Brisé | By : kokoroyume Category: French > Harry Potter Views: 7487 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Hello
^^
Merci
pour vos reviews ! Voici la suite ;)
Bonne
lecture !
Brisé
Chapitre 18
Ca
recommençait.
C’était
différent. Pire, d’une certaine façon.
Ce
n’était pas permanent mais, certains jours, c’était presque insoutenable.
Au
fur et à mesure de la semaine écoulée, Harry avait conversé assez calmement
avec le maître des potions, avait dîné en sa compagnie dans une ambiance assez
agréable, lui avait même raconté une anecdote s’étant déroulée pendant ses
cours. En somme, ils avaient échangés des banalités. Ou plutôt, Rogue l’avait
écouté d’un air vaguement attentif. Et, la seule fois où le gryffondor avait
essayé d’aborder un sujet sérieux (une éventuelle tentative, bien que sans
doute inutile, de faire revoir son jugement par le Magenmagot), son aîné lui
avait signifié d’un ton sec qu’il n’y avait rien à en dire. Sa tentative pour
lui faire expliquer pourquoi il le considérait comme « naïf » avait
quant à elle était avortée avant même qu’il n’entame le sujet (quelque chose
dans son expression avait sans doute dû le trahir, s’était-il persuadé). En
fait, la facilité du maître des potions à vivre comme-ci tout allait
« bien » lui laissait un sentiment étrange. Était-ce de la
lassitude ?
Mais
là n’était pas vraiment le problème, ils avaient du temps puisque Rogue
n’envisageait apparemment pas de le laisser.
Non,
ce qui n’allait pas c’était ce sur quoi son esprit se focalisait.
Sa
culpabilité était toujours présente, stagnante en quelque sorte. Ou, plutôt, il
se sentait abjecte pour les faits que l’ex-espion lui avait reprochés mais
libéré d’un énorme poids maintenant qu’il savait tout. Et, d’une certaine
façon, il était bien plus facile de vivre en sachant exactement ce qu’on lui
reprochait. Au moins ses cauchemars gardaient à présent des limites, se
disait-il même parfois, sans le moindre humour.
Le
sorcier s’était également montré beaucoup plus… « compréhensif »
qu’il ne l’avait escompté et une autre crainte s’était évanouie.
Ce
n’était d’ailleurs que depuis que ces poids s’étaient allégés qu’il se rendait
compte à quel point il s’était senti oppressé et comme cela l’avait amené à
réagir négativement avec l’ancien professeur. Et, évidemment, c’était dans
l’ordre des choses, il avait fallu que cela
ressurgisse avec une force renouvelée.
La
porte à ses fantasmes et désirs s’était violemment rouverte.
Bien
sûr, ils étaient différents. Plus de désirs absurdes de domination, plus
d’envies malsaines d’humiliation, plus de soif de tout oublier mais au contraire
celle de sentir et de faire ressentir. Et, lorsqu’il ne s’agissait pas de désir
physique, ses pensées restaient – pour la plupart – focalisées sur lui.
En
somme, il n’attendait et n’espérait pratiquement plus qu’une chose :
qu’ils deviennent amants dans tous les sens du terme possibles et imaginables.
On
aurait pu le traiter de fou, lui rappeler tous les obstacles se dressant sur ce
chemin – le premier étant qu’il aurait été fort peu probable
que Rogue souhaite avoir ce genre de relation avec son bourreau d’un temps, l’idée
restait profondément ancrée en lui.
C’était
la principale raison pour laquelle, d’ailleurs, il passait depuis ces dernières
heures installé à son bureau plus de temps à jeter des coups d’œil à l’homme
assis dans le canapé, en train de lire un livre quelconque, qu’à corriger les
copies de ses élèves. Et lorsque son regard glissait sur lui, ses pensées le
torturaient en formulant toutes les questions qu’il s’interdisait de poser,
avant de devenir beaucoup moins chastes.
Harry
sursauta lorsque le claquement soudain du bouquin refermé sans douceur lui
parvint. Il prit alors conscience du regard lourd d’irritation que lui lançait
le plus âgé et il replongea dans ses copies. Il pouvait parfaitement comprendre
que ce petit jeu commence sérieusement à l’agacer ; sa seule excuse était
que c’était plus fort que lui – piètre excuse.
Et
effectivement, le gryffondor recommença quelques minutes plus tard lorsque le
maître des potions se mit à gratter sur ses parchemins. Il détourna à nouveau
le regard lorsqu’il le vit relever la tête.
-
Potter.
Il
se força à revenir à Rogue.
-
Qu’est-ce que vous voulez ? demanda-t-il agacé.
Il
se tendit et un millier de réponses se formèrent dans sa tête mais une simple
question franchit ses lèvres.
-
Avez-vous déjà aimé quelqu’un ?
Crétin.
Abruti. Fou.
Rogue
sembla sur le point de lui répondre quelque chose. Puis il se contenta de
froncer les sourcils. Son expression se fit soudain franchement vexée.
-
C’est le genre de question stupide que j’aurais plutôt crû digne de votre père,
ou de Black, commença-t-il dans un grognement.
Digne
de son père ? Pourquoi son père lui aurait-il jamais demandé une telle-
-
Croyez-vous vraiment que j’aurais lutté avec tant d’acharnement dans cette
guerre si je n’étais attaché à personne ? Albus-
Harry
se sentit blanchir d’un seul coup ; le maître des potions fronça encore
les sourcils puis continua.
-
Albus Dumbledore, certains membres de cette faculté et de l’Ordre du Phénix
plus supportables que d’autres, certains de vos amis, et même vous - aussi inepte
que cela puisse être, si toutes ces personnes n’avaient eu aucune importance à
mes yeux je ne-
Harry
ne parvint pas à retenir son fou rire plus longtemps et se laissa littéralement
emporter.
-
Mais que… !
Il
le vit rougir de fureur et rit de plus bel. Le serpentard se leva, raide, la
main serrée autour de sa baguette. Cependant, l’éclat qu’il perçut dans ses
yeux lui fit assez rapidement perdre une part de son amusement. Il l’avait
reconnu pour être un ersatz plus que convaincant de celui de ce jour, lointain,
où il était ressorti de la pensine après avoir plongé dans ses souvenirs.
-
Ex… excusez-moi, parvint-il à dire alors qu’il avait malgré tout des
difficultés à retrouver son sérieux. Je ne…
Il
inspira profondément en voyant que l’homme hésitait à faire un pas vers lui sans
doute à bout de patience.
-
Vraiment, je suis désolé. Je ne me moquais pas de vous, c’est juste… Ce n’était
pas le sens que je donnais à cette question. Non, définitivement pas ce sens,
finit-il en laissant échapper une grimace face à la première conclusion qu’il
avait tiré de ses réponses.
Rogue
l’observa en plissant les yeux puis les ferma un instant avant de se
réinstaller à sa place. Il ne releva même plus le regard vers lui lorsqu’il
s’excusa une nouvelle fois et sembla choisir de s’enfoncer dans le mutisme.
Se
« jeter à l’eau » de cette façon, sans aucune assurance de ce qui en
ressortirait, n’était pas dans ses habitudes. Ou plutôt, relevait de ses
anciens comportements, lorsqu’il était plus jeune, plus insouciant… plus
gryffondor.
Bien
qu’il n’obtint pas la moindre réponse à sa question ce
jour-là, il se sentit définitivement mieux, comme-ci il venait de retrouver une
part de lui-même, toujours aussi maladroite dans ce genre de situation, plus
spontanée aussi. S’éloignant définitivement de celle monstrueuse et violente
créée par la guerre et sa faiblesse.
SSSSS
Ils
étaient dehors.
Et
il le regrettait déjà.
Rogue
n’avait pourtant pas eu l’air enchanté par l’idée mais il avait insisté et le
maître des potions avait cédé. Quoi de plus normal après ces trois longs mois
d’enfermement ? (Sans oublier les deux années à Azkaban qui avaient
précédé.)
Le
survivant ne s’était cependant pas attendu à se sentir aussi oppressé par les
regards, où qu’ils aillent – boutiques, librairies, cafés, ils ne les quittaient
pas. La plupart d’entre eux se focalisaient sur le serpentard, empli de haine,
de peur ou de dégoût. Et Harry ne le supportait plus.
Il
aurait dû être capable d’y faire quelque chose. C’était lui qui avait agi comme
un monstre, comme ce genre de personne digne d’éveiller leur aversion. Il
aurait presque été capable de le leur cracher à la figure pour qu’ils cessent
de dévisager l’ex-espion de la sorte.
-
Calmez-vous, Potter, ces regards ne vous sont pas adressés, déclara le sorcier
qui lui faisait face, de l’autre côté de la table qui appartenait au pub qui
avait anciennement été le Chaudron Baveur.
L’homme
était plus impassible que jamais, comme imperméable à ces ondes chargées de
malveillance.
-
Justement, c’est ça le problème, grinça-t-il, parfaitement honnête.
-
Ce manque d’intérêt est-il frustrant à ce point ? enchaîna-t-il
d’un ton plus froid.
-
Non, bien sûr que non, répondit le jeune professeur, plus sec à son tour.
Et
ça, par contre, était particulièrement agaçant. Pas étonnant qu’ils ne soient
jamais parvenus à parler calmement lorsqu’il était encore étudiant. S’il
pouvait reconnaître qu’il avait longtemps interprété chacune de ses paroles
dans le plus mauvais sens du terme, il pouvait aussi affirmer que Rogue en
faisait souvent autant. Et, visiblement, il était destiné à devenir celui qui
devait tempérer leurs échanges.
-
Quelque chose devrait pouvoir être fait. Vous n’êtes pas celui qu’ils croient.
Il
vit la main de l’homme se déplacer mais elle resta figée au milieu de la table.
-
Vous savez très bien que c’est inenvisageable. Cela n’entraînerait que de
fâcheuses conséquences, finit-il sans amertume dans la voix mais avec un rictus
amusé ourlant légèrement ses lèvres.
Il
ne voyait absolument pas ce que la situation pouvait avoir de drôle mais la manière
dont il prenait tout cela le détendit sensiblement.
Pas
longtemps, cependant. Bien vite le lieu lui sembla trop étroit – trop de visages
se tournant vers Rogue, trop de messes basses – et il proposa à son compagnon
de retourner à l’air libre.
-
Eh, c’est toi Severus Rogue, n’est-ce pas ? interrogea
une voix féminine.
Deux
hommes et une femme venaient de se mettre entre eux et la porte, lui souriant
un instant (comme pour lui dire qu’il n’avait pas à s’en faire et que ce ne
serait pas bien long) et lançant des regards moqueurs à son aîné. Les deux plus
grands étaient châtains et la jeune femme avait les cheveux blonds et courts ;
à la qualité de leurs robes, on devinait facilement qu’il s’agissait de
quelques sorciers aisés.
Le
maître des potions, juste un peu derrière lui, ne daigna pas répondre et Harry
en fût très satisfait.
-
Alors, ça te fait quoi de passer de bras droit de V-Voldemort à larbin de notre
Sauveur ? continua le plus costaud des deux
hommes sans se laisser impressionner. A peine plus capable de te servir de ta
baguette qu’un cracmol, forcé d’obéir au moindre ordre que l’on te donne… et je
suis certain que notre Sauveur t’inflige la punition adéquate.
L’homme
le quitta un instant du regard pour faire un clin d’œil à Harry, apparemment fier
de lui-même. Le gryffondor était fou de rage, même s’il le cachait bien, et
s’apprêtait à sortir sa baguette lorsqu’il sentit le maître des potions lier
ses doigts aux siens, comme pour lui intimer de ne rien faire. Le geste n’avait
pu qu’échapper au reste des clients tant l’espace dans lequel ils se trouvaient
était restreint.
Le
type qui n’avait encore rien dit s’approcha en levant légèrement son arme, un
sourire de connivence sur les lèvres.
-
Je suis sûr que vous nous laisseriez…
Il
s’était adressé au jeune professeur mais sa baguette se levait déjà vers la
tête de celui qu’ils voulaient tourmenter.
-
Non.
Harry
sentit que le serpentard pressait plus fortement sa main ; il n’en
démordit pas. Le survivant lui jeta juste un regard – qu’il espérait rassurant
– et fit un pas vers les trois sorciers, pointant sa baguette sur eux. Les
regards qui, dans la salle, avaient jusque-là été amusés étaient maintenant
choqués.
-
Désolé. Je ne peux pas vous donner une telle permission. Il est sous ma garde.
Je ne peux pas vous laissez me l’abîmer ou je serai celui qui en subira les
conséquences. N’avez-vous donc pas confiance dans ma volonté à lui faire subir
le sort qu’il mérite ?
Sa
voix s’était faite polie, vide de toute colère, convaincante, juste comme-ci il
réprimandait des enfants désobéissants avant de se décider à leur donner des
sucreries ; il perçut le soupir de soulagement de Rogue.
Les
trois teignes se lancèrent des regards gênés puis s’écartèrent.
-
Excusez-nous, ce n’est pas ce que nous voulions insinuer, Monsieur. Nous
n’avions pas pensé à cela, dit la femme en leur nom.
Quelques
ricanements s’élevèrent dans le pub et il perçut les sourires carnassiers qui
se peignaient sur les visages lorsqu’ils observaient le « traître ».
Ils étaient tous intimement persuadés qu’il se montrait sans pitié avec celui
qu’il avait pris comme esclave. Et, le pire, c’est qu’il l’avait été. Il avait
envie de vomir.
Il
sentit que le maître des potions voulait relâcher sa main mais il ne lui permit
pas, le tirant littéralement hors du lieu sordide. L’air frais lui fit du bien.
La lumière du jour déclinant déjà, la rue où il l’avait entraîné était déserte,
et il n’hésita pas à entourer Rogue de ses bras, son torse contre le sien, et à
les faire transplaner sans le moindre avertissement.
Bien
qu’une seconde plus tard ils avaient à nouveau les pieds bien ancrés sur terre
– l’herbe, pour être plus exact, Harry ne relâcha pas son étreinte.
-
Potter.
Il
savait qu’il aurait dû le relâcher. Il ne le fit pas. Et il était parfaitement
conscient que ce n’était pas la meilleure manière de commencer s’il voulait
faire des excuses pour ce qu’il s’était produit au pub.
-
Potter !
Il
tressaillit mais ne s’éloigna pas d’un pouce pour autant.
-
Oui ?
-
Où sommes-nous ?
-
Dans une région inhabitée du pays.
-
Et que faisons-nous ici ? continua-t-il sur le
même ton patient.
-
…
Ce
qu’ils faisaient là ? Ils s’éloignaient d’eux, de tous ces étrangers qui
composaient à présent son monde et qui ne connaissaient de lui que l’image
qu’ils voulaient se faire eux-mêmes.
Harry
laissa son front retomber sur son épaule.
-
Désolé, j’aurais dû savoir que ça allait arriver, s’excusa-t-il finalement.
-
Je m’y étais préparé. Ca n’a guère d’importance. Et vous ne pouvez rien y
changer.
Rien
y changer. C’était la vie à laquelle était condamné le maître des potions.
-
Je suis désolé, répéta-t-il la gorge serrée et ses mains serrant le tissu noir.
Tellement… tellement désolé…
-
Vous savez que je n’ai pas besoin de votre pitié.
Mais
le ton était doux et dénotait trop de ses paroles pour qu’il puisse prendre
cela comme un reproche. Pourquoi agissait-il donc de manière si ambigüe ?
Pourquoi ne pouvait-il pas le rejeter purement et simplement sans plus se
soucier de ses états d’âmes ? Et l’abandonner, comme il l’aurait mérité.
Il
releva la tête, s’écarta de quelques centimètres – sans lâcher ses robes.
-
Y a-t-il la moindre chose que je puisse faire ? demanda le gryffondor avec
le plus grand des sérieux.
En
fin de compte, c’était ça qui le dérangeait depuis que Rogue et lui étaient
revenus sur un même pied d’égalité. Bien que ces dernières semaines avaient été
d’une agréable tranquillité, il ne comprenait toujours pas pourquoi son aîné
s’était montré si compréhensif et si peu décidé à prendre sa revanche. Il
aurait accepté n’importe quelle demande pour peu que cela lui permette d’en
comprendre davantage.
Rogue
l’observa longuement, visiblement surpris, le regard un peu flou, et sembla
soudain hésitant, incertain.
Et
puis, le serpentard se pencha vers lui, lentement, une main s’accrochant à sa
nuque pour la soutenir, et ses lèvres finissant par se poser sur les siennes.
Sur
l’instant, il ne réalisa pas, ayant besoin d’enregistrer chaque sensation – ses
lèvres chaudes, sa respiration mêlée à la sienne, le bras enroulé autour de sa
taille – pour pouvoir en décoder le sens. Puis, il sentit la langue humide
tenter d’atteindre la sienne et il se laissa emporter. Le gryffondor entrouvrit
ses lèvres, acceptant ce qu’il lui offrait, goûtant la chair pâle de son aîné,
pressant son corps encore un peu plus contre le sien, ignorant vite toute
réserve et patience.
-
… op…
Harry
avait attendu ce genre de geste depuis si longtemps et leur baiser ne durait
que depuis quelques secondes. Malgré le fait qu’il sentait le maître des
potions tenter de le repousser en douceur, il ne voulait pas le lâcher.
-
Arrê…tez… Po…
Et
pourtant, tout en lui intimant d’en rester là, Rogue se laissait en partie
faire tout en semblant avoir du mal à s’arrêter lui même, essayant de dominer
sa langue par moment et de la repousser à d’autres, la respiration haletante,
son corps chaud contre lui.
L’ancien
professeur s’arracha soudain à son étreinte et mit un bon mètre entre eux. Le
survivant voulu faire un pas vers lui mais il l’arrêta.
-
Ca suffit, Potter. Ce n’était pas… approprié.
Le
jeune sorcier fronça les sourcils, les battements de son cœur reprenant
lentement leur rythme normal.
-
Je ne comprends pas. Je vous ai demandé ce que je pouvais faire, et vous m’avez
répondu.
-
Ce n’est pas ce que je veux.
Au
moins, c’était direct. Et il n’avait sans doute réagi de cette façon que parce
qu’il avait affiché devant lui un visage d’un pathétique tel qu’il avait eu
pitié. Génial.
-
Désolé, marmonna Harry en détournant le regard.
Il
entendit un profond soupir échapper à son aîné.
-
Ce n’est pas de cette façon que cela doit se passer. Pas avec vous prêt à obéir
à la moindre de mes demandes et moi me servant sans vergogne.
Le
gryffondor le fixa avec surprise. Il pensait vraiment que c’était ce qu’il s’était produit ?
-
Vous plaisantez, j’espère ? s’insurgea-t-il. Si
c’est ça que vous attendez de moi, je serai le dernier à m’en plaindre !
Mais
la réaction qu’il obtint à cette affirmation fût à l’opposé de celle à laquelle
il s’attendait. Les yeux de Rogue brillèrent de colère et il fût soudain
persuadé qu’il allait transplaner sur l’instant.
-
Attendez ! Je suis désolé, ok ? Je ne saisis pas. Qu’ai-je dit de si
offensant ?
-
Si tout ce que je voulais était vous baiser, marmonna-t-il entre ses dents
serrées, insistant bien sur la vulgarité du mot, je n’aurais certainement pas,
à votre instar, attendu votre permission.
Il
préféra ignorer qu’il venait de lui avouer qu’il aurait pu prendre sa vengeance
exactement comme lui l’avait fait, et se concentrer
sur ce qui était le véritable nœud du problème. Si Harry était bien arrivé à la
bonne conclusion, c’était… inespéré.
-
Vous… vous êtes sérieux ? Vous ne pouvez pas réellement… Personne ne
pourrait ressentir ça après…
-
Appelez ça syndrome de Stockholm, ou tout autre chose si vous voulez, mais c’est
bien la réalité, assena-t-il les lèvres pincées.
Syndrome
de… Non, Severus Rogue n’était pas homme à se laisser piéger par ce genre de
chose.
-
Alors, nous en sommes tous les deux au même point, sourit légèrement le
survivant, pas tout à fait certain qu’il le croirait. Mais vous pensez que
c’est ma culpabilité qui parle, n’est-ce pas ?
Le
maître des potions le jaugea du regard, comme cherchant un indice clair de ses
pensées ; après plusieurs longues minutes, il ouvrit à nouveau la bouche.
-
Non. J’ai envisagé cette… possibilité. Certains de vos comportements ont
d’ailleurs tendance à renforcer cette théorie, ajouta-t-il d’un air méditatif.
Ces
mots ouvrirent un nouvel éventail d’opportunités dans l’esprit du jeune sorcier
alors qu’il était plus que jamais conscient de l’appréhension qui l’avait
envahi. Rogue semblait encore peser le pour et le contre ; il attendait
fébrilement le verdict.
-
Que faisons-nous maintenant ? tenta Harry,
nerveux.
L’homme
paraissait à nouveau incertain du comportement à adopter (ça avait joué en sa
faveur, la première fois).
-
Nous rentrons au château.
A suivre…
Houlà, je sens que j’ai dû
en décevoir pas mal avec ce chapitre -_-‘’
Mais j’avoue que, de mon point de vue, si Severus était encore capable de
chercher volontairement à blesser Harry ou de se venger à ce stade de
l’histoire, cela signifierait qu’il ne serait jamais capable d’avoir un intérêt
pour lui dépassant son devoir de protection…
Eh oui, il a un peu évolué
depuis qu’il était enseignant ^^’’
En tous cas, je suis
impatiente de savoir ce que vous avez pensé de ce chapitre !
A bientôt pour
l’avant-dernier chapitre et le mini chapitre de fin ^^
While AFF and its agents attempt to remove all illegal works from the site as quickly and thoroughly as possible, there is always the possibility that some submissions may be overlooked or dismissed in error. The AFF system includes a rigorous and complex abuse control system in order to prevent improper use of the AFF service, and we hope that its deployment indicates a good-faith effort to eliminate any illegal material on the site in a fair and unbiased manner. This abuse control system is run in accordance with the strict guidelines specified above.
All works displayed here, whether pictorial or literary, are the property of their owners and not Adult-FanFiction.org. Opinions stated in profiles of users may not reflect the opinions or views of Adult-FanFiction.org or any of its owners, agents, or related entities.
Website Domain ©2002-2017 by Apollo. PHP scripting, CSS style sheets, Database layout & Original artwork ©2005-2017 C. Kennington. Restructured Database & Forum skins ©2007-2017 J. Salva. Images, coding, and any other potentially liftable content may not be used without express written permission from their respective creator(s). Thank you for visiting!
Powered by Fiction Portal 2.0
Modifications © Manta2g, DemonGoddess
Site Owner - Apollo