Brisé | By : kokoroyume Category: French > Harry Potter Views: 7487 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Mmh… Je délaisse un peu mon travail mais quand
les idées sont là, autant en profiter :’p
Merci beaucoup pour toutes vos reviews, je peux
vraiment dire qu’elles me « boostent » en ce moment ^_^
Et ça
me fait plaisir de voir que plusieurs d’entre vous on déjà une bonne idée de
vers quoi je me dirige et soulèvent quelques points qui auront leur importance
par la suite :’)
Allez,
j’arrête mon blabla inutile et vous laisse lire ce chapitre ;)
Bonne
lecture !
Brisé
Chapitre 11
Harry
marchait, ou du moins en avait l’impression. L’obscurité l’enveloppait toujours
et aucun son ne l’aidait à se repérer. Il y avait seulement ces vagues
changements de température qui lui indiquaient son succès.
Il
se trouvait dans l’esprit de Rogue.
Non
pas de la manière dont cela aurait pu se produire avec une pensine ou par
legimencie. Non, cette méthode se voulait bien plus intrusive, plus à même de
dévoiler les secrets et, surtout, infalsifiable.
Le
jeune sorcier avança quelques minutes encore puis balaya ses hésitations. Il
n’était plus temps de faire marche arrière.
Pour
atteindre ce qu’il cherchait, il fallait qu’il se concentre sur un instant
connexe, une mémoire lui appartenant capable de se lier à celle du maître des
potions. Il fit une première tentative mais son esprit dévia et il tomba sur
une scène qu’il n’avait pas vraiment souhaité revivre, et certainement pas du
point de vue de Rogue.
L’atmosphère
s’était refroidie au fur et à mesure que les personnages avaient pris formes et
il s’observait maintenant lui-même, un sourire qu’il ne pouvait définir que
comme malsain accroché à ses lèvres, alors que son aîné tremblait légèrement,
enserrant ses robes dans ses bras en pure perte puisqu’en dépit d’elles sa peau
était assez dévoilée pour attiser le désir de son double aux yeux verts.
Il
entendit vaguement les paroles échangées mais il ne parvint pas à quitter du
regard l’homme trop maigre à son goût. Il avait tout d’une bête traquée puis
acculée qui savait son heure venue, il était pitoyablement faible – ça ne
faisait pas une semaine qu’il avait quitté Azkaban – et, plus que tout, son
sentiment de trahison et d’impuissance était palpable. Harry aurait pu jurer
qu’il était répandu dans l’humidité glacée qui l’entourait, et qui
l’oppressait.
Son
clone forçait maintenant l’ancien professeur à s’allonger sur le lit blanc –
blancheur maladive, formula son esprit pour lui – et glissa ses doigts entre
ses fesses. Il vit le plus âgé commencer à se mouvoir mais, malgré les couleurs
chaudes que prenait sa peau, l’atmosphère devenait de plus en plus glacée.
Au
moment où il se vit lui-même prêt à enfoncer son membre en lui, une vague
d’excitation le secoua.
- Ne faites… pas ça,
Potter… Ne le faites pas…
Ces
quelques mots imposèrent à la pièce une température si froide qu’il la sentit
traverser ses os.
Mais
l’autre Harry perfora l’anus exposé sans hésitation et un long hurlement
s’éleva. Bien sûr, seul lui pouvait l’entendre, ça ne s’était jamais produit
dans la réalité, juste dans l’âme du maître des potions.
Il
voyait les deux corps bouger en rythme mais le cri ne s’interrompait pas, lui
vrillant les tympans malgré ses paumes pressant fortement sur ses oreilles.
C’était insupportable.
Enfin,
les deux hommes se répandirent et le hurlement cessa.
Et
Rogue, brisé, était pâle comme la mort.
La
scène s’effaça et il se demanda si chacun de ses viols avait été subi avec la
même douleur.
Bien
mal lui en prit.
-… vous allez garder votre poison
pour vous et m’obéir. Finite. Accio fiole huit.
- Vous allez regretter cela un
jour, Potter.
Ils
étaient dans le salon et son double le pénétrait à nouveau, l’ayant forcé à
plaquer ses mains contre le mur et se laissant clairement mener par sa colère.
L’atmosphère
était toujours aussi froide. Il n’y avait plus de cri mais un étouffant
sentiment de fureur et de désespoir.
Harry
se sentait malade, c’était trop intense, trop malsain. Cette scène ne lui
offrait aucun plaisir, il avait juste envie d’attraper ce jeune homme brun aux
yeux verts par la nuque et de l’éloigner de sa victime.
Comme
pour répondre à ses prières, une nouvelle scène se peint devant ses yeux.
Il
reconnut le soir où le maître des potions avait profité de son imprudence pour
s’enivrer comme le dernier des poivrots. Et son double venait juste de lui
hurler de retourner dans sa chambre.
Harry
remarqua immédiatement le changement. Les sentiments étaient confus mais la
température était plus élevée. Elle se réchauffa encore lorsque Rogue entra
dans sa chambre et se mit à ricaner faiblement.
Du
soulagement. C’était cela cette fois. Et de l’espoir aussi.
« - Il n’est pas
comme eux. »
Ca venait de l’esprit du serpentard mais il ne
savait pas vraiment pourquoi il avait pu l’entendre. Et, à vrai dire, même s’il
était un peu tard, il commençait sérieusement à craindre les effets du sort qu’il
avait utilisé. Bien qu’il occupait à nouveau l’espace
noir, sa tête était douloureuse et il rageait contre son incapacité à contrôler
ses voyages.
Le
gryffondor se sentait misérable, terriblement cruel. Mais ce n’était pas pour
revoir ces moments-là qu’il s’était introduit dans son esprit en tentant un tel
maléfice de puissante magie noire. Pour revoir de durs instants, certes, mais
d’une toute autre nature.
Il
respira profondément et se concentra sur les mois, les années passées.
L’image
d’un tribunal commença à se former et avec elle une atmosphère tiède tandis
qu’il voyait les yeux noirs se fixer, juste une seconde, sur les iris verts de
son double.
« - Vous êtes encore
venu me voir, Monsieur Potter. Qu’attendez-vous donc de moi ? »
Un
écho de l’esprit du plus âgé, encore.
Mais
déjà il forçait l’image à disparaître pour revenir à de plus vieux jours, des
instants qu’il ne voulait pas revivre mais qu’il se devait d’affronter.
Soudain,
le voile d’obscurité se déchira et la scène redoutée se dessina devant ses yeux,
plus nette encore que toutes les précédentes.
Voldemort.
Rogue. Lui-même. Ron et Hermione.
Ils
étaient tous les trois attachés, les uns près des autres. Cela faisait près
d’une journée qu’ils ne s’étaient pas revus. Et Harry avait vraiment pensé les
avoir perdus. Mais non, ils étaient bien vivants. Même s’ils ne savaient pas
combien de temps ils le resteraient devant l’homme-serpent.
- Parle Potter, ou tes
amis en subiront le prix.
- Il n’a rien à vous dire,
sale face de serpent !
- Ron !
Il
se rappelait son murmure alarmé au moment où le roux avait plaqué un sourire
moqueur sur ses traits et qu’Hermione était restée impassible. La vision de la
scène de Rogue n’avait en rien altéré ces moments.
- Désolé vieux, mais cette
fois c’est nous les héros du jour.
Le
petit sourire espiègle de son meilleur ami ne lui avait pas plu.
- Sois tranquille, Harry,
nous l’avons fait. Tu peux y arriver à présent. Et nous ferons tout pour que ce
soit le cas.
Alors
qu’à l’époque il s’était surtout concentré sur les paroles de la jeune femme,
il pouvait cette fois voir clairement Ron attirer l’attention sur lui jusqu’au
moment où il s’était écroulé sous le Doloris. Juste après que la brune ait jeté
sur le survivant un sort qui lui avait mystérieusement rendu sa baguette et
libéré de ses liens. Et elle s’était écroulée à son tour, crachant un sang noir
qui le fit frémir encore en revoyant la scène.
Cela
avait été leur diversion. Juste après qu’Hermione ne lui révèle qu’ils avaient
réussi à se débarrasser des deux derniers horcruxes, ils lui avaient donné le
temps et le pouvoir de s’échapper.
- Va-t-en, Harry !
Hermione
les avait entourés d’une brume noire qui les avait cachés quelques secondes de
leurs ennemis avant que des marques sombres n’apparaissent sur sa peau ;
comme il s’en rappelait, sa panique en regardant la jeune fille n’avait jamais
été aussi grande.
- Ne rends pas notre
sacrifice inutile !
Et
cette fois, il observait tout cela de l’extérieur et dans son entier. Tout se
passant aussi vite que dans son propre souvenir.
Son
double essaya de libérer Hermione de ses entraves pour l’aider à se relever.
- Je ne vous abandonnerai
pas !
- Malheureusement, Harry,
on va devoir se dire au revoir. T’as été un super pote mec.
Il
vit le même sourire confiant sur les lèvres de ses amis. Puis, Ron émit une
incompréhensible aura noire et une sorte de bouclier entoura son double au
visage déformé de douleur. Et enfin, cela arriva.
- Empêche-les de
partir !
- Bien, Maître.
La
voix caverneuse et pleine de fureur de Voldemort et la réponse soumise de son
fidèle mangemort.
La
brume s’était dissipée. Et l’atmosphère était froide et pleine de regrets
lorsque la baguette se leva deux fois et s’abattit tout autant.
Il
vit son double hurler et transplaner contre sa volonté dans un lieu plus sûr.
- Sales gosses ! Tu
aurais dû les faire souffrir plus longtemps.
- Veuillez accepter mes
excuses, mon Maître.
Voldemort
eut un reniflement de dédain puis quitta la pièce d’un pas rageur.
- Débarrasse-moi de ces
corps, Severus.
- Comme il vous plaira,
Maître.
Il
vit les cheveux roux du dernier Weasley et ceux de la jeune femme s’embraser
avant que leur corps ne disparaisse en fumée. Harry n’avait pas assisté à cette
conclusion par le passé et la haine qu’il éprouvait envers Rogue augmenta d’un
cran.
Des
regrets ? Cela ne devait sans doute rien avoir avec cet acte ! Sinon,
comment aurait-il pu agir ainsi, sans la moindre hésitation ?
Le
jeune sorcier vacilla pris d’un étourdissement. Et, lorsqu’il releva les yeux,
le mangemort était debout devant ses deux meilleurs amis, bien vivants,
entourés d’une sorte de bulle de silence.
- Hermione, j’espère
vraiment pour nous que tu as raison !
- Nous n’avons pas d’autre
choix, Ron.
Les
deux paires d’yeux se tournèrent vers le dernier occupant de la petite geôle.
- C’est très courageux de
votre part Miss Granger, ou très stupide.
Harry
vit la jeune femme se renfrogner et sourit presque à l’expression familière.
Avant
que Ron ne se tourne vers elle, le maître des potions reprit pourtant la
parole.
- Et non, Monsieur
Weasley, votre amie ne s’est pas trompée. Je continue d’agir pour l’Ordre. Le
Seigneur des Ténèbres ne se doute d’ailleurs pas de votre valeur actuelle. Mais
passons, que pensez-vous que je puisse faire pour vous ?
- Nous lancer l’Avada
Kedavra.
Et
c’était la voix de Ron, déterminé comme jamais, qui avait raisonné la première
dans le cachot.
- Vous ne paraissez pas
surpris.
L’homme
soupira et répondit au constat de la jeune femme d’un ton impassible.
- J’en suis arrivé aux
mêmes conclusions. Vous avez absorbé les derniers horcruxes, je vous ai vu
faire, et rien ne peut être plus efficace à présent.
- Vous êtes prêt à le
faire même si vous devez prendre le risque de trahir votre rôle d’espion ?
- Oui, Monsieur Weasley.
Albus voulait voir tous ces horcruxes détruits pour laisser l’opportunité à
votre ami Potter d’en terminer avec le Mage Noir, je ne fais qu’accomplir ses
volontés.
Etonnement,
l’atmosphère était tiède malgré l’aspect si glauque et grave de la scène.
- J’espère seulement qu’il
n’a pas eu tort de confier le destin du monde sorcier à ce jeune idiot…
- Harry n’est
pas... !
- Ronald Weasley, ose nier
que tu ne l’as jamais dit toi-même !
Il
vit sa tendre Hermione ricaner doucement, Ron rougir et l’ancien professeur
dévoiler un petit rictus moqueur. Et l’atmosphère se réchauffa encore
légèrement comme-ci, même à cet instant, le fait de se savoir en vie et uni à
d’autres pour une cause commune pouvait redonner courage et espoir à Rogue.
Le
jeune sorcier entendit vaguement des références à quelques sorts de magie noire
reliés aux horcruxes mais il sentit au même un instant une vive douleur dans sa
tempe. Ce n’était pourtant pas pour cela que le monde autour de lui agissait de
manière désordonnée.
Il
venait de perdre son point d’ancrage, le maléfice lui échappait. Et il était
trop confus pour reprendre le contrôle.
Pas
un traître. Son esprit ne pouvait pas mentir. Pas un traître. Le dernier membre
du Phénix. Pas un traître. Il l’avait humilié. Il l’avait violé.
Les
scènes de ces viols se succédèrent les unes aux autres et la douleur dans son
crâne s’amplifia au centuple, le froid le glaçant jusqu’aux os.
« - Je vous
hais ! »
« - J’ai combattu
pour cette victoire ! »
« - Vous le
regretterez un jour. »
Les
cris désespérés du serpentard l’assaillirent et il se replia sur lui-même en
essayant vainement d’y échapper.
Il
avait eu sa réponse.
Et
les choses auraient pu se passer si différemment.
Il
aurait pu tenter de comprendre, non pas pardonner mais voir ses actes pour ce
qu’ils étaient.
A
la place, il s’était montré sans pitié, sachant quelque part au fond de lui que
Severus Rogue avait toujours été de leur côté mais refusant de l’admettre.
Confusément,
il aperçut les formes des meubles de son salon, son canapé, sachant que Rogue
et lui se trouvaient quelque part dans la pièce, et fut pris dans une chaleur
suffocante.
Le
lien se brisa.
Harry
ouvrit les yeux et leva sa tête qui était retombée prêt des cheveux de Rogue,
contre son oreiller. Il se sentait désorienté bien que ce qu’il avait découvert
était encore très clair dans son esprit.
Il
se leva, vacilla, se redressa et tituba pour sortir de la chambre. Un liquide
chaud s’écoulait de son nez et il attendit d’avoir atteint la porte – ce qui
fut laborieux - pour lever le sort de sommeil.
Le
sorcier avait mal dans tous ses muscles. Mais ça n’avait rien de la douleur
positive des longues heures d’entraînement, non, c’était plutôt semblable aux
effets prolongés du Doloris. Il avait même l’impression d’avoir la peau écorchée
par endroit, ce qui se confirma lorsqu’il mit sa main en avant pour s’empêcher
de finir face contre terre. Il ne tenait même plus correctement sur ses jambes
et il étouffa un cri de douleur lorsque la paume à vif se plaqua contre le sol.
La
magie noire avait toujours ses contrecoups, en dépit du peu de fois où il l’avait utilisée, cette
règle était définitivement gravée dans
son esprit. Mais il n’aurait pas imaginé que lier sang et mémoire demande un
tel prix.
Il
se releva, trébucha, avança encore et finit par retrouver son lit, avaler les
potions qu’il avait prévues et tomber dans un sommeil agité, en dépit de la
douleur, tant physique que morale, qui ne le quittait pas.
A suivre…
Voilà
enfin (après dix longs chapitres… :’x) ce qu’il en ait du véritable rôle
de Severus…
Mmh… comme vous n’avez eu droit qu’à un maître des
potions endormi ou simple souvenir, ze vous propose
de poster un autre chapitre fin de week-end ou tout début de semaine (et j’en
ai encore un autre en réserve :D)
J’attends
vos avis et vous dis à très (très ?) bientôt !
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