuvent surgir à tout moment, la ville est sur un constant pied d’alerte et toi, tu quittes la sécurité du palais, sans gardes, pour aller… c’était quoi donc… jouer?
Idril ne dit toujours rien.
- Idril, je mourrai de chagrin et de honte de laisser Thranduil faire de toi une autre de ses… de ses…
Les mots s’étranglèrent dans la gorge du roi elfe, mais Idril comprit tout de suite à quoi il faisait allusion. En effet, elle était au fait des rumeurs selon lesquelles Thranduil capturait des femmes dans les royaumes qu’il attaquait et qu’il faisait d’elles des objets avec lesquels il assouvissait ses bas instincts, ou qu’il les remettait à ses hordes afin qu’elles puissent « s’amuser » un peu. D’ailleurs, certains royaumes avaient rapporté que des corps méconnaissables de femmes leur avaient été rendus, et que sur ces corps ravagés par la torture et la maladie, on avait remarqué que leurs organes génitaux étaient plus mutilés que toute autre partie de leur corps.
- Père, je vous assure que jamais je n’ai souhaité vous causer du tracas, osa-t-elle dire finalement. Mais il est injuste pour nos jeunes de grandir sans avoir droit à aucune joie parce qu’un monstre rôde. Ils méritent de pouvoir profiter un peu de leur jeunesse.
Même si Oropher aimait sa fille pour son grand cœur, il ne pouvait aucunement lui accorder de mérite pour cette réponse.
- Ne quitte plus jamais le palais sans protection, plus jamais… soupira son père. Va dans ta chambre, je te ferai apporter de quoi manger.
Idril le salua brièvement et le laissa à ses travaux.* * *La jeune princesse avait à peine entamé l’assiette de victuailles commandée par son père qu’on fit irruption dans sa chambre. Elle lève les yeux en direction de la porte de sa chambre et se retrouve face à face avec une jeune elfe qu’elle connaît bien : c’était Reysa, sa sœur cadette. Celle-ci avait les cheveux habilement tressés, si bien que malgré qu’elle venait visiblement de courir à la rencontre de sa sœur, elle n’avait aucun de ses cheveux bruns de travers. Le col de sa robe s’emplissait et se vidait à chacune de ses lourdes respirations et elle plongea son regard dans celui d’Idril.
- Tu n’étais pas au repas de ce midi, lui reprocha-t-elle.
Idril ne répondit pas, mais roula les yeux. Ayant elle aussi reçue l’ordre de son père de ne pas quitter le palais, Reysa devenait jalouse à chaque fois que sa grande sœur décidait d’enfreindre le règlement.
- Reysa, par tous les valars, tu n’es plus une gamine! Cesse d’essayer de te comparer à moi! s’impatienta l’aînée.
Malgré que les deux sœurs se chicanaient souvent, Idril aimait énormément sa cadette fouineuse et était très heureuse que si elle faisait paniquer leur père, Reysa était là pour l’apaiser.
- Ce n’est pas juste… bougonna Reysa. Je veux sortir d’ici moi aussi.
- Tu pourras certainement sortir… quand quelqu’un aura trouvé une façon de vaincre Thranduil.
Outre le démon-loup, il y avait aussi de petits groupes d’orques qui rôdaient dans les plaines et les forêts près de la cité. Cependant, contrairement à Thranduil, ces groupes n’attaquaient que très rarement les elfes lorsque ceux-ci étaient en périphérie de leur cité. De ce fait, le démon était la seule présence maléfique qui inquiétait sérieusement le roi des elfes, et connaissant son penchant pour les femmes, son pire cauchemar était qu’il jette son dévolu sur l’une des deux.Reysa fronça les sourcils et se laissa choir sur une chaise placée en face de sa sœur. Idril se remit à manger en silence, sans grand appétit.
- Tu crois vraiment qu’on va se débarasser de lui et de ses hordes? demanda Reysa en subtilisant un raisin.
- Je n’en sais rien, mais je me dis qu’un homme comme lui doit certainement avoir une faiblesse : personne n’est invincible, sinon Illuvatar, et qu’un jour, quelqu’un trouvera cette faiblesse et s’en servira contre lui.
Sur ce, Idril poussa son assiette plus près de sa sœur afin que celle-ci puisse partager son repas.* * *La nuit était tombée. Malgré l’obscurité d’une nuit sans lune, Elia trouvait facilement son chemin à travers l’épaisse broussaille de la forêt. Après plusieurs heures de marche, la jeune fille aboutit dans une clairière près de la frontière du boisé. Elle jeta un rapide coup d’œil aux alentours.
- Maître, je suis de retour, dit-elle en continuant de scruter l’obscurité.
D’abord, il ne se passa rien : le chant des grillons et le bruissement des arbres caressaient les oreilles d’Elia jusqu’à ce que, soudain, il n’y eut plus rien et que règne un silence de mort. Elia se recroquevilla, sachant très bien ce qui allait suivre : une forte bourrasque secoua les arbres, agressant leurs feuilles et craquant leur écorce. Habituée à cette violente apparition, Elia n’eut pas moins du mal à rester debout.Lorsque le vent tomba et que le calme revint, elle leva les yeux sur un immense loup difforme : marchant sur ses pattes postérieures, celles-ci étaient minces et allongées, mais malgré l’absence de muscles imposants à ce niveau, ces membres semblaient très solides et agiles et au bout de chaque pied, de longues griffes noires raclaient le sol. Un torse imposant et des bras puissants de forme humanoïde contrastaient de façon flagrante avec le bas de son corps. Ses mains étaient formées d’une paume solide et rugueuse au toucher, surmontée de cinq longs doigts osseux avec chacun une griffe noire, brillante et acérée. La tête du démon était cauchemardesque : ayant la même forme que celle d’un loup, le museau semblait écrasé et ses traits étaient déformés par des rides résultant d’un état de colère presque perpétuel. Deux longuees canines jaunes émergeaient de sa bouche. Ses oreilles auraient pu être comparées à celles d’un elfe, si le bout de celles-ci n’était pas démesurément trop long et tordu. En plus de cette malformation, elles comptaient plusieurs entailles. Ses yeux enfoncés dans ses orbites, à l’inverse de tout autre être, avaient l’iris noir et la pupille rouge sang et son corps était couvert de poils noirs très mal entretenus. Il ne portait aucun vêtement. Thranduil fixa la gamine avec dédain.
- Tu en as mis du temps, gronda le monstre.
- Pardonnez-moi maître, mais…
- Je n’en ai rien à faire du pourquoi : tu es en retard! Alors j’espère que tu as mené ta mission à bien.
- Oui monsieur…
Thranduil s’avança lentement vers elle, et la petite trembla. Dès qu’il fut à son niveau, il caressa sa joue avec son index et son majeur, appuyant juste assez fort pour que le bout de ses griffes entaille la joue d’Elia sans pour autant causer un flot abondant de sang. Il répéta la même chose sur l’autre houe d’Elia, ne serait-ce que pour s’amuser, car le sortilège avait fonctionné du premier coup : Elia reprit sa véritable apparence, soit celle d’une femme adulte aus longs cheveux noirs, à la poitrine généreuse, aux vêtements aguicheurs et au regard mauvais.
- Est-elle prête? demanda-t-il.
- Elle est majeure, vierge, et la lumière d’Ërelia brille en elle.
- Excellent…
Thranduil n’avait pas fait part de ses intentions à son espionne. Connaissant son maître, Elia supposa immédiatement qu’il cherchait à faire d’elle une autre de ses innombrables maîtresses. Du bout des doigts, elle vint caresser le contour des pectoraux de Thranduil.
- Mmm… Maître, vous savez que si ce que vous voulez, c’est une femme…
- Une femme dans mon lit, tu es là… oui oui… Mais ça n’est pas la vraie raison pour laquelle je la cherche depuis si longtemps, quoique je ne m’y refuserai pas.
- Alors pourquoi la voulez-vous?
À cette question, Thranduil répondit d’abord par une puissante gifle qui fit perdre pied à Elia.
- Ça, ce n’est pas tes affaires, sale petite fouineuse, siffla-t-il.
La femme porta la main à sa joue, qui saignait déjà à cause des entailles faites un peu plus tôt.
- Je vous demande pardon, mon seigneur…
Thranduil se pencha vers elle et, de sa langue gluante, vint lécher les filets de sang séchés sur ses joues.
- Ce n’est pas pour que tu discutes mes actions que je te garde près de moi, se moqua le démon.
Elia sentit deux doigts s’immisçer dans son vêtement et se glisser dans la fente entre ses seins. Puis, d’un coup sec, Thranduil fit sauter les boutons du chemisier, révélant ainsi la poitrine ferme de sa servante. Celle-ci poussa un petit cri de surprise, mais ne lutta aucunement, pressant plutôt sur la nuque du grand loup pour que sa bouche vienne s’emparer de l’un de ses mamelons. Thranduil non plus n’offrit aucune résistance, suçant le petit morceau de chair avec appétit et usant de ses dents pour maintenir son emprise sur lui alors que sa salive visqueuse le rendait de plus en plus glissant. Tandis qu’il s’adonnait à cette stimulation, Elia n’eut pas besoin de recevoir l’ordre pour relever le pan de sa jupe, exposant ainsi son entrée à son seigneur. Thranduil n’attendit pas plus longtemps et s’enfonça brutalement à l’intérieur. Habituée à l’amour féroce de son seigneur, Elia n’avait pratiquement qu’à être touchée par celui-ci pour que son intérieur commence à se lubrifier. Heureusement pour elle, car Thranduil ne se préoccupait jamais de préliminaires. Ses intrusions en elle étaient violentes : il s’enfonçait de toute sa longueur en Elia, puis ressortait presque entièrement pour s’enfoncer à nouveau violemment, sans jamais laisser à sa servante l’occasion de s’habituer à la taille imposante de son membre. Il continua à la pénétrer pendant encore quelques minutes, jusqu’à ce qu’il atteigne l’orgasme, puis se retire avant de se relever et de se mettre en route.
- Rentre au château, ton travail ici est terminé, et ne pose plus jamais de questions, ou c’est aux hordes que je t’envoie, petite traînée.
- Oui mon seigneur, haleta Elia en tenant son chemisier qu’elle ne pouvait plus reboutonner.
Thranduil disparut aussi brusquement qu’il avait fait son apparition.While AFF and its agents attempt to remove all illegal works from the site as quickly and thoroughly as possible, there is always the possibility that some submissions may be overlooked or dismissed in error. The AFF system includes a rigorous and complex abuse control system in order to prevent improper use of the AFF service, and we hope that its deployment indicates a good-faith effort to eliminate any illegal material on the site in a fair and unbiased manner. This abuse control system is run in accordance with the strict guidelines specified above.
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