Quand des joueurs se mettent à nu | By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 3339 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
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Chapitre 2 : Crise de rire ou crise de nerf ?
« Ils se vendent comme des petits pains, c’est de la folie ! » sourit un Fred Weasley, essoufflé d’avoir rangé dans sa réserve d’innombrables gros cartons remplis de cartes de vœux et autres calendriers des joueurs de Quidditch de l’équipe d’Angleterre. « Il y a des femmes de tout âge qui se les arrachent et aussi un nombre surprenant d’hommes… et je n’ai pas l’impression que ce soit pour leur compagne… »
Hermione eut du mal à se retenir de rire devant la mine de Ron mais lorsqu’il vit sa fiancée se pincer les lèvres, il lui donna un gentil coup de coude en lui souriant avec tendresse.
« Et qu’est-ce qui se vend le mieux ? » demanda-t-il avec intérêt.
« Un peu tout ! » répondit Fred en installant d’autres calendriers sur les présentoirs des rayons vides. « Ce qui a tendance à partir le plus vite sont les cartes parce qu’elles sont différentes alors il y a du choix. De plus, les gens en achètent plusieurs pour leurs plus ou moins nombreux contacts alors que les calendriers, ils n’en achètent qu’un voire deux s’ils comptent l’offrir. »
« Et est-ce que les photos avec Harry se vendent bien ? » demanda Hermione en espérant pour la fierté du jeune homme que la réponse soit positive.
« Oh la ! » fit George en passant par là avec une énorme caisse de tasses décorées à l’effigie des joueurs. « C’est notre best-seller ! » rit-il mi-moqueur, mi-affectueux en lançant un bref coup d’œil complice à son jumeau. « Les femmes font presque des crises si elles n’ont pas ‘leur Harry Potter’ dans le lot de cartes ! »
« Pourquoi ? » interrogea Ron, étonné. « Tous les lots ne sont pas les mêmes ? Ils n’ont pas les mêmes joueurs ? »
« Non ! » lui dit Fred en empilant des cartes sur un étalage où un seul lot de 5 restait. « Le photographe a prit les models dans divers positions, décors ou luminosités et du coup, il y a des lots complètement différents et dans certains lots, tous les joueurs ne sont pas représentés. Il n’y a que 5 cartes dans un étui donc ils ne peuvent pas tous être présents ! »
« Mais vous n’avez pas de cartes individuelles ? » demanda Hermione en fronçant les sourcils. « J’en avais pourtant commandé ! »
« Si, si, on en a ! » lui répondit George.
« Ou plutôt, on en avait ! » rectifia Fred encore perplexe devant cette vente phénoménale. « Il nous en reste quelques unes mais plus aucune avec l’image d’Harry ! Elles ont toutes été vendues ! »
« Déjà ?! » se réjouit Hermione. Elle était réellement agréablement surprise. Si en seulement quatre heures de vente, les commerces étaient vidés, l’association inaugurait un vaste succès. « Par contre » ajouta-t-elle en désignant les tasses. « Je n’ai pas le souvenir d’avoir demandé autre chose que des calendriers et des cartes… »
« Oui » fit George avec un sourire carnassier. « Pure stratégie commerciale ! En fait, c’est Fred et moi qui avons eu l’idée et on en a parlé avec Harry et les autres joueurs qui ont accepté… On devait t’en parler mais on en a pas eu le temps. Excuse-nous ! Ces tasses sont l’exclusivité de la maison ! Comme tous les commerçants du Chemin de Traverse et de Pré-au-lard ont les mêmes cartes et calendriers, on voulait se distinguer en faisant aussi d’autres objets… ça nous rapporte plus de clients et ils sont contents aussi en repartant avec leur trouvaille… De plus, ça fera davantage d’argent pour les orphelins !
« Et ne t’inquiète pas, nous n’avons rien fait d’autre que des tasses ! » s’empressa d’ajouter Fred.
Hermione les regarda tour à tour sans rien dire avant d’acquiescer. Ron, lui, regardait les tasses en fronçant les sourcils.
« Mais… il faut leur jeter un sort ou quoi ? Parce que sur celle-ci, on ne voit que la tête du joueur ! Le reste est tout noir ! »
Fred ricana et lui ébouriffa fraternellement les cheveux « Pour voir le reste, il faut mettre de l’eau chaude Ronnikin ! Pourquoi ? Tu es intéressé ? » le taquina-t-il.
« La photo aurait représenté ‘Mione, je t’aurait dit oui… Et c’est possible de les faire soi-même, ces tasses ? »
« Ron ! » le rappela à l’ordre sa future femme. « Je te vois venir ! »
L’Auror lui adressa un sourire contrit et faussement penaud.
« Bon, c’est pas tout ça ! » dirent les jumeaux en même temps. « Mais, il faut que nous refournissions les stocks en prévisions des hordes hystériques qui ne vont pas tarder à faire leur apparition. »
Sur la promesse de faire d’autres commandes pour fournir les commerçants, Ron et Hermione quittèrent donc la boutique de Pré-au-lard avec des pensées optimistes plein la tête.
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Tout cela allait le rendre dingue !
Ses mains fouinèrent de nouveau frénétiquement dans le bac de cartes à la recherche de toutes celles qui pouvaient porter pour effigie un certain ex-Gryffondor aux cheveux noirs et aux yeux verts. Il avait déjà réussi à se procurer le dernier calendrier que la marchande avait en boutique et qui, désormais, reposait précieusement dans la sacoche qu’il avait apporté exprès pour ces achats.
Ses doigts pâles se glissèrent entre les petites pochettes de plastiques transparentes, écartant certaines cartes individuelles qui ne l’intéressaient pas. Cela faisait plus de dix minutes qu’il était devant cet étalage à chercher presque carte après carte pour pouvoir en trouver au moins une et, pour le moment, aucune image du Survivant n’avait encore eu le bonheur de se trouver entre ses mains.
Si cela continuait, il allait finir par faire une crise de nerf !
Surtout que, dans ce bac, il n’y avait pas que ses mains qui farfouillaient et toutes autres que les siennes lui étaient hostiles. Il savait que les autres étaient en partance pour lui voler ses cartes car oui, toutes celles représentant Harry Potter étaient siennes ! Et il voulait les trouver avant qu’une d’entre elles ne les lui volent.
Il était en train de remuer un large tas lorsque, brusquement, ce sourire reconnaissable entre mil, ces yeux étonnement brillants et cette cicatrice en forme d’éclair apparurent devant lui, en noir et blanc. Sa main se précipita alors vers l’image mais une autre paume aussi avide vint la saisir une seconde avant lui pour la lui ravir.
Severus leva alors les yeux vers la femme qui avait commis l’outrage le plus répréhensible de l’univers et la fusilla du regard à tel point qu’il crut qu’elle allait en pleurer. Il utilisait presque son don pour la légilimencie afin d’entrer dans son cerveau et la culpabiliser de son geste fautif. Elle devait reposer la carte ! Elle devait la lui donner ! Mais la femme garda la photo pour elle et s’en alla prestement en direction de la caisse. Severus la suivit des yeux en essayant de reprendre le contrôle de sa respiration. La rage l’étouffait.
« Regarde maman ! » entendit Snape tandis qu’une adolescente qui se trouvait juste à côté de lui montra une tasse à sa mère. « Il n’y a juste qu’à mettre de l’eau chaude dedans et l’image apparaît ! Il y en a à l’effigie de tous les joueurs ! J’en ai pris une de Rowan MacKenan et une de Harry Potter ! »
Severus se figea sur place, réprimant la brusque envie de sauter sur le jeune fille pour lui arracher la tasse des mains. Où avait-elle trouvé cette tasse ? Il la lui fallait !
« Je l’ai acheté dans la boutique d’en face ! Tu sais, chez les Weasley ! »
Le maître des potions se redressa tout à fait et ses iris noirs vinrent se focaliser en une seconde sur la bâtisse qui faisait face à celle-ci. L’autre partie du marathon avait déjà commencé dans sa tête. Il devait encore voir si, dans cette boutique, il ne restait plus aucune carte de Harry puis il irait, incognito, chez les jumeaux pour faire table rase de tous leurs objets qui lui tenaient à cœur de posséder.
Ses mains se mirent alors à fouiner avec plus de vigueur et d’empressement ce qui le faisait désormais passer pour une petite furie ou un fan désespéré.
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« Jamais je ne t’ai vu attraper le vif d’or aussi vite, Harry ! » le taquina son collègue batteur, Brian Hawkins.
« C’est parce qu’il ne fait pas chaud ! » rétorqua le Survivant avec moquerie. « Et la pluie n’est pas mon élément préféré lorsqu’il s’agit de jouer sur le terrain qui n’est pas recouvert de la serre… même si les sorts d’imperméabilité nous protègent quand même ! »
Brian acquiesça puis ajouta, l’air extatique « Ma femme vient de me faire envoyer des gaufres ! Tu veux les partager avec moi ? Elles seront encore toutes chaudes ! Miam ! »
Harry éclata de rire. Brian lui rappelait vaguement Ron par certains côtés.
« Ce n’est pas de refus ! » déclara-t-il en regardant le blond avec affection. « Mais après la douche ! »
« Bien entendu ! » répliqua Brian en se dirigeant avec l’attrapeur vers les vestiaires.
« Au fait, Harry, tu passes tes fêtes de fin d’année avec qui ? Laurent ? »
« Non, c’est fini depuis deux semaines avec lui ! Cette année, je retourne à Poudlard où ma meilleure amie est enseignante. Tu sais, c’est Hermione ! Tu l’as déjà vu ! »
Brian hocha la tête, se remémorant la jeune femme brune.
« Et il y aura Ron que tu as très souvent rencontré, n’est-ce pas ? » sourit le brun.
Un nouveau signe affirmatif de la part du blond. Comment aurait-il pu oublier le rouquin qui venait régulièrement les voir à l’entraînement et qui participait parfois à leur jeu et surtout l’estomac même qui pouvait rivaliser avec le sien lors de leur concours de nourriture ?
« Et toute la famille Weasley sera avec nous le 24 au soir et le 31 au soir aussi. Ils viendront au collège. Je suis heureux de pouvoir les revoir et aussi de pouvoir retourner à Poudlard. Ca faisait longtemps que je voulais y aller mais le temps m’a manqué depuis trois ans ! »
« Tu m’étonnes ! » lui répondit Brian en commençant à ôter sa robe de Quidditch, comme ils étaient arrivés dans leur local chauffé. « Avec les entraînements et nos matchs, c’est pas toujours facile mais en plus, tu sors pratiquement tous les soirs avec un nouveau petit ami ! »
Harry fit la moue et réfuta « Je ne suis pas un Don Juan ! Il se trouve juste que je n’ai pas encore trouvé chaussure à mon pied ! Et si je sortais tous les soirs, comme tu dis, je ne serais plus capable de tenir sur un balai à cause de la fatigue ! »
Une fois nus, ils se dirigèrent dans les douches et se séparèrent, chacun entrant dans une cabine. Là-bas, Harry réfléchit à sa vie sentimentale.
Il était vrai qu’un nombre considérable d’homme avait traversé sa vie et il le regrettait. Ce qu’il voulait et avait toujours désiré était un homme qui puisse l’aimer autant qu’il l’aimerait, qui soit en phase avec lui sans obligatoirement être toujours de son avis. Il voulait un homme qui lui soit complémentaire mais il ne l’avait pas encore trouvé.
Il se lava les cheveux avec un shampooing qui sentait bon la noix de coco et laissa l’eau relaxer ses muscles tendus.
Il avait hâte d’être quatre jours plus tard. Cela signifierait le début de ses vacances, à l’instar de Ron et de Hermione, ainsi que son arrivée à Poudlard.
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Il était trois heures de l’après-midi et maintenant, c’était officiel : il faisait une crise de nerf !
Comment se serait-il douté un seul instant qu’une mamie d’au moins cent vingt ans pouvait courir aussi vite après lui avoir donner trois coups de canne pour lui arracher des mains la seule photo de Harry qu’il avait trouvé dans le magasin adjacent à celui des Weasley ? Il avait des envies de meurtre !
Et pour comble de son malheur, plus aucun commerçant n’avait de cartes de vœux en stock. Tout avait été vendu ! Tout !
Severus sentait la crise d’angoisse le gagner.
Heureusement que les vendeurs lui avaient assuré qu’ils allaient être livrés au plus tôt le lendemain matin. Il viendrait à l’ouverture et achèterait ce qui lui manquait. Assurément, il manquerait son premier cours de la matinée mais il laisserait des instructions sur sa porte de classe et préviendrait Madame Pince que ses élèves de sixième année allaient passé dans sa bibliothèque le lendemain à la première heure pour faire des recherches pour un essai en potion. Ainsi, Dumbledore ne pourrait rien lui dire. Les élèves travailleraient sans rater un de ses cours et lui serait libre d’accéder aux boutiques.
En passant dans les rues de Pré-au-lard, il distingua un salon de coiffure et, après une seconde d’hésitation, décida d’aller en pousser la porte.
Une demi-heure plus tard, il en ressortait avec une coupe quelque peu plus courte, des cheveux propres et souples, volumineux sans excès et surtout, munis de shampooings adaptés à son cuir chevelu qui produisait du sébum à outrance pour cause de trop de vapeurs de potion.
Il passa également à côté d’une boutique de vêtements élégants tout en étant modernes, stoppa devant la vitrine et y entra deux minutes plus tard.
A sept heures, il était chez lui, les pieds en compote mais heureux de ses achats. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas fait de shopping et comptait bien améliorer son apparence pour ce noël qu’il souhaitait particulier.
Il déposa sur son lit les sacs de vêtements qui renfermaient également un sachet de produits cosmétiques qu’il avait choisi dans une boutique avant de partir du village sorcier. Il avait acheté des crèmes, des masques, des gommages, de l’eau de toilette, un nécessaire de rasage pour peau grasse et d’autres soins spécialement conçus pour les hommes et qu’il n’avait jamais essayé. Mais il fallait bien un début à tout.
Enfin, il sortit sa sacoche où ses trésors s’y cachaient.
Son butin se constituait de trois tasses : une noire et deux blanches où le Survivant se tenait dans des positions différentes mais toujours aussi nus que le jour de sa naissance. Jamais on ne voyait son sexe, bien entendu mais Severus en chérissait une tout particulièrement. La peau bronzée de Harry était luisante comme s’il souffrait d’une fièvre amoureuse. Ses muscles étaient si bien dessinés que l’enseignant en aurait pleuré d’admiration et ses cheveux noirs brillaient dans la lumière bleutée. Le regard du jeune homme était aussi des plus captivants. C’était ce genre de regard qui vous vrillait le cœur car il donnait l’impression de voir à travers vous, de connaître vos plus intimes secrets, de posséder jusqu’à votre âme tout en sachant que son propriétaire ne vous appartenait pas. Comment ne pas être affecté par ce sentiment douloureux d’appartenance éternelle à quelqu’un qui ne vous voit même pas ? Et ses lèvres… gonflées, très certainement rougies par la débauche qui imprégnait cette image, mouillées et entrouvertes comme appelant les baisers.
Harry Potter était devenu si beau que Severus ne savait pas s’il devait en rire ou en pleurer.
Pour s’éloigner quelque peu d’une vision qui le faisait souffrir, ses mains trouvèrent les cartes et honorèrent chaque centimètre carré d’une dévotion désespérée.
Il n’avait réussi à obtenir que deux cartes. L’une d’elle était le modèle plus petit de la photo du calendrier où Harry se trouvait au mois de février – mois de la Saint Valentin. Elle était magnifique.
L’ex-Gryffondor était debout, adossé contre un mur dans les vestiaires des joueurs. Sa jambe gauche était également appuyée contre le mur ce qui faisait saillir les muscles de sa cuisse. Il avait été photographié de trois-quart et son corps était presque entièrement dévoilé, si ce n’était son sexe caché par sa cuisse surélevée et une main nonchalante qui retenait toujours le vif d’or dont les ailes se rebellaient contre son détenteur. Sa peau était mouillée de l’eau de la douche qu’il venait de prendre et qu’il n’avait pas eu la volonté d’essuyer. Sa tête était légèrement rejetée en arrière et s’appuyait également au mur. Son expression était alanguie d’un homme qui venait de faire l’amour avec déraison. Son être respirait la sensualité et la sexualité animale.
L’autre carte le montrait de dos et révélait des fesses parfaites aux courbes douces mais fermes. L’homme rêvait tellement de s’introduire entre ces deux globes hâlés qu’il en gémit presque de frustration. S’il avait pu, il aurait pris possession de ce corps délectable, allant et venant dans son intimité, laissant Harry pantelant, fiévreux et humide de sa semence.
A cette pensée, Severus referma sa paume sur son sexe douloureusement gonflé et n’eut qu’à frôler son gland pour jouir. Haletant, il se laissa retomber complètement sur son lit et reprit une des cartes pour se repaître de cette vision paradisiaque qu’il l’aurait jamais autrement que sur papier glacé.
Comment avait-il pu tomber aussi profondément amoureux d’un jeune homme qu’il avait autant détesté pendant sept années en ne faisant rien pour le cacher ? Comment avait-il pu se rendre compte de ses réels sentiments que lorsqu’il était parti ? Comment avait-il pu vivre trois ans sans lui ? Et comment allait-il vivre quinze jours dans le même château que lui sans lui avouer sa détresse ?
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« ‘Mione, est-ce qu’à ton avis, il faut le dire à Harry ? »
« Tu me parles de quoi Ron exactement ? »
« De Snape ? Tu crois qu’il faut lui dire ? »
« Non ! » répondit la jeune femme sans hésiter. « Depuis qu’on le sait, on a jamais rien dit à Harry. Ce qu’il faut voir c’est comment va réagir Severus face à lui et la réaction de Harry aussi. On ne peut pas dire à Harry que le professeur qui a fait de sa vie à Poudlard un enfer est complètement dingue de lui ! Ca me fait mal également mais si on le dit à Harry, il ne va pas pouvoir rester indifférent et s’il ne peut pas éprouver les mêmes sentiments pour Severus, il va culpabiliser. Je pense que nous ne devons pas intervenir… tout au moins, pour le moment… et suivant la situation, nous aviserons ! »
Le rouquin acquiesça, en accord avec sa fiancée avec d’ajouter, l’air inquiet.
« Fred et George m’ont dit avoir vu Snape dans leur magasin aujourd’hui ! Il était déguisé et avait pris une potion vieillissante mais ils l’ont reconnu. Il leur a acheté trois tasses… » Le jeune homme marqua une courte pause avant de finir. « J’espère que personne ne va souffrir de ce noël. »
« Moi aussi Ron. Moi aussi… »
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Il n’avait pu résister à ressortir son album photo ainsi que son vieil appareil. Tant qu’il serait là, il aurait l’occasion d’en prendre autant qu’il pourrait pour… plus tard… lorsqu’il serait seul.
Il tourna les feuillets, page après page, se régalant les yeux des expressions du Survivant. Il avait réussi à avoir ces photos en les volant pour la plupart. Certaines provenaient de l’ancienne maison des Black, d’autres des albums des Weasley qu’ils avaient, un jour, laissé traîner sur le bureau de Granger lors d’une de leur visite à Poudlard et d’autres encore lui avaient été fournies par Dumbledore. Bien entendu, le vieux fou ne les lui avait pas donné en main propre mais l’enseignant pensait que le directeur était parfaitement au courant de ses sentiments vis-à-vis de son protégé. Etrangement, il n’en était pas offusqué et avait aussi laissé traîner des clichés à la table des professeurs un matin… juste à l’emplacement du maître des potions. Celui-ci les avait rapidement mis dans sa poche, ne pouvant les refuser.
Ses doigts pâles arrivèrent à la dernière page. Cette feuille qu’il détestait tourner car elle était vierge de tout amour. Tout ce qu’elle portait était les tickets achetés ces trois dernières années pour assister aux matchs de l’équipe nationale de Quidditch. Il avait été voir tous ses matchs.
Sur son balai, il était toujours magnifique.
Ses mains refermèrent l’ouvrage à la couverture brune et aux lettres dorées et il le plaça tout contre son cœur en fermant les yeux et en se berçant doucement.
« Plus que quatre jours » murmura-t-il pour lui-même. « Juste quatre petits jours ! »
A suivre…
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