Adult-FanFiction.org : Non English

Bruisseliandre	By : Mika Category: French > Anime Views: 2666 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: Je ne possčde pas la franchise Pokémon et je ne me fais pas d'argent avec elle

Chapter List
- 1
- 2
- 3
Tome 2 : Damien Harris

Tome 2

Damien Harris

=================================================

DOSSIER DE POLICE N° 9691

Objet : Nathaniel Dones

Ville natale : Céladopole

Âge : 20 ans

Signe astrologique : Cancer

DESCRIPTION :

Brun, veste kaki, jean gris, cheveux en bataille rarement coiffé. Chaussures de ville.

FAITS REPROCHES

-Consommation de stupéfiants

-Trafic de stupéfiants

-Meurtre avec préméditation

PARTICULIARITES

-Fait partie d'une secte depuis six ans

-Tue uniquement au pistolet de façon âpre et de face

-Détermination extrême

CASIER JUDICIAIRE

-Est sorti de prison récemment, remise de peine pour aider la police à arrêter Laetoli Connors et Damien Harris

=================================================

- Ooooh.... Hooooh.... Oh oui.... Plus vite.... Oooooh....

Les coups étaient de plus en plus forts. Il avait bien fait d'entretenir ce type de rapports avec un tel Pokémon. Derrière lui, Mackogneur donnait de véritables coups de pilon. Le Pokémon combat avait l'habitude de prendre son maître de la sorte. Ils se connaissaient depuis longtemps, et pour chacun c'était devenu une habitude. Déjà quand il n'était qu'un Machoc, il avait une profonde affection pour son maître, puis en Machopeur leur relation avait grandi au point qu'ils se retrouvent certains soirs pour s'ébattre quelque peu. Lorsque Machopeur était devenu Mackogneur, ils avaient alors eu leur premier rapport sexuel, ce qui avait révolutionné la sexualité de Damien. Mackogneur était un amant fantastique. Damien aimait ce qui était fantastique.

- Mackogneur je vais... Oh oui bon sang que c'est bon... Hmmm...

Les deux eurent ce qu'ils attendaient. Epuisement respectif. Damien rappela le Pokémon. Comme à chaque fois il avait un peu de mal à marcher après pour des raisons évidentes. Il renfila son caleçon et se précipita à la salle de bains pour se doucher.

Lorsque Laetoli vint frapper à sa porte, Damien lui ouvrit une serviette à la taille. Il était torse nu, dévoilant une certaine musculature et quelques poils bien placés. Sur le coup Laetoli fit moindre attention de cela, préoccupée par des tas de trucs plus graves.

- Salut !

- Oh... Tu...

- Je veux juste qu'on discute d'un truc.

- Je dois m'habiller...

- Je dois te dire un truc alors tu fermes ta gueule, tu te rhabilles et tu me laisse entrer !

- Sympa...

Laetoli s'assied sur le lit ou Damien et son Mackogneur avaient précédemment fait leur petite affaire. Laetoli n'avait pas peur de l'insalubrité, et même les lits souillés par des actes sexuels répréhensibles ne lui faisaient pas peur.

- Bon. On est arrivés jusqu'à Bonaugure. Très bien. Mais les fils de pute nous poursuivent toujours !

- Certes mais on a de quoi se défendre. Et surtout on est insaisissables.

- Crois-moi personne n'est insaisissable. C'est pour ça que je te propose de bouger dans une petite demi-heure.

Il enleva sa serviette et enfila un boxer. Laetoli ne se gêna absolument pas pour regarder. Ca faisait bizarre, un humain. Laetoli se sentait de moins en moins humaine à force de voyager avec un Pokémon et d'avoir de telles relations avec lui. Lucario était son premier et plus grand amour. Un amour interdit, qu'elle vivait comme le reste au jour le jour. Elle ne pouvait nier que tout cela lui plaisait.

- Pas de souci. Dans dix minutes même si tu veux.

- Bien. Je vais réveiller Lucario.

- Okay.

Elle sort de la chambre, le laissant s'habiller. Laetoli semblait un peu perturbée par la présence de Damien à ses côtés dans cette aventure. Les hommes qui comme lui étaient à la fois beaux et dangereux l'intriguaient. D'autant plus qu'il dégageait cette aura fauve que Lucario dégageait aussi.

« Il est plutôt mignon et assez gentil... Mais j'ai Lucario et je ne peux décemment pas me séparer de lui ou lui infliger une déception pareille. Les Pokémon ont des sentiments après tout. »

Elle entra dans la pièce. Lucario venait de se réveiller. Un peu hagard, le Pokémon prenait la même position chaque matin, les jambes arquées, assis et le dos courbé.

- Ah, tu es debout.

Elle ferma la porte.

- Ca va bien ce matin ?

Il hocha calmement la tête.

- On va vite repartir.

Lucario regarda Laetoli dans sa nouvelle robe rouge sang. Une robe qui lui allait à merveille. Il hésita à lui arracher.

- Je... Me doute que la situation est loin d'être confortable pour toi, on a souvent voyagés seuls toi et moi mais... Il peut nous être utile. Sans lui on se serait fait arrêter.

Lucario soupira.

- Je me doute que tu aurais trouvé un moyen toi aussi mais honnêtement il nous a débarrassé de six fils de pute...

Lucario hocha la tête.

- Contente de voir que tu as compris. Il n'y a rien contre toi.

Elle entendit que Damien sortait de sa chambre. Elle sortit et le groupe repartit.

***

Nathaniel Dones est un jeune homme qui s'est toujours senti incompris. Il n'a jamais cherché à l'être, du moins, et il a toujours cherché à quel saint se vouer. Tout jeune déjà, sa mère prostituée l'a abandonné aux mains d'une synagogue, ce qui lui a laissé des séquelles tant physiques (Circoncision) que psychologiques (Enseignement des rabbins). Il a ensuite mené une existence de vagabond avant d'entrer dans une secte qui prônait la libération de soi par les crimes expiatoires. Nous ne retiendrons que ça de lui pour le moment.

Et alors qu'il marchait, partant de Littorella, il récitait un psaume de leur charte de croyance, marmonnant dans sa barbe mal rasée les incompréhensibles mots.

- « Sous la main de Dieu je me repentirais, et elle m'élèvera dans son pardon »

Sa jambe le lançait, les décharges électriques permanentes l'empêchaient de la sentir. Il la gardait tendue, la trainant presque derrière lui. Hier soir il a même pensé à se couper ce membre maudit pour se débarrasser de cette douleur. Mais il n'en eut pas le courage. Et surtout il y avait le psaume 11 :

- « Ne t'abaisse pas à te blesser pour expier des fautes de ton corps »

Cette fois des policiers païens avaient fait appel à lui. Il allait devoir arrêter deux criminels.

Mais lui-même en était un.

Arrêter sa propre espèce dans sa marche inexorable, beaucoup vous diront en toute amitié bien sûr que c'est comme brûler un volcan...

***

- Grouille ton cul, Damien !

- Pourquoi on ne prend pas la caisse ?

- Putain j'en ai marre de cette bagnole merde ! J'ai envie d'aller sur le terrain je suis une exploratrice moi merde.

- Okay, okay...

Lucario se tenait aux côtés de Laetoli, comme si il avait envie de la retrouver. Damien n'en avait absolument pas conscience mais le Pokémon commençait à devenir terriblement jaloux de l'homme. Comme il savait que Laetoli et lui étaient de la même espèce, et comme son odorat délicat lui faisait sentir une sorte d'osmose entre les deux humains.

- Je veux qu'on aille voir ce putain de Lac au nord de la ville.

- Et pourquoi tu veux pas qu'on prenne la caisse ? Si les flics interviennent, on...

- Les fils de pute n'ont qu'à venir. On les arrêtera

- Pourquoi tu les appelles comme ça ?!

- Parce que la plupart d'entre eux se croient au-dessus des lois alors que leur fonction c'est de la faire respecter. Je n'ai jamais respecté ceux qui croient que le pouvoir donne les moyens d'être meilleur. Le pouvoir corrompt les hommes et les force à devenir pire encore que ce que nous sommes tous.

Damien sourit.

- Je parie que toi tu ferais un bon usage du pouvoir.

- Pas du tout. Tu m'écoutes quand je parle, couille molle ? Le pouvoir rend fou ! Je suis capable de frapper une femme enceinte sans vergogne alors tyranniser cent mille trous du cul...

Damien hocha la tête. Effectivement le pouvoir ferait de Laetoli une folle furieuse. Plus encore que maintenant. Si c'est possible

Ils arrivent au dit lac. L'endroit est très joli mais relativement ennuyeux. Damien soupira.

- Y'a rien.

- Ta gueule ! Je sens que quelque chose dans ce lieu a un rapport avec ce que je poursuis.

- Tu crois que Bruisseliandre est dans un lac ?

- Ce lieu renferme un profond mysticisme, je le sens.

Une troisième voix s'éleva dans le silence paisible de l'eau azur

- Moi je sens que c'est la fin de votre escapade...

Laetoli et Damien se retournent vers Nathaniel.

- Oh... Salut...

- C'est pas le type qui...

- Si si c'est lui... J'aurais dû me douter que tu chercherais à nous retrouver.

Nathaniel trainait sa jambe. Et il paraissait épuisé. Et il ne se sentait plus du tout à même de les arrêter.

Laetoli, Lucario et Damien le regardèrent, attentifs. Les hommes en manque de quoi que ce soit sont les plus proches de la mort. Ils sont prêts à tout.

- M... Mal...

Laetoli regarda Damien

- J'ai... Mal....

Il s'effondra au sol.

Face à cette entrevue plus qu'inhabituelle, Laetoli et Damien décidèrent d'avoir un comportement inhabituel.

***

La radio donnait à Marianne Tardiez beaucoup d'entrain. Oui, elle aimait écouter ces chansons qui collaient bien à la route.

Tous les routiers, toutes les routières vous le diront : On reconnait un camion de routarde aux photos sur le tableau de bord. Ainsi, Marianne n'est pas mariée. Elle n'a pas d'enfants. Elle est fan de beaux hommes blonds qui assument leur part de féminité tout en restant des mecs.

En chemin vers Poivressel elle passait sur une autoroute qui longeait le Mont Memoria. Elle arriva à un barrage de police.

- Ooooh les bâtards ! Et comme d'habitude c'est toujours Mémère qui prend ! Et voilà la belle blondasse avec le camion bleu qui passe sans problème ! Bande de sales porcs !!!

Le camion rouge et blanc avec marqué « 49 % Angel... » Couleur sang sur le côté s'arrêta sur la bande d'arrêt d'urgence.

« Ça doit être à cause de l'opération policière dont Monsieur Farrell parlait... »

Elle ouvrit sa porte et descendit à la rencontre des policiers.

- Messieurs...

- Bonjour madame, simple contrôle de routine...

- Je vois ça oui.

- Vous permettez qu'on jette un coup d'œil à votre marchandise ?

- Bien sûr, je n'ai rien à me reprocher.

Elle se dirigea avec trois policiers à l'arrière du camion.

- Vous transportez quoi ?

- C'est un transport de mobilier, c'est une livraison indépendante (Sur commande Ndla)

- 49 % Angel, c'est votre compagnie de livraison ?

- Tout à fait.

Elle observait la porte de fonte qui s'ouvrit sur le chargement

Marianne avait un peu stressé en voyant les policiers monter dans le véhicule mais non, tout allait bien.

- Vous ne transportez que des meubles ?

- Oui, c'est exact.

Ce genre de camions est chargé en croissant : Le fond est comblé et on commence à remplir sur les côtés afin de faciliter le transport et la vérification éventuelle sur la route. Nombre de cordages retenaient la marchandise

- Bon... On vous laisse partir, madame. Au fait, vous n'auriez pas vu une décapotable rouge immatriculée 151 AS 35 ?

Cela passa par une oreille et ressortit par l'autre, Marianne ne se sentait pas du tout de répondre à ça. La fatigue surement...

- Je sais pas... Nan pas que je sache. Une décapotable rouge... Pourquoi ?

- Nos services ont été contactés avant-hier au sujet d'un vol de décapotable. Il s'est avéré que le type à qui on l'avait volé est en fait un grand criminel recherché...

- Oooh... Et alors ?

- Eh bien il a volé une grosse somme d'argent et... Quelqu'un est détenu dans le coffre, attaché et probablement encore vivant à l'intérieur.

- C'est affreux... Mais je n'ai rien vu de tel.

- D'accord, vous pouvez repartir.

- Merci bien.

Elle remonta dans son engin et elle reprit le volant. Voilà, elle transportait des meubles, c'est tout. Pour le compte d'un grand entrepreneur... Un type qui semble en savoir plus qu'il ne le laisse paraître.

***

- Eh !

- Quoi ?

- Quoi quoi ! Je vois ce que tu fais, obsédé !

- Je fouille ses poches !

- J'ai jamais vu de fouille aussi méticuleuse ! Pourtant j'ai déjà subi une fouille au corps... Avant de frapper là où ça fait mal...

- Je fais rien de mal !

- C'est comme si tu faisais une branlette à un mort ! T'es répugnant !!

Damien soupira et retira sa main. Si on peut même plus tripoter un mec évanoui.

- Enlève-lui son pantalon !

- Avec plaisir !

- C'est pour voir si il a quelque chose à la jambe, connard !! Putain les mecs alors...

Damien s'exécuta. Laetoli, Lucario et Damien ne purent que constater. La jambe était comprimée au genou par une sorte de gros brassard métallique. On voyait les muscles et les veines convulser peu à peu.

- C'est atroce...

- On ne peut pas l'aider ! Grogna Laetoli qui se releva.

- Quoi ?

- REFLECHIS DAMIEN ! Tout ça ne te parait pas louche ?!

- Qu'est-ce qui est louche ? Il nous a peut-être suivis...

Lucario secoua la tête.

- Même lui a bien vu que non ! Enfin Damien il était là avant nous ! Tout ça ne te paraît pas bizarre ??? En plus...

Laetoli avait les six sens en exergue. Damien s'étonna de cette femme qui avait un tel contrôle de son énergie vitale qu'elle pouvait tout mettre au service d'un seul point jusqu'à le tendre à l'extrême. La situation lui paraissait tendue et ses réflexes de survie la poussaient à donner le meilleur d'elle pour trouver une solution. Un instant, Damien vit Laetoli comme un animal sauvage développant de nouvelles aptitudes pour échapper à ses prédateurs.

- Je me souviens de ce qu'a dit la routière. Elle lui a dit qu'elle était venue à la superette pour manger parce qu'elle avait chaud dans son camion, or lorsque j'ai fait ma sainte nitouche à rester polie sans méfiance, elle m'a dit qu'il faisait frais dans son cockpit !

Damien sembla réaliser.

- Tout est lié...

- Tout est lié putain ! Il y a un truc qui relie ce type à cette nana et peut-être même aux keufs !!! MERDE MERDE MERDE !!!!!

Bon là elle avait un peu tort : Objectivement rien ne lie Nathaniel Dones à Marianne Tardiez, sauf peut-être leur rencontre à la superette mais ça ne fait pas de mariages ce genre de rencontre...

Lucario se dirigea vers Laetoli pour la rassurer.

- Laetoli, on ne peut pas le laisser ici comme ça.

- Bon, écoute...

Il la regarda fixement.

- Je vais chercher cette putain de caisse. Toi tu essaies de lui retirer ça. T'as des connaissances en médecine à ce que j'ai cru comprendre ?!

- Si tous les psychopathes étaient docteurs y'en aurait moins...

- TA GUEULE !!!! C'EST PAS LE MOMENT DE DECONNER MERDE ! Si ça se trouve ces enfoirés de fils de pute sont à mes trousses !

- Et comme je suis un enfant de chœur moi en revanche ils me laisseront tranquille ! grogna Damien.

- Putain....

Elle allait l'empoigner mais Lucario la retint. La scène prit un tour surréaliste face à un Damien totalement intrigué.

- Me regarde pas comme ça ! Tu vois bien qu'il...

Elle parlait à Lucario. Le Pokémon lui lançait des regards significatifs

- Je... Non, je peux pas....

Le Pokémon tâta le front de sa maîtresse. Puis elle pleura un peu dans ses bras. Ils se livrèrent à un baiser qui étonna Damien. Il espéra qu'il n'y ait aucun touriste qui la prenne pour une Poképhile perverse... Et lui pour un candidat à la partie fine...

Par chance les moindres touristes leur faisaient dos.

Laetoli et Lucario se dirigèrent vers la sortie du domaine du lac.

- Aide-le comme tu peux. On va chercher la caisse pour le prendre et après on partira. Tant qu'on le garde avec nous, on est plus en sécurité que si il est à nos trousses...

- D'accord. Laetoli, et... excuse-moi de t'avoir énervée.

- Depuis que je t'ai rencontré ça va pas fort dans ma tête. Mais comme tu es une présence humaine, tu contribues aussi à me rendre moins folle.

Damien s'étonna de ce discours.

- Habituellement je ne tolère personne aussi près de moi sauf Lucario, et tous ceux qui ont essayé de m'accompagner je les ai envoyés bouler. Tu as ce truc unique qui me rassure et me retient de faire des bêtises. Et en même temps je me sens plus forte.

Lucario, qui se croyait rassuré par la fureur de sa maîtresse envers le jeune homme, fut attristé de la voir lui témoigner de... L'affection ?

- T'es un connard mais un connard que j'aime bien. Viens, Lucario.

Elle va chercher la voiture. Damien soupira. Il remit à Nathaniel son pantalon, puis il releva la partie du vêtement couvrant la jambe entravée.

Plus le corps est entravé, plus l'esprit est libéré.

Nathaniel avait perdu connaissance et il se souvenait : Il avait été arrêté pour avoir vendu de la drogue à des trafiquants. Les policiers lui ont proposé un marché : Si Nathaniel arrêtait les criminels, il était relâché. Il aurait alors pu retrouver son foyer d'accueil ou on aurait encore essayé de lui faire arrêter la drogue... Sans succès.

Nathaniel ouvrit les yeux.

- Ou... Ou...

- Chut. Du calme. Tu t'es évanoui. Comme on n'a pas voulu faire les bâtards avec un type trop faible pour faire quoi que ce soit... On a décidé de t'aider.

- M... Ma jambe...

- T'inquiète pas. Je vais m'en charger.

Damien sort son Mackogneur. Il aurait pu faire ça dès le début, mais il avait volontairement fait trainer les examens pour attendre son réveil. On ne sait jamais, ça peut aider de se faire passer pour un héros. Ça peut faire naître des amitiés particulières.

- Mackogneur, occupe-toi de ça.

Le colossal Pokémon combat, qui était plus souvent appelé pour satisfaire la lubricité de son maître, se saisit de l'appareil et le brisa. Nathaniel rejeta sa tête en arrière de soulagement.

- Ça va mieux ?

- Oui... Oui beaucoup mieux... Merci beaucoup.

- Tu veux t'asseoir ?

- Non, sinon je vais probablement gerber...

- Ok. Reste allongé, ma copine va ramener notre voiture. On va te prendre avec nous pour un moment.

- J'étais... Touss.... J'étais chargé de vous arrêter avant Sinnoh... La police sait que vous êtes là, et elle va probablement intervenir...

- Tu travailles pour eux alors pourquoi tu me dis ça ?

Nathaniel sourit, un sourire qui troubla Damien.

- Tu viens... de briser mon seul lien à eux... Merci.

***

Laetoli et Lucario atteignirent la voiture. Laetoli s'assit sur le coffre. Entre ses pieds garnis de chaussures à talons qui laissaient peu de place à l'imagination de ses deux pieds, une plaque d'immatriculation 151 AS 35.

- Je me pose de sales questions, Lucario.

Le Pokémon renard regarda sa maîtresse.

- Est-ce qu'on a bien fait ? Est-ce qu'on fait bien de faire tout ça ? Damien ça passe parce qu'il est différent des autres, il est comme moi... Mais lui il travaille pour les keufs... Je commence à croire qu'on devrait voyager seuls, toi et moi.

Lucario sembla rassuré par ces paroles.

- Mais bon, c'est comme ça.

Elle regarda l'horizon, rêveuse.

- Bruisseliandre... Ca fait si longtemps que j'en rêve. Ça représente tant de choses !

Lucario sourit. Un moment il avait cru que Laetoli avait perdu le fil de leur quête.

- Si ça se trouve j'y trouverais la clé de tous les mystères...

Lucario porta cet espèce de regard paternaliste à Laetoli que la jeune fille reconnaissait.

- Je sais. Pas de faux espoirs ! Bon, allons les rejoindre.

Elle sauta du coffre et le choc réveilla la personne qui s'y trouvait...

Deux yeux s'ouvrirent.

***

Laetoli arriva au Lac Vérité avec la décapotable rouge. Damien tenait Nathaniel debout.

- Il peut marcher ?

- Non.

- Il a demandé quelque chose ? Sur nous ?

- Nan, il veut juste boire.

- Cool. Bon, mettez-vous à l'arrière. Dammy, tu le surveilles. Voilà l'eau.

- « Dammy » ?!

- Quoi tu vas me chier une pendule pour un petit surnom ?

Lucario lança un regard foudroyant à Damien qui chargeait Nathaniel. Mais aucun des deux garçons ne s'en aperçut.

Ils se mirent en route.

- On va ou, Laetoli ?

- On part à Joliberges. Y'a une bibliothèque là-bas. J'ai hâte d'y fouiner !

- Okay c'est toi qui conduis...

Laetoli se mit en route. A l'arrière, Nathaniel buvait un peu d'eau tandis que Damien lui caressait doucement les cheveux.

***

- Tout cela est-il vraiment nécessaire...

La jeune fille était coincée, et pourtant elle bougeait. La petite fille était immobile et pourtant elle s'avançait vers le pont. La fillette se sentait de plus en plus petite à mesure qu'elle grandissait.

Elle tenait un moulin à vent. Et depuis quelques mois elle essayait de réaliser son plus grand rêve

Devenir la meilleure dresseuse de tous les temps.

Pourtant, elle était en fauteuil roulant.

Et elle était poussée par un des majordomes de son père.

- Vraiment, je pose cette question sérieusement... Tout ça est-il vraiment nécessaire ?!

- Mademoiselle, votre père l'a demandé expressément. Il refuse que vous voyagiez seule !

- Eh bah je me demande si mon père est à même de savoir ce qui est bon pour moi. Pourquoi les adultes s'obstinent à croire que je suis moins capable qu'un autre...

- Vous l'êtes en théorie.

Elle crispa ses doigts sur les bras du fauteuil. Sur le moment, sa seule envie se bornait à frapper le laquais qui la poussait.

- Bien, allons-y donc pour ce sixième badge, mademoiselle.

Ils passèrent devant un magasin de télés. Les badauds regardaient.

« 49 % ANGEL

49 % ANGEL, la compagnie de livraison dont l'âme est à 51 % vendue à votre service !

Chaque jour les camions de la compagnie 49 % ANGEL transportent pour vous des tonnes de marchandises, toujours à bon port

(Marianne Tardiez, Livreuse chez 49 % ANGEL)

- Moi, ça fait trente ans que je livre chez 49 % ANGEL. Et la satisfaction du travail bien fait, c'est ma principale récompense ! Chaque jour est un jour livré dans un camion d'argent avec 49 % Angel !

49 % Angel : Livré sur un camion d'argent ! Renseignements au... Et sur notre site 49%angel.jo ! »

( .jo est le nom de domaine internet pour Johto. Il en est de même pour .ka, .ho et .sh - ndla)

- Dites-moi... Ce n'est pas à cette compagnie que père fait si souvent appel ?

- Si bien sûr, Mademoiselle. Votre père a des actions dans cette compagnie.

- Ça ne m'étonne pas... Vu tout ce qu'il a de louche à faire passer...

- Mademoiselle... Ne parlez pas ainsi de votre père.

- Hmph...

La jeune fille se déplaça avec l'aide de son majordome jusqu'à l'arène de Joliberges.

***

Laetoli changea la station de radio.

- T'es vache, j'adore cette chanson !

- U2 c'est de la merde !! Ce groupe me saoule. J'aime pas qu'on agite la faim dans le monde pour me dire « Ecoute mes chansons » !

- Tu es horrible...

- Je ne suis pas horrible, c'est une erreur, Damien.

La route défilait sous les pneus. Le macadam crissait sous les coups de volants. Le jour était à son apogée

- C'est le monde qui est horrible.

Nathaniel se releva. Laetoli tourna le rétro vers lui.

- Salut à toi, jeune étranger. Bienvenue en enfer. J'espère que le voyage au paradis des songes t'aura été profitable. Maintenant tu vas répondre à mes questions. Avant ça je te ferais remarquer que vous n'avez pas de ceintures sur la banquette arrière. Refuse de répondre et je freine brusquement, entrainant ta mort immédiate à travers le pare-brise. Réponds et tout ira bien pour toi.

- Compris.

- Qui es-tu ?

- Nathaniel Dones, j'ai 20 ans et je suis un dealer.

- Okay. Pour qui tu bosses ?

- La police m'a engagé pour vous retrouver. Ils ont compris ou tu allais grâce à l'appel du type à qui tu as volé la voiture.

- D'habitude les connards à qui je fais ce coup n'osent pas appeler les keufs...

- Lui l'a fait, mais il s'est également fait arrêter...

Laetoli s'étonna

- Tu sais pourquoi ?

- Non aucune idée... Je n'écoutais pas les conversations des flics...

Laetoli hocha la tête. Elle regarda Lucario à travers ses lunettes de soleil.

- T'en penses quoi, on peut lui faire confiance ?

Lucario haussa les épaules.

Laetoli freina mais assez lentement. Elle descendit de la voiture. Nathaniel sembla effrayé

-Laetoli que se passe-t-il ?! demanda Damien

Ils étaient presque à Féli-Cité.

- On change de caisse. Et on se débarrasse de celle-là ! Elle est trop repérable.

- Quoi ?

- Pas le moment de faire des caprices, blondinet ! Descendez !

- Attends... geignit Nathaniel.

- Je vais t'aider ! s'écria Damien en se précipitant au secours de Nathaniel. Laetoli et Lucario s'en étonnèrent un peu.

Il fallait changer de voiture. Et celle-là...

Ils ne tardèrent pas à trouver une falaise ou pousser ladite voiture.

Nathaniel resta en arrière avec sa jambe alitée.

Lucario, Laetoli et Damien poussèrent la voiture.

- A trois ! 1, 2...

Ils poussèrent la voiture. Au moment où celle-ci allait tomber, le coffre s'ouvrit, laissant voir...

Une main ?!

- Bon sang... cria Laetoli

***

- Archeomire ! A toi !

La jeune fille en fauteuil affrontait le champion de Joliberges, Charles. Sa seule requête fut la disposition d'un plan d'eau, ce à quoi tous les champions étaient tenus.

- C'est à toi, Luminéon !

Le Pokémon poisson sort de sa Pokéball. Il se pose dans la piscine du terrain.

- Hmm... Ce n'est pas habituel qu'on utilise un poisson pour m'affronter, s'étonna Charles.

- Eh bien moi j'ai décidé de commencer avec lui.

- Archeomire, Luminocanon !

Le Pokémon brille et attaque l'eau ou se trouve le poisson. Le faisceau semble sonder le fond de la piscine.

La jeune dresseuse observait les mouvements du Pokémon, attendant le moment propice.

Soudain elle leva le bras.

- CASCADE !!!!

Un grand jet d'eau s'échappa de la mare artificielle. Lumineon retomba, accompagné d'eau, sur Archeomire qui tomba à l'eau littéralement.

- Oh... Extrasenseur !

- Siphon !

Alors que la créature métallique s'échinait à distordre l'eau, Luminéon s'éleva dans un tourbillon.

- Bulles d'O !

Archeomire se retrouva plaqué à un mur.

- Bien !

- Onde folie !

Luminéon retourna dans son bassin et commença à s'agiter comme un fou.

- Calme-toi ! Reste calme ! Reste concentré sur ton adversaire. Pas la peine de t'agiter autant !

Je suis là, Luminéon !!

Le poisson papillon se calma. Il vit Archeomire se dirigeant vers lui avec le Luminocanon...

- Vibraqua !!

Luminéon cracha une boule d'énergie aquatique. Lorsqu'elle toucha Archeomire, elle explosa en gerbe d'eau qui assomma complètement l'ennemi.

Charles siffla.

- Bien joué. Ton Pokémon est parfaitement entrainé...

- Merci. J'attends la suite.

Charles hocha la tête. La jeune fille en fauteuil roulant semblait être une adversaire intéressante.

- Steelix, A ton tour !

La jeune fille hocha la tête.

- Luminéon, Surf !!

Une vague émergea du bassin. Steelix chercha à esquiver mais ce n'est absolument pas Steelix que Luminéon cherche à frapper avec Surf.

- Bulles d'O !!!

Le bombardement surprend Steelix, ainsi que Charles.

« C'est incroyable... Elle fait un usage incroyable de toutes les attaques Eau de son Pokémon pour feinter, frapper, attaquer... »

Charles sourit.

« Une dresseuse pas banale, et des Pokémon qui ne le sont pas moins... En tant que champion le défi m'intéresse »

- Steelix !! Séisme !!

La vague est repoussée.

- Demi-tour !!

Luminéon vire à l'opposée pour retourner dans son bassin.

- Tempête sable !

La jeune fille hocha la tête.

- Tornade !

Luminéon repousse littéralement la tempête. Charles est impressionné.

« Ouah... »

- On y va ! Surf !

Luminéon retente une attaque chargée... Une nouvelle feinte ?!

- GIGA IMPACT !

Steelix frappa Luminéon qui retomba lourdement sur le sol sablonneux.

- Reviens, Luminéon !

Elle range la Pokéball dans une boîte sur son fauteuil. Elle en prit une autre.

- Ce doit être difficile un tel voyage dans ta position...

La jeune fille hocha la tête.

- Mais comme tout ce qui est difficile, je le fais avec application ! A toi de jouer !

Un Torterra apparut

- Oh... Steelix !!! Séisme !

- Martobois !!

Torterra saute et charge. Steelix se prend l'arbre en pleine poire avec une violence inouïe.

Steelix est repoussé.

- Torterra, Séisme !!

Steelix est littéralement vaincu. Charles soupire.

- Bon... Bastiodon !!

Le cératopsien apparaît. Il semble assez résistant.

- Torterra, Vampigraine !

Bastiodon se laisse infecter.

En fait on dirait plutôt qu'il ne peut pas esquiver.

La jeune fille se méfia de la créature.

Dehors, son majordome s'impatientait, jusqu'à ce qu'il se fasse enlever par un type.

- Hmmmph !!!

- Ta gueule ! On fout le camp !

Il jeta l'homme dans une voiture, une décapotable rouge immatriculée 151 AS 35.

Et la voiture se précipita vers Hoenn.

***

Lucario rattrapa in extremis la main

- Ouf !! souffla Laetoli qui s'attendait à tout sauf à ça.

L'homme en smoking haleta.

- Sainte Marie mais qui êtes-vous ?

- Nous ? On vient de vous sauver la vie, grand connard ! Merci c'est pour les putes après la gâterie ??? hurla Laetoli

- Vous faisiez quoi dans ce coffre ? demanda Damien

- Du stretching pardi !

Regard étonné de Damien et Laetoli

- JE PLAISANTAIS !

- Aaah...

Laetoli s'approcha et empoigna le type.

- Tu vas me raconter tout ce qui s'est passé espèce de sombre tâche... Parce que moi je suis une vraie emmerdeuse, lui derrière moi il a déjà tâté de la viscère et l'autre traine la patte mais c'est un sacré bâtard dans son genre !!

- Augh... Je suis un simple majordome... De la famille Farrell !

Damien tiqua de l’œil.

- J'ai été enlevé il y a trois jours de cela par un homme qui m'a jeté dans ce coffre ! J'ai espéré que quelqu'un vienne à mon aide mais cette voiture n'a eu de cesse de rouler ! Ou suis-je ?

Laetoli se tourna vers Damien qui regarda la carte.

- Peu avant Féli-Cité...

- Oh mon dieu, j'ai perdu ma maîtresse ! Je dois repartir !

- Attendez ho ! Vous êtes fou ! Ça fait trois jours vous avez rien mangé et on a failli vous tuer !

Elle lui donna quelques billets.

- Allez-vous acheter à manger et prenez une nuit de repos !

- Merci bien, mademoiselle... si je puis faire quoi que ce soit...

- Vous sauriez ou on peut trouver une caisse sympa ?

***

Lorsque la jeune fille en fauteuil roulant sortit de l'arène, elle admira son Badge Mine.

Puis elle constata que personne ne l'attendait. Elle passa un coup de téléphone.

- Oui... Merci infiniment... Vous êtes en route pour Nénucrique ? Débarrassez-vous du corps là-bas. Jetez-le aux Sharpedo.

Elle ferma le portable et repartit en pressant le levier qui la fait avancer seule.

- Prochain arrêt : Frimapic !

Elle se dirigeait dans la ville portuaire, souriante.

- Personne n'empêche Clotilde Farrell de faire ce qu'elle veut faire...

=================================================

DOSSIER DE POLICE N° 7645

Objet : Clotilde Farrell

Ville natale : Safrania

Âge : 20 ans

Signe astrologique : Poissons

DESCRIPTION :

En fauteuil roulant, les cheveux bruns tirant vers le blond. T-shirt rose, pantalon rouge bordeaux

FAITS REPROCHES

-Commanditaire d'enlèvements et de meurtres

-Détournement de fonds

-Piratage informatique

PARTICULIARITES

-Handicapée physique à la suite d'une chute du troisième étage

-Fille unique du grand industriel Darwin Farrell

CASIER JUDICIAIRE

-N'a jamais été arrêtée (Immunité diplomatique en action sur cette personne)

=================================================

Laetoli était contente. Lucario dormait sur le siège à ses côtés.

- Putain, un Camping-car !!! J'y aurais pas pensé !

- C'est déjà plus discret ! ricana Damien

- On va ou ? demanda Nathaniel

- J'ai besoin d'informations alors on va à Joliberges. Je n'en ai jamais visité la bibliothèque, c'est la plus grande du pays.

- « Celui qui veut savoir demande à son Dieu, s'il cherche mieux il lit ses préceptes »

Laetoli et Damien s'étonnèrent.

- Catho ? Parce que si t'es catho je t'arrache les couilles et tu les boufferas avant de mourir vidé de ton sang !

- Juif.

- Oh... Toutes mes putains de condoléances...

- C'est une insulte ?!

- Pas du tout, je compatis. Ca a dû être horrible.

- Parle pour toi. Moi je sais où je vais. Toi tu parcours les routes à la recherche du savoir. Moi je sais déjà tout.

Laetoli aurait pu s'arrêter et tuer Nathaniel de la façon susmentionnée. Mais elle sembla intéressée par la philosophie du jeune homme. Damien ne le quittait pas des yeux.

- Dis-moi, Nate...

- Hm ?

- ...Tu ne saurais rien par hasard à propos de Bruisseliandre ?

Nathaniel sembla songeur.

- J'en ai entendu parler. C'est un lieu où personne n'est jamais allé... Pourquoi tu cherches ça ?

- Parce que... Justement, personne n'a trouvé ce merdier. Moi je veux le trouver. Je sais qu'on dit que c'est une légende mais...

- ...« L'homme qui se cherche cherchera toujours le paradis »

- Exactement.

L'équipée sauvage continuait en direction de Joliberges. Personne ne se doutait encore de l'évolution de la situation. Personne ne se doutait de qui, quoi, comment, pensait chacun.

Personne ne savait à quel point Laetoli et ses amis allaient changer la face du monde

***

La police de Sinnoh était très concentrée sur cette affaire Laetoli Connors.

Le capitaine Huygens discutait avec la femme rousse de la jeune fille.

- C'est juste une ado à problèmes en théorie, mais elle est bien pire que tout ce qu'on a pu rencontrer. On a inventé un surnom pour elle à la brigade d'élimination : « L'ultra-violente ». Elle a agressé énormément de personnes. C'est une associable.

- Qu'en est-il, demanda le capitaine, de sa quête si incongrue ?

- Tu veux dire, comment cela se peut-il qu'une gamine qui donne des taloches à une vieille dame cherche un lieu seulement cité par des historiens renommés ? Avec les gars on a trois hypothèses.

Le capitaine sembla intéressé.

- Hypothèse 1 : Elle tient absolument à réaliser quelque chose d'irréalisable. Cela a été confirmé par les auditions de ses parents, qui ont signalés qu'elle était toujours en quête de choses impossibles à faire, notamment lorsqu'elle était petite, atteindre les points les plus hauts et les plus bas de sa maison avec tout le risque que cela comportait. Hypothèse 2 : Elle sait quelque chose sur cet endroit que personne ne sait et elle veut en retirer quelque chose mais cette hypothèse ne tient pas compte de son attitude antisociale.

Elle marqua un temps d'hésitation qui surprit le commissaire.

- Et ?

- Je ne devrais pas te le dire parce que c'est seulement mon hypothèse à moi au bureau...

- Dis toujours.

La femme aux cheveux roux frisés regarda vers la fenêtre et vers l'horizon.

- Hypothèse 3...

Le commissaire pencha la tête.

- Alors ?

- Bah... J'ai eu des aveux du père quand on les a auditionnés il y a 3 ans...

- Parle donc, on dirait que tu vas dire une énormité !

- Non c'est plus l'impression de dire quelque chose de si énorme, si hallucinant qu'on n'y croit pas soi-même, et on finit par hésiter à l'évoquer comme ça.

- Parle. On en rira peut-être.

- Laetoli ignore complètement ou elle est née... Parce que ses parents l'ont adoptée. Et peut-être... Qu'en réalité elle cherche juste à savoir où elle est née... Mais je vous assure que ce n'est qu'une hypothèse...

***

Au volant du Camping-car, Laetoli se retourna. Damien lisait un magazine.

- Quoi ?

- Non... Rien, je... J'ai eu l'impression qu'on parlait de moi.

- Tu sais qu'au Japon les gens éternuent quand cela arrive...

- Ouais... Mais là je sais pas. Comme une impression. Un pressentiment.

A SUIVRE

Marianne s'arrêta dans l'entrepôt comme dit.

Les types déchargeaient les meubles.

- Bon, bah moi je repars...

- Merci bien. Vous donnerez cette enveloppe à qui de droit.

- D'accord. J'y vais, hein...

- Bien sûr.

Marianne repart dans son camion. L'un des types ferma le hangar.

- Allez-y.

Les types ouvrent les différents tiroirs et placards des meubles prétendument vides. Ils cherchaient quelque chose.

L'un des meubles contenait une enveloppe.

- C'est ça !

- Tout de même une cargaison de meubles pour une simple enveloppe !

- C'est que le contenu est crucial...

Le chef ouvre ladite enveloppe.

Il observe le contenu.

« DOSSIER DE NAISSANCE DE LAETOLI CONNORS »

- Devinez à qui on va vendre ces informations...
- 1
- 2
- 3
You need to be logged in to leave a review for this story.You need to be logged in to leave a review for this story.
Report Story

Bruisseliandre