• 1-Ce qui unit Gryffondor et Serpentard
• 2-Godric Gryffondor
• 3-Salazar et le gingembre
• 4-Hard truth
• 5-Just a dream, isn't it ?
• 6-The birth of the Sorting Hat
• 7-Is it the end ?
• 8-Word of the dreams
• 9-The phoenix's song
• 10-Apparté dans la bibliothèque
• 11-Un désir... des sentiments ?
• 12-Explications et caresses...
• 13-Les réponses - all answers
• 14-Ce qui unit ce Gryffondor et ce Serpentard

Elisel : Unfortunetly, I can’t translate it (my english is really too bad: it sounds too much “french”. It would be awful to read it... I know, I’ve tried!! ). And it’s really difficult to find someone ready to translate from french to english... But if you know someone...? Thanks anyway for the review!!

The doctors IN : As I said on the first chapter, there is no french section... I’ve tried to ask for it, but I’ve never got an aswer... too bad !!

Eternity_101 : Je suis vraiment contente que tu me lises !! C’est pour cela que je continue à poster sur ce site... Je trouve que tu débrouilles bien à l’écrit. Et puis Maupassant... bah, il n’a jamais fait de slash !! Bref, vraiment j’ai apprécié que tu fasses l’effort de me laisser une review - en français en plus – et je te réponds de même (surtout parce que mon anglais n’est pas génial !!) En tout cas voici la suite !!!! Bisous !

Rebecca : Thanks for the review. If I find someone, some day, to translate it, I’ll put the fic again here... in english !! Promis !

Sans attendre l’accord du professeur, Drago attrapa Harry sans ménagement par le bras - après tout cet idiot se laissait faire et n’avait pas l’air contre des heures de colle, hein ! - et le traîna hors du cachot de la même manière. Tout le monde les regarda partir avec stupéfaction.



Surpris Harry se laissait faire, la main de Drago serrant avec force la sienne. Ce ne fut que bien loin du cachot de Snape que Harry réagit enfin. Car oui, Drago l’avait bien embarqué en dehors du cours de potion. De sa propre initiative…



- Lâche-moi Malefoy !, jeta Harry tout à coup furieux et récupérant sa main. Qu’est-ce qui t’a pris, enfin ! T’es fou ou quoi ?



- Bien sûr Potter ! Si tu veux tu peux aller faire des heures de colle avec Snape ! Je suis sûr que tu apprécieras !, ironisa Drago lui aussi en colère. Tu te rappelles le rêve qu’il a fait sur toi ? Serait-ce que tu partages ses goûts ??, lança-t-il avec hargne.



Harry soupira : la conversation dérapait et prenait une drôle de tournure. Peut-être pourrait-il la tourner à son avantage…



- De quoi est-ce que tu parles ?, ajouta-t-il tout en sachant très bien ce dont il s’agissait. Et puis en quoi est-ce que cela te concernes ??, finit par rétorquer Harry paraissant piqué au vif.



Car il voulait que Drago le dise. Il semblait bien que le blondinet ait développé une soudaine jalousie, qu’il serait très intéressant d’exploiter… Quelque part, Harry se sentait terriblement heureux.



Il adorait que Drago soit jaloux ! Bon d’accord, il était vraiment atteint : il était amoureux de cet idiot qui piquait des crises de jalousie sans même savoir pourquoi ! Et qui était mignon quand il était jaloux.



- Tu n’avais pas l’air contre le fait que Snape te touche ! Mais moi tu m’évites depuis l’histoire de la bibliothèque !, lança Drago sans pouvoir se contenir.



Il se maudit pour ce qu’il venait de dire. Ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire. Il était heureux que Harry l’ait évité pendant tout ce temps. Et non, il ne s’était pas interrogé sur le pourquoi du comment ! Non mais…



Harry retint de justesse un grand sourire satisfait. Il lui avait manqué. Il n’avait pas été le seul à se morfondre dans un coin… Génial !



Ils entrèrent dans une salle de classe déserte pour continuer leur « explication ».



- Qu’est-ce que tu crois ?, rétorqua Harry, décidant de jouer franc-jeu. Que c’est facile pour moi d’accepter que tu me plais ?



Drago ne répondit pas tout de suite, sans doute en train d’analyser le « tu me plais ». Visiblement, il en prit son parti puisqu’il répondit :



- Ben voyons et qui m’as dit « tu es à moi » ? Hein ??? Qui passe son temps à me sauter dessus ? Et maintenant tu vas me dire que tu as changé d’avis ? Je suis quoi, un jouet ????, cria-t-il avec fureur.



Visiblement Drago ne le prenait pas au sérieux. Harry se sentit blessé.



- Et qui m’appelles dans tous ses rêves ?, rétorqua aussitôt Harry avec une certaine émotion. Tu crois que c’était facile de dormir dans la même chambre que toi ? Bon sang Malefoy !! Tu crois que j’ai l’habitude de tout cela ? Je te l’ai dit pourtant que c’était mon premier baiser !



Nda - Euh, premier vrai baiser : on va dire que celui qu’il a volé à Drago pendant son sommeil ne comptait pas vraiment…Ce n’était qu’un bref contact.



Drago ne sut que dire. Un lourd silence se fit, pendant que chacun d’eux se remémorait ce que l’autre venait de dire.



Harry lui tourna le dos et regarda par la fenêtre sans voir le paysage.



- Je n’ai jamais pensé que je puisse préférer les hommes tu sais, même si j’ai découvert qu’aucune fille ne m’avait jamais réellement intéressé, révéla Harry sur un ton très bas et hésitant. En tout cas jamais autant que toi, et notre rivalité a toujours surpassé tout le reste. Enfin, ce que je prenais pour une « rivalité »…



- Moi je savais, fut la réponse surprenante de Drago.



Il semblait redevenu très calme.



- Tu savais que tu étais attiré par moi ?, fit Harry surpris en se retournant.



- Ne sois si prétentieux, Potter !, répliqua aussitôt le jeune sorcier blond, avec un zeste d’arrogance. Non je parlais d’homosexualité. Je n’ai jamais apprécié qu’aucune fille me touche et tu connais mon succès avec elles !



- Ca va, ça va, grommela Harry, vaguement jaloux.



- Enfin bon, la simple pensée d’embrasser l’une d’elle me fait l’effet d’une douche froide. Franchement, c’est très déplaisant.



- Eh bien moi, je viens de passer les derniers jours depuis la bibliothèque à m’apercevoir de la même chose, révéla Harry avec hésitation.



- Tu me déçois Potter, je pensais que tu le savais !, lança Drago avec supériorité.



- Ah bon et pourquoi je te prie ?, lança Harry vexé.



- Mais à cause de Ron, fut la réponse surprenante. J’ai toujours pensé que vous deux…, commença Drago.



- Ben voyons et c’est pour ça que tu m’appelles dans tes rêves, ironisa Harry qui n’en croyait pas un mot

Avec raison.



- ……………



- Mouais… J’espère pour toi que Crabbe et Goyle ont le sommeil lourd… Tu risques de gros ennuis !



- ……………………



Drago plus que vexé lui tourna le dos.

Harry soupira :



- Ecoute Drago, je ne sais pas trop quoi te dire.



Il s’approcha de Drago qui lui tournait toujours le dos. Il lui souffla doucement dans le cou par jeu. Drago ne peut retenir un frisson sans équivoque.



Troublé, Harry révéla d’une voix rauque :



- C’est la même chose pour moi Malefoy… Je ne sais pas pourquoi, mais…



- Que les choses soient claires Potter, murmura Drago sur un ton contrôlé et lui tournant toujours le dos. Je ne t’aime pas, je ne suis pas amoureux de toi… Il y a juste… juste cette fichue… attirance physique entre nous, parvient-il à dire alors que Harry avait entrepris de lui lécher le cou.



Harry se figea un bref instant, avec l’étrange sensation d’avoir le cœur brisé :



- Moi non plus, répondit-il d’une voix sourde.



Il ferait avec, tant pis… Une main sur la nuque, Harry força Drago à se retourner vers lui avec douceur. Drago lui enleva ses lunettes, comme s’il s’agissait d’un jeu auquel il prenait goût.



Ils se regardèrent un instant, chacun éprouvant la gravité du moment dans les yeux de l’autre. Leurs souffles se frôlaient. Puis leurs lèvres. Le temps s’arrêta...



Ils s’embrassèrent avec passion. Drago avait passé ses bras autour du cou de Harry pour le serrer contre lui. Et cette fois Harry s’agrippa aux cheveux du blondinet pour en déranger l’ordre avec délectation. Ils se serraient dans les bras l’un de l’autre comme si chacun d’eux voulait faire l’autre prisonnier.



Ils reprirent leur souffle, leur cœur battant à tout rompre. Ils se regardaient droit dans les yeux. Chacun trouvait l’autre vraiment trop craquant.



Cédant le premier, Drago mordilla l’oreille de Harry à son tour pour lui infliger le même supplice que dans la bibliothèque. De même, il glissa les mains sous sa chemise pour le caresser encore et toujours, comme s’il savait exactement comment faire.



Des fourmillements parcouraient la peau de Harry, devenue tout à coup très réceptive. Perdu dans un océan d’émotions nouvelles et délicieuses, Harry sentit ses jambes mollirent et tomba lentement à genoux face à Drago.



Dans un geste fou et spontané, il embrassa l’étoffe du pantalon dissimulant à peine le sexe érigé de Drago. Une légère pression qui amena Drago à fermer brièvement les yeux et à soupirer. Puis celui-ci accompagna Harry dans sa chute juste pour lui chuchoter d’une voix rauque :



- Assis-toi sur l’un des pupitres…



Harry, victime consentante, se releva guidé et embrassé par Drago aux jambes également tremblantes, pour suivre sa suggestion pour le moins coquine comme il le découvrit sans tarder.



Car dès qu’il s’assit, Drago, toujours debout, l’amena sur le rebord du pupitre et se glissa entre les jambes de Harry. Qui les referma sur lui. Chacun caressait la peau nue de l’autre sous les vêtements dans un vertige mutuel. Ils sentaient leur désir réciproque et vibrant. Un désir de l’autre, très fort et presque effrayant.



Car ils savaient vers quoi ils s’acheminaient ainsi… Jusqu’au moment où ils se regardèrent à nouveau, droit dans les yeux, haletants et éperdus. Drago avait une expression désemparée. Alors Harry couvrit le visage de Drago de baisers légers, comme pour le rassurer... Ce dernier avait fermé ses yeux pour contenir des larmes qu’il ne comprenait pas.



Il glissa son visage dans le cou de Harry et ils restèrent là tous deux serrés l’un contre l’autre, la chaleur de l’un se communiquant à l’autre. Comme s’ils se berçaient l’un l’autre avec une profonde tendresse. S’apaisaient. Comme leur désir. Lentement.



Harry avait bien perçu la tristesse de Drago mais il ne la comprenait pas. Il demanda néanmoins :



- J’ai fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Peut-être est-ce que je t’ai serré trop fort ?, chuchota-t-il avec douceur.



- Non…, murmura Drago. Simplement… Trop d’émotions, dit-il très bas. Et c’est trop tôt.



Drago sentit le cœur de Harry battre plus vite à ces mots. Il était si près de lui qu’il le sentait battre comme un oiseau affolé.



- C’est bien trop tôt, reprit Harry tout à fait d’accord. Mais ça arrivera, conclut-il avec évidence.



Piqué au vif par son arrogance, Drago s’écarta de lui :



- Présomptueux !! Je te garantis que rien ne se passera si tu laisses encore te toucher par Snape !!



- D’accord, mais c’est la même choses si Crabbe, Goyle ou Pansy te touchent ! Y’a pas de raison.



- Pourquoi veux-tu que je laisse ces trois crétins me toucher ?, s’exclama Drago levant les yeux au ciel.



- D’abord parce que Pansy a l’air décidé à te mettre le grappin dessus. Et puis parce que deux de ces crétins comme tu dis, dorment dans la même pièce que toi et que tu peux être une véritable tentation quand tu dors.



- Toi aussi…, rétorqua Drago en haussant les épaules.



- Pardon ?



- Sauf que toi tu ne réagis pas quand on te caresse les lèvres avec une plume ! Mais si on caresse ailleurs…



- Je ne te crois pas, je me serais réveillé quand même !!!, dit Harry, mortifié.



Drago bondit sur lui, toujours assis sur le pupitre, et lui caressa doucement le cou. Harry frémit. C’était bizarre, il avait déjà ressenti ce frisson…



- Tu savais que je t’avais caressé avec une plume ?, murmura Harry, incrédule.



- Je ne suis pas idiot, tu l’avais laissé traîner dans tes draps, et je ne me suis pas gêné pour te rendre la pareille, expliqua Drago sans pourtant interrompre sa caresse.



Il mordilla à nouveau son oreille avant d’ouvrir rapidement la chemise de Harry. De dévoiler vraiment la peau nue de son torse. Avant d’embrasser cette peau douce, satinée presque, alors que Harry le serrait plus fort entre ses jambes.



Les lèvres mutines de Drago finirent par trouver ce qu’il cherchait et aspira doucement l’un des mamelons de Harry. Lécha sa peau. S’interrompant juste pour dire dans un murmure rapide :



- Imagine… Si mes lèvres étaient ailleurs… Et ma langue…



Harry eut un coup au cœur et retint à grand’peine un gémissement sourd. Alors que Drago insistait. Des images d’un érotisme soutenu traversait l’esprit de Harry par flashs. Son désir n’en devenait que plus douloureux.



- Drago..., murmura Harry.



Harry ne put s’empêcher de doucement osciller les hanches, frottant sa douloureuse érection contre celle de Drago dans une vaine tentative de soulager la tension qui devenait insupportable.



Drago le lécha et le mordilla très doucement. Le corps de Drago accompagna le lent balancement de Harry. Tout en s’efforçant de garder un minimum la tête froide.



- Drago, répéta-t-il. Drago, s’il te plait. S’il te plait… Oh, Drago, finit-il par murmurer dans un abandon très doux.



Drago repris sa simple caresse sur le cou, tout en s’éloignant de Harry.



- Drago…



La caresse s’interrompit tout à fait, mais Drago l’embrassa sans aucune retenue :



- J’aime que tu dises mon prénom comme ça, murmura-t-il ravi. C’est exactement comme ça que tu le disais en dormant, soupira-t-il.



- Ah oui ?, murmura Harry un peu vexé de s’être fait avoir. Attends un peu…



Drago essaya de se libérer mais Harry avait croisé fermement ses jambes sur lui… Harry se mit l’embrasser lentement et patiemment, mais il glissa une main entre eux deux pour une caresse légère et maladroite à travers l’étoffe et pour cause : tout cela était nouveau.



Mais maladroite ou pas, Drago parut réagir et glissa ses mains sous les fesses de Harry, comme pour le soulever. Haletant, Drago rompit le baiser pour retrouver son souffle. Et trouva sa vengeance dans le cou de Harry. Les autres caresses continuaient cependant, perdant un peu plus Drago à chacune d’elle.



- Harry, arrête parce que sinon… Harry, c’est trop bon…



Harry cessa automatiquement : il était hors question qu’il continue quelque chose si on lui disait d’arrêter.



- Arrête…, répéta Drago essoufflé.



- Pardon, murmura Harry confus. Je me suis emporté. Je suis désolé.



- C’est ma faute, reconnut Drago, c’est moi qui ai joué à ce jeu-là le premier.



Ils restèrent sagement cette fois dans les bras l’un de l’autre un bon moment. Avant la cloche suivante… En silence.