Le Projet | By : Katoru87 Category: French > Anime Views: 1681 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
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Le projet
NC-17
Chapitre 13
Wufei se
retrouva entouré d'une dizaine d'hommes en armes qui le fixait
avec un air mauvais. Il était sûr que tous le
connaissaient déjà, qu'il les avait déjà
tous affronté sur le champ de bataille. Et le chinois pensa
qu'au lieu de le regarder comme ça ils devraient s'estimer
heureux d'être encore en vie, ce qui risquait fort de ne pas
durer très longtemps si ses amis se décidaient à
venir l'aider. La main de Treize stationnait sur ses fesses mais
personne n'y prêtait attention.
Baissez
vos armes. Je me charge de lui personnellement. Dit le général
avec un énigmatique sourire qui fut parfaitement décrypté
par l'un de ses hommes.
Vous
outrepassez vos fonction...
Il ne finit
jamais sa phrase, Treize venait de l'abattre. Froidement et sans
préavis, comme on va au supermarché. Tous ses hommes
frémirent, ce n'était pas dans les habitudes de leur
supérieur de faire une chose aussi peu élégante.
Je suis
votre supérieur et sachez que la capture de ce pilote de
Gundam va être classé secret-défense. Que l'un
de vous me fasse encore un reproche de ce genre ou lâche un
détail sur ce qui vient de se passer et il ira rejoindre le
major. Tonna le général en montrant le cadavre à
ses pieds.
Qu'allons-nous
faire de lui, Mon général?
Nous
allons le sortir discrètement du bâtiment pour éviter
que la population ne le prenne pour le tueur. Il viendra avec moi
dans ma limousine afin que je puisse le surveiller convenablement.
Vous ne
nous faites pas confiance général? Se risqua à
demander une jeune recrue.
Non.
Treize passa
les menottes à Wufei et le tira dehors à sa suite,
sourd aux protestations de ses hommes. Il descendit les escaliers, le
jeune chinois devant lui, et sortit rapidement de l'immeuble devant
lequel attendait une limousine noire; la voiture personnelle du
général. Son chauffeur lui ouvrit la portière et
il jeta littéralement son prisonnier sur la banquette,
dévorant des yeux le corps souple qui tentait de retrouver une
position décente sans l'aide de ses mains.
Comme
on se retrouve. Nargua le général en se servant un
verre de vin rouge, rangé dans un mini-frigo près de
lui.
Vous
commencez déjà à radoter?
Ne te
moque pas mon ange, je te rappelle que tu es prisonnier.
L'adolescent
passa volontairement sur le surnom, notant avec satisfaction la
déception sur le visage de son aîné qui semblait
s'attendre à une explosion de colère.
Vous
pensez vraiment que je vais le rester longtemps?
J'espère
bien. L'autre nuit je n'ai eu qu'un avant goût de tes talents.
Et vous
n'aurez rien de plus. J'avais besoin d'oublier certains problèmes
et vous étiez là. Ce n'était qu'une nuit et ça
le restera.
C'est
ce que tu crois. Maintenant, c'est moi qui commande. Et je suis un
as de la torture. Dans quelques jours, tu me supplieras à
genoux de te garder avec moi.
La
seule personne devant laquelle je m'inclinerai jamais c'est celui
que j'aime et pour l'instant, il ne mérite pas un tel
honneur!
Et
pourquoi ça? Le ton se voulait désinvolte, même
désintéréssé, mais Treize avait enfoncé
ses ongles dans l'accoudoir en cuir qui séparait la banquette
en deux. Il avait toujours eu le corps et le coeur de ses
amants et il n'était tout simplement pas question que le beau
chinois – le seul à qui il tenait vraiment, le seul
capable de lui faire ressentir une émotion sincère –
fasse exception à la règle.
Ça
vous regarde pas!
Tout ce
qui te concerne m'intéresse Wufei, mais je pense deviner que
c'est un amour à sens unique. Tu l'aimes mais tu ne l'as
jamais eu.
Jamais
complètement!
Le sourire
de l'asiatique était tellement explicite que Treize manqua le
gifler. Comment pouvait-il accepter de coucher avec un garçon
qui ne l'aimait pas?
Pour l'avoir
un peu à lui. Pour se donner l'illusion que ses sentiments
étaient réciproques. Pour tant d'autres raisons que le
général ne pouvait les énumérer mais il
savait une chose; il n'était plus un adolescent. Il était
un soldat et de plus, général. Quand il voulait quelque
chose, il le prenait et Wufei n'avait qu'à bien se tenir.
La limousine
quitta la ville et roula le long d'une petite route bien entretenue.
Peu à peu, des arbres apparurent au bord du chemin, entourant
peu à peu la voiture de leur masse imposante et sombre.
Nous
serons bientôt arrivé. Signala Treize d'un ton badin.
Il aurait annoncé la météo du lendemain qu'il
ne s'y serait pas pris autrement.
Et
arrivé où?
Dans ma
demeure principale. Une chambre t'y attend.
Le
genre avec des barreaux et une paillasse par terre?
Je
pensais plutôt à une pièce agréable avec
un gigantesque lit à baldaquin. Plus pratique pour bouger
sans risquer de tomber.
Wufei
préféra ne pas répondre au sous-entendu. Il
était nerveux. Les prisons d'Oz, il connaissait, et dans une
quantité moindre, la torture. Mais rien ne l'avait préparé
à se retrouver aux mains d'un homme tel que Treize. À
quelle sauce allait-il se faire bouffer?
Les lourdes
grilles marquant l'entrée du manoir Kushrénada se
refermèrent derrière la voiture et le chinois su qu'il
était bon pour passer à la casserole. Restait à
connaître l'accompagnement!
&&&
Les G-boys
et leur nouvel invité rentrèrent à l'appartement
de Quatre en quatrième vitesse. Ils étaient sauvé
mais maintenant, il fallait absolument aller récupérer
Wufei. Mais la question restait: comment? Heero libéra Cachou
qui se mit à faire le tour du salon en courant, cherchant à
attraper une innocente mouche qui passait par là.
Vous
pouvez me détacher? Demanda NC-17 en grognant. Les menottes
avaient irrité ses poignets maintenant rouges et légèrement
pelés.
Heero?
Je lui
fais confiance Duo.
Comment
tu fais? C'est lui qui a tué Hilde! Cracha le natté.
Il l'a
fait sur ordre. Je te signale que c'est ce qu'on fait presque tous
les jours nous!
C'est
pas la même chose! Tenta de se défendre l'américain,
sans conviction. Il savait que son amant avait raison et Heero se
sentit envahi d'une résignation qui n'était pas la
sienne. D'où venait ce sentiment? Il choisit de l'ignorer et
de continuer.
C'est
exactement la même chose. Nous connaissions Hilde c'est la
seule différence, mais à chacune de nos missions nous
abattons des gens qui ont des amis et une famille. Eux aussi nous
haïssent car nous leur enlevons leur père ou leur frère,
mais nous le faisons sur ordre. Ça n'excuse rien, ça
ne justifie rien mais ça explique. Et d'ailleurs, ils ont bon
dos, les « ordres ». On pourrait ne pas les
suivre.
Je
sais. Mais...
Eh, les
menottes! Cria le vampire ligoté, agacé par les
états-d'âme des deux adolescents. Les hommes devaient
tous mourir un jour, alors aujourd'hui ou demain, ça
changeait quoi?
Ouais
ouais, c'est bon.
Et pour
Wufei? Demanda Trowa.
Shinigami se
tourna vers le français. Depuis qu'il le connaissait, il se
glissait chaque soir dans son lit pour parler, discuter, le
découvrir. Il savait que le français avait peur de ses
sentiments, peur qu'on le touche et pourtant, ce dernier lui avait
fait un cadeau magnifique la veille: il était venu se blottir
contre lui et s'était endormi, la tête sur son torse.
C'était sans doute le contact le plus intime qu'il avait eu
avec lui depuis la nuit où il avait découvert son
passé, la preuve que le brun lui faisait confiance. Peut-être
que bientôt, il le laisserait l'embrasser.
Déjà,
il faut savoir où il a été emmené, ce
qui risque de prendre pas mal de temps, il faut que les rumeurs se
diffusent et que le rapport soit envoyé.
Et
c'est un pilote de Gundam, donc quelque soit l'endroit où il
sera, il y aura forcément de nombreuses mesures de sécurité,
sans compter les soldats qui vont être mobilisés.
J'espère
qu'on le retrouvera en bon état. Quatre se surprit lui-même
en disant cela; il ne pouvait plus nier que le chinois lui plaisait.
Mais le souvenir d'Asher était encore trop vivace en lui. Il
l'avait tant aimé, son ami de toujours, son propre cousin –
même si éloigné – qu'il avait l'impression
de le trahir en pensant à un autre que lui. Donner son corps
n'était rien, mais son âme c'était une autre
histoire et pour l'instant, un seul être possédait son
coeur.
Nous
aussi Quatre. Nous aussi.
Heero sortit
son portable et commença à pianoter dessus, appelant à
l'aide tous les réseaux de résistance, cherchant des
informations. Il lança une recherche via satellite et entama
la création d'un programme pour pirater les bases de données
d'Oz. Il devait en créer un nouveau à chaque fois pour
éviter de se faire repérer, mais aussi parce-que les
informaticiens ennemis avaient de l'imagination et savaient se
renouveler. Un point pour eux.
Duo emmena
NC-17 jusqu'à une salle de bain et lui prêta des
vêtements propres.
Je sais
me laver tout seul tu sais. Remarqua le vampire en enlevant son
pantalon.
Je
sais. C'est juste que je veux vérifier quelque chose.
Je
suppose que tu as vu mes cicatrices.
Oui.
C'est ça que je veux vérifier.
Docilement,
le clone laissa tomber sa chemise dévoilant son torse. Le
natté eut de mal à se retenir de crier. Il avait
l'impression de voir Heero. La ressemblance était parfaite
jusqu'au moindre grain de beauté, jusqu'à la plus
petite irrégularité dans le grain de peau. Et pourtant,
de longues cicatrices barraient son dos, des omoplates au bassin.
Elles étaient larges et nettes. Il y en avait d'autres sur les
bras et le haut des cuisses qui ressemblaient à une multitude
de petites coupures faite au cutter. L'américain ne put
s'empêcher de les caresser et le vampire frissonna.
Un
fouet en argent?
Oui.
Et tes
poignets? C'est J aussi?
Non.
J'avais l'apparence d'un enfant de dix ans à l'époque.
J'ai réussi à voler une lame à J. Il aimait
bien me marquer. Tout ce qui pouvait prouver que Heero était
à lui, il me le faisait.
Heero?
Je
t'expliquerai plus tard. En tout cas, j'en ai volé une dans
sa poche et j'ai tenté de me suicider, j'en avais assez de
supporter tout ça. Et puis, depuis le temsp qu'il me disait
que la mort n'est rien, j'avais bien envie de tenter le coup. Tout
pour le fuir. Quand je me suis réveillé, j'étais
attaché à un mur. J'ai reçu la plus belle
correction de ma vie ce jour-là et la plupart de ces marques
en résultent.
Je
vois. Et quel est le rapport avec Heero?
Le vampire
lui raconta tout, n'ométtant pas le moindre détail.
Le jeune
pilote sentit son estomac remonter dans sa gorge. Il se sentait mal.
Il voyait le corps de NC-17 et il mettait Heero à la place,
imaginant un vieux dégueulasse à demi-cybernétique
le toucher et le lécher avec une adoration sans faille.
C'était trop. Le vampire eut envie de tuer lentement et
douloureusement pour venger le clone qui avait souffert et le
véritable objet de ce culte malsain. Ses yeux se teintèrent
de rouge sans qu'il cherche à retenir ce côté
meurtrier de sa personnalité. J mourrait. Et Duo se ferait une
joie de le regarder agoniser, se vider de son sang qu'il
recueillerait dans une coupe pour le partager avec les deux autres
garçons. Quelques minutes plus tard, il sortit de la salle de
bain furieux, laissant le vampire aux cheveux rouges seul.
Duo?
Il saisit
son amant par le bras et le traîna dans leur chambre.
Heureusement, les autres étaient dans la cuisine, en train
d'essayer d'attraper la chaton noir qui mettait la pièce sans
dessus-dessous. Ils avaient l'air fin les terroristes!
Duo!
Le natté
plaqua le japonais contre la porte et le prit dans ses bras, le
serrant si fort contre lui qu'il aurait pu lui casser des côtes,
comme s'il voulait l'incruster dans sa peau. Il lui embrassa les
joues, les paupières. Il respira son parfum et frotta son
visage dans ses cheveux. Il avait besoin de sentir qu'il était
là, avec lui, que jamais J n'avait porté la main sur
lui.
Les
sentiments du natté envahirent Heero qui, cette-fois, devina
tout de suite leur provenance, même s'il ne s'expliquait pas ce
phénomène en lui-même. Sur le chemin d'un
esclavage qui n'avait toujours été que théorique,
Duo avait commencé à l'aimer. À l'aimer
vraiment. Avec toute la jalousie et la possessivité qu'il
savait enfuie en son amant.
Était-ce
réciproque?
Oui.
Mais il
n'allait pas le dire à Duo tout de suite. Ce serait sa petite
vengeance...
Je
t'aime. Avoua simplement le natté. Il avait senti grâce
à leur lien les sentiments de son nippon pour lui. Jamais il
n'aurait cru qu'il était si facile de dire ces quelques mots.
Ces trois tout petits mots.
Moi
aussi. Je t'aime.
Heero grogna
quand même dans son for intérieur. Sa vengeance tombait
à l'eau mais bon, de temps en temps, il fallait savoir être
bon joueur. Duo le souleva, un bras passé sous ses genoux et
le porta jusqu'au lit. Ils y restèrent, l'un contre l'autre,
sans bouger, Heero à cheval sur les cuisses de son amant et
pressé contre son torse. Juste pour être ensemble.
Et pendant
ce laps de temps, ils oublièrent qu'un de leurs amis était
aux mains de l'ennemi, qu'un tueur professionnel squattait leur salle
de bain et qu'un petit chat noir faisait allègrement ses
griffes sur le canapé de l'arabe après avoir réussi
à échapper à ses poursuivants.
&&&
Wufei
s'étira dans son lit en baillant. Il était là
depuis deux jours, enfermé dans une chambre sans fenêtre,
avec une porte blindée impossible à défoncer –
il parlait d'expérience – et il n'avait pas encore vu le
général. La pièce était luxueuse et les
repas qu'on lui apportait délicieux, du coup, il en venait à
se demander s'il était vraiment prisonnier. N'ayant pas
d'horloge sous la main, ni la possibilité de se repérer
au soleil, il se servait des repas pour estimer le passage des
heures. Un plateau était posé sur la table de chevet et
le thé était froid. Il avait dormi bien plus longtemps
qu'à son habitude. Il quitta la chaleur douillette de sa
couette et se dirigea vers la salle de bain, quand la porte s'ouvrit
brusquement.
Le chinois
sursauta et se retourna vers Treize qui se tenait dans l'encadrement
de la porte. Les yeux bleus le fixaient avec une lueur affamée
et Wufei se souvint qu'il était complètement nu.
Jolie
spectacle. Commenta le général, admirant au passage
les jambes longues et fines, le torse imberbe et les fesses rondes
dans lesquelles il rêvait de s'enfoncer à nouveau.
L'homme
entra complètement dans la pièce et ferma la porte
derrière lui. Il n'avait pas envie de poser de questions à
son invité. Il se foutait des résistants. Tout ce qu'il
voulait était retrouver ce corps mince qui l'avait rendu fou.
Mais la situation était différente et il allait devoir
s'adapter et négocier.
Wufei ne
bougeait pas, guettant l'homme sans chercher à se cacher. De
toute façon, ils se connaissaient intimement alors ça
n'aurait servi à rien. Treize s'avança doucement vers
lui et lui caressa la joue, doucement. Le jeune homme ferma les yeux
et se sentit soulevé dans les airs avant d'atterir violemment
sur le lit.
Qu'est-ce
que vous foutez?
Ce que
je veux! Je me fous de cette guerre et de tes petits copains, je te
veux et je t'aurais!
Bon, ce
n'était pas vraiment ce qu'il avait voulu dire. Pas du tout
même. Lui qui voulait la jouer interrogatoire en règle
avec tortures d'ordre sexuels, il n'avait pas su garder son
sang-froid et ses véritables intentions pour lui. Tant pis.
Je vous
ais dis qu'il n'y aurait qu'une seule fois et c'est du passé!
Cria le chinois en se débattant.
Mais il ne
faisait pas le poids face à son adversaire et le contact du
corps de ce dernier, allongé de tout son long sur le sien,
était des plus excitant. Il se maudit à désirer
cet homme alors qu'il aimait Quatre.
Quatre qui
en aimait un autre.
Est-ce que
ça serait si grave s'il se laissait aller encore une fois? Son
corps lui donna la réponse et il s'abandonna à nouveau.
Mais il fallait pimenter un peu le jeu!
Treize le
cloua sur le lit, ses lèvres fondant dans le cou offert,
léchant et suçant la peau hâlée. Il
mordilla légèrement une veine palpitante avant de
dériver vers le sud, caressant une clavicule, la rondeur d'une
épaule avant d'entrer dans le vif du sujet. Sa langue trouva
un mamelon et le lécha avec application, titillant la chair
tendre qui se durcit de plaisir. Wufei se cambra contre son bourreau,
pressant sa poitrine contre la bouche exploratrice. L'allemand
descendit au nombril savourant le goût salé de sa peau,
avant de descendre encore. Ses lèvres se perdirent dans la
fine toison du bas-ventre de l'asiatique, embrassèrent le
gland rougis et le garçon gémit de frustration en les
sentant s'éloigner. Il ouvrit un oeil et frémit
d'excitation.
Le jeune
général s'était levé et, debout sur le
lit pour que son petit amant n'en perdre pas une miette, il se
déshabilla. Retirant ses hautes bottes de cuir, ses
chaussettes, sa veste ornée de décoration et son
tee-shirt. L'adolescent obervait ce corps comme il l'avait fait la
première fois; avec admiration et lubricité.
Quand Treize
fut nu devant lui, il gémit une nouvelle fois. Son regard
tomba sur le nombril, et descendit plus bas, suivant une fine ligne
de poils bruns qui s'étoffait au niveau de l'aine pour abriter
un sexe fier et dressé.
Je vois
que tu aimes ce que tu as sous les yeux.
On m'a
toujours dis que j'avais bon goût! Répliqua le chinois.
Je te
le confirme!
Wufei ricana
et sortit du lit, ses yeux défiant le jeune homme: « vous
me voulez? Ben venez me chercher! ». Treize descendit du
lit et tendit le bras pour saisir l'asiatique, qui, en deux bonds
s'était éloigné près de la porte de la
salle de bain.
Il fallut
une bonne heure au général pour mettre la main sur
Wufei. Celui-ci était pire qu'une anguille, se laissant
attraper et ramener sur le lit pour mieux s'enfuir, se touchant
ouvertement pour maintenir l'excitation de son amant ou en s'enfuyant
promptement dés que l'allemand franchissait une certaine
distance de sécurité.
Treize cria
quand enfin, il parvint à coincer l'adolescent contre un mur,
le soulevant dans ses bras pour le garder.
Je suis
vaincu. Annonça le chinois sans rien cacher de son amusement.
Petite
peste!
Je vous
avez prévenu mon général! Je serai beaucoup
moins gentil que la dernière fois.
On peut
être deux à jouer à ça!
Il plaqua le
garçon contre le mur, sans se soucier de son glapissement de
douleur quand il le cogna contre le béton et l'embrassa si
violemment que son « invité » eut
l'impression que sa langue était sur le point de se déchirer.
Il sentait leur propre salive couler sur leur peau. Ses mains
descendirent le long du dos musclé et s'emparèrent des
fesses qu'elles écartèrent sans ménagement.
Wufei se crispa légèrement en sentant deux doigts le
préparer, mais il avait l'habitude et se concentra sur son
plaisir, ses jambes s'enroulant étroitement autour de la
taille du châtain pour lui faciliter la tâche.
Treize le
prit contre le mur avec la passion et la violence que lui conférait
son expérience, s'enfonçant en lui de plus en plus
loin, se délectant des gémissements sonores qui lui
répondaient. Quand il devint évident qu'ils étaient
sur le point de jouir, Treize se sépara complètement du
corps pantelant collé au mur et les ramena sur le lit.
Ça
pouvait pas attendre? Grogna Wufei, prodigieusement agacé de
voir sa jouissance lui être arraché si près du
but.
Patience
mon coeur, je vais te montrer ce que ça donne quand je ne
suis pas gentil!
Saisissant
une bouteille de lubrifiant rangé dans la table de nuit –
qu'il avait mise là lui-même, en prévision –
il en versa une bonne quantité sur son membre impatient et
reprit possession du corps tremblant de désir qu'il avait sous
le sien. Le chinois écarta largement les cuisses, les hanches
de son amant s'y encastrant parfaitement et gémit en sentant
la verge gluante de gel presser contre son entrée. Ses jambes
retrouvèrent leur place autour de la taille musclé de
l'homme qui le possédait et il cria en sentant la délicieuse
friction reprendre en lui.
Wufei se
sentait emplis, possédé et il aimait ça. Ses
mains s'emparèrent des fesses de Treize comme il gémissait
pour qu'il accélère ses coups de reins. Quand la guerre
serait fini, il réfléchirait sur ses sentiments
sérieusement. Se suiciderait-il comme il avait prévu de
le faire si les sentiments de Quatre n'évoluaient pas? Ou
tenterait-il le coup avec le général?
« M'en
fous. On verra si je survis à la guerre. Pour l'instant, carpe
diem! »
&&&
Heero
émergea de sa couette en entendant le « bip »
caractéristique de son portable. Une des recherche qu'il avait
lancé deux jours plus tôt avait abouti. Il dût se
contortionner savamment pour se libérer de l'étreinte
de son petit-ami – plus son maître! - qui le serrait
contre lui à l'en étouffer. Les célèbres
prises dites « rélénaesques »
n'étaient rien à côté de celles de son
amant. Duo grogna et se retourna dans le lit pendant que le japonais
lisait l'écran de sa machine.
Duo.
Dit-il au tas de couvertures d'où dépassait une natte
à demi-défaite. Duo lève-toi!
Poukoi?
Marmonna le natté.
Je sais
où est Wufei. Il ne nous manque qu'un plan pour aller le
chercher.
Et ce
plan peut pas attendre que je me réveille naturellement?
Non.
Je te
préférais docile et soumis!
Ce que
je n'ai jamais été.
Dommage,
mais c'est pas faute d'avoir essayé de te domestiquer!
Puisque
tu as le temps de parler, va réveiller les autres.
Mouais,
mouais.
Duo sortit
du lit et enfila rapidement son pantalon. Heero n'échappa pas
à son bisous matinal, qui le laissait à chaque fois
essouflé, avant que l'américain ne se décide
enfin à faire ce pour quoi on l'avait réveillé.
Quelques
minutes plus tard, un Quatre à demi dans les vapes entra dans
le salon, rapidement suivit par un Trowa aux yeux papillonant et par
un Shinigami resplendissant de bonne humeur: pendant la nuit, le
français l'avait embrassé de lui-même. La vie
était belle. Même après des millions d'années,
elle trouvait le moyen de l'être.
Kwakigna?
Grinça Quatre en baillant.
On sait
où est Wufei. Enfin, Heero sait mais il a rien voulu me dire!
Et il
est où? Demanda Quatre, avec une vivacité qui le
surprit et sans se préoccuper des commentaires de son
meilleur ami.
Dans la
demeure principale du général Kushrénada. À
environ cinq kilomètres de la base qu'on voulait attaquer
pour faire diversion et mettre la main sur NC-17.
En
parlant de lui, il est où?
Ici!
Murmura une voix grognonne.
Le clone
portait une simple chemise en coton comme pyjama, dévoilant
ses jambes – tellement identques à celle d'Heero. Ses
cheveux rouges étaient en bataille et ses yeux couleur sang,
encore voilés de sommeil. Le garçon se pencha pour
caresser son chaton qui se frottait à ses jambes en
ronronnant, inconscient des regards attendris ou surpris qu'il
s'attirait. Les autres avaient du mal à croire qu'il puisse
être le tueur sanguinaire qui avait massacré ces
innocents sans remords, tant il avait l'air d'un enfant en cet
instant. Et Heero s'agaça de constater qu'on pouvait penser la
même chose de lui tant la ressemblance était frappante.
Bon,
reprit Heero quand le clone les rejoignit en caressant une petite
boule de poils noirs, Donc, il n'est pas très loin.
C'est
bien jolie mais comment on va l'en sortir? Fit Duo en regardant les
renseignements sur le portable. Y'a pas moins de douze unités
qui gardent la maison, plus d'autres en planque dans la forêt.
Il a peur que Wufei se tire ou quoi?
Ben,
d'un point de vue technique, il a raison d'être méfiant.
Rappela Shinigami en se grattant la tête. Du coin de l'oeil,
il admirait le fin profil de Trowa.
Les
terroristes ne sont pas réputés pour être sages!
Ajouta NC-17.
Je
voulais dire que c'était peut-être un peu excessif.
Et
c'est justement notre atout principal.
Hein?
Magnifiquement
synchro. Commenta le nippon en regardant ses camarades qui venaient
de former un choeur parfait. Réfléchissez, on avait
prévu d'attaquer la base pour vider la ville et pouvoir y
fouiller. Étant donné que les renforts les plus
proches se trouvaient ici, les dirigeants d'Oz les auraient envoyé
sur le terrain.
Donc,
tu prévois d'attaquer la base mais pour éloigner les
troupes de la villa. C'est ça?
Oui,
Quatre. C'est exactement ça. Il faudrait rappeler les
résistants américains et mettre en place les modalités
de l'opération. Et je pense que deux ou trois Gundam, pour
donner un peu de poids à nos arguments, ne seraient pas de
trop.
Il
faudra aller les chercher, mais ça peut être faisable.
Intervint Trowa.
Si on
s'y met maintenant, on pourrait débuter la mission dans trois
jours.
Une
seconde, qui s'occupera de l'infiltration? Je doute doute que Wu
soit laissé en liberté dans la baraque.
Moi et
NC-17. Dit Heero. Notre ressemblance risque de troubler
l'adversaire, ça pourra servir. Par contre, il serait temps
que tu te trouves un nom à toi, fit-il à l'adresse de
son clone, j'aime pas t'appeler par ton nom de code.
Un nom
ça se choisit pas. Riposta le vampire, étonné
rien qu'à l'idée qu'on puisse vouloir l'appeler
autrement que par son code.
Nous
sommes cinq pilotes et seul Wufei et Quatre connaissent leurs noms
de naissance. Sinon on les a tous plus ou moins choisi. Alors,
comment tu veux qu'on t'appelles?
Le vampire
réfléchit très sérieusement à la
question. Il voulait être le frère « officiel »
de Heero, celui à qui il devait quand même la vie, et
partager autre chose que le physique avec lui, donc son nom de
famille était tout trouvé. Mais quel prénom
pouvait-il choisir?
Un bouquin
qu'il avait lu dans son enfance lui revint en tête, et il
trouva sa réponse.
Asahi.
Asahi Yuy. Murmura-t-il – timidement? Putain, il lui en
faisait découvrir des sensations ces types-là. C'était
bien la première fois qu'il éprouvait de la timidité,
et bon dieu, ce que c'était agaçant!
C'est
très jolie! Remarqua Heero avec un petit sourire qui serra
brusquement le pantalon d'un certain américain.
Oui.
Pis j'ai pensé que comme ça, notre ressemblance
paraîtrait moins bizarre. Les jumeaux Yuy. Deux pour le prix
d'un!
Les idées
libidineuses jaillirent chez le natté qui s'imagina avec deux
Heero dans son lit. C'était très tentant comme idée.
Un regard échangé avec son amant lui fit rapidement
changer d'avis: les yeux bleus semblaient lui hurler: « si
tu ne veux pas te retrouver castré dans un coin, n'y pense
même pas! ».
Le plan fut
vite mis au point – même si Duo appréciait
moyennement de laisser son amant aller quelque part sans lui –
puisqu'il n'était qu'une variante de celui qu'il n'avait pas
eu le temps d'appliquer. Il faudrait juste aller chercher les Gundams
et rendre l'attaque suffisemment convaincante pour cacher leur
véritable but. Les résistants locaux feraient une très
bonne couverture, de plus, ils leur permettaient ainsi de détruire
bien plus facilement une importante base ennemie. D'une pierre deux
coups!
Ils prirent
leur petit-déjeuner en essayant de ne pas remarquer la chaise
vide près d'eux.
&&&
Nabil
laissait son esprit vagabonder dans les étoiles en se
demandant où Quatre pouvait bien être en cet instant. Il
avait toujours été attiré par l'espace, et
jalousait un peu son ami de pouvoir s'y promener, même si
c'était pour se battre. L'ordinateur portable sur ses genoux,
il cherchait l'inspiration qui lui permettrait de continuer son roman
quand son amant vint l'enlacer par derrière, nouant ses bras
autour de sa taille.
Encore
en train de répondre à un mail enflammé du
patron? Lui demanda-t-il en mordillant son oreille.
Non,
pas cette fois. Mais tu sais, Quatre ne m'aime pas...
Tu peux
répéter? Fit son amant, éberlué.
Était-il possible que des messages aussi doux puissent être
des mensonges?
Quatre
ne m'aime pas!
à
suivre...
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