Collés pour la St-Valentin - 7ème année | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 5192 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Cette fanfic se déroule pendant la septième année de Harry à Poudlard et ne prend absolument pas en compte le tome 6 de Harry Potter.
Avertissement – Cette fic met en scène des liaisons homosexuelles explicites et surtout une relation homosexuelle entre Severus Snape et Harry Potter.
Coucou à tous ! Je n’arrive pas à croire que ça fait si longtemps que j’ai posté le premier chapitre de cette fic... Je n’arrivais à trouver le temps, comme c’est le cas sur plusieurs sites sur lesquels je poste. Voilà le chapitre 2 et les suivants arrivent plus rapidement ! Enfin... j'espère !!
Au fait je cherche quelqu’un qui aurait le courage de traduire mes fics en anglais, je sais c’est du boulot, mais....
Mione : coucou toi ! J’ai vu que tu t’étais réinscrite il y a longtemps sur hpfiction, et j’ai été contente de te retrouver ! D’ailleurs tu as bien rattraper ton retard.^^ Plein de bisous !
Isadax : Merci de ta review Isadax ! Je vais bien m’en sortir, tu verras. Ils ne sont pas du tout coopératifs (et je confirme pour les engueulades...) mais je vais les coincer.^^ Bisous et bonne lecture !
Zazaone : Aaah ma Zaza préférée ! Désolée du retard (que tu as largement rattrapé, non ?) En fait, ici comme tu l’as lu, Snape éprouve bien quelque chose. En plus la prophétie du début le concerne. En tout cas, rien ne sera facile pour eux deux...^^ La 6ème arrive, si si. Plein de bisous !!
Edit : j'ai enfin corrigé la mise en page, désolée d'avoir tant tardé !
Inconscients de ce qui arrivait, l’élève et le professeur continuaient leur dispute avec une certaine aisance que donnait l’habitude : le ton montait crescendo avec passion et les insultes ne tardèrent pas à fuser. Ils étaient vraiment trop occupés à s’engueuler avec application pour se rendre compte de ce qui se passait… Severus leva la main au même moment de Harry… Et clac ! Une sorte d’accord très mélodieux retentit avec force. Hermione se rendit compte avec surprise qu’il s’agissait en fait des premières notes de la musique que l’on joue lors des mariages. Logique quand on y pensait…
- Mais lâchez-moi !!!, dirent ensemble Harry et Severus, chacun essayant de récupérer sa main.
- Je voudrais bien mais je n’y arrive pas !!, jeta Harry en tirant.
- Vous n’êtes pas assez irrésistible pour que je m’accroche à vous comme ça !! Ce n’est absolument pas volontaire.
Après un instant de surprise, un tonnerre d’applaudissement retentit : la classe entière applaudissait pour célébrer le nouveau couple de la Saint Valentin. Quelques cris retentirent, dont un « Hourra pour les amoureux !! » lancé avec enthousiasme…A ce cri collectif mêlé d’applaudissements, Harry cessa de tirer pour récupérer sa précieuse main pour contempler son professeur honni avec incrédulité :
- Oh non, ne me dites pas que… Non ?!
Severus se figea à ce cri avant de ressentir un froid soudain. Il regarda – regarda vraiment leurs mains collées l’une à l’autre : la main gauche de Harry et sa main droite. Mignonnement lovées l’une contre l’autre. Collées, quoi !! Saloperie de sortilège de la Saint Valentin ! Il n’aurait pas dû sortir de son appartement après avoir reçu la carte, il le savait. Mais pourquoi, pourquoi ce sale gamin ?? Harry avait poursuivi :
- Vous aussi vous avez reçu la carte ?? Et l’autre moitié du gâteau ?
Le silence figé de Severus était assez éloquent. Hermione et Draco s’approchèrent.
- Vous n’êtes pas le premier couple gay, choisit de dire Hermione.
- Je ne suis pas gay !!!, crièrent-ils ensemble. Et combien de temps cette horreur (Harry) – calvaire atroce (Severus) – va durer ?, demandèrent-ils toujours ensemble.
Ils étaient au moins d’accord sur une chose – la première fois en sept ans d’affrontement : ce qui leur arrivait était une atrocité sans nom. Ils ne pourraient pas se supporter longtemps en restant l’un près de l’autre.
- Ben comme d’habitude, jusqu’à ce que vous reconnaissiez vos sentiments réciproques, répondit Hermione en s’efforçant de ne pas trop sourire. Au minimum. Après, je ne peux rien vous dire.
Elle se doutait qu’un truc pareil n’était pas prêt d’arriver. Cela promettait de sacrés rebondissements. Elle en riait d’avance.
- Y’a pas de sentiments !!!
- Ben vous êtes quand même curieusement synchrones, remarqua doucement Draco.
- Nous sommes d’accord simplement sur notre dégoût réciproque, tint à dire Harry furieux.
- Disons plutôt pour ma part un mépris d’une densité rare, précisa Severus avec colère.
- Eh bien, ça risque de durer des mois !, remarqua Hermione.
Harry et Severus se regardèrent horrifiés. Avant d’essayer de récupérer leurs mains avec un désespoir évident mêlé d’une rage croissante.
- Pas des mois, pas si longtemps !! Je me couperais la main avant !!, cria Harry.
- Ecoute Harry ce n’est pas si terrible…, tenta de dire Hermione.
- Pas si terrible ??? C’est Snape, bon sang, cet être sadique, pervers et asexué…
- Je suis toujours là, Potter !!, fit une voix glaciale à son côté. Et si vous voulez vous trancher la main, je vous prête une scie, aucun problème. Je ne tiens pas à rester des mois collé à un gamin irresponsable, crétin et débile !!
- Non mais qui vous croyez traiter de débile, hein ?
- Mais vous !!! C’est toujours qui vous fourrez des situations pas possibles, qui êtes incapable de réussir la moindre potion, vous ce sale gamin avec votre cicatrice dont vous êtes si fier…
- Et vous n’êtes qu’un esclave à la botte de ce raté de Voldemort, un moins que rien…
- NE DITES PAS SON NOM, POTTER !!, cria Severus.
- Ah vous avez raison c’est Tom Jedusor !! Au fait vous saviez qu’il était à moitié moldu ?, persifla Harry avec un grand sourire.
Hermione murmura rapidement à l’oreille de Draco :
- Va vite chercher Dumbledore…
Mais la porte du cachot s’ouvrit brusquement, laissant entrer l’illustre directeur de Poudlard.
- Ah je me doutais bien que cette année ce serait spécial !, s’exclama-t-il avec un enthousiasme que les deux belligérants trouvèrent franchement déplacé. Je suis très contents pour vous deux, depuis le temps que vous vous tournez autour sans oser faire un pas.
- Mais pas du tout !!
- Qu’est-ce que vous allez chercher !!
- Je le déteste !!, conclurent-ils ensemble.
- Vous allez tellement bien ensemble, ajouta-t-il avec douceur.
Et avec son sourire irrésistible, vous savez celui contre lequel on se sent bête d’être en colère.
- Ecoutez Albus…
- Professeur Dumbledore, on va s’entretuer ! Je vous assure !!
- Mais non ! En mille ans, ça n’est jamais arrivé.
- Il y a toujours des exceptions : il faut trouver une solution ! C’est absolument vital !!
- Mais c’est la solution ! Faites un effort… Mmh c’est vrai que pour suivre ses autres cours, ça va pas être facile, admit-il. Je vais mettre au point un emploi du temps spécial pour vous deux : Severus ira en cours avec Harry, et lui suivra les cours de potion.
Mines atterrées de part et d’autres. Grands sourires ravis du côté de Draco et de Hermione : chacun son tour !! Harry et Severus s’étaient largement fichus d’eux l’année passée… Comme quoi il y avait une justice. Il fallait juste attendre un peu.
- Oh j’oubliais, mon cher Severus, interdiction formelle d’ôter des points à Gryffondor en raison de Harry.
- Mais…
- Harry est votre âme sœur, fut l’argument final d’Albus.
Severus et Harry s’exclamèrent en même temps :
- J’ai pas d’âme sœur !! Et je ne suis pas gay !
- Ca va pas non !, s’exclama Harry.
Albus fronça les sourcils :
- Harry, il y a quand même des limites à ne pas dépasser, prévint Albus en fronçant les sourcils. Je sais bien que c’est un gros choc ce qui t’arrive, mais je n’y suis pour rien !
- D’accord, soupira Harry. Mais comment va-t-on faire ?
- Eh bien, je pense que tu iras dormir chez Severus, car il me semble difficile que tu restes dans ton dortoir à présent…
Albus fit un discret signe de la main, enjoignant les élèves à quitter le cachot. Hermione prit soin de vérifier que tous les chaudrons avaient été éteints avant de quitter le cachot, suivie par Draco et Albus qui préféra s’éclipser discrètement.
- Mais je n’irais pas habiter avec vous !!, dit Harry complètement estomaqué.
- Et dormir dans mon lit d’ailleurs !
- Parfaitement, dormir… Quoi ? Hors de question que je…
Severus leva leurs deux mains jointes, l’interrompant.
- A moins de vous amputer de votre main – car pour ma part je ne peux envisager de me priver de ma main droite…
A ces mots, Harry eut un drôle de sourire vaguement moqueur, en rapport avec la blague qui courait sur Snape depuis des années. Severus comprit aussitôt et s’interrompit à son tour.
- Monsieur Potter, siffla-t-il presque, je ne vous permets pas !
Harry eut un sourire moqueur. Il venait d’avoir une idée pour se moquer de Snape. Son sourire devint clairement pervers quand il susurra :
- Voyons mon cher Snape, bien sûr que nous allons dormir ensemble…
Et Harry lui effleura le visage du bout des doigts. Severus fit un bond en arrière entraînant Harry avec lui. Sa peau le brûlait à l’endroit où Harry n’avait fait que l’effleurer. Et son cœur battait à tout rompre. Bon sang, que s’était-il passé ?? Non non… Ce n’était pas ça. Pas un frisson de pur plaisir. Ou alors si c’était ça, c’était à cause de sa solitude et de son long, très long célibat… Une fois cette histoire finie, il faudrait qu’il se trouve quelqu’un quand même… Enfin, rien ne pressait.
- Vous… Vous n’êtes pas sérieux ! Je…, réussit à balbutier Severus sous le choc de ce qu’il venait de ressentir.
Harry éclata de rire devant sa tête.
- Bien au moins je sais qu’il ne m’arrivera rien vu votre réaction ! Puisque je suis obligé de dormir avec vous !!, ajouta-t-il à nouveau furieux.
Severus inspira à fond.
- Et si vous arrêtiez de vous comporter comme un gosse de cinq ans !! Bon sang ! Vous croyez que ça me plait cette situation ! A cause de ça je vais avoir du mal à faire mes potions…
- Vous êtes idiot ou quoi ?, releva aussitôt Harry. Vous vous préoccupez de vos chères potions ?
- Je ne vous permets pas…, commença Severus de plus en plus en colère.
- Et les toilettes ?, s’insurgea Harry. Hein ! Et pour se laver ? Vous n’y avez pas pensé !, explosa Harry. Vous êtes un pur esprit ou quoi ? Ah je sais vous ne vous lavez pas, c’est ça !!
Severus avait blêmi. A toutes ses situations auxquelles il n’avait pas pensé. Et un peu à cause de l’insulte.
- Mais je ne veux pas !!, se plaignit-il presque.
Ce fut tout ce qu’il était capable de dire, réalisant enfin la situation. Harry leva à son tour leurs mains collées.
- Pas plus que moi, grinça-t-il.
Le silence se fit. Long très long. Harry se fit la réflexion incongrue que Severus avait de belles mains. Chaudes aussi. Il fallait dire qu’il n’était jamais resté près de lui aussi longtemps : ça devait être pour ça qu’il avait la gorge sèche et le cœur qui battait un peu plus vite. Marrant, maintenant qu’il y pensait ça lui rappelait la fois où Cho l’avait embrassé. Mais en plus fort. Bref, c’était un mauvais souvenir, prouvant qu’il allait être malade en restant si longtemps près de Snape. Voilà, c’était ça et rien d’autre.
- Bon écoutez Potter…
Harry grinça : vu la situation, il ne pouvait pas faire l’effort de l’appeler par son prénom. Non c’était trop demander !
- J’ai fait des recherches quand j’étais élève et Albus a hélas raison : il n’y a pas de solution.
- Donc, répondit lentement Harry, on est… coincés ?
- Oui, soupira Severus. Peut-être que le sort s’annulera-t-il au bout d’un certain temps, mais rien n’est sûr.
Harry voulut faire quelques pas pour s’asseoir. Mais Severus ne le suivit pas, restant fermement campé sur ses jambes : Harry se retrouva donc tiré en arrière et heurta le torse de Severus. Ils retrouvèrent donc un instant à se fixer droit dans les yeux, ébène contre émeraude, si proches l’un de l’autre qu’ils sentaient chacun le souffle de la respiration de l’autre… Harry était en train de se dire qu’il se passait quelque chose de vraiment bizarre quand quelque chose interrompit heureusement sa réflexion…
La porte du cachot s’ouvrit brusquement : d’un geste tout aussi brusque, Severus poussa Harry loin de lui. Mais comme ils avaient toujours leurs mains collées, eh bien, cette fois-ci Harry entraîna malgré lui Severus et ils tombèrent ensemble par terre.
- J’étais venu vous dire qu’il fallait laisser un peu de temps pour que vos sentiments émergent, mais je crois que je n’ai pas trop de souci à me faire, à ce que je vois !, conclut Albus avec un léger rire et un grand sourire ravi. Mmmh, toutefois si je peux me permettre, ajouta-t-il avant de sortir, essayez de ne pas être trop fatigués pour le bal de ce soir !!
Harry et Severus se regardèrent à nouveau, le premier ayant un peu rougi : leur position ne paraissait laisser place à aucun équivoque… Harry était plaqué au sol par Severus allongé sur lui, leurs jambes intimement entremêlées, leurs hanches collées. Tout dans leur attitude semblait laisser croire qu’ils allaient fougueusement embrasser ou alors que c’était fait et qu’ils allaient passer à la suite. D’ailleurs… Harry se figea : il lui semblait sentir un truc louche contre lui… Il fixa Severus avec incrédulité. Qui parut très très gêné.
- C’est physique, c’est juste physique ! Une simple réaction qui ne veut rien dire !!!
- Vous êtes gay !, dit Harry presque accusateur.
- Mais non !, protesta Severus.
- Mais si ! Sinon pourquoi, vous… vous…
Harry n’arriva pas à fini sa phrase.
- C’est… normal après plusieurs années de… célibat, se résolut enfin à dire Severus, toujours très gêné.
- Vous êtes gay, répéta Harry.
- Puisque je vous dit que…
- Parce que ça fait cinq minutes que vous êtes affalé sur moi sans bouger d’un centimètre ! Et que bref… vous réagissez toujours !, ajouta Harry sur un ton accusateur.
Piqué au vif, Severus s’écarta d’un bond… entraînant évidemment toujours Harry avec lui. Ils se retrouvèrent donc dans la position inverse : Severus dessous et Harry dessus. Plus exactement Harry avait son visage niché dans le cou de Severus, ce dernier ayant posé sa main libre par pur réflexe sur les reins de Harry. Cette douce chaleur à cet endroit procura de drôles de sensations à Harry : il ne put retenir un frisson. Que Severus interpréta évidemment – et justement !- comme du dégoût.
Harry s’écarta aussitôt, mais avec lenteur, ne voulant pas provoquer une nouvelle catastrophe. Severus le regarda s’écarter, se sentant soudain comme privé de chaleur. Il aurait aimé… Non, il n’était pas gay !, se dit-il fermement, se levant à son tour. Enfin il ne voulait plus l’être. Il voulait rester seul, sans amant. Donc, il n’était plus gay et plus disponible. Et encore moins pour ce sale gosse.
Une phrase rejaillit dans sa mémoire, une phrase qui lui fit mal :
« Deux mains alors se joigneront pour ne plus se lâcher. »
Non ce n’était pas ça ! Ca ne pouvait pas être ça, hurla intérieurement Severus.
- Bon et on fait quoi maintenant ?, demanda Harry.
- Je crois que c’est évident : nous allons devoir apprendre à se déplacer ensemble, sans plus nous faire tomber : je n’ai aucune envie de m’affaler sur vous en pleine grande Salle !, répondit Severus sans perdre contenance.
Alors que cette petite phrase continuait à le hanter, que les mots suivants se déroulaient dans sa tête. Ces mots qui le poursuivaient depuis des années.
- Mouais, c’est vous qui le dites !
- Pour la dernière fois Potter, je suis célibataire depuis très longtemps, croyez-moi !!
- Mais oui, fit Harry.
Son ton montrait bien qu’il n’en croyait pas un mot.
- Vous avez un traversin dans votre lit ?, demanda tout à coup Harry.
- Je sens que je vais regretter ma question mais que voulez-vous en faire ?
- Faire un semblant de séparation pour éviter que vous me sautiez dessus pendant mon sommeil, répondit franchement le jeune homme.
- Pour la dernière fois…, commença Severus avant de s’interrompre. Vous savez quoi ? Laissez tomber ! Vous préférez croire de toute évidence que vous être trop irrésistible pour que je résiste…
- C’est pas moi qui ai réagi, nota justement Harry.
A partir de là, Albus qui était resté derrière la porte, l’oreille collée, ne comprit plus trop grand-chose : les insultes volaient et les cris rendaient incompréhensibles les propos. Enfin si du moins il y avait un dialogue… Il s’éloigna donc :
- Bah de toute façon, ça commence comme ça à chaque fois !, nota-t-il pour lui-même. Et heureusement, parce que sans ça… Ca ne serait pas drôle !!, conclut-il avec un sourire hilare. Quand je pense qu’ils vont devoir ouvrir le bal… Heureusement qu’ils ne le savent pas encore…
La cloche de midi sonna, interrompant la dispute entre Severus et Harry. Après avoir crié aussi longtemps ils étaient fatigués et ils commençaient à voir la situation avec une certaine philosophie. Leur dispute leur avait appris au moins un point : impossible de la finir en claquant la porte. Ils devaient donc s’arrêter d’eux-mêmes, et il s’avérait que la fatigue aidait beaucoup à prendre cette décision.
- Potter, j’imagine que vous ne voulez pas manger en public, non ?
- Non effectivement…
- Je vous propose d’aller manger dans mes appartements, dit-il doucement.
Harry lui jeta un regard méfiant.
- Bon dans la cuisine alors ?, proposa Severus sans répondre à ce regard pour ne pas relancer la dispute. Devant tous les elfes de maison ? Décidez-vous, je n’ai aucune envie de mourir de faim par votre faute et vos peurs idiotes !
- … D’accord, finit par dire Harry.
- Bon alors allons dans la cuisine, soupira Severus.
L’idée de manger avec une seule main devant tous les elfes ne le réjouissait pas vraiment, mais bon. Du moment qu’on ne leur offrait pas un cœur en chocolat pour le dessert, ce serait encore supportable.
- Non je veux dire chez vous, reprit Harry. Mais je vous préviens…
- Vous voulez que je vous répète pour la cinq centième fois que je ne suis pas gay ?, l’interrompit Severus.
- …Bi alors, répondit Harry histoire d’avoir le dernier mot.
Severus choisit sagement de ne pas répondre.
Harry accompagna Severus dans le dédale des cachots.
- Comment faites-vous pour vivre ici sans la lumière du soleil ?, ne put-il s’empêcher de demander Harry.
- Comment faites-vous pour avoir toujours quelque chose à dire ? rétorqua aussitôt Severus.
Pour le regretter aussitôt : Harry venait de s’arrêter net et il faillit tomber en arrière.
- Non j’ai changé d’idée, on devrait manger dans la Grande Salle.
- Je suis désolé, reconnut aussitôt Severus pour éviter toute nouvelle dispute. On… s’habitue très bien en raison des fausses fenêtres qui amènent la lumière du soleil dans mes appartement, se résolut-il à expliquer.
Harry soupira et décida lui aussi de faire un effort :
- Nous sommes encore loin ?
- Non non, fit Severus soulagé de ne pas devoir manger en public.
Il s’arrêta devant un miroir encadré par deux elfes en étain : l’un tenait une fleur à peine éclose, l’autre une flûte. Le tain du miroir était noirci et le miroir semblait très vieux. Le bois s’écaillait. Il se situait au fond d’un couloir à l’écart des salles de cours. Severus regarda Harry avant de se décider à murmurer son mot de passe.
- Lowen.
Harry se retint à temps la question qui lui brûlait les lèvres… Le miroir s’effaça dans le mur dévoilant les appartement privés de Severus. Où nul n’était entré depuis très longtemps, à part les elfes de maison et Albus qui persistait à vouloir s’inviter… Severus nourrissait un vague soupçon sur le pourquoi de cette histoire de la Saint-Valentin. S’il se rappelait bien, il n’y avait pas si longtemps que Albus lui avait suggéré de ne plus rester célibataire.
L’entrée de l’appartement s’ouvrait sur un salon lumineux. Une fenêtre entrouverte laissait entrer un air un peu frais aux senteurs de mai. Assez surprenantes pour un mois de février… Plus encore quand Harry s’approcha, et donc entraîna Severus avec lui : il se rendit compte que la fenêtre donnait sur un parterre de pivoines aux pétales d’un rose nacré, à la tête lourde et penchée, et au parfum enivrant. Des fourmis affairées se déplaçaient entre leurs pétales serrées. Un peu plus loin une source au murmure tranquille apportait une note de fraîcheur. Une fenêtre enchantée oui… Il se tourna pour regarder le salon. Lui aussi très surprenant : il était dans les teintes pastels, en bois de merisier . Quelques livres étaient dispersés au milieu des coussins confortables du canapé.
- Où est ce jardin ?, finit par demander Harry, avec hésitation.
- Il n’existe pas, c’est une illusion, répondit Severus à voix basse. Un simple rêve créé par magie, ajouta-t-il laconique.
Il fallait dire que Harry entrait dans son domaine, son jardin secret qu’il aurait voulu ne jamais partager. La tension dans sa voix était telle que Harry comprit et n’insista pas. Severus ferma brusquement mais maladroitement d’une main la fenêtre. Harry l’aida sans plus poser de questions.
- Allons déjeuner, fit Severus en se dirigeant vers une table où un plateau avait déjà été déposé
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