Brisé | By : kokoroyume Category: French > Harry Potter Views: 7487 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Salut ^^
Voilà la suite :’’)
Bonne lecture !
Brisé
Chapitre 14
Lorsqu’il reprit conscience, il était toujours lié au lit.
Rogue n’avait donc pas fait marche arrière. Et dès qu’il parviendrait à se libérer ce ne serait que pour se rendre compte qu’il était à nouveau seul dans ses appartements.
S’il continuait à garder les yeux fermés ne finirait-il pas par se réveiller et constater que cela aussi n’était qu’un mauvais rêve.
- Severus Rogue…
Il n’aimait pas la douleur qui se reflétait dans son murmure, mais il aurait été bien incapable de l’effacer.
- Espèce de bâtard, vous ne m’avez même pas laissé le temps de vous dire le plus important…
Même après toutes ces années, l’insulter était décidément bien plus facile que de faire face à la réalité.
Harry ouvrit les yeux et bougea légèrement la tête sur l’oreiller.
- Et de quoi s’agit-il donc ?
Il cligna des paupières puis fixa l’homme en noir, assis droit sur sa chaise, son regard intense posé sur lui encore alité.
- Vous… Qu’est-ce que vous faîtes là ? parvint-il à formuler d’une voix étonnamment claire.
L’expression du serpentard, un instant plutôt encore teintée de curiosité, se ferma.
- Il me semble avoir été assez clair quant au fait que je n’avais guère l’intention de vous laisser seul plus que nécessaire.
- Ah. Très bien.
Le maître des potions le fixa longuement, fronçant les sourcils mais semblant rester sur ses gardes. Y avait-il donc quelque chose de si inhabituel dans sa propre expression ?
Peut-être, après tout, n’arrivait-il pas à cacher son soulagement aussi bien qu’il l’espérait.
Il avait simplement mal interprété ce qu’il lui avait dit, prenant ses paroles aux pieds de la lettre, plongeant dans un effet mélodramatique qui était d’ailleurs bien loin de son caractère. Il avait été stupide. Mais ça ne l’empêchait pas d’étouffer le rire nerveux qui voulait s’échapper de sa gorge.
- Qu’aviez-vous donc de si important à me dire ? s’éleva à nouveau la voix de son aîné, le forçant à reprendre son calme.
Le survivant soutint son regard, tout en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir lui répondre. Il ne s’imaginait pas lui dire ce qu’il avait pensé à cet instant, encore paralysé dans ce lit.
- Merci.
L’homme sembla un instant désarçonné mais n’y répondit rien.
- Vous… Nous sommes vendredi, cela fait cinq jours depuis votre… expérience. Vous devriez être en mesure de vous lever.
Il agita sa baguette et tous les liens invisibles disparurent ; Harry n’hésita pas bien longtemps et tenta de sortir de son lit. Il laissa dans un coin de son esprit toutes les interrogations et les pensées qui ne tarderaient sans doute pas à l’assaillir et se concentra sur ses mouvements. Il y avait encore une légère douleur mais, à part cela, les quelques pas qu’il fit autour de son lit lui furent étonnamment aisés ; en détaillant ses mains, il remarqua que les marques noires n’étaient plus que de petites tâches rougeâtres.
Le jeune professeur leva les yeux vers Rogue qui lui rendit son regard - lequel exprimait malgré tout une légère méfiance.
- Pourriez-vous me rendre ma baguette ?
Et cette fois, il était certain que l’homme s’était raidi. Le survivant avança jusqu’à se trouver à sa hauteur ; il lui tendit docilement son arme. Effectivement, comme il le lui avait affirmé, il n’avait pas découvert de mangemort récalcitrant à son réveil mais juste le maître des potions dans toute sa dignité.
Harry récupéra sa baguette, gardant peut-être un instant de trop sa main dans la sienne – la chaleur de sa peau était vraiment grisante lorsque la douleur devenait presque inexistante – puis lui sourit très légèrement avant d’entrer dans sa salle de bain.
SSSSS
Ca allait être difficile.
Il n’avait plus d’excuse à présent. Il allait bien – si on exceptait la douleur diffuse qui se réveillait lors de certains de ses mouvements, il avait remis un peu d’ordre dans ses pensées et avait repris le contrôle de ses sentiments.
Mais il n’arrivait pas à se décider à sortir de sa salle de bain.
Navrant.
Il fallait qu’il dise ce qu’il avait fait à Rogue. Qu’il avait découvert la vérité. Mais aussi qu’il avait eu recours à la magie noire pour violer son esprit – ce qui ne serait certainement pas bien accueilli. Et il lui devait de faire en sorte de débrider sa baguette aussi. Tout comme il était essentiel qu’il lui fasse comprendre qu’il regrettait – dans une certaine mesure – la manière dont il l’avait traité ces dernières semaines.
Il y avait cependant deux obstacles majeurs à franchir.
Le premier était cette part de lui – bien que de plus en plus réduite – qui lui rappelait inlassablement que le serpentard était, malgré tout, celui qui avait jeté le sort mortel sur les personnes qui lui étaient le plus cher. Et le second… restait encore et toujours la réaction qu’il risquait d’avoir.
Et s’il lui répondait qu’il se foutait bien de ses sentiments, qu’il ne s’efforçait de le garder en vie qu’en mémoire de Dumbledore, qu’il le haïssait ou, pire, qu’il décide, en dépit de ce qu’il lui avait affirmé jusque-là, de quitter Poudlard, de le quitter ?
Le survivant ne l’accepterait pas, il le savait, alors que pourtant il n’avait pas d’autres droits que celui de se plier à sa volonté, et que ce départ aurait été parfaitement mérité.
Alors, non, il ne pouvait définitivement pas lui dire. Il fallait d’abord… qu’il entre dans ses bonnes grâces ? En quelque sorte. Et l’idée, si absurde à l’époque, de le séduire, prenait un sens nouveau à cette heure.
Et quelle importance que ce comportement soit égoïste, qu’il se sente encore un peu plus coupable de choisir la manipulation aux excuses ? Il avait laissé Voldemort détruire son univers et avait lui-même presque brisé le dernier lien qu’il possédait. Depuis le début il avait voulu qu’il reste à ses côtés, et même si la voie qu’il choisissait n’était peut-être pas la meilleure, il était bien décidé à préserver ce qu’il avait encore et à tenter de construire une… relation – ce que ce terme pouvait lui paraître étrange après toutes ces années ! – avec Severus Rogue. Il devait d’ailleurs être devenu un peu fou pour croire que cela était possible malgré ce qu’il lui avait fait mais il n’était plus à ça près.
Fort de ses décisions, Harry se résolut enfin à sortir de son pathétique « refuge ». La chambre cependant était vide. Et il se maudit pour le soupir de soulagement qui lui échappa.
Il ne devait pas faire la bêtise d’attendre le moment propice et reprendre dès maintenant la situation en main. C’est pour cela qu’il se força à entrer dans le salon – qu’il trouva vide, lui aussi – puis qu’il frappa à la porte de l’autre chambre avant de se rabattre sur le laboratoire avec une très légère frustration.
La voix familière lui répondit. Comme il en avait l’habitude, l’homme travaillait derrière l’un de ses chaudrons et acheva sa dernière tâche avant de lui prêter attention.
Durant un instant, le survivant eut envie de faire marche arrière. Il n’avait pas le droit de continuer comme cela, presque comme-ci rien n’avait changé, comme-ci il était dans son bon droit.
Non. Il fallait qu’il se donne une chance de corriger ses erreurs. Et ce n’était pas en hésitant ou en passant son temps à ressasser ce à quoi il ne voulait surtout pas penser qu’il s’en sortirait.
- Avez-vous déjà dîné ?
Rogue le fixa un instant avant de répondre par la négative.
Étaient-ce les marques rougeâtres présentes sur son visage qui lui donnait droit à de tels regards ou bien autre chose ?
- Bien. J’attendrai que vous ayez fini pour appeler un elfe de maison.
Au lieu de le quitter, Harry s’installa un peu en retrait et son aîné, au bout de quelques secondes, reprit son travail.
Il se mit à contempler l’ancien professeur.
Sa force n’était pas commune, n’est-ce pas ? Il avait ressenti sa souffrance à travers ses souvenirs, de ces souffrances que lui-même n’aurait pu surmonter. Car la guerre l’avait rendu amer, chaque nouvelle perte n’avait fait qu’accentuer son désir de vengeance. Certes, il aurait pu définir le Rogue qu’il avait connu à l’époque comme un homme plein d’amertume… mais lui n’avait eu de cesse d’aller de l’avant – exception faite, peut-être, à l’époque de Poudlard, lorsqu’il avait reporté sur lui sa haine pour les Potter.
Il doutait fort que ce ne fût là que de la résignation. Non, il voyait plutôt en lui quelqu’un qui trouvait la volonté nécessaire pour endurer puis saisir les opportunités. Bien qu’il se demandait toujours comment il avait pu rester lui-même après ces trop nombreux viols. Dont le survivant était le seul et l’unique responsable. Et il savait qu’il ne pourrait jamais effacer de sa mémoire à quel point le maître des potions en avait souffert.
A moins, bien sûr, qu’il se trompait royalement et que le plus âgé préparait en secret une terrible vengeance. Mais cette hypothèse lui semblait de plus en plus absurde. Il avait découvert trop de choses qu’il était censé ignorer, et avait vu trop de comportements contraires à cette théorie.
Il se sourit à lui-même en songeant que l’homme lui avait avoué qu’il ne le considérait plus comme son père depuis bien longtemps… mais ce dernier s’effaça en pensant qu’il avait maintenant bien plus de raisons de haïr Harry Potter pour ce qu’il était.
Le gryffondor se rendit compte à ce moment-là que son aîné avait terminé et l’observait également. En fait, se dit-il à cet instant, c’était presque comme-ci ils s’étaient décidés tous les deux à s’étudier avec plus d’attention ces derniers jours. Bien sûr, Rogue n’était pas aveugle, il avait sûrement compris que quelque chose avait changé même s’il n’arrivait sans doute pas à définir de quoi il s’agissait. Ou peut-être l’imputait-il uniquement à une réaction à son propre changement de comportement, aux conséquences de ses efforts pour prendre soin de lui.
- Pouvons-nous y aller ?
Le maître des potions eut un petit hochement de tête sec et le suivit dans le salon. Ils s’installèrent dans le silence, comme cela avait été dans leurs habitudes au cours des dernières semaines. Cependant, Harry se sentait perdre sa détermination. Il y avait un côté simple et paisible à leur manière de vivre jusque-là, même s’il était tapissé de non-dits. Et il se força à réagir lorsqu’ils entamèrent leur repas.
- Vous n’avez aucune intention de tenter de fuir le château, n’est-ce pas ?
Si l’homme fût surpris par sa question, il n’en montra rien et continua tranquillement son repas.
- Il me semble vous avoir déjà fourni une réponse à cette question.
- Avez-vous… besoin de quelque chose en particulier pour le laboratoire ou votre chambre ?
Rogue lui lança un regard torve mais garda son attitude détachée.
- Votre si péremptoire « Vous n’aurez rien de plus » me laisse fort bien imaginer comment pourrait être traitée toute éventuelle requête de ma part.
- Vous savez très bien que ce n’est plus p… !
Mais le survivant n’alla pas plus loin et se tût. La belle affaire que la distance que le plus âgé imposait entre eux l’agace, le comportement du maître des potions n’avait aucune raison d’être différent maintenant qu’il était à nouveau sur pied.
- Bien. Dans ce cas, finit-il par dire sans plus de détour, donnez-moi votre baguette.
Et cette fois le serpentard interrompit son repas pour lui lancer un regard glacial. Harry ne cilla pas et attendit patiemment qu’il s’exécute, ce qu’il fit au bout de longues secondes. Il s’empara de l’arme dont son aîné était visiblement réticent à se détacher.
- Merci.
Le jeune professeur se leva sans un mot de plus et repartit s’enfermer dans sa chambre.
Il avait toujours préféré les actes aux paroles. Et c’était d’autant plus vrai maintenant qu’il se rendait compte qu’il ne savait pas comment entamé une conversation « normale » avec lui, sans que l’un ou l’autre se mette immédiatement sur la défensive.
En fait, il avait été trop optimiste.
Décidé qu’il obtiendrait les faveurs de Rogue par la propre volonté de l’homme était différent d’agir pour atteindre ce but. En y réfléchissant, il n’avait jamais été celui faisant des avances pour avoir quelqu’un dans son lit ; il était le survivant, c’était bien assez pour attirer les regards et la convoitise. Et tout ce qu’il n’avait jamais obtenu du maître des potions sur ce plan n’avait été qu’en le lui ordonnant et en le menaçant.
Il soupira de frustration et, refusant de se morfondre sur ses propres faiblesses, se mit au travail.
Ce ne fût que quelques heures après minuit qu’il termina sa tâche. Mais il ne dormit pas cette nuit-là. La seule fois où il avait laissé le sommeil l’envahir, il s’était rapidement réveillé après un rêve érotique qui avait vite tourné au cauchemar et qui l’avait laissé relativement secoué. Harry s’était vu tuer son aîné de ses propres mains, lui enserrant la gorge jusqu’à ce qu’il étouffe et se retrouve sans vie sur le lit blanc familier. Il n’avait ensuite plus été capable de fermer l’œil, l’esprit envahi par chaque petite faute qu’il avait pu commettre à son encontre depuis qu’il l’avait amené dans ses appartements.
Le retrouver au dîner lui fût d’autant plus difficile ce samedi-là.
Il s’installa face au sorcier qui l’attendait patiemment et le salua distraitement sans parvenir à réellement poser le regard sur lui.
Mais comment avait-il pu faire de telles choses à un autre être humain, à lui en particulier ? Comment avait-il été capable de lui lancer le Dolens sans ciller ? Y avait-il pire que de se faire torturer par son propre allié qui n’avait plus foi en vous ?
- …tter.
Harry releva les yeux vers le plus âgé, se rendant compte qu’il avait déjà entamé son repas alors que lui l’ignorait ostensiblement.
- Avez-vous dit quelque chose ? demanda poliment le professeur.
Il ne prit conscience du voile d’inquiétude présent sur ses traits qu’à ce moment-là.
- Je vais reconstituer votre stock de potion de sommeil dès cet après-midi.
Il y eut un silence, le temps que le gryffondor face le lien entre sa fatigue et l’image qu’il devait renvoyer à son vis-à-vis, avant qu’un très léger sourire reconnaissant ne passe sur ses lèvres.
- … Merci.
Ayant l’impression d’avoir un peu repris pied dans la réalité, il sortit la baguette de sa poche et la glissa sur la table.
- Tenez. Je l’ai débridée, vous devriez être capable de vous en servir normalement je pense.
- Le Ministère vous a-t-il autorisé à faire une telle chose ? demanda l’homme, surpris, voire stupéfait.
- Je doute qu’ils m’auraient laissé faire, commença le survivant avec un vague sourire. Mais il n’existe aucun moyen de comprendre ce que j’ai fait si ce n’est en examinant cette baguette avec une autre.
Rogue observa sa baguette, la faisant tourner entre ses mains. Il devait sans doute sentir son pouvoir qui pouvait à présent circuler librement en elle ; Harry espéra que cela lui apportait un certain réconfort.
- Avez-vous réfléchi à ce dont je vous ai parlé hier ?
L’ancien espion lui redonna son attention, semblant un instant peser le pour et le contre à s’exprimer à nouveau. Peut-être décidant qu’il pouvait enfin prendre ses paroles au sérieux.
- En effet. Je souhaiterais réorganiser l’agencement du laboratoire et obtenir certains ustensiles plus appropriés à mes recherches.
- Je croyais pourtant avoir agencé l’espace au mieux, bougonna-t-il presque.
- Vous auriez pu faire pire, commenta simplement son aîné.
Le jeune sorcier lui lança un regard légèrement agacé mais il ne s’en formalisa pas, peut-être même crût-il déceler un léger amusement dans ses yeux noirs.
- Très bien, céda-t-il, vous êtes maître des décisions en la matière, après tout c’est vous le spécialiste.
L’homme revint encore quelques instants à sa baguette et Harry entama enfin son repas avec, cette fois, un réel appétit.
- Comment vous sentez-vous ? Vos muscles sont-ils encore douloureux ?
Il lui répondit sans le regarder.
- Je vais… bien. Certains mouvements sont encore un peu mal aisés mais, à part ça, mon corps semble être en bon état.
Il médita quelques instants sur ce qu’il s’apprêtait à lui demander puis se lança.
- Comment saviez-vous ce qu’il fallait faire ?
Alors qu’il aurait crû le serpentard réticent à lui répondre, il s’expliqua simplement.
- Les nouvelles recrues tentant de dompter un pouvoir trop puissant pour eux n’étaient pas rares dans les rangs des mangemorts. Seules deux ont survécu à ce genre d’expérience. L’un a perdu l’usage d’un bras et est mort sur le champ de bataille. L’autre n’a plus jamais été capable de marcher et s’est suicidé.
Il avait dit cela avec détachement, ayant repris son repas, mais le survivant se sentit particulièrement mal à l’aise, un frisson d’effroi le traversant.
Il était le seul à s’en être sorti indemne – du moins espérait-il que cela reste sans séquelles. Qu’avait donc pu ressentir Rogue, qui semblait tant tenir à le garder en vie, lorsqu’il l’avait découvert allongé dans son lit, couvert des traces d’une magie dont il avait perdu le contrôle ?
- Désolé, marmonna-t-il, même s’il n’était pas certain que Rogue en comprendrait le pourquoi.
L’homme n’y réagit pas et ils s’abîmèrent à nouveau dans le silence qui leur était si coutumier, sans qu’il ne soit lourd pour autant car Harry s’était replongé dans ses réflexions qui étaient cette fois moins obscures que quelques heures auparavant.
Le dîner achevé, le professeur de DCFM s’absenta pour se renseigner sur ce qu’étaient devenues ses classes durant la semaine écoulée. Il avait été celui à demander expressément qu’on le laisse en paix durant cette période et il était temps qu’il reprenne les choses en mains.
Tandis qu’avec Rogue… En fait, il devait cesser de planifier ce qui les concernait. Il y avait eu dans cette conversation un naturel qui n’avait jamais été présent lorsqu’il tentait de contrôler les choses. Alors, peut-être devait-il simplement laisser les choses suivre leur cours.
Il avait eu longtemps cette obsession de vouloir parfaitement contrôler sa vie, et ce n’était peut-être pas fait pour lui. Il ne pourrait certainement pas résoudre tout ces problèmes en une fois, et il était futile - et stupide - de tenter de le faire, il fallait simplement qu’il se laisse du temps, à lui-même comme à Rogue.
Juste un peu de temps pour s’assurer qu’il n’était réellement pas l’homme qu’il avait crû qu’il été tout au long de la guerre et moins craindre sa réaction lorsque l’heure viendrait.
A suivre…
Un chapitre pas très palpitant, j’en ai bien conscience (-_-‘’) pour clore cet arc auquel je n’ai décidément pas su donner toute l’importance que je voulais… m’enfin, la dernière ligne droite commence avec le prochain chapitre et j’espère que vous prendrez toujours un peu de plaisir à lire cette histoire :’’)
Rendez-vous peut-être ce week-end ;)
A bientôt !
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