• 1-Ce qui unit Gryffondor et Serpentard
• 2-Godric Gryffondor
• 3-Salazar et le gingembre
• 4-Hard truth
• 5-Just a dream, isn't it ?
• 6-The birth of the Sorting Hat
• 7-Is it the end ?
• 8-Word of the dreams
• 9-The phoenix's song
• 10-Apparté dans la bibliothèque
• 11-Un désir... des sentiments ?
• 12-Explications et caresses...
• 13-Les réponses - all answers
• 14-Ce qui unit ce Gryffondor et ce Serpentard

Avertissement – Cette fic met en relation Harry et Drago sur un plan autre que celui amical… A savoir une relation homo, quoi ! En clair, si l’idée que Harry ait envie de sauter sur le petit blond ou que Drago fasse subir les pires outrages à Harry, vous dérange ou vous scandalise, ne continuez pas la lecture…

Voici donc le dernier chapitre, comme promis… avec le lemon !! J’ose espérer que tout ça vous plaira, et ma fic vous a plu malgré sans doute quelques faiblesses à droite à gauche. Il est certain que des fautes d’orthographe m’ont échappées, et je m’en excuse !!

Chapitre 14 – Ce qui unit ce Griffondor et ce Serpentard…

- Mais…, balbutia Harry. C’est trop tôt !, gémit-il parodiant sans le vouloir Drago ce matin-là.

Drago sourit : il se sentait une âme de tentateur. Il voulait le faire succomber… avant d’en faire autant. Dominer, être dominé… Se chamailler.

- Ce n’est pas ce que dit ton corps, murmura Drago, presque espiègle.

Il posa ses doigts graciles sur le pantalon de Harry. Exerça une douce mais ferme pression.

- Drago…!, haleta-t-il soudain.

Harry perdait pied… A la plus grande satisfaction de Drago.
Il entreprit alors de déboutonner le pantalon de sa proie, léchant au passage son nombril.

Harry frémit, sidéré par ce qui lui arrivait. Qui aurait cru que Drago soit capable de tant d’audace ? Oui, ce Drago que Harry avait connu dans le passé. Le Drago qui avait tant rougi. Celui qui semblait trop timide pour faire… euh ce qu’il faisait quoi !

Ce Serpentard dont il était tombé amoureux. Attiré par sa peau blanche, par son apparente innocence et… ses répliques parfois acerbes. Oui, son Drago. Qu’il aimait tant…

Drago n’avait perdu son objectif de vue. Harry souleva presque malgré lui les hanches pour que Drago finisse de le dévêtir. Chaque effleurement, chaque contact devenait caresse. Perdu dans un vertige sensuel qu’il n’aurait jamais cru possible, Harry était incapable de penser.

Il ne voulait qu’une seule chose : que Drago continue de le mener jusqu’au bout du plaisir. Parce qu’il en avait rêvé depuis des jours. Et aussi car pour le moment, il était incapable de rendre la moindre caresse…

Drago finit par ôter le slip de Harry, rouge et or, une facétie de sa part, libérant son sexe tendu. Il sourit avec malice, alors que Harry le regardait toujours enfièvré. Drago effleura le ventre de Harry de caresses, comme si tout à coup il voulait faire durer le plaisir.

Son plaisir d’avoir ce jeune sorcier qui s’offrait à lui. A ses fantasmes. A tous ses rêves qui l’avaient tourmenté si longtemps. C’était ici que tout s’achevait.

- J’ai dit que je te mangerais le premier, répéta-t-il. C’est le privilège du Serpentard…

Drago se rapprochait de la bouche de Harry quand celui-ci l’attira brusquement à lui pour un baiser passionné. Leurs langues se mêlaient avec passion. Harry le serrait fort contre lui, Drago sentait son sexe tendu contre le sien. Son désir s’accrut, comme en réponse à celui de Harry. Il écarta doucement les mains de Harry de ses épaules, avant de commencer une lente descente ponctuée de baisers légers. Taquins.

Et chaque contact des lèvres de Drago sur son corps électrisait Harry. Et rendait insupportable l’attente.

- Drago, Drago…, murmurait Harry, soumis au bon vouloir des lèvres expertes de Drago.

Les lèvres du jeune homme blond effleurèrent le sexe tendu qui s’offrait à lui. Sa langue en titilla l’extémité sensible.

- Drago !, hurla soudainement Harry.

Il semblait bien que Harry n’avait plus qu’un seul mot à son vocabulaire. Drago sourit et lui lécha doucement la verge. Caressa avec la même lenteur, la même douceur ses testicules. Mais Harry voulait bien plus.

- Drago !, supplia-t-il. S’il te plait. S’il te plait, répéta-t-il d’une voix mourante.

Alors Drago le saisit dans sa bouche pour la plus intime des caresses. Il se mit à le sucer en rythme, sur une chanson entière de « Drago ! » psalmodiés avec ferveur. Jusqu’au cri final, jusqu’au moment où le corps de Harry s’arqua sous le plaisir presque violent qui l’envahit. Et se libéra dans un cri. Mais Drago ne le laissa pas s’écarter, le tenant fermement et accompagnant son plaisir.

Haletant Harry retomba épuisé sur le lit. Son cœur affolé se remit bientôt à se battre à un rythme plus tranquille, alors que Drago, dont le désir n’était pas apaisé, au contraire même, lui embrassait le torse. Ses mains le caressaient comme assoiffées de sa peau. Comme s’il cherchait par ses caresses à ranimer le désir de Harry.

Mais Harry le prit doucement par les épaules pour l’embrasser avec lenteur. Et dans le même mouvement, il le fit s’allonger sous lui, avec la même douceur.

- A ton tour, mon ange, lui chuchota-t-il tendrement à l’oreille.

Harry ne ressentait plus la même urgence que tantôt. Non, parce que son désir était apaisé pour le moment. C’était Drago qu’il voulait rendre fou de désir. Qu’il voulait voir se tordre sous ses mains. Drago dont il désirait chaque gémissement, chaque soupir. Il voulait voir ses yeux le regarder, le désirer lui et nul autre. Il rompit le baiser pour terminer à son tour de le dévêtir, alors que Drago essayait de l’attirer à lui pour un autre baiser. Mais Harry se dégagea.

- Je te veux…, murmura Drago, le regard enfiévré.

- Et tu vas avoir, répondit Harry avec un petit sourire. Tout de suite…

Il jeta au loin le slip de Drago, qui sans grande surprise, était d’un beau vert… Des doigts, comme s’il hésitait, Harry lui caressa le sexe. Drago soupira. Harry le caressa plus fort, avant de doucement l’embrasser.

- Harry, murmura Drago saisi par les sensations de sa langue sur son sexe.

Harry n’attendit pas, ne voulant pas jouer pour le moment : il voulait entendre Drago crier son nom, comme le plus doux des aveux. Le plus merveilleux des aphrodisiaques.

Il le prit complétement dans sa bouche, et entama un mouvement de va-et-vient fort et rapide. Il sentit Drago sursauter quand ses dents effeurèrent malgré lui la verge du jeune homme. Il s’interrompit :

- Désolé mon ange, souffla-t-il.

- Harry, murmura Drago, continue… Continue !!!

Ses yeux gris le fixaient, le suppliaient. Harry le lècha dans le quitter du regard, le voyant succomber à chaque instant. Avant de le reprendre dans sa bouche, plus fort, plus rapidement.

- Harry !, cria Drago surpris par l’ardeur de Harry.

Mais Harry ne ralentit pas, continuant avec avidité.

- Harry, répéta Drago. Harry, Harry…

Et le jeune sorcier brun alla et venait au rythme de son nom. Plus vite.

- Harry, haleta Drago. S’il te plait, oh Harry !

Et il jouit à son tour, Harry continuant son baiser si particulier, avalant son plaisir.

- Harry !!!!!!

Drago resta haletant, nu et sur le dos. Il ne pensait pas qu’un plaisir pareil était possible… Ils restèrent un long moment sans parler, chacun dans les bras de l’autre. Harry se mit à embrasser doucement le visage de Drago.

- Je t’aime, murmura-t-il à nouveau.

Harry vit alors le regard terriblement sérieux de Drago. Tellement intense, comme si l’instant était d’une importance vitale. Il tendit la main pour lui caresser le visage, les lèvres… Pour le serrer contre lui. Comme si jamais il ne voulait le libérer de son étreinte.

Du temps passa, apaisant leur souffle. Ranimant leur désir. Drago s’écarta un bref instant pour attraper une petite bouteille dans la poche de son pantalon. Il se tourna alors vers Harry qui tenait lui aussi le même genre de petite bouteille.

Ils se regardèrent un bref moment, avant d’éclater de rire.

- Obsédé !, lança Harry en reprenant son souffle.

- Pervers !, fut la réponse prévisible.

Ils se regardèrent encore… Aucun des deux ne lâchant sa petite bouteille.

- Non, finit par dire Drago avec une légère rougeur.

- Ah si, dit Harry, en souriant. C’est le privilège du Gryffondor… Et aussi parce que je t’aime ?, ajouta-t-il avec taquinerie.

Et il se rapprocha. Il prit des mains de Drago le flacon pour le poser au milieu des oreillers. Pour l’embrasser à nouveau. Dévorer son cou de baisers. Et descendre, plus bas. Harry frôla du bout de la langue l’extrémité de la verge déjà tendue de Drago. Qui soupira.

Drago posa une main sur la tête de Harry. Il se mit à haleter doucement, le désir l’envahissant plus rapidement encore que tantôt. Harry interrompit sa caresse intime pour l’embrasser à nouveau. Lentement. Drago l’attira à lui, appuyant son sexe tendu contre celui de Harry. Se frottant doucement, cherchant à soulager un désir qui commençait à le tenailler.

Harry caressait doucement Drago puis embrassa son torse. Il le fit glisser sur le ventre sans jamais rompre le contact physique entre eux. Il embrassa les fesses de Drago.

Le jeune sorcier blond sentit son cœur battre plus vite. Parce qu’il savait ce qu’il allait arriver. Et qu’il découvrait qu’il le voulait. Il sentit la langue de Harry se glisser entre ses fesses avant de se retirer. La chaleur de son contact s’évanouit, et Drago entendit le bruit d’un flacon que l’on ouvre. La langue revint avant d’être relayée par un doigt timide. Qui le pénétra très doucement. Sans plus bouger. Un baiser atterrit sur sa nuque, très tendre.

- Drago…, murmura Harry la voix rauque sans oser demander.

Drago comprit que Harry n’insisterait pas s’il refusait.

- Oui, répondit-il sans hésiter.

Alors le doigt se mit à aller et venir avec lenteur. Un deuxième puis un troisième l’accompagna, avec la même lenteur. Harry finit par effleurer en Drago un point de désir.

- Aaaaahh !!!, haleta Drago surpris par le plaisir qui venait de l’envahir.

- Je t’ai fait mal ?, chuchota Harry cessant tout caresse.

- Nn… non, répondit Drago, continue s’il te plait. Ne me laisse pas. Pas comme ça…

Harry reprit ses caresses, toujours très lentement, Drago continuant de gémir. Puis il s’arrêta et tourna lentement Drago vers lui. Ses yeux gris embrumés l’émurent et l’embrassa, mais Drago interrompit le baiser.

- Maintenant…, demanda-t-il.

Harry se remit à caresser le sexe de Drago.

- Harry, Harry, répéta Drago. Viens !

Harry s’écarta, juste pour poser les jambes de Drago sur ses épaules. Et se rapprocher jusqu’à ce que son sexe appuie doucement contre Drago. Là où il l’avait caressé intimement. Et Harry sans quitter Drago du regard appuya plus fort. Il le pénétra lentement. Il ne put retenir un gémissement, alors que Drago sursautait sous la douleur.

- Mmh, Drago, tu es si… Aah !

- Harry, gémit Drago, attends…

Harry se figea, le corps de Drago s’habituant peu à peu à l’étrange invasion qu’il subissait. D’une main Harry caressa la peau douce et sensible du sexe de Drago.

- Mmmh, finit par haleter Drago.

Alors Harry soupira et continua de pousser en lui avec la même lenteur. Tout en se perdant dans les yeux gris de Drago. Quand il fut en lui, aussi loin qu’il osa pour le moment, fébrile et tremblant, il se remit à caresser doucement le sexe dur de Drago. Pour accompagner ses va-et-vient lents et réguliers. Il finit par toucher à nouveau la prostate de Drago.

- Harry !

Drago avait jeté la tête en arrière, les mains crispées que les draps, son corps fin arqué. Harry alors le pénétra plus fort, heurtant à chaque fois l’endroit sensible qui le faisait crier. Il finit par poser les deux mains sur les fesses de Drago, le soulevant un peu pour aller plus loin en lui. Le rapprochant le plus possible de lui.

- Harry ! T’arrêtes pas ! S’il te plait !!!

Harry ôta les mains de ses fesses, avant de lui saisit le sexe, qu’il caressa au rythme de ses coups.

- Aaah, gémit Drago.

Il allait plus vite et plus fort, leurs halétements enfièvrés se répondant. Plus ensemble qu’ils ne l’avaient jamais été.

- Harry ! Harry !!

Drago jouit soudainement au moment où Harry hurla :

- Drago !!!

Avant lui aussi de jouir en lui. Epuisé il s’écarta, le serrant étroitement dans ses bras. Et de murmurer :

- Je t’aime Drago…

Drago sourit et le serra à nouveau contre lui. Harry jete un rapide sort de nettoyage. Ils s’endormirent au milieu des draps froissés, leurs souffles et leurs jambes mêlés.

Harry fut réveillé par une langue inscrète qui avait décidé de lui rendre ses caresses entre les fesses. Il était sur le ventre, et il sentait les mains de Drago pétrir ses fesses.

- Tu es réveillé, n’est-ce pas ?, s’enquit Drago en chuchotant à son oreille.

- Mmh mmh, approuva Harry.

- Est-ce que…, tenta de demander Drago.

Mais sa gorge se noua sous l’émotion.

- Oui…

Aussitôt Harry sentit la langue de Drago le pénétrer doucement, déposant de la salive à chaque passage. Harry frémit, quand un doigt puis deux puis trois se frayèrent un passage en lui. La caresse cessa et il se mit docilement sur le dos, fixant son amant de ses yeux verts. Drago se pencha vers lui pour lui donner un baiser profond qui le laissa pantelant. Et avide de continuer.

Comme lui tantô, Drago mit les jambes de Harry sur ses épaules. Et comme lui, il se rapprocha. Appuyant son sexe vers l’entrée qu’il convoitait. Drago appuya doucement, se coulant en lui dans un mouvement lent et régulier.

- Harry, murmura-t-il saisi par la chaleur intime de son amant. C’est si bon… Oh, Harry soupira-t-il encore.

Harry serra les dents sous la douleur jusqu’au moment où Drago finit par appuyer sur sa prostate. Harry se cambra alors soudainement, la douleur se mêlant au plaisir.

- Ah !!, haleta-t-il. Continue !

Drago sourit.

- J’ai tellement envie, murmura Drago le soulevant pour le pénétrer plus loin. De toi. Harry…!, soupira-t-il. Harry…

Il se mit à aller et venir entre ses fesse avec lenteur,. Harry gémit sous les poussées qui de douces étaient devenues vigoureuses. Qui frappaient à chaque fois sa prostate, le faisait se tordre et gémir. Oublier la douleur qui l’avait tantôt envahi. Se perdre dans un plaisir qu’il ne connaissait pas, sous ces yeux gris qui le regardaient – et il voulait y croire – avec amour et passion.

- Aaah, gémissait-il à chaque pénétration. Oui… Oh oui !

Et Drago ne cessait pas son mouvement, qui devient plus rapide. Harry gémissait sans retenue. Et quand Drago d’une main hésitant enveloppa son sexe dans le même mouvement, Harry jouit aussitôt dans un cri. Drago le sentit se contracter autour de lui intimement. Une sensation délicieuse qui le fit se libérer en lui en des coups puissants qui décuplaient le plaisir de Harry.

- Je t’aime !!!, finit par répéter celui-ci, éperdu.

- Harry !, cria Drago.

Il s’écarta de lui pour le reprendre dans ses bras comme un trésor chéri. Après un sort de nettoyage, il se mit à lui embrasser doucement le visage, avant un baiser langoureux.

- Harry, murmura-t-il tout près de lui. Je… Je…

Mais il ne parvenait pas à achever, trop ému sans doute. Harry lui caressa doucement les cheveux.

- Je t’aime pour deux, dit-il simplement.

- Harry, répéta Drago. Tu… tu comptes beaucoup pour moi, finit-il par dire.

- Je sais mon ange.

- Cela fait si longtemps… Si longtemps que j’étais seul. Que je t’attendais…

Des baisers arrêtèrent ses larmes.

- Je ne te laisserais pas. Je suis à toi, dit Harry, tu es à moi. Tu le sais, non ?

- Oui, fut la réponse avec une esquisse de sourire.

Ce fut le début d’une longue, une très longue nuit… Et le matin…

Harry fut le premier des deux à entrer dans la Grande Salle à Manger : c’était normal, son dortoir était le plus proche du sixième étage bis. Il avait donc pu se laver et s’habiller plus rapidement que Drago. Cela ne signifiait pas mais alors pas du tout qu’il était le plus réveillé des deux.

Harry s’assit avec précaution, ne pouvant retenir une grimace… A la table des Serpentard, au même moment et pour les même raisons, Drago faisait une grimace identique… Aucun des deux n’avait voulu céder et être en reste, pendant toute la nuit.

Harry pressentit sans aucune difficulté que la journée serait longue. Terriblement longue. Déjà qu’il était courbaturé de partout…

Parce que rien que ce matin, tous les élèves de Gryffondor ou presque le regardaient avec curiosité. Visiblement, personne n’ignorait qu’il n’avait pas dormi dans son lit. Et tous attendaient qu’un joyeux volontaire se désigne pour poser la question fatidique. Et indiscrète.

En attendant, ils se forcèrent à regarder ailleurs, et les conversations finirent par s’engager… en gardant toujours une oreille tendue vers Harry.

Du côté de la table des Serpentard, c’était la même interrogation muette. Crabbe et Goyle regardaient Drago avec curiosité, mais en silence. Craignant comme la dernière fois que Drago n’ait disparu, ils avaient aussitôt prévenu leur chef de maison à l’aube. Le professeur Snape s’était déplacé immédiatement : il vérifia néanmoins par lui-même que Drago n’était pas dans son dortoir. Pour découvrir que s’il n’était pas dans son lit, eh bien, il était bien sous la douche.

C’était donc un véritable petit comité qui était entré dans la salle de bain, surprenant le jeune homme dans le plus simple appareil. Le professeur Snape parvint à dire au bout de quelques instants :

- Monsieur Malefoy, la prochaine fois que vous allez rejoindre votre petite amie, prévenez vos amis pour qu’ils ne s’inquiètent pas, dit-il avec un zeste de fraîcheur.

Et il tourna les talons furieux, alors que Drago se drapait dans une serviette de bain, mais cela ne suffisait pas à couvrir toutes les marques. Morsures ou suçons, c’était difficile à déterminer de loin. Quoi qu’il en fut, il était indéniable que Drago s’était fait « manger » pendant la nuit… Et Crabbe et Goyle n’avaient eu pour toute réponse qu’un silence méprisant à leurs nombreuses questions. Surtout quand Crabbe avait dit :

- Ben, j’aurais jamais cru que Pansy pouvait être aussi dévergondée !

Sauf que évidemment, ce n’était pas Pansy… Comme ils ne tardèrent pas à le découvrir.

En effet, ce matin-là, la douce et frêle Pansy Parkinson avait pleuré toutes les larmes de son corps à l’annonce de la terrible nouvelle : Drago avait passé la nuit avec une autre. Elle renifla ostentiblement durant tout le petit déjeuner… Alors que son rêve lui traversait fréquemment l’esprit. Celui où Drago et Harry se tenaient la main…

A la table des Serpentard, on se demandait donc qui était la nouvelle conquête de Drago Malefoy. Certains disaient qu’il suffisait de découvrir quelle élève n’avait pas passé la nuit dans son dortoir… A dire vrai, les élèves de Gryffondor en étaient arrivés à la même conclusion. Sauf qu’ils avaient moins d’informations croustillantes. En effet, Harry s’était débrouillé pour prendre sa douche sans témoins : encore heureux, car il était dans le même état que son petit ami… Il avait donc attendu que Seamus termine de prendre sa douche.

De toute façon, ça valait mieux parce que Seamus chantait régulièrement « I’m too sexy… » d’une voix bien trop grave et partait dans des délires pas possibles. Son dernier délire était de chanter sa chanson favorite, avec pour micro le pommeau de douche en se déhanchant au maximum dans sa serviette de bain… Un spectacle difficilement supportable de bon matin.

En fait, ce qui devait arriver arriva juste avant le déjeuner : toute l’école était alors au courant que Drago et Harry avaient découché. Certains trouvaient que la simultanéité était franchement troublante. Les Serpentard regardaient à la table des Gryffondor et réciproquement. Bref, pour une fois, les deux maisons étaient unies dans la recherche de la vérité. Sauf que Drago et Harry auraient préféré que ça arrive à un autre moment.

Hermione se désigna donc « joyeuse volontaire ». Elle bouillait de curiosité.

- Euh, Harry commença-t-elle hésitante, tu es au courant que Drago était, euh absent de son dortoir cette nuit ?

Le silence se fit instantanément à la table des Gryffondor.

- Ah…, fut la réponse indifférente.

Cela ne suffit pas à refroidir la curiosité de la jeune fille.

- Euh, il y a des mauvaises langues pour prétendre que, euh, ben vous étiez ensemble, poursuivit-elle, laborieusement.

Harry la regarda un court instant, avant de dire, d’un ton excluant toute question :

- J’étais avec la personne que j’aime, Hermione…

- Ah… Bon, ben quand tu voudras, tu nous la présenteras. Je suis sûre que c’est quelqu’un de très bien…, dit Hermione, mal à l’aise.

Histoire de changer de sujet, elle ajouta avec plus d’entrain :

- Au fait tu es au courant que Drago est couvert de suçons ? Sa petite amie cachée doit vraiment être folle de lui ! Pansy est effondrée !, dit-elle avec satisfaction.

Harry réussit difficilement à ne pas sourire : un sourire incroyablement suffisant apparut néanmoins un bref moment sur ses lèvres.

- En tout cas, Harry, décida d’intervenir Ron, elle raconte à tout le monde que Drago et toi vous êtes en couple.

- Délire de frustration, commenta Hermione d’un haussement d’épaule. Au fait Harry tu as trouvé un nom pour ton phénix ?

Enfin un sujet moins dangereux ! Harry répondit de bonne grâce :

- Oui, j’ai appris qu’il s’appellait Ananké.

Hermione le regarda avec surprise.

- Tu savais que Ananké, cela signifie le Temps en grec ?, dit-elle. Je me demande s’il n’a pas des pouvoirs particuliers. Si tu veux j’irais faire des recherches.

Ca, c’était la Hermione que Harry connaissait bien et qu’il préférait.

(NDA - je n’en suis pas certaine.Je crois que ça signifie plutôt le Destin, peut-être.)

- Je ne suis pas certain que tu réussiras à découvrir quelque chose, mais bon, ça vaut peut-être le coup d’essayer, approuva-t-il.

Tout plutôt qu’elle continue à poser des questions sur Drago et sur lui. Encore qu’il allait peut-être devoir leur dire. Si seulement il avait pu imaginer que cette simple nuit aurait des conséquences pareilles…! La prochaine fois, ils rentreraient plus tôt dans leurs dortoirs respectifs. Cela valait mieux. Enfin, heureusement qu’il avait réussi à détourner l’attention de Ron et de Hermione. Il leur suffirait de faire attention à l’avenir, et tout irait bien.

Il en était au point où il s’autocongratulait presque de son intelligence.
Et le plus beau, c’était que Harry le croyait vraiment…

Sans réelle concertation, plusieurs élèves avaient décidé d’enquêter pour déterminer quelles étaient les sulfureuses (en tout cas pour Drago) élèves avec qui Drago et Harry sortaient. Malgré de nombreuses filatures, Drago et Harry ne furent pas surpris, grâce au phénix qui les prévenait avant : ils s’éclipsaient juste à temps. Harry utilisa aussi sans compter sa cape d’invisibilité.

C’était sans compter l’ingéniosité de Georges et de Fred… Grâce à la distraction de Harry, ils réussirent à lui « emprunter » sa carte du Maraudeur…

Cette même nuit, Drago caressait les cheveux de Harry, songeur :

- J’ai jamais vu des cheveux aussi rebelles que les tiens ! Tu n’as jamais envisagé de mettre du gel ?

Harry lui sourit, franchement amusé :

- Oh que si, mais je ne voulais pas t’imiter.

Drago sortit un pot de gel qu’il avait dissimulé :

- Que dirais-tu d’essayer maintenant ? Si ça ne te plait pas, tu pourras rester avec ta tignasse habituelle…

- Tu as de ces arguments, toi alors !, répondit Harry tentant de lui prendre le pot de mains.

- Non, non, laisse-moi faire : tu ne saurais pas comment faire, dit Drago, toujours espiègle…

Il entreprit de le coiffer alors avec soin.

Fred et Georges vérifièrent plusieurs fois pendant la nuit. Mais Harry restait bien dans la même pièce que Drago, et même très exactement car la carte était très précise, l’un collé à l’autre…

Au matin, Fred et Georges prirent leur petit-déjeuner en silence. Ils étaient si moroses que c’en était franchement inquiétant.

- Qu’est-ce qui vous arrive ?, demanda Ron, inquiet à ses frères.

La dernière fois qu’il les avaient vu dans cet état-là, c’était, houlà, il y avait très très longtemps. Quand Georges avait attrapé une maladie magique très rare aux symptômes effrayants : Fred, mis à l’écart en raison des risques de contagion, avait déprimé très sérieusement…

- Crois-moi frérot, tu ne veux pas le savoir, répondit Fred, laconique.

Harry entra avec un peu de retard dans la Grande Salle à Manger. Mais il fit sensation, et pour cause : il avait enfin dicipliné ses mèches rebelles, à l’exception de quelques unes, arrangées avec soin pour cacher sa cicatrice. Pour le reste, sa coiffure était à l’identique de celle de Drago.

- Harry ?!, fit Ron, interloqué. Mais tes cheveux…?

- C’est mieux comme ça, non ? J’en avais marre qu’ils partent dans tous les sens, expliqua Harry en s’installant.

Il se sentait d’excellente humeur ce matin-là. Il n’était plus courbaturé, n’avait plus mal nul part… Personne ne connaissait son secret, bref, tout allait merveilleusement bien.

- Harry, lança Fred de but en blanc, qu’est-ce que tu as fricoté toute la nuit avec Drago Malefoy ?

En une fraction de seconde, la journée venait de passer de « bonheur parfait » à « catastrophe la plus totale »…

- Qu’est-ce que tu racontes ?, fit Harry jouant la carte de la dignité outragée.

- Ne te fatigues pas, précisa Georges. C’est la carte du Maraudeur qui nous l’a dit !

Ron et Hermione regardèrent Harry avec la stupéfaction la plus totale : ils connaissaient bien cette fameuse carte et surtout sa redoutable précision.

- Non, toi et Malefoy…?, souffla Ron estomaqué.

- Mais tu avais dit que…, commença Hermione.

Harry ne sut que répondre. Finalement, il dit simplement :

- Bon et alors ?

- Et alors ?, répéta Ron scié. Mais je croyais que tu préférais les filles. Et puis, en plus, Malefoy…

- Je croyais que vous étiez plus tolérants que ça, dit Harry, un peu amer. Vous êtes mes meilleurs amis…

- Non, non, Harry, tenta de rectifier rapidement Hermione, ce n’est pas ça, mais simplement, tu aurais pu nous en parler…

- Tu crois que c’était facile à dire ??

Drago, à la table des Serpentard, avait perçu rapidement que Harry avait un problème. Il n’hésita qu’un instant avant de se lever et de s’approcher de Harry. Sa tristesse lui fit mal au cœur. Ce fut peut-être à ce moment là qu’il réalisa pleinement qu’il l’aimait.

Qu’il ne pouvait imaginer rester loin de lui.

Sa présence interrompit les conversations. Harry sut qu’il était là sans même se retourner, ayant senti son parfum au moment où une main légère se posait sur son épaule en signe de soutien. Au moment où il allait reprendre la parole, une bouche se posa un instant sur la sienne. Les choses n’auraient pu être plus claires. Le silence se fit d’un coup dans la Grande Salle à Manger. Avant que ne se déclenche une multitude de murmures et chuchotements…

- Quelle importance puisque je l’aime ?, dit simplement Drago sans pouvoir retenir une légère rougeur. A moins d’avoir l’esprit vieux jeu et intolérant, vous serez content pour nous, non ?

Après tout, il avait dit en public ce qu’il refusait de dire dans l’intimité depuis des jours. Mieux encore, il avait été le premier à le dire. Et ça Harry devinait qu’il allait en entendre parler pendant des années. Cette réplique, pour le moins directe, eut surtout le mérite d’imposer un silence immédiat.

- Ben c’est que ça surprend un peu, réussit à dire Hermione. On ne s’y attendait pas vraiment, c’est tout…

- Mais je croyais que vous vous détestiez ! Surtout avec tous les problèmes que nous a causé Malefoy !, expliqua Ron.

- Jalousie amoureuse, tu ne connais pas Weasley ? Ce n’était pas innocent si on passait notre temps à se chamailler… Prélude amoureux, voilà tout ! Ce que tu peux être innocent !, lança Drago, avec un certain dédain, ignorant sa ressemblance frappante avec Salazar à cet instant.

- Donc, la personne qui t’a fait tous ces suçons, c’était…, commença Hermione.

- Harry, et dis-toi bien que c’était réciproque, précisa Drago avec un sourire malicieux.

- Je ne préfères pas le savoir, non, souffla Hermione toujours sous le choc.

- Non, je dois faire un cauchemar, dit Ron abasourdi. Un Gryffonfor et un Serpentard qui sortent ensemble…

- Dis donc, Drago !, intervint enfin Harry sidéré par la nonchalance de Drago en public. Tu ne crois pas que tu en fais trop, là. C’est quand même moi qui ai fait le premier pas !

- Bien sûr puisque je t’ai amené à faire ce premier pas, répondit Drago avec suffisance.

- Toi, tu as de la chance qu’on soit en public !, grommela Harry, mi-amusé, mi-exaspéré par tant de mauvaise foi.

Mais grâce à la présence de Drago, il s’était détendu.

- Et puis, tint à ajouter Harry, ce n’est pas la première fois qu’une telle chose se produit. Ce n’est pas très connu, mais Godric et Salazar était un couple très uni.

- En fait, voulut conclure Drago, ce qui unit Gryffondor et Serpentard, c’est une sorte de rivalité presque amoureuse.

- Presque ?, releva Harry vexé. Tu reviendrais déjà sur ce que tu viens de dire ?

- Amoureuse dans notre cas… Je ne crois pas que Ron sortirait avec Crabbe ou Goyle, tu sais…, expliqua Drago.

Ron mit sa main devant sa bouche pour réprimer une nausée soudaine…

- Et beaucoup plus de points communs qu’on ne pourrait le penser, précisa Harry pour avoir le dernier mot.

Toute la table de Gryffondor les regardaient avec stupéfaction. Les autres élèves aussi, surtout que Harry, pour ne pas être en reste, avait posé une main possessive sur le postérieur de Drago. Ce qui expliqua une rougeur intense.

- Harry, murmura Drago, gêné.

- Ben quoi ?, fit-il d’un ton innocent.

- Tu es au courant où se trouve ta main ?

- Ben oui…

Harry lui donna une légère tape d’heureux propriétaire officiel…

- Harry…

- Quoi, tu ne m’aimes déjà plus ?

Une lueur s’alluma dans les yeux de Drago.

- Toi tu joues un jeu dangereux…

- Moi aussi je t’aime, rétorqua Harry avec un sourire.

Les élèves de Gryffondor avaient la vague impression d’être de trop. Surtout quand Drago s’assit sur les genoux de Harry. Qui retint un soupir, au contact très indirect des fesses du jeune homme. Ils étaient devenus très sensibles à leur contact mutuel…

- Je t’aime, chuchota Drago à l’oreille de Harry.

Qui soupira :

- Tu es au courant que j’ai envie de te sauter dessus, maintenant ?

Drago eut un léger rire.

- Ce qui unit un Gryffondor et un Serpentard, c’est aussi cela mon amour : une taquinerie sans fin… Il faudra t’y faire !

Voilà c'est enfin fini. Je m'excuse de mes longs retard entre les updates...^^ J'espère que cela vous a quand même plu !!

bref, comme ce site ne propose pas de catégorie "français" je ne suis pas sûre de mettre mes autres fics.
Mais je vous mets le lien vers mes autres comptes:

http://www.fanfiction.net/u/450661/

http://www.hpfanfiction.org/fr/viewuser.php?uid=1009

http://twwo.eknw.com/fanfic/viewuser.php?uid=2801

Tous ces liens mènent vers des istes de fanfictions !

Bonne lecture!