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Brisé	By : kokoroyume Category: French > Harry Potter Views: 7487 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Chapter List
- 11
- 12
- 13
Hello :’’)

Merci pour vos reviews régulières et si enthousiastes
^O^

Voici comme promis le douzième chapitre, j’espère que vous passerez un bon
moment ;)

Bonne
lecture !

Brisé

Chapitre 12

-…
otter ! Potter ! Je sais que vous êtes
là ! Ouvrez cette porte !

Le
martèlement contre le bois épais résonnait désagréablement dans son crâne et il
se demandait comment Rogue pouvait avoir l’audace de le réveiller d’une telle
manière. Il voulut prendre sa baguette pour lancer un charme de silence mais
tout ce qu’il réussit à faire fut de réveiller une terrible douleur dans son
bras et gémir pitoyablement.

Le
bruit s’arrêta mais la voix du maître des potions s’éleva à nouveau.

-
Potter ? Il y a du sang sur le sol et sur votre porte. Laissez-moi entrer.
Je… Vous savez que je n’ai pas l’intention de profiter de cette situation alors
ouvrez cette porte.

Harry
réussit à prendre sa baguette dans sa main et la serra fortement.

Comme-ci
il allait le croire, comme-ci il pouvait faire confiance à ce mangemort.

Un
nouvel éclair de douleur le traversa et il fut soudain nettement plus éveillé,
se remémorant trop clairement la veille, jusqu’à cette tardive fin de soirée.

Il
se laissa retomber sur les oreillers desquels il s’était légèrement éloigné.

-
Putain.

Bien
sûr que non, Rogue n’allait pas lui faire du mal. Il avait toujours été leur
allié, et lui il l’avait traité comme une merde.

Le
jeune sorcier essaya de lever ses bras pour presser ses paumes contre son
visage mais se rappela qu’elles étaient dans un triste état avant même que ses bras
ne lui semblent trop lourds à soulever. Il se sentait vraiment dans un sale
état, et les potions qu’il avait ingurgitées n’avaient pratiquement pas fait
effet. Génial.

-
Potter… ayez un peu de bon sens et faîtes ce que je vous dis !

Harry
poussa un profond soupir. Il n’avait vraiment pas envie de lui faire face
maintenant. Il ne savait pas ce qu’il pouvait lui dire, il ne savait même pas
vraiment ce qu’il pensait. Le serpentard n’était pas un traître à proprement
parler mais il restait un meurtrier, celui de Ron et Hermione. Exécutés sur
leur propre demande.

Il
essaya de se retourner sur le côté mais un nouveau gémissement, plus bas
cependant, lui échappa.

-
Très bien.

Il
leva sa baguette, la mort dans l’âme, et déverrouilla la porte qu’il avait pris
l’habitude de correctement fermer depuis l’arrivée de Rogue dans ses quartiers.
Cette simple action sembla lui arracher une des dernières flammes de sa magie
et il se sentit encore plus mal. Un déclic se fit dans le bois et le maître des
potions pénétra directement dans la pièce. Au teint pâle que prit son visage à
sa vue, il comprit tout de suite que son état était encore pire qu’il ne
l’imaginait.

-
Je reviens dans un instant, n’essayez rien de stupide.

Les
robes noires volèrent lorsqu’il fit rapidement demi-tour et Harry eût un
rictus. S’il avait su qu’il suffisait qu’il perde quelques décilitres de sang
pour qu’il montre une attitude protectrice envers lui, il l’aurait fait plus
tôt. Mais son air moqueur se fana rapidement. Rogue l’avait protégé aussi souvent
qu’il l’avait pu, et il n’avait jamais failli à sa tâche. Et la seule
récompense qu’il lui avait donnée avait été de le laisser pourrir deux ans à
Azkaban avant de le prendre comme esclave personnel.

Un
liquide chaud coula sur ses joues. Toutefois, il aurait pu jurer qu’il ne
pleurait pas. Et c’était bien trop épais…

Il
porta ses doigts à ses yeux et eut un hoquet de stupeur en voyant le liquide
noir qui les maculait, ça avait l’odeur du sang mais certainement pas l’aspect.
En fait, c’était assez semblable au sang noir qu’avait craché Hermione, durant
leur face à face avec Voldemort, après avoir su lui rendre sa baguette – grâce
à la magie noire, était-il maintenant persuadé. Il avait dû vraiment aller trop
loin.

Avant
que le survivant n’efface ces nouvelles marques, Rogue revenait déjà dans la
pièce. Il s’arrêta une nouvelle fois en le voyant, une grimace de mécontentement
s’inscrivant un instant sur son visage, puis dévia vers sa propre salle de
bain.

Harry,
en d’autres temps, aurait essayé de bondir de son lit pour l’en empêcher – les
potions qu’il avait à sa disposition étaient, pour certaines, loin d’être
inoffensives – mais il se contenta juste d’observer son dos tandis qu’il
s’enfonçait dans la salle d’eau.

Il
doutait fortement que son aîné ait pu deviner ce qu’il avait fait. Pour lui, il
restait le Harry Potter persuadé de sa culpabilité… et
pourtant il venait encore à son aide sans la moindre hésitation. Non, vraiment,
il n’avait pas envie de lui faire face.

Le
survivant fuit son regard lorsqu’il entra à nouveau dans la chambre et vint
s’installer près de son lit avec un ensemble de fioles.

-
Vous pouvez laisser tout ça sur la commode, je vais m’en occuper moi-même.

Il
n’eut pas de réponse, et il sentit les doigts fins soulever son menton tandis que
la baguette du plus âgé était agitée au dessus de son visage.

-
Je vous ai dis… !

Mais,
en croisant le regard déterminé de Rogue, il abandonna et détourna à nouveau
les yeux.

-
Vous n’êtes qu’un imbécile.

Harry
releva les yeux malgré lui, piqué à vif. Mais il ravala la remarque agressive
qu’il avait sur le bout des lèvres au moment où il s’avoua qu’à plusieurs
égards il l’était vraiment.

-
Je croyais que vous n’aviez pas l’intention de profiter de la situation,
rappela-t-il avec un brin de dérision.

Les
yeux noirs se fixèrent sur lui alors que le maître des potions s’apprêtait à
lui donner quelques potions. Une lueur irritée brillait dans son regard et sa
prise autour des fioles semblait s’être resserrée.

-
Vous ne mesurez pas la portée de votre acte, n’est-ce pas ? Quelque soit
le maléfice que vous avez lancé, vous n’avez pas la moindre idée de ce que cela
a engendré… Vous mériteriez, ne serait-ce que pour cela, que je vous abandonne
à votre sort.

-
Je ne vous ai rien demandé, contra-t-il un peu agacé.

Rogue
se pencha lentement au-dessus de lui, les yeux brûlant de colère, la main
tenant sa baguette appuyant sur son épaule douloureuse, jusqu’à ce que les
longues mèches noires lui effleurent les joues.

-
Cessez d’être ce gamin stupide et arrogant, Potter.

Sa
main quitta son épaule pour glisser sur le haut de son bras – comme une légère
caresse, s’imagina-t-il - puis retomba sur le lit.

-
Je ne vous laisserai pas détruire cette vie pour laquelle tant de personnes se
sont battues et sacrifiées.

Le
gryffondor sentit un froid l’envahir à cette réponse et s’abîma dans le
silence ; le maître des potions resta penché au-dessus de lui quelques
secondes encore avant de reprendre une position plus stable pour continuer ses
soins.

C’était
en leur mémoire. Voilà la raison pour laquelle il se souciait de lui. Juste
pour eux. C’était cela qui l’empêchait de déverser sa haine et sa colère sur
lui alors qu’il se montrait si vulnérable, qui le détournait d’une basse
vengeance à son encontre. Et c’était, en fait, digne de lui. Le mangemort
repenti, l’espion de Dumbledore,… La nouvelle nounou d’Harry Potter…

…

Il
ne broncha pas lorsqu’il l’aida à se redresser et lorsqu’il lui ôta sa chemise
tâchée de noir. Le jeune homme remarqua vaguement qu’une série de coupures
parsemaient son torse et ses bras, et il savait pertinemment que chaque
mouvement lui était douloureux, mais il s’enfonçait lentement dans ses
réflexions et il ne se concentrait plus sur grand chose à part la présence de
Rogue.

Il
avait été égoïste, et il savait qu’il continuerait à l’être. Car, dès l’instant
où il lui ferait savoir qu’il connaissait la vérité, le masque tomberait et le
serpentard n’aurait plus rien de prétendument compréhensif. Quelle raison
pourrait-il avoir de continuer à l’être ? Parce « qu’il avait gardé
des séquelles de la guerre » ? Parce qu’il était « en
droit » de haïr le maître des potions ?

Des
excuses bien pitoyables qui, à présent, auraient eu bien plus de poids dans le
cas de Rogue que dans le sien. Dès que l’homme comprendrait qu’il avait en main
des outils efficaces pour lui rendre la vie infernale, il n’hésiterait sûrement
pas à s’en servir.

Harry
accepta docilement les quelques potions qu’il lui fit avaler puis plongea dans
un semi sommeil, se rendant à peine compte qu’il avait été précautionneusement
retourné sur le ventre et que les mains habiles continuaient à recouvrir ses
blessures d’une crème à l’odeur désagréable.

Ses
amis étaient morts de leur propre volonté, et que cela ait été sous la baguette
de Rogue n’était qu’un détail, n’est-ce pas ? Il n’avait été qu’un fidèle
soldat du camp de la lumière. Il n’avait rien a pardonné au serpentard, il
devait seulement s’excuser et se faire pardonner car il était celui en tort.

Cette
conclusion avait beau être d’une logique des plus simples, il s’endormit ce
jour-là sans en avoir accepté le moindre des tenants.

SSSSS

La
pièce était plongée dans la pénombre lorsqu’il ouvrit à nouveau les yeux. Son
regard se posa directement sur Rogue, assoupi sur une chaise dont le dossier
lui faisait face, et il retint un profond soupir.

Il
allait finir par y croire. L’ancien professeur jouait trop bien son rôle.
Encore auprès de lui lorsqu’il n’était même pas censé le découvrir, comme-ci il
cherchait bien plus que simplement obtenir sa confiance, comme-ci…

Harry
ferma les yeux de longues secondes, s’intimant mentalement de ne pas se bercer
d’espoir inutile, puis s’empara de sa baguette posée sur sa commode et fit
venir à lui plume et parchemin. Ces simples sorts le laissèrent déjà à bout de
souffle et il eut besoin de quelques minutes pour prendre sa plume entre ses
doigts et rédiger une note au directeur. Le message envoyé à son destinataire,
il retint un gémissement de douleur. C’était comme-ci un puissant courant
électrique avait parcouru chacun de ses nerfs à chaque nouvelle impulsion de
magie.

-
Vous n’imaginez pas à quel point je vous hais, souffla-t-il à l’endormi en se
maudissant lui-même d’avoir tenté une telle expérience sans s’être mieux
informé avant.

-
Je crois que vos actes jusqu’ici m’ont permis d’en avoir une idée assez
précise.

Le
survivant se tendit à la voix basse mais froide.

-
Je…

Mais
il ne parvint pas à trouver de justification correcte. Y avait-il encore une
part de lui qui le haïssait vraiment ? De la colère, certes, il en
ressentait à revendre. De la frustration aussi. Et beaucoup d’autres sentiments
qui lui paraissaient moins avouables également. Et il ne savait tout simplement
pas exprimer le moindre d’entre eux devant l’expression fermée de son aîné.
Même la profonde culpabilité qui avait refait surface à sa réplique refusait
obstinément de se manifester.

-
Dans combien de temps pensez-vous que les effets secondaires
disparaîtront ?

Il
lui sembla voir une étincelle de rage dans les yeux noirs – chose dont il ne
pouvait être certain dans l’obscurité atténuée de la pièce – mais l’homme lui
répondit du même ton calme.

-
Quelques jours. Une semaine tout au plus.

Bien,
ses estimations avaient été justes lorsqu’il avait demandé au directeur de lui
trouver un remplaçant pour la semaine à venir. Et cela signifiait
malheureusement aussi qu’il allait être dépendant de Rogue durant cette même
période. A commencer par cet instant même alors qu’il avait besoin d’aller dans
sa salle de bain. A moins, bien sûr, qu’il ne tente de se débrouiller seul.

Le
serpentard détournant un instant son attention de lui pour redonner un
éclairage normal à la chambre, le jeune sorcier tenta de se glisser hors de ses
draps.

-
Qu’est-ce que vous faîtes ?

-
Je me lève, répondit-il simplement en jetant un vague coup d’œil à l’homme,
juste le temps de voir ses yeux lui jeter des éclairs.

Il
crût qu’il réussirait à se maintenir seul sur ses jambes, après avoir retenu
tout gémissement en gardant la mâchoire fortement serrée, mais il retomba
pitoyablement sur son matelas. Refusant de voir l’air moqueur qui devait se
peindre sur le visage de l’ex-mangemort, il essaya une nouvelle fois comme-ci
il était seul dans la pièce.

-
Ne vous faîtes pas plus bête que vous ne l’êtes, lui souffla Rogue à l’oreille,
un bras se glissant autour de sa taille et l’autre attrapant son bras pour le
passer au-dessus de son épaule. Si vous vous entêtez de la sorte ce n’est pas
une semaine que vous passerez dans ce lit mais un mois.

Un
net soulagement le traversa et il apprécia de se reposer contre le corps chaud
de son aîné. Qu’importait les raisons pour lesquelles il venait vers lui avec
une telle sollicitude, il n’aurait pas pu trouver meilleure aide et compagnie
dans sa situation.

Fait
ce qu’il avait à faire, toujours soutenu par Rogue, au centre de sa salle de
bain, il hésita, un peu embarrassé par ce qu’il voulait lui demander, bien
qu’il n’aurait pas dû. Pas après ce long mois écoulé.

-
Un bain, marmonna-t-il d’une voix sourde.

-
Une douche serait préférable.

-
Je ne suis pas en état, bafouilla-t-il, son esprit dérivant malgré lui vers
certains fantasmes qu’il avait eus avant de découvrir la vérité sur son rôle
dans la guerre.

Ne
pas lui dire ce qu’il savait ne signifiait pas qu’il pouvait continuer à
profiter sexuellement de lui, au moins il avait encore assez de conscience pour
se l’être reconnu à lui-même. Fait qui ne changeait absolument rien à ses
désirs.

La
prise se resserra autour de sa taille mais un silence s’installa.

-
Raison pour laquelle je suis ici en ce moment, trancha-t-il finalement.

-
Ce n’est pas… une bonne idée.

-
Un soudain élan de pudeur, Monsieur Potter ? railla-t-il.
Je ne m’attendais pas à de tels enfantillages de votre part.

Harry
grinça des dents en songeant à la facilité avec laquelle il aurait pu lui faire
ravaler ces mots… si la situation n’avait pas été si compliquée.

-
Bien. Allons-y alors, grogna-t-il sans manquer le rictus moqueur de son aîné.

Le
maître des potions l’aida à se dévêtir et en fit de même pour le conduire sous
la douche. Il était jeune et profondément attiré par cet homme, il aurait été
impossible de complètement masquer son excitation à le retrouver nu contre lui,
ses mains le parcourant avec précaution pour éviter les plaies à peine
cicatrisées. Le gryffondor bénit à ce moment-là la douleur, engendrée par l’eau
coulant sur les marques maintenant noirâtre, pour forcer son esprit à se
focaliser sur autre chose.

Il
ferma les yeux et laissa l’homme accomplir sa tâche. Il sembla au survivant
qu’il s’attardait par moment un peu trop sur certaines parties de son corps, et
cela eu le don de débrider quelques fois son imagination, mais – voulant éviter
de faire quelque chose de stupide – il garda les yeux obstinément clos jusqu’à
ce qu’il l’entraîne prudemment en dehors de la douche. Il s’essuya en silence,
toujours avec son aide, et s’habilla de vêtements frais. Il ne sut cependant
pas s’empêcher de détailler Rogue du regard lorsqu’il l’abandonna quelques
instants pour s’occuper de lui-même.

Sa
peau humide, ses cheveux dégoulinants, les muscles roulant sous sa peau de
manière à lui rappeler toute sa force masculine… Il ferma à nouveau les yeux en
sentant un frisson d’excitation le traverser… et la sensation glaciale qu’il
avait ressentie en revoyant son viol dans l’esprit même du maître des potions
s’y mêla soudainement. Harry se crispa malgré lui et s’efforça de repousser son
envie de vomir.

-
Monsieur Potter ?

Il
releva la tête pour voir l’ex-mangemort penché légèrement au-dessus de lui,
l’éclat d’inquiétude autant marqué dans son regard qu’il l’était dans sa voix.
C’était vraiment trop authentique à son goût.

-
Je crois que j’ai besoin de m’allonger, mentit-il.

L’homme
hocha la tête et ils refirent chemin inverse pour qu’il revienne dans son lit –
dont les draps avaient été changés, remarqua-t-il.

-
Vous ne devriez pas rester-là, affirma le professeur de DCFM en voyant qu’il
allait se réinstaller sur sa chaise.

-
J’imagine à quel point ma présence doit vous insupporter mais je n’ai pas
l’intention de prendre le moindre risque, cracha-t-il avec mauvaise humeur.

-
Ce n’est pas… Vous dormiriez mieux dans votre chambre.

Rogue
fronça les sourcils puis lui lança un regard étrange.

-
Je ne crois pas, non, déclara-t-il finalement, prudent.

Bien.
Il était fatigué et il avait mal. Et l’attitude de Rogue commençait
sérieusement à lui mettre de drôles d’idées en tête. En fin de compte, il
devait être plus confus encore qu’il ne l’imaginait, ayant seulement en partie
assimilé ce qu’il avait découvert la veille, essayant d’interpréter les mots et
les comportements du maître des potions au gré de ses humeurs, il finissait par
croire qu’il tenait vraiment à rester en sa compagnie.

-
Très bien, faîtes comme vous voulez. Mais préférez au moins le lit à la chaise
si vous tenez tant à rester dans cette pièce, finit-il d’un ton ennuyé en
s’installant lentement sur son côté.

Le
survivant savait bien qu’il n’en ferait rien mais au moins il avait fait un
geste. Certes, franchement déloyal et un peu mesquin, lorsqu’on savait ce qu’il
s’était produit chaque fois qu’ils s’étaient retrouvés dans le même lit, mais
un geste malgré tout.

Il
ferma les yeux et eut un rictus en entendant l’homme s’installer
silencieusement sur sa chaise.

Ce
n’était pas très charitable de sa part, très peu gryffondor, mais il s’autorisa
à penser une dernière fois que Severus Rogue avait mérité tout ce qu’il lui
était arrivé jusque-là, que c’était un juste retour des choses.

Et
ce n’est qu’aux premières lueurs de l’aube, lorsqu’il prit conscience d’un
corps chaud serré contre le sien, qu’il
sentit la culpabilité le ronger de l’intérieur comme un poison lui brûlant les
entrailles, qu’il espéra vainement que tout cela n’était qu’un cauchemar et qu’il
accepta finalement ce qu’il avait refusé d’admettre depuis si longtemps.

En
dépit des mensonges et des faux-semblants, il avait plus que jamais besoin de
Rogue… tout autant qu’il désirait que le serpentard ait besoin de lui.

A suivre…

Hum…
Autant la première partie m’est encore assez agréable à relire, autant la seconde
me laisse dubitative et insatisfaite…

J’espère que ce chapitre ne vous a pas trop déçu pour autant ^^’’

Le
prochain devrait arriver fin de semaine prochaine ou début du week-end :’)

A bientôt !
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