Sorciers aux enchères | By : Elehyn1 Category: French > Harry Potter Views: 3161 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Disclaimer : Pas à
moi. Contexte et personnage tirés des livres de J. K. Rowling, excepté Alicia
Travis qui est un personnage que j’ai inventé.
Warning : Relations
sexuelles entre hommes.
Je dédie cette fic à ma maman.
Chapitre 2 : Première journée dans l’antre de la bête
Qu’est-ce que c’était que ces règles ?
« Mais qu’est-ce que c’est que ces
règles ! » s’écria Severus, horrifié, en tenant la lettre que lui
avait tendu Hermione Granger alors qu’il partait avec son ‘achat’ vers ses
appartements.
Comment ça ‘Pas d’abus sexuel’ ! Et son droit de
cuissage alors ? Il avait quand même acheté Harry ! Le p’tit con
était à lui ! Et rien qu’à lui ! Il était son esclave et donc devait
exécuter tous ses ordres sans discuter !
Il relut une nouvelle fois ces règles maudites que la
Gryffondor avait élaboré.
Règle n°1 : Pas d’abus sexuel.
Règle n°2 : Pas d’humiliation physique ou
morale, en public ou en privé.
Règle n°3 : Pas d’usage de violence
physique, verbale, morale ou magique.
Règle n°4 : Pas de chantage ni obligation
financière quelle qu’elle soit.
Règle n°5 : Interdiction de donner ses
devoirs à faire à sa place.
Règle n°6 : Interdiction de troubler
l’acheté dans ses besoins biologiques (ex : sommeil, repas, etc…).
Règle n°7 : Respecter les droits de l’acheté
(voir feuillet ci-joint).
Règle n°8 : Respecter le cycle scolaire de
l’acheté (pas de retard ou d’absence en cours).
Règle n°9 : Respecter les règles ci-dessus
sous peine de sévères réprimandes.
Règle n°10 : L’acheté
a droit de bénéficier d’une heure quotidienne dans la semaine pour sa propre
liberté et de deux heures par jour le week-end. L’acheteur a droit de les fixer
mais pas de les lui refuser.
Severus grogna en avisant
‘l’humour’ de la jeune femme qui avait intitulé ces règles, les 10
commandements. Il prit ensuite le feuillet joint avant de lire à haute voix
« Droits et devoirs de l’acheté. »
Règle n°1 : Obéir à
votre acheteur, jour et nuit…
« Ca, c’est
bien » approuva Snape en souriant d’excitation.
… tant qu’il ou elle
respecte ses propres règles…
« Ca, ça l’est
moins » grogna-t-il à nouveau après avoir lu la suite de la règle.
… Si la moindre
désobéissance est notée par l’acheteur, l’acheté sera très sévèrement
réprimandé par l’organisateur officiel de la vente, soit Albus Dumbledore.
Règle n°2 : Aucun
ordre ne doit interférer dans votre cycle scolaire en vue de lui nuire.
Règle n°3 : Informez-vous
sur les règles et droits de l’acheteur, autrement appelé Les 10 commandements.
Règle n°4 : Vous
pouvez négocier vos heures de liberté journalières (1 pour les jours de la
semaine, deux le samedi et deux le dimanche) mais en aucun cas les fixer sans
l’accord de votre acheteur et encore moins lui désobéir.
Règle n°5 : Vous
devez le respect à votre acheteur. Aucune violence verbale, physique, morale ou
magique ne vous sera autorisée.
Cet accord a été approuvé par le directeur de Poudlard,
Monsieur Albus Dumbledore pour une durée de sept jours et sept nuits. Après
cette semaine, le contrat sera considéré comme nul et non avenu.
Severus pinça les lèvres et lança les feuillets avec rage
sur le bureau de ses quartiers.
Harry était venu le soir, après la vente, ici même. Il lui
avait fait voir le lieu dans lequel il logeait et qui serait également sa demeure
pour les sept prochains jours et… les sept prochaines nuits. L’homme avait dû,
cependant, le laisser partir car le contrat ne débutait que le lendemain.
« Oui » dit-il avec possessivité. « Demain,
il sera à moi. »
Ses yeux se tournèrent de nouveau vers le contrat qui le
narguait de ses règles insolvables et il sourit.
Le sourire était malin, calculateur, anticipatif,
intelligent… dangereux.
Puis, il murmura « Et bien, à malin, malin et demi
Miss Granger ! Nous verrons qui est le plus fort de nous deux ! Les
règles peuvent sûrement être contournées et… je ne suis pas un ex-Serpentard
pour rien. »
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« Oh mon dieu Hermione, je te déteste ! »
gémit Harry en enfouissant sa tête dans ses mains tremblantes.
« Je suis désolée Harry » répondit la jeune
femme en se mordant la lèvre d’un air coupable. « Je ne pensais pas que le
professeur Snape allait t’acheter. »
« Et tu as vu cet air sadique et satisfait qu’il
affichait ! » répliqua un Ron terrorisé qui entendit un autre
gémissement horrifié de la part de son ami.
« Oh Harry ! Vraiment, pardonne-moi »
supplia la jeune femme brune en s’asseyant à côté de lui et en le prenant dans
ses bras. « Je ne voulais vraiment pas que ça se déroule comme ça…
Non » ajouta-t-elle en lançant un coup d’œil amer à Ron. « Je ne
voulais pas que ça se passe comme ça. »
« Harry, essaye de te dire que ce ne sera que pour
une semaine » tenta de rassurer le rouquin d’un ton peu convaincu.
« Ca passe vite. Sept petits jour et sept… petites nuits… avec Snape… Oh
mon pauvre, il va te torturer ! Le connaissant, il va faire tout pour
t’humilier le plus possible et te martyriser » continua Ron en ne
remarquant pas le regard horrifié de Hermione tandis qu’elle secouait la tête
pour lui dire de se taire, ainsi que l’air désespéré et abattu de Harry.
« Il va sûrement te demander de laver ses chaussettes un fouet à la main
pour que tu ailles plus vite mais du moment qu’il ne te demande pas de nettoyer
ses sous-vêtements… bleurk… il va peut-être t’obliger à danser nu devant tous
les Serpentards ou à t’habiller comme la grand-mère de Neville ou pire !
… »
Les yeux écarquillés de terreur, Harry était suspendu à
ses lèvres et imaginait les scènes dont parlait Ron.
« Quoi ? » demanda-t-il avec impatience.
« Te priver de nourriture ! » répondit le
rouquin.
« Ridicule ! » s’exclama Hermione en
balayant ses paroles d’une main vive. « J’ai fait une liste de règles qui
interdit aux acheteurs de faire n’importe quoi avec vous. Snape ne va pas faire
n’importe quoi ! Et puis, il est adulte et employé de Dumbledore. Et même
s’il le voulait, il ne pourrait pas faire de mal à Harry parce que s’il
touchait à un seul de ses cheveux, il aurait à en répondre devant lui
et… »
« Mais Dumbledore sera occupé avec
Maugrey ! » contra Ron avec vigueur. « Il l’a acheté… d’ailleurs
je me demande bien pourquoi… j’ai comme des soupçons… je ne veux pas savoir ce
qu’ils feront de leur nuit, non ! non ! non ! »
Ron se tourna vers son meilleur ami et poursuivit
« Mais dis-toi que ce n’est que pour sept petits jours et si tu reviens
entier… »
« Ron ça suffit maintenant ! Tu es en train de
terroriser Harry ! »
« Mais non ‘Mione, regarde-le, il est… »
Le rouquin venait de se tourner vers son ami – ami qui
était livide et avait les mains posées sur ses joues les doigts tirant sa peau
vers le bas ce qui dévoilait largement ses orbites, lui donnant un air de
cocker malheureux.
« … ah oui, je l’ai terrorisé. Pardon Harry. »
« C’est rien » gémit Harry.
« Harry » dit Hermione d’un air décidé.
« Je vais te passer les feuillets qui font partis du contrat et tu vas les
lire. Tu verras tout ce qui est écrit et toi aussi Ronald Weasley »
ajouta-t-elle avec hargne et jalousie ce que ne perçut pas le rouquin,
contrairement au brun.
Ron écarquilla les yeux et allait lui demander pourquoi
mais la jeune femme était déjà partie pour ramener une copie des contrats.
Harry soupira à moitié résigné. Sa vie ne serait-elle
faite que d’obstacles et de malheurs ? Demain, à 9H00 précises, il devrait
affronter une nouvelle bataille et il n’était pas sûr d’en ressortir vivant.
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« Pas d’abus sexuel » murmura Harry en lisant la
première règle. Il frissonna. Il ne voyait pas du tout Snape en être sexué,
donc encore moins en petit ami potentiel.
Petit ami. Petit ami et Snape.
Harry frissonna de nouveau. Ces deux mots n’allaient pas du tout ensemble,
décida-t-il. Snape était un être froid, amer, grincheux, sarcastique, cruel,
doucereux, absolument pas séduisant et qui avait autant de graisse dans ses
cheveux qu’une plaquette de beurre dans sa barquette. Non, pas du tout
attractif.
Harry ne considérait pas son maître des potions comme un
homme dont il aurait pu tomber sous le charme. Et pourtant, il avait déjà eu un
béguin pour un de ses professeurs. Cela avait été en sixième année et ce
professeur était une enseignante. Il s’était cru amoureux jusqu’au jour
où elle avait failli le tuer sous les ordres de Voldemort. Cela l’avait tout de
suite refroidi.
Il s’était aussi senti attiré par Olivier Dubois lorsqu’il
l’avait revu durant l’été qui avait précédé sa rentrée en sixième année
également. C’est pendant ces vacances-là qu’il avait compris qu’il était
bisexuel.
En dehors de Cho Chang – s’il pouvait la compter - il n’avait pas eu de petite amie. Et il
n’avait pas eu de véritable petit ami non plus. Il avait bien échangé quelques
baisers passionnés et des caresses plus ou moins osées avec Roger Davies
lorsque celui-ci était venu remplacé temporairement Madame Bibine pour les
cours de vols et l’arbitrage de Quidditch mais cela n’était pas allé plus loin.
« Règle n°2 :Pas d’humiliation physique
ou morale, en public ou en privé » lut Harry à haute voix. « Est-ce
que Snape saura s’en empêcher au moins »
De cela, le jeune homme en était mois sûr. Et en tant
qu’ex-Serpentard, Harry le croyait tout à fait capable d’avoir planifié quelque
chose pour contourner les règles tout en ne les bafouant pas.
« Je vais en baver » murmura-t-il les yeux
éteints.
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9H00.
Quelques coups secs mais légers furent frappés à la porte.
Tellement légers qu’ils auraient pu être inaudibles si Severus ne les avait pas
attendu derrière le panneau de bois sculpté.
Il l’ouvrit d’un geste brusque et sourit diaboliquement en
découvrant le corps de rêve qui se trouvait derrière et qui voyait son plan
fichu par la rapidité de son professeur.
Snape ricana. « Alors, vous vouliez retourner à la
Tour Gryffondor en disant que personne, chez Snape, ne vous avait répondu et
pouvoir gagner un peu plus de temps mon cher Potter ?! »
Il lut dans ses yeux la vérité qui était bien celle qu’il
venait d’énoncer et ricana de plus belle.
« Et bien non mon cher esclave, entrez dans votre
geôle si c’est à cela que vous vous attendez. »
L’homme se repoussa et se plaqua contre le mur pour
laisser entrer son élève chez lui et Harry passa devant lui. Cependant, Snape
ne s’était pas collé assez contre le mur et il ne se recula pas pour faciliter
le passage de son étudiant. Harry vit cela comme une première humiliation et
Severus se délecta de sentir les muscles du jeune homme frotter contre son
corps lorsqu’il entra.
Harry soupira discrètement et se dirigea vers le salon
dans lequel il attendit le retour de son enseignant qui claqua la porte au plus
vite et suivit son élève pour le fixer avec jubilation. Un sourire sadique
étirait ses lèvres.
« Comme vous le savez Potter » dit-il avec
anticipation. « Nous sommes dimanche et votre contrat se terminera
dimanche prochain à 9H00 précises également. Durant cette semaine, je veux que
vous vous fassiez discret mais présent. Je veux que vous m’obéissiez en tout et
que vous ne parliez pas pour ne rien dire. Aucun ordre ne sera discuté mais
exécuté dans l’immédiat… »
« Professeur… »
« Silence ! » siffla l’homme.
« Mais… »
« J’ai dit Silence ! Vous me désobéissez
déjà ! Alors je vais devoir vous remettre à votre place ! »
jubila l’homme qui n’attendait visiblement que cela.
« Mais Et les règles ! » dit Harry trop
vivement pour que Snape puisse lui couper la parole.
« Les règles seront respectées » grogna-t-il à
contre-cœur et d’un air rageur. « Vous devez exécuter mes moindres désirs
et je ne souffrirai aucune désobéissance sinon il vous en coûtera… d’une
manière ou d’une autre Potter et tout en suivant les obligations du
contrat. »
Snape le regardait avec implacabilité et triomphe.
« La première des choses que je souhaite est que vous
m’appeliez ‘Maître’ » jubila l’homme en le regardant droit dans les yeux.
Harry en eût le souffle coupé et rétorqua instantanément
« Il n’en est pas question ! »
« Cela fait deux fois que vous me désobéissez depuis
ce matin Potter et il est à peine 9H10. Je pense que vous feriez mieux de vous
maîtriser un peu mieux et de m’obéir ! »
« C’est de l’humiliation ! Règle n°2 de… »
« Je ne bafoue en rien cette règle
Potter ! » s’écria Snape avant d’être de nouveau coupé par Harry.
« Ah oui ! Et vouloir que je vous appelle
‘Maître’ c’est quoi ? Vous voulez faire concurrence à feu
Voldemort ? »
« Taisez-vous Potter ! » siffla l’homme qui
était rouge de colère. Une veine battait violemment à sa tempe et il ajouta
« Je ne ferai jamais rien qui puisse me remettre en relation avec la magie
noire et ses adeptes Potter, que cela soit bien clair entre nous. Je veux que
vous m’appeliez Maître pendant ces sept jours parce que vous êtes mon serviteur
et que vous me devez obéissance… »
« On se croirait au Moyen-âge ! » ricana
Harry. « Tout à l’heure, vous allez me parler des droits des vassaux à
leur Seigneur. »
« Et pourquoi pas Pot- » commença Snape.
« Règle n°2 » contra le jeune homme.
« Silence ! J’en ai assez de vos
enfantillages ! Il n’y a pas lieu d’invoquer cette règle dans cette
affaire étant donné que je suis bien un maître Potter. Un maître en potions
plus exactement. Donc, comme vous m’appelez Professeur en cours, ici, vous
m’appelez Maître. »
Harry se mordit la lèvre jusqu’au sang mais ne répondit
rien. Il savait que Snape trouverait une parade pour l’humilier sans changer
les règles. Il était bien trop intelligent pour son salut.
« Alors Potter ? » sourit l’homme d’un air
goguenard. « Vous ne dîtes plus rien ? Pourtant, pour l’instant, je
vous y autorise… »
« Que voulez-vous que je vous dise ? »
lança Harry avec mépris.
« Que vous m’obéirez. Dites-le serviteur ! »
Harry pinça très fortement les lèvres l’une contre l’autre
mais savait qu’il devait faire ce que Snape lui disait de faire. Il grogna donc
dans sa barbe « Oui. »
« Oui pour quoi ? » s’amusa le professeur.
« Oui, je vous obéirai » siffla Harry.
« Et oui, qui ? » sourit encore plus
largement l’enseignant.
« Oui… Maître. »
« C’est bien Potter » approuva Snape en lui
tapotant sur la tête comme s’il était un bon chien. « Vous n’apprenez pas
très vite mais je sens que ça va venir. »
Harry le fusilla du regard en rejetant vivement sa tête en
arrière pour qu’elle soit hors de portée du contact de Snape qui haussa un
sourcil mais resta muet quant à ce retrait.
« Bien » dit-il enfin. « Je pense que vous
allez pouvoir commencer vos tâches. Déjà, je voudrais que vous lessiviez et
récuriez de fond en comble le salon, mon bureau, la kitchenette, la salle de
bain et les toilettes sans l’aide de votre baguette. Je crois que ceci vous
prendra une bonne partie de la journée et vous apprendra un petit peu à vous discipliner.
Ensuite, vous reviendrez me voir. N’oubliez pas que vous avez le droit à deux
heures de liberté aujourd’hui. Vous pouvez les prendre quand ça vous arrangera.
Vous voyez que je peux faire preuve de magnanimité Potter » sourit
l’homme. « Vous irez également déjeuner et dîner en même temps que moi et
repartirez de la Grande Salle en ma compagnie donc ne traînez pas trop à table
avec vos amis et surveillez mes allées et venues. Je ne tiens pas à ce que ce
soit moi qui vienne vous chercher. Est-ce bien clair ? »
« Oui » marmonna Harry.
« Oui qui ? »
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Harry n’en pouvait plus. L’heure du déjeuner lui semblait
avoir eu lieu une éternité auparavant. Il n’était même pas dix sept heures et
il était fourbu. Ces membres hurlaient leur douleur et il n’avait qu’un seul
vœu : se détendre dans un bon bain moussant.
Il se redressa en s’étirant et gémit « Voilà, une
autre pièce de faite ! »
Il ne lui manquait plus qu’à nettoyer le bureau de Snape
et il aurait fini. Il avait déjà soigneusement lavé les autres pièces pour ne
pas avoir à les recommencer si cela ne satisfaisait pas son maître des potions
mais il avait remercié des milliers de fois au moins les elfes de maison qui
exécutaient déjà très bien leur travail. Pour le récurage de chaque pièce,
Harry avait procédé par un ordre personnel : si Snape se trouvait dedans,
il ne la faisait pas et ainsi, le jeune homme avait réussi à l’éviter au
maximum pendant ces heures de ménage – lui-même ayant vaqué à ses occupations
professorales.
Le Gryffondor soupira. Il devait le faire ! Il devait
nettoyé le bureau !
‘Mais Snape y est !’ lui rétorqua sa fierté qui était
en totale contradiction avec sa loyauté vis-à-vis d’un contrat signé.
Il soupira encore et se dirigea vers le bureau que lui
avait fait découvrir son professeur la veille. Il poussa la porte et entra.
Immédiatement, le jeune homme fixa son regard sur son maître des potions et
croisa le sien… ainsi que son sourire sardonique.
Après avoir préparé quelques potions pour madame Pomfresh,
l’homme corrigeait à présent des copies.
En voyant son élève entrer, il ricana avant de
dire « Vous tombez bien Potter, c’est justement votre essai que
j’étais en train de corriger… ou plutôt de déplorer. »
Harry pinça les lèvres mais ne dit rien.
Snape fit un sourire goguenard et lui ajouta
« Décidément, vous avez autant de subtilité pour la confection des potions
que de capacité pour rédiger une simple rédaction ce qui ne nous amène pas à
grand chose. J’espère au moins que l’emploi du chiffon ménager ne vous est pas
si difficile. »
Le jeune homme restait toujours muet ce qui agaçait
prodigieusement son professeur. Severus voulait le voir se rebeller pour
pouvoir lui rabattre sa verve, il voulait le voir enrager tout en se faisant
insulter davantage. L’homme aimait le voir soumis et plus il sentait son
pouvoir sur lui et plus son excitation grandissait.
Il voulait tellement ce gamin que son désir en devenait
douloureux. Il l’avait vu grandir et devenir un homme… un homme qui incarnait
parfaitement la plastique de ses rêves et il voulait dompter ce corps qu’il
devinait fougueux.
Snape détailla avec avidité le corps moulé de blanc de son
étudiant. Il pouvait voir le pantalon et le tee-shirt salit en certains
endroits, et dans d’autres l’adhérence du tissu mouillé qui révélait plutôt que
ne cachait ceux-ci. Il avait un superbe profil.
Un des tétons bruni du jeune homme pointait audacieusement
sous le coton et Severus n’avait qu’une envie, c’était de le prendre entre ses
lèvres et le martyriser de ses dents voraces.
La luxure s’infiltra dans ses veines tandis qu’il
détaillait les fesses rondes et bien visibles qui se tendaient délicieusement
alors que le Gryffondor se penchait légèrement pour nettoyer les étagères
basses d’une de ses bibliothèques.
Severus sentit alors son sexe se gonfler davantage et il
dût crisper ses doigts sur le bureau pour ne pas agripper ces hanches, arracher
le tissu qui recouvrait sa croupe ferme et le prendre d’un coup pour se perdre
à jamais en lui.
Harry ne se rendait absolument pas compte du trouble de
son professeur et continua d’astiquer les pans de bois qui maintenaient les
étagères lourdes d’ouvrages de la bibliothèque principale du bureau personnel
de son maître des potions. Il se pencha pour dépoussiérer la tablette la plus
près du sol et entendit le bruit brusque d’une chaise que l’on repousse avec
violence. Harry sursauta et se redressa pour découvrir que son enseignant
sortait de la pièce à vive allure.
Le jeune homme sourit de satisfaction et retourna à son
travail… Cependant, il n’aurait pas sourit ainsi s’il avait connu la réelle
raison du départ de son professeur ainsi que ses pensées le concernant…
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« Professeur ? » appela Harry en entrant dans
le salon où il découvrit Snape, sur un canapé, en train de lire un livre sur
l’histoire de la magie – thème qui surprit énormément le jeune homme.
« Que vous ai-je déjà dit Potter ? » dit
Snape d’un ton sec en se tournant vers son élève avec un sourcil
dédaigneusement haussé.
Harry lui lança un regard perdu et l’homme soupira.
« Soit vous le faites exprès, soit vous avez une
mémoire des plus courtes… ou peut-être les deux. Je vous ai dit qu’en privé
vous deviez m’appelez… ? Allez Potter, un petit effort, je suis sûr que
votre neurone va y arriver » ricana Severus.
Harry le fusilla du regard et trouva un subterfuge pour ne
pas dire le mot qu’il détestait tant à présent. Il fallait qu’il change
rapidement de sujet donc avec précipitation, il dit « Je viens de finir
votre bureau. Toutes les pièces ont été faites… »
« Non pas toutes Potter » coupa Snape en le
fixant attentivement tandis qu’il ajoutait. « Il manque ma chambre. »
L’homme fit une pause et ne pût s’empêcher de sourire en
reprenant « Le meilleur pour la fin, n’est-ce pas Potter ? Je vais
vous la montrer étant donné que vous ne l’avez pas vu hier soir » dit-il
en se levant et en se dirigeant à grands pas dans un petit couloir qui
débouchait sur une porte de chêne massif.
Harry lui fit suite et se retrouva bien vite dans une
belle pièce aux tons clairs aménagée succinctement mais avec tout le confort
moderne. Le jeune homme se sentit tout de suite très à l’aise dans cette salle
qui respirait la chaleur, contrairement à son propriétaire. Un grand lit était
dressé en son centre et semblait des plus moelleux et douillet. Harry se retint
de suivre l’impulsion qui l’avait immédiatement saisi en lui ordonnant de
plonger dessus à corps perdu. Cependant, il ne savait pas si Snape aurait très
bien réagi à cette initiative.
Son regard se tourna alors vers une armoire imposante qui
ornait un des coins de la pièce et qui était placée à côté d’un magnifique
tableau où une photo, prise de nuit, d’un volcan en éruption se laissait
admirer. L’image révélait la nature dans son déchaînement avec toute la beauté
dangereuse que cela pouvait entraîner. Les volutes opaques de fumée ne
cachaient en rien la lave incandescente et dorée qui coulait en rivières
disparates de la bouche béante de la roche en fusion. Des brindilles rouge et
or volaient ça et là dans un feu d’artifice rougeoyant. La photo était
véritablement superbe et Harry fût surpris de voir un tel tableau chez son si
glacial maître des potions.
Au dessous du tableau, une petite commode de bois clair
s’étendait près d’une fenêtre qui… Minute !
Le regard de Harry retourna promptement vers la commode et
ses yeux s’écarquillèrent d’horreur lorsqu’ils avisèrent ce qui se trouvait sur
le dit-meuble.
Il entendit Snape ricaner et dire « Comme vous pouvez
le voir Potter, cette chambre est parfaitement propre. Les elfes de maison
l’ont nettoyé intégralement hier et ce n’est pas cela que je veux vous faire
laver. Je pense que la petite séance de ménage vous aura apporté un peu
de savoir vivre et de discipline. Donc, je crois aussi que les choses sérieuses
peuvent commencer. Vous allez me nettoyer tous ces objets et ensuite, je vous
dirai ce qu’il faudra que vous fassiez. Maintenant, allez-y Potter !
Commencez ! »
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‘Je savais qu’il était malade’ pensa Harry en nettoyant un
godemiché d’une belle taille.
Il venait de nourrir le cuir d’un long fouet noir en vu
d’assouplir la lanière et avait vu passer entre ses mains une cravache tressée.
Une paire de menottes en métal recouverte de cuir fourré lui attirait l’œil
ainsi que des pinces pour tétons. Il avait lavé plusieurs chapelets de boules
anales et d’autres instruments qu’il ne connaissait pas.
Tout ce qu’il savait maintenant, c’était que son maître
des potions s’intéressait de très près aux hommes et cette information le
faisait frissonner de dégoût.
De son côté, Snape jubilait. Avec tous ces objets dont
certains étaient sado-masochistes, non seulement il avait fait comprendre à son
étudiant qu’il était gay mais qu’il avait un goût prononcé pour la domination.
Vu son caractère et les instruments qu’il venait d’acheter en vu de s’amuser un
peu de la réaction de Potter, il savait que le jeune homme comprendrait qu’il
n’était pas masochiste.
Sans être tout à fait sadique, Severus aimait dominer et
lorsqu’il apercevait un signe de faiblesse chez un de ses élèves ou un de ses
collègues, il s’engouffrait dans la brèche pour montrer qu’il était le plus
fort. Voir un élève baisser la tête ou rougir face à une de ses remarques l’emplissait
de triomphe, lorsque c’était face à lui alors qu’il n’avait rien dit, une
excitation diabolique lui faisait battre le cœur et lorsqu’il s’agissait de la
soumission de Potter, il sentait monter une érection.
Le Gryffondor était son péché mignon. Toutes ses réactions
étaient détaillées et analysées par ses yeux noirs. Il aimait par-dessus tout
batailler avec lui et gagner leurs petits duels. Il adorait les tentatives
malheureuses du jeune homme pour essayer de le vaincre et la lueur de rébellion
qui animait ses prunelles émeraudes à ce moment-là. Pour Severus, c’en était
affreusement jouissif.
Harry sentait les yeux sadiques de son professeur lui
brûler le dos et il se dépêcha au plus vite d’en finir. Tout au long de cette
tâche, l’homme avait été là. Il n’avait pas arrêté une seule seconde de le
fixer et Harry en avait été très embarrassé.
Il reposa le dernier objet lavé dont il ignorait
totalement l’usage et dit sèchement à Snape « Voilà, voulez-vous que je
fasse quelque chose d’autre ou puis-je bénéficier d’un peu de mon temps libre
maintenant ? »
« Vous pouvez disposer Potter mais n’oubliez pas deux
choses ! L’une est que le dîner se passera dans une heure et l’autre, vous
avez encore omis de m’appeler par mon titre ! Dites le
Potter ! »
Les yeux de jade du jeune homme flamboyèrent de colère et
il cracha « Maître » avec tout le venin dont il était capable. Puis,
il tourna les talons et s’en fût rapidement sous le ricanement de son maître
des potions.
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« Ron j’en peux plus » pleura Harry sur l’épaule
de son ami. « Il est dingue, sadique et gay et il ne pense qu’à… »
« Quoi ? » s’exclama le rouquin tout à
coup. « Tu viens bien de dire que Snape est gay ? »
« Oui ou bi… »
« Beurk ! » dit Ron avec une mine écœurée
en passant une deuxième couche de vernis jaune sur l’ongle du pouce de Luna qui
écoutait de la musique sur son baladeur magique donc n’entendait rien.
« Et je suis sûr qu’il te demande de faire des choses très
bizarres ! » affirma-t-il en prenant un flacon de vernis mauve pour
faire l’index.
« Euh… plutôt oui mais je ne crois pas que tu voudras
savoir quoi » répondit le brun avec désespoir.
« Oui, ça c’est tabou je crois » répliqua le
rouquin en passant, cette fois, une couche bleue sur la majeur. « Ce genre
de conversation c’est comme pour Dumbledore et Maugrey, je ne veux rien
savoir !… Alors dis-moi, il ne t’a quand même pas trop fait souffrir au
moins ? »
« Je croyais que tu ne voulais pas
savoir… ? »
Ron balaya sa phrase d’un geste vif de la main comme le
faisait souvent Hermione et lui dit « Allonge-toi sur la canapé Harry et
raconte-moi tout. »
Harry fronça les sourcils et s’assit sur le sofa.
« Il m’a fait nettoyé presque tout son appartement,
du sol au plafond et ensuite… euh… bah après… bah… nettoyage encore… »
« C’est tout ? » s’étonna Ron. « Je
pensais qu’en te voyant partir, je ne te reverrais pas revenir. »
Harry leva les yeux au ciel et rétorqua « Je peux te
dire qu’il ne se prive pas de m’insulter ou de m’humilier ou… »
« Hey Harry ! Il n’a pas le droit de faire
ça ! Hermione a fait des règles et il doit les respec- »
« Oui mais il les contourne sans jamais dépasser les
limites ! On ne peut rien dire ! »
« Harry, il y a bien écrit ‘pas de violence verbale’
or, s’il t’insulte… »
« Non, il me lance des choses qu’il me dit aussi
d’habitude ! C’est son langage naturel… Snapien ! »
« Oh ! » fit le très pertinent Ron en
prenant le flacon de vernis vert après avoir reposé le rose.
« Oui ! » acquiesça le non moins loquace Harry
en regardant le visage de Luna, complètement recouvert de masque à l’avocat
avec deux rondelles de concombre sur les yeux.
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« Granger, pourquoi veux-tu… ? »
« Je t’ai déjà dit de m’appeler Hermione pour cette
semaine Malfoy ! Tu oublies que tu dois m’obéir ! »
Draco regarda la jeune femme avec mépris et pesta pour
avoir été vendu puis acheté par elle et surtout, à un prix dérisoire.
« Oui mais tu oublies que je n’étais pas volontaire
pour être sur l’estrade et franchement, m’acheter pour 250 gallions n’est pas
cher payé! »
Hermione soupira et, intérieurement, se demanda pourquoi
elle l’avait fait en effet.
Sur le coup, elle avait été tellement en colère de voir
Luna s’approprier Ron pour une semaine, qu’elle avait voulu rendre le rouquin
jaloux et l’occasion était arrivée d’elle-même en la personne du Serpentard
blond. Mais Ron avait-il bien remarqué qu’elle l’avait acheté?…
Sur le chemin du couloir amenant aux cachots, elle vit au
loin son ami Harry qui dévalait les escaliers à tout allure. Il ne l’avait pas
vu et elle souhaita que, pour lui, tout aille bien.
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« Potter ! »
Harry n’avait pas encore franchit le seuil de la porte des
appartements de son maître des potions lorsqu’il entendit son appel. Il
soupira.
Ses deux heures de liberté venaient de se terminer trop
rapidement à son goût. D’abord, il avait été prendre un bon bain qui l’avait
délassé quelque peu, puis, avait été discuter avec Ron. Ils avaient été dîner
ensemble et avait discuté encore jusqu’à ce que le temps imparti à Harry se
finisse. Le jeune homme était alors revenu dans les cachots.
Il se dirigea vers la chambre d’où était venu l’écho et se
figea à l’entrée lorsqu’il découvrit son professeur sur son lit, étendu nu sur
le ventre.
Il écarquilla les yeux et ne pût s’empêcher d’admirer le
corps souple et musclé qui s’offrait à sa vue.
La tête brune était posée sur l’oreiller et ses cheveux
noirs se déployaient sur la taie blanche en vagues souples et légères. Harry
pouvait voir la base de son cou d’albâtre qui semblait presque fragile à la
douce lumière des bougies et faisait paraître son dos encore plus large et
puissant qu’il ne l’était probablement. La courbe de sa colonne était des plus parfaite
et semblait délicate dans sa paradoxale robustesse et se terminait en deux
vallées bombées et attrayantes.
Harry se sentit trembler à la vue de ces fesses fermes
mais au semblant accueillant et doux. Dans la semi-obscurité, il avait
l’irrésistible envie de laisser sa main oser des caresses qui l’auraient fait
rougir en pleine lumière. Ses doigts se seraient alors permis de courir sur le
velouté de cette chair renflée pour sombrer dans ses profondeurs secrètes et
moites. Le jeune homme sentit le désir se déverser dans ses veines et venir se
concentrer dans son sexe qu’il sentit s’ériger.
Sans s’en rendre compte, il s’approcha de l’homme et
détailla les jambes interminables et finement galbées qui reposaient sur la
couette jusqu’à ses pieds abandonnés à la détente.
« Potter ? »
« Oui Maître » répondit Harry d’une voix rauque
et frémissante.
« Il y a une potion aux huiles essentielles sur ma
table de nuit. Massez-moi avec. »
La phrase était tombée comme un couperet et fit sursauter
l’étudiant.
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Après s’être lavé les mains, Harry avait prit le flacon
d’un geste très nerveux et avait fait coulé le liquide épais dans le creux de
sa main où il s’était quelque peu réchauffé. Et, à présent, il répandait l’huile
onctueuse sur la peau souple de son enseignant.
Ses mains tremblaient toujours et il était terriblement
mal à l’aise mais aussi, pour une raison qu’il ne s’expliquait pas, il se
sentait bien. Malgré lui, il aimait découvrir la texture de la pâle épiderme de
son professeur, il aimait pétrir ses muscles pour les détendre. Il aimait aussi
découvrir le corps qui le fascinait à présent et entendre les petits soupirs de
bonheur que ne pouvait retenir Snape et qui fuyaient de sa bouche de temps à
autre.
Ses larges mains venaient de parcourir tout son dos et ses
jambes et il ne fût pas surpris lorsque l’homme lui murmura de le chevaucher.
Il aurait dû l’être pourtant mais cet ordre lui paraissait naturel et il
s’exécuta.
Il retira ses chaussures à l’aide de ses pieds et passa
une jambe par dessus le corps de son professeur. Il s’assit sur la base de ses
cuisses et rougit tant cette position lui paraissait érotique.
Il crût entendre son maître des potions gémir mais il ne
pouvait pas le certifier. Ses mains reprirent leur chemin vers les larges
épaules de Snape et glissèrent avec sensualité le long de ses bras aux muscles
déliés pour rejoindre le dos de ses mains. Ce faisant, ses paumes en
découvrirent les moindres pores et Harry dût se pencher en avant, réduisant
ainsi considérablement l’espace entre son propre torse et le dos de son
professeur.
A cette faible distance, Harry pouvait percevoir l’odeur
de l’homme et il la respira avidement.
Severus sentit le souffle léger et chaud de son étudiant
contre sa nuque ce qui embrasa le feu de ses reins. Il remua imperceptiblement
sur le matelas et ressentit une nouvelle décharge de plaisir envahir son membre
érigé.
Harry s’interdit de poser ses lèvres sur la nuque tentante
et se redressa en laissant ses paumes refaire le chemin inverse. Elles
massèrent ensuite les omoplates puis, pressèrent la colonne en un mouvement
lent, presque lascif. Ses doigts glissèrent jusqu’aux reins délicieusement
cambrés et luisants et il ne pût s’arrêter là. Il se suréleva et les laissa
accéder à ses fesses avec une lenteur agonisante.
Snape mordit son oreiller pour ne pas crier et savoura cet
instant hors du temps qui avait échappé au destin. Il se délecta de sentir les
mains de son étudiant sombrer dans le creux de sa chair qui séparait ses
cuisses et repartir vers la croupe charnue qui n’appelait que caresses et
excitation.
Chevauchant toujours son professeur, Harry se recula sur
les genoux de façon à pouvoir continuer son massage le long de ses jambes.
Severus sentit sa tension se relâcher quelque peu et pût
de nouveau contrôler sa respiration. Et lorsque le massage se finit, il ne se
retourna pas et ordonna à son élève d’aller exécuter une tâche quelconque pour
le libérer de sa présence torturante.
Lorsque le jeune homme se fût éclipsé, Severus repensa à
ses mains sur son corps huilé et, inconsciemment, se mit à bouger sur le
matelas. Ses hanches ondulèrent sur le drap d’un mouvement d’abord lent, puis
de plus en plus rapide jusqu’à ce qu’il devienne frénétique. Mordant toujours
son oreiller pour étouffer son bonheur, il jouit dans l’intimité de son lit.
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Severus venait de prendre sa douche vespérale et revêtit
un bas de pyjama de coton.
Il était prêt à aller se coucher et également à affronter
la scène qui ne tarderait pas à arriver.
« Potter ! » appela-t-il en sortant de la
salle de bain.
Harry leva les yeux du livre qu’il était en train de lire
et ils se posèrent sur la silhouette longiligne de son maître des potions.
« Oui ?… Maître ? »
« Venez vous coucher ! » ordonna-t-il en
lui indiquant de le suivre.
Le jeune homme posa son livre sur le canapé et se leva
promptement. Sa journée de labeur l’avait épuisé et il ne rêvait que d’un bon
lit. Il se demandait toutefois où il dormirait car il n’avait pas vu d’autre
lit que celui de…
« Vous prenez le côté gauche ! » dit Snape.
« Quoi ? » fit Harry avec un air effaré.
« Je – Je ne… vais pas dormir dans votre lit… avec vous ! »
« Vous préférez dormir par terre ? »
demanda Snape avec ironie.
Harry n’avait pas du tout envie de dormir à même le sol de
pierre dur et glacé mais il ne voulait pas non plus dormir avec lui.
« Règle n°1 » rappela Harry avec ferveur.
« Pas d’abus sex… »
« Je ne vous propose rien d’autre que dormir Potter
alors venez vous coucher immédiatement ! »
Harry pinça les lèvres mais vint se glisser, à contrecœur
entre les draps propres.
Devrait-il connaître pire que cela ?
« Demain, vous me donnerez mon bain ! »
Oui, il y avait bien pire, pleura-t-il tandis que la
lumière de la chambre s’éteignait, faisant place à la pénombre, intime de son
professeur… Il y avait bien pire.
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