Brisé | By : kokoroyume Category: French > Harry Potter Views: 7487 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Bonsoir :’)
Un
nouveau chapitre en cette fin de semaine (et mine de rien, la fin de cette fic approche :’x) !
Encore une grand merci pour vos reviews :D
J’espère que ce petit chapitre vous plaira :’’)
Bonne
lecture !
Brisé
Chapitre 13
Son
nez effleurait ses cheveux et ses lèvres caressaient son cou. Il pouvait sentir
son souffle chaud sur sa nuque. Les mains fines voyageaient déjà sur son torse,
s’étant glissées sous sa chemise.
Il
était à peine éveillé, ne se rappelant déjà plus lorsqu’il s’était rendormi,
mais il sentait son membre dur frotter contre ses fesses.
-
Rogue, qu’est-ce que vous faîtes ? marmonna-t-il, à moitié surpris, à
moitié excité.
Il
n’eut pas de réponse mais il tressaillit en sentant ses dents s’enfoncer dans
son cou et lui laisser des marques avant de stimuler la chair devenue plus
sensible avec sa langue. Puis l’une de ses mains caressa son ventre avant
d’entrer dans son pantalon pour envelopper son sexe et le travailler en de
lents et étudiés mouvements.
Harry
se laissa entraîner par les doigts habiles, se mettant à bouger en rythme, se
pressant volontairement contre l’excitation de l’homme qui pulsait dans son
dos. Il sentit les lèvres humides descendre le long de sa colonne vertébrale et
se cambra en sentant la langue taquiner son anus.
-
Arrêtez… vous n’avez pas besoin de… ah !
Son
aîné ne l’avait pas écouté et deux doigts se mêlaient maintenant à sa langue à
l’intérieur de lui, le faisant haleter comme une âme perdue. Il ne comprit pas
vraiment comment mais il finit par se retrouver sur le ventre, pouvant sentir
le poids du serpentard au-dessus de lui alors qu’il ne pouvait pas s’empêcher
de soulever ses fesses pour qu’il aille plus profondément en lui.
La
main chaude caressait toujours sa verge et son anus était tapissé de salive,
stimulé par les phalanges et le souffle chaud.
Il
grogna en le sentant s’écarter mais il ne fallut guère plus d’une seconde à
Rogue pour remplacer ses doigts par son membre tendu. Le jeune sorcier savoura
la longue pénétration malgré l’air bloqué dans ses poumons et relâcha son
souffle lorsqu’il fût entièrement en lui.
Ses
mains accrochées à ses hanches, il s’écarta et glissa à nouveau en lui d’un
mouvement brusque, son action un peu brutale lui faisant étouffer un cri dans
l’oreiller. L’homme recommença, empoignant toujours ses hanches avec force et
imposa une cadence à ses pénétrations qui fit rapidement ressentir au survivant
un vif plaisir mêlé de douleur.
Harry
l’entendait grogner dans son dos – entre ses propres halètements – et se
sentait d’autant plus excité à savoir le sorcier seul maître de la situation.
Chaque poussée lui donnait l’impression qu’il ne tiendrait plus, Rogue semblant
devenir plus impatient. Puis, le rythme ralentit, comme pour le tenir au
supplice, lui permettant de sentir plus nettement le membre qui creusait sa
chair et frottait contre les parois chaudes, percevant presque les pulsations
du pénis gonflé qui voyageait en lui, lui rappelant que son propre sexe lui
faisait mal.
Comme-ci
le sorcier en prenait soudainement conscience lui aussi, sa main vint
soudainement lui redonner des attentions, laissant ses doigts remonter jusqu’à
son prépuce pour le taquiner tout en continuant à bouger en lui. Cela eut pour
effet sur Harry de rendre ses mouvements plus erratiques et de forcer le
serpentard à le pénétrer par à-coups, le faisant gémir chaque fois qu’il
atteignait sa prostate.
Il
oublia bientôt totalement ce qui l’entourait, se rendant à peine compte que les
deux mains de l’homme étaient à nouveau pressée sur ses fesses pour ne plus se
concentrer que sur les va-et-vient rapides et puissants de son membre brûlant
qui faisait trembler son corps jusqu’à la plus petite de ses extrémités.
Soudain
cela en fût trop pour le maître des potions et il éjacula entre ses fesses
serrées.
Et
Harry se réveilla.
Il
cligna des paupières plusieurs fois puis prit conscience du bras qui entourait
son torse, du corps serré contre lui, de la respiration lente et régulière qu’il
entendait à l’oreille et des cheveux fins effleurant son cou.
Rogue,
parfaitement endormi, le serrant dans une étreinte protectrice, pratiquement
innocente.
Alors
que lui n’avait qu’une envie, celle de se lever et de s’enfermer dans sa salle
de bain.
Parfait.
Vraiment parfait.
Il
ne savait même pas s’il était capable de se lever seul – parce que, à présent,
il reprenait conscience de la douleur aussi – et n’était pas certain qu’il
pourrait s’éclipser sans alerter Rogue. C’était déjà miraculeux qu’il ne se
soit pas réveillé avant.
Le
gryffondor n’eut besoin de penser que cela pour que l’homme bouge légèrement
derrière lui et que sa main s’égare un peu trop bas pour son propre bien. Il se
figea dès que deux doigts effleurèrent le tissu à hauteur de son membre. A
moins de réellement vouloir se libérer dans son lit, il fallait qu’il se lève.
Maintenant.
Harry
se dégagea en douceur de l’agréable étreinte, s’arrêtant quelques secondes
lorsqu’il perçut un bas soupir dans son dos, puis parvint finalement à s’asseoir
sur le bord du lit. Il jeta un coup d’œil sur Rogue et finit par rester quelques
instants à l’observer. A admirer le visage pâle et détendu, à songer à la
douceur de ses cheveux, à la chaleur de son souffle… Et il se leva un peu trop
brusquement.
Il
faillit perdre son équilibre et serra les dents en sentant la chair s’étirer
douloureusement autour de bon nombre de ses plaies. Finalement, il se retrouva
assez stable sur ses pieds et, baguette à la main, avança précautionneusement
jusqu’à la salle de bain malgré que la tête lui tournait et qu’elle était –
elle aussi – légèrement douloureuse.
Après
avoir réglé son problème de façon laborieuse et peu agréable – il avait de plus
en plus mal et l’utilisation de sa magie pour créer une bulle de silence n’avait
en rien aidé à améliorer son état, le survivant décida que, ayant réussi à
arriver jusque-là, il ne lui coûterait plus grand-chose de prendre une douche
seul. Bien qu’il se concentra sur chacun de ses mouvements, son esprit s’égara
à nouveau.
Il
avait bien dû dormir une journée de plus, il le sentait à la raideur de ses
muscles, et il se demandait si le maître des potions était resté auprès de lui
tout ce temps. En une si courte période, l’homme avait su se montrer
désagréable, particulièrement têtu aussi, et… assez doux et protecteur dans ses
actes, en fait. Rogue n’avait certainement pas tout à fait tort en prétendant
qu’il ne voulait toujours voir que le pire en lui. Même si ce n’était qu’en
mémoire d’autres qu’il avait choisi de veiller à sa bonne santé, ça
n’expliquait pas vraiment son comportement, n’est-ce pas ? Et, maintenant
qu’il était certain que ce qu’il avait lu dans son journal ne concernait en
rien un hypothétique projet d’évasion, il comprenait encore moins le
serpentard.
Que
lui avait-il dévoilé jusque-là ?
Il
ne voulait pas quitter Poudlard, c’était une première certitude. Il tenait à le
garder en vie également. Il était évident aussi qu’il ne le laissait plus
totalement indifférent et qu’il pouvait lui céder sans forcément en souffrir.
Il ne serait pas allé jusqu’à dire que le maître des potions appréciait
constamment sa présence mais elle ne lui était visiblement plus
systématiquement irritante. Et, point non négligeable, même lorsqu’il en avait
l’occasion, à aucun moment il ne cherchait à reprendre le contrôle, presque comme-ci
il cherchait à lui faire prendre conscience de ses erreurs, qu’il se souciait
de ce qu’il pouvait penser de lui et ressentir.
Harry
n’avait pas voulu en arriver à ce genre de conclusions et pourtant c’était ce
que tout – ses écrits, son comportement, ses souvenirs – indiquait. Comme-ci il
ne se sentait déjà pas suffisamment coupable comme cela.
Et
que devait-il faire à présent ? Essayer de prouver au monde que Severus
Rogue avait toujours été leur allié ? Il savait bien que c’était
impossible. Il avait été le premier à le traiter de traître, à affirmer que le
veritaserum et la pensine n’étaient pas fiables, et il voulait qu’on le croie
sur parole lorsqu’il affirmerait soudainement le contraire ? Totalement
irréaliste. Pas lorsque sa seule défense se basait sur un sort de magie noire.
Pas après qu’il ait passé plus d’un mois avec cet ex-mangemort enfermé dans ses
appartements.
Pour
le monde entier, Rogue resterait toujours coupable.
Une
infime part de lui s’en réjouissait – n’était-ce pas ce que méritait tout
assassin ? – mais il acceptait de plus en plus l’idée que ses choix avaient
suivi les volontés de ses victimes. Il avait vu ses amis lui demander cette
faveur, il pouvait maintenant croire que Dumbledore en avait fait de même.
Et,
malheureusement, Harry était en partie responsable du fait que personne ne lui
accorderait plus jamais de crédit.
Peut-être
était-ce également la faute du maître des potions en y réfléchissant. Il
n’avait jamais donné la vraie raison pour laquelle il avait lancé l’Avada
Kedavra sur ses deux meilleurs amis durant son procès alors que-
Le
jeune sorcier s’écroula soudain sur le sol de sa douche, laissant échapper un
juron au même moment qu’il sentit sa bulle de silence se déliter. Il tenta de se
relever mais la poussée qu’il exerça sur ses bras ne fit qu’empirer la douleur,
et aggraver le martèlement dans sa tête.
-
Potter… ?
Bien
que le son fût étouffé par la porte close, il pouvait deviner que c’était sa
voix qui l’avait réveillé ; elle lui avait semblé néanmoins un rien paniquée.
Il
ne fallut cependant que quelques secondes pour que Rogue vienne le sortir de sa
douche et ne l’entraîne à nouveau jusqu’à son lit. A peine son dos avait-il
touché les oreillers que son aîné lui tendait une fiole, le visage déformé par
la fureur.
-
Buvez, maintenant !
Il
obéit sans discuter, un peu désorienté et voyant de désagréables tâches noires danser
devant ses yeux mais conscient que le maître des potions le fusillait du
regard.
-
Ce n’est… rien de grave…, dit-il stupidement, j’ai… juste glissé…
-
Potter, fermez-là. Vous n’avez pas « juste glissé » ! Vos plaies
se sont rouvertes, elles saignent depuis plusieurs minutes et vous n’avez rien
remarqué espèce de crétin !
-
Désolé, marmonna-t-il, en espérant qu’il parle moins fort et qu’il puisse un
peu reprendre ses esprits.
Le
visage de l’homme redevint plus neutre – même si la colère n’était pas
totalement masquée – et il lui présenta deux nouvelles potions qu’il accepta
sans discuter. A nouveau, Harry eut droit à la pommade passée sur ses plaies où
il aurait pu jurer que sa peau se craquelait. Après lui avoir fait ingurgiter
un dernier ensemble de liquides au goût désagréable, son aîné brisa finalement le
silence qui s’était imposé.
-
Donnez-moi votre baguette.
Le
survivant eut un instant d’hésitation puis lui tendit finalement l’arme qu’il
n’avait pas lâchée depuis qu’il était revenu dans son lit. Il avait accepté
l’idée que Rogue cherchait pour l’instant à l’aider, et il fallait bien qu’il
se décide à lui accorder une certaine confiance s’il voulait finir par avoir le
courage de lui dire qu’il connaissait la vérité. De plus, au rythme où il les
consommait, il avait parfaitement conscience que son stock de potions ne devait
plus être très fourni ; il lui donnait simplement l’outil de travail
nécessaire à-
-…
cerem !
Avant
qu’il ne puisse comprendre ce qu’il lui arrivait, le gryffondor se retrouva
incapable de bouger, lié au lit, sans pour autant que les liens soient
douloureux cependant.
-
Qu’est-ce… Mais qu’est-ce que vous faîtes !? cria-t-il presque.
-
Je m’assure que vous serez incapable de faire le moindre pas en dehors de cette
chambre, répondit Rogue calmement, sans toutefois masquer sa légère
satisfaction.
-
Otez ce sort immédiatement ! Je suis parfaitement capable de-
Le
maître des potions leva un sourcil puis se détourna pour partir, se fichant
visiblement de toutes les invectives dont il pourrait l’assommer.
Harry
se sentait pris d’une rage incontrôlable, son esprit formant en un instant tous
les pires scénarios possibles sans plus se soucier d’une quelconque logique.
-
Je vous interdis d’oser m’ignorer ! Libérez-moi immédiatement ou je vous
garantis que je vous le ferai payer cher, vous m’entendez ? Vous devez
m’obéir ! Je vous ordonne de-
Le
serpentard fit volte-face d’un mouvement brusque.
-
Et comment, dîtes-le moi, Monsieur Potter, espérez-vous me forcer à une telle
chose ? grinça-t-il. Vous seriez déjà mort si je n’étais pas intervenu il
y a deux jours de cela !
Mort.
Mort ?
Était-il
donc allé si loin ? Il avait assimilé le fait que son opération avait été
risquée mais l’entendre lui dire cela de manière si directe lui semblait
soudain bien plus significatif.
Il
avait terrassé Voldemort et il avait failli être emporté par sa propre
utilisation de magie noire.
Le
jeune sorcier eut un étourdissement, ferma les yeux un instant puis les
rouvrit. Cela ne changea rien à son impression de glisser vers l’inconscience.
Il
fixa le rictus amer qui était maintenant peint sur les traits de Rogue.
-
Vous tenez à me le faire « payer cher », n’est-ce pas ? Eh bien,
au risque de vous décevoir, vous ne trouverez pas de mangemort récalcitrant à
punir à votre réveil.
L’homme
quitta la pièce avant qu’il ne puisse réagir et il se sentit tirer vers les
ténèbres – une potion de sommeil, sans aucun doute.
Seulement,
avant d’être attiré par le néant d’un sommeil sans rêve, la panique eut le
temps de le gagner.
Rogue
allait partir. L’abandonner pour aller se faire tuer par le Ministère, ou se
fondre tant et si bien dans la masse sorcière ou moldue qu’il ne pourrait plus
jamais poser les yeux sur lui.
Juste
comme ça, parce qu’il s’était laissé gagner par la colère une fois de trop,
qu’il l’avait menacé alors qu’il méritait tout sauf cela, qu’il n’y avait eu ni
excuse ni explication.
Les
choses en étaient-elles vraiment arrivées à ce point ? se demanda-t-il alors
que son hébétude se transformait en profond désespoir. C’était réellement la
fin, n’est-ce pas ?
A suivre…
Désolée de vous donner une
fin pareille >_<’’
Mais je vous posterai la suite la semaine prochaine (et j’espère bien avancer
dans cette fic, voire la finir, durant les congés de Noël !) sans faute :’p
Bon week-end à toutes ;)
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