Esclave de son coeur | By : KeziahShahinesJames Category: French > Television Views: 1218 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Je ne possède pas CSI ni ses personnages, ils appartiennent à leurs auteurs (tels que Anthony E. Zuiker, les scénaristes, CBS, ect....). Je ne fait pas d'argent avec cette histoire. |
Chapitre 14 :
Pendant que Gil se morfondait dans sa cellule de quelques mètres carrés, Sara se remettait doucement de sa vie passée dans la maison de repos où elle était soignée.
Elle ne parvenait pas à se comporter autrement que comme elle avait été traitée.
On la retrouvait souvent installée dans le local réservé aux employés de nettoyage, toujours habillée dans le plus simple appareil.
Elle restait toujours à l'écart des autres, assise et recroquevillée au fond d'un fauteuil ou bien à récurer le sol avec un chiffon, une brosse et un seau.
Elle ne mangeait presque rien, son estomac n'était plus habitué depuis longtemps aux repas normaux.
Face aux autres, elle était terrorisée en permanence, personne ne pouvait ni la toucher, ni être regardé en face.
La nuit, c'était cris et cauchemars en permanence, on devait l'assommer régulièrement avec des anti-dépresseurs et des somnifères, seul moyen de la garder au calme pour le moment.
Le psychiatre-chef refusait de l'attacher à cause de ce qu'elle avait vécu.
Sara le voyait chaque jour mais il devait faire face à son entêtement silencieux.
Un mois après son arrivée, sa situation n'évoluait toujours pas positivement.
Catherine et ses amis continuaient à venir lui rendre visite mais elle parlait très peu et ne semblait pas disposée à accepter leur soutient, bien qu'elle acceptait plus facilement leur présence.
Elle rélamait des nouvelles de Gil et ils ne purent que lui mentir à son sujet, pour lui éviter d'être davantage perturbée qu'elle ne l'était déjà à cause de son vécu avec Brian.
Le premier jour du procès de Gil était arrivé.
Il se prépara rapidement puis se rendit au tribunal, encadré par de nombreux policiers chargés de sa protection pour lui éviter un lynchage populaire tellement l'avant du palais de justice était bondé de gens voulant sa peau.
Alors qu'ils s'apprêtaient à commencer les débats, il y eut un coup de théâtre dans la salle : l'avocat de Gil réclamait la libération immédiate de son client suite à un vice de procédure constaté sur place.
En effet, il s'était tardivement rendu compte que la procédure habituelle d'investigation n'avait pas été suivie à la lettre.
Gil n'avait pas eu d'avocat commis d'office et avait été interrogé plus de vingt-quatre heures sans lui.
L'avocat de la partie plaignante lui rétorqua alors que Gil avait renoncé officiellement à ce droit mais il n'y avait aucune trace de cet acte de renonciation par écrit signé de sa main.
Ensuite, l'avocat de Gil pointa sur les délais de procédure non-suivis à cause de la surmédiatisation de l'affaire.
-Ecoutez, ce n'est pas parce que mon client est accusé du meurtre d'un notable qu'il doit être jugé de la sorte, il a des droits comme tout le monde ici!...s'écria-t-il,outré.
Enfin, il exposa la fameuse théorie du complot et justifia cela par rapport à l'usage faite de son arme de service : en gros, les preuves, bien qu'accablantes pour son client, ne pouvaient suffirent à prouver sa culpabilité formelle et de ce fait, une enquête complémentaire devait être menée pour déterminer quel genre d'ennemis Gil pouvait avoir en dehors de ceux qu'il avait contribuer à faire incarcérer durant sa carrière de policier scientifique.
Face à cela, le juge prit une pause de dix minutes à l'issue desquelles, il ordonna une contre-enquête et la libération sous caution de Gil pour vice de procédure constatée.
Catherine et ses amis sautèrent de joie de façon incrontrôlée tellement ils étaient heureux de savoir leur ami et collègue de nouveau libre.
Gil voulut aller voir Sara mais ses amis lui donnèrent finalement de ses nouvelles, vus qu'ils étaient maintenant autorisés à le faire, et le dissuadèrent d'y aller pour le moment pour éviter de la perturber davantage.
Gil fut déçu mais toutefois soulagé de la savoir entre de si bonnes mains.
Leur combat n'avait pas été vain, loin de là.
Depuis qu'ils avaient cru comprendre que leur véritable assassin pouvait être un autre des leurs, le seul nom qui avait été alors mentionné fut celui de l'ancien mentor de Gil, Phillip Gerard.
En effet, lorsqu'il lui avait demandé de l'aide pour prouver que Brian abusait de Sara, il avait failli se retrouver en prison pour harcèlement policier.
Pour lui, il était évident que le seul responsable de ce qui s'était passé à ce moment-là ne pouvait-être que lui car il était le seul au courant de ses agissements secrets.
Gil s'était su trahi et ne l'avait plus recontacté depuis.
Pourquoi tuer son meilleur ami, son ancien pote de lycée qu'il fréquentait encore régulièrement?
Serait-il mêlé de près ou de loin à sa vie dissolue?
Catherine commença par faire quelques recherches sur Phillip mais ne trouva aucun travers dans sa vie, qu'elle fut personnelle ou professionnelle.
Gil suggéra alors l'idée de se renseigner auprès de Lady Heather, chez qui Brian avait ses habitudes.
Mais malheureusement, elle ne le connaissait pas, elle ne l'avait jamais vu auparavant.
Parmi les nombreuses connaissances de Brian qu'ils consultèrent ensuite, personne ne voulut coopérer étant donné qu'ils croyaient tous Gil coupable du meurtre de leur ancien ami.
Une nouvelle impasse se profilait à l'horizon pour eux et le temps n'était pas en leur faveur.
Une nouvelle date de procès était fixée pour les deux prochains mois et cela ne leur laissait pas beaucoup de temps pour réaliser correctement leur contre-enquête.
De plus, Gil étant suspendu pour le moment, il n'était pas censé travailler sur son affaire avec ses collègues, ce qui était contraire au règlement du laboratoire.
En réfléchissant ensemble, la seule solution qui leur restait était de prendre Phillip à son propre piège en lui faisant croire qu'il avait perdu son temps à faire ce qu'il avait fait.
S'il avait vraiment piégé Gil comme ils le croyaient, il se manifesterait d'une manière ou d'une autre et pour ce faire, ils devaient organiser une mascarade avec la complicité du laboratoire, de la police criminelle et du tribunal.
Une grande réunion secrète se tint quelques jours plus tard et cela scandalisa tout le monde mais il n'y avait pas d'autre solution pour piéger Phillip.
Par ce biais, ils voulaient le pousser à commettre un faux-pas qui lui serait fatal.
Finalement, le juge accepta la requête malgré son scepticisme.
-Je vous préviens, si il s'avère de quelque manière que ce soit que votre client était vraiment coupable, vous purgerez tous une peine de prison durant très longtemps et je ferai en sorte que vous soyez tous au chômage!...s'écria le juge, très dur avec eux.
Dans les jours qui suivirent, de nouvelles informations émanant du laboratoire, de la police criminelle et du tribunal circulèrent rapidement dans les médias : on aurait finalement retrouvé le vrai coupable, un sans-abri qui se trouvait sur les lieux du crime et qui aurait abbatu Brian pour lui voler son portefeuille.
Ce sans-abri serait un ancien tireur d'élite, d'où le fait que l'on pensait avoir eu affaire à un professionnel.
Quand aux preuves accablant Gil au début, les experts du laboratoire travaillèrent d'arrache-pied pour en fabriquer de nouvelles prouvant la culpabilité du sans-abri, joué bien sûr par un laborantin fier d'aider son prochain.
Celui-ci fut très rapidement jugé et condamné à la peine capitale, sous les hourras de la foule qui se pressa de présenter ses plus plates excuses à Gil, qui leur avait déjà pardonné depuis longtemps.
Cette mascarade porta ses fruits plus vite que prévu.
Quelques jours seulement après la fin du procès orchestré, Gil fut enfin autorisé à aller rendre visite à Sara dans la maison de repos où elle se trouvait.
En rentrant chez lui le premier soir suivant sa libération conditionnelle, il avait retrouvé plusieurs messages venant d'elle sur son répondeur.
Cela lui était aller droit au coeur,il en avait même pleuré rien qu'en entendant le son de sa voix.
Sara ne lui en voulait pas d'avoir voulu l'aider et elle lui précisait qu'elle ne pouvait pas lui raconter son histoire maintenant.
Elle voulait le revoir, en tout cas et c'était ce qu'il s'apprêtait à faire ce matin-là, plus d'un mois après sa libération.
Alors qu'il était en route pour la maison de repos, Gil et ses deux collègues, Catherine et Nick, ne remarquèrent pas le véhicule noir aux vitres teintées qui leur filait le train depuis leur départ de la maison de Gil...
TBC...
Note de l'auteur :
Gil est de nouveau libre mais il court vraisemblablement un danger.
Et il ne sera pas le seul, affaire à suivre très bientôt...
Shahines.
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