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Coll�s pour la St-Valentin - 7�me ann�e	By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 5228 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Chapter List
- 10
- 11
- 12
Disclaimer :

Les personnages de Harry Potter ainsi que les � d�cors, mots et cr�atures � sont la propri�t� exclusive de J.K. Rowling. Il n�y a aucune intention de contre-fa�on ou de violation de ses droits d�auteur. Cette histoire est �crite pour le plaisir de l��criture et ne rapportera aucun centime � son auteur.

Cette fanfic se d�roule pendant la septi�me ann�e de Harry � Poudlard et ne prend absolument pas en compte le tome 6 de Harry Potter.

Avertissement � Cette fic met en sc�ne des liaisons homosexuelles aussi explicites que le permet le rating et surtout une relation homosexuelle entre Severus Snape et Harry Potter.

Voil�, on approche de la fin.

Chapitre 11

1

Ils �taient blottis l�un contre l�autre dans le lit de Severus, et discutaient, cherchant � comprendre pourquoi le sortil�ge s�obstinait � les maintenir ensemble. Ils avaient accept� leur relation, reconnu leurs sentiments r�ciproques et pourtant leurs mains �taient toujours coll�es.

- L� je ne comprends plus, murmura Severus en contemplant leurs mains.

- Moi non plus. Quoique� Le tableau de l�h�pital a parl� du jour blanc et Hermione aussi l�ann�e derni�re.

- Le jour blanc ?, demanda son compagnon sans comprendre.

- Oui c�est le quatorze mars. Dans quelques jours donc. Ce jour est en rapport avec la Saint-Valentin, puisque ce jour-l�, tout ceux ayant re�u un cadeau � la Saint-Valentin doivent en faire � leur tour.

- Si je te suis bien, on devrait faire un cadeau� � Poudlard ?

- Ou au Choixpeau, puisque apparemment c�est lui qui choisit les couples.

- Cela n�a pas tellement de sens�, remarqua Severus.

- Tu as une meilleure id�e ?, demanda Harry.

- Oui, Albus. Quelques gouttes de V�ritaserum et nous serons fix�s !

Harry le consid�ra un instant.

- Tu es s�rieux l�.

- Oui et non, avoua Severus avec un sourire. Mais j�aimerais le faire. Et�

Il se crispa, la marque des T�n�bres s��tant � nouveau activ�e.

- Cela va passer, dit-il pour ne pas inqui�ter Harry.

Mais une heure plus tard sa marque le br�lait toujours.

- Il veut que tu y ailles ! Avec moi, puisqu�il sait certainement que ce sortil�ge nous lie, finit par dire Harry.

- Il est hors de questions que j�y aille avec toi !

- Et si on allait voir Dumbledore ?, sugg�ra Harry.

- Pourquoi faire ?, soupira Severus.

- Parce que je n�aime pas te voir dans cet �tat l�. Il aura peut-�tre une id�e.
Une heure plus tard encore, la marque continuant � le meurtrir, Severus finit par accepter l�id�e d�aller voir le directeur.

2

Albus comprit aussit�t quand il les vit entrer dans son bureau. Il connaissait bien l�expression qu�avait Severus quand son ma�tre l�appelait.

- Il veut que vous y alliez. Il ne vous laisse pas le choix, dit-il sans attendre que Severus lui donne la moindre explication.

- Je ne peux pas avec Harry. Je pense que d�s que j�aurai transplan�, les Mangemorts se pr�cipiteront pour le tuer, protesta Severus.

- Je voudrais savoir� Qu�est-ce qui va se passer si la marque continue � te br�ler sans discontinuer ?, intervint Harry.

- C�est une excellente question, approuva Albus. Dites-le lui Severus. Qu�il sache � quoi il doit s�attendre.

- Je�

- Dites-le lui !, lui ordonna le Directeur d�un air s�v�re.

Son sourire g�n�ralement fantasque avait laiss� place � une expression s�rieuse.

- Eh bien� Je vais tomber malade.

- Et ce n�est pas tout, supposa Harry.

- Non, effectivement. La marque finira par me� consumer. Lentement j�imagine, mais totalement.

- Ah� Alors tu vas devoir y aller, constata Harry. Parce que je ne veux pas que tu meures.

- Moi non plus je ne veux pas que tu meures et pourtant si je vais l�-bas avec toi� Eh bien, tu mourras. Et je refuse !

- Professeur Dumbledore, dites-lui que je veux l�accompagner.

Albus resta silencieux un instant, r�fl�chissant � toutes les options possibles.

- Oui, je pense qu�il n�y a pas d�autre solution. Harry tu vas devoir l�accompagner.

- C�est hors de question !!, protesta Severus. C�est de la folie, il va le tuer, vous croyez que je vais accep...

Il s�interrompit la douleur devenant trop forte : elle ne se limitait plus � la marque, et commen�ait � envahir tout son bras.

- Je ne vois pas d�autre solution, dit Albus en secouant la t�te.

- Mais�

- Attendez Severus et �coutez-moi. Vous avez cr�� une potion il y a quelques ann�es qui devrait donner l�apparence de la mort � celui qui la prend, n�est-ce pas ?

- Vous voulez que� Mais c�est, c�est� Je ne peux pas, voyons, elle n�a jamais �t� test�e !

- Je comprends votre id�e, intervint Harry. Ce serait un �l�ment de surprise...

- Et cela servirait � quoi que j�accepte de mettre en danger Harry ?

- Pourquoi ne pas essayer d�en finir avec Voldemort ?, sugg�ra Albus.

- Albus, ce n�est pas le moment de plaisanter, fit Severus.

- Je suis s�rieux. Il ne s�attend pas � ce que vous lui ameniez Harry mort, vos mains toujours jointes�

- Puisque que vous en parlez, je crois que la seule solution raisonnable sera de nous dire comment mettre fin au sortil�ge. Comme �a j�y vais seul et personne ne risque rien.

- Sauf toi, fit calmement Harry. Et tu n�as m�me pas pens� qu�il te convoquait parce qu�il savait que Lowen �tait r�veill� et qu�il esp�re enfin avoir un moyen de savoir ce qu�est cette proph�tie qui le nargue depuis des ann�es !

- Eh bien je lui dirais que j�ai tent� de le r�veiller pour qu�il ait enfin sa proph�tie. Lowen ne risque rien puisqu�il est amn�sique !

Harry ne dit rien : il ne pouvait pas lui dire qu�il pensait que Lowen feignait l�amn�sie. Apr�s tout, il pouvait se tromper. N�est-ce pas ? M�me si Severus lui avait dit qu�il l�aimait toute la nuit� Il ne pouvait pas. Vraiment pas.

- Tout d�abord, finit par intervenir Albus, il ne m�est pas possible de mettre fin au sortil�ge qui vous unit.

- Albus, je vous prie, c�est une urgence !

- Severus, je ne peux vraiment pas !, expliqua Albus un peu �nerv�. Demandez � Hermione ou aux autres couples : ils vont diront tous la m�me chose !

- C�est vrai ?

- Oui, Severus, c�est rigoureusement exact.

- Alors je dois vraiment y aller avec Harry ?

- Sauf si vous voulez mourir dans d�atroces souffrances.

Severus resta un moment silencieux.

- Je veux une promesse Albus, fit-il enfin. Je veux� un retourneur de temps si les choses devaient mal tourner.

- Mais je n�ai pas le droit de�

- Albus, sans cela je refuse!, dit Severus avec fermet�.

Harry lui jeta un bref coup d��il :

- Moi aussi Professeur Dumbledore. Je veux la m�me promesse.

Cette fois Albus resta silencieux.

- Ensuite, reprit Severus, il ne s�agit que d�un simple aller-retour.

- Severus, vous le connaissez assez pour savoir qu�il choisira de vous sacrifier pour pouvoir lac�rer la d�pouille de Harry. Vous ne reviendrez pas. Il faudra administrer l�antidote � Harry et l�attaquer tous les deux. Sans cela, y aller revient � un double suicide, soupira-t-il.

- Je ne suis pas certain d��tre pr�t, murmura Harry.

- Harry, fit Albus, cela ne me pla�t pas, mais voici les deux seules options que tu as : soit vous restez ici et Severus mourra, soit vous y allez pour essayer de le tuer. Et mettre fin ainsi aux deux proph�ties, la tienne Harry et celle de Severus.

Un hibou frappa � la fen�tre du bureau, rompant le silence qui avait succ�d� � ces derniers mots. Apr�s lui avoir ouvert, Albus lut le message, une expression de surprise sur le visage. Il ne dit rien pendant un moment avant de finalement murmurer :

- Nous devons tous y aller. L�Ordre au complet. Fumseck, va les pr�venir. Vous aussi, Phineas.

Phineas Nigellus disparut aussit�t de son tableau pour aller pr�venir les membres de l�Ordre pr�sents au Quartier g�n�ral.

- Mais vous devrez y aller en premier. En voyant Harry mort, je pense que Voldemort appellera tous ces Mangemort pour leur montrer son triomphe. La d�fense sera affaiblie et nous en profiterons. Allez chercher cette potion, Severus.

- Un retourneur de temps !, rappela Severus.

- Je vous le promets, maintenant, allez-y.

Ils s�appr�taient � sortir, mais Severus posa une derni�re question.

- De qui est ce message qui vous conseille que tout l�Ordre du Ph�nix doit y aller ?

Albus eut un doux sourire.

- De quelqu�un capable de voir l�avenir.

- Du moment que ce n�est pas Trelawney, grommela Severus en s��loignant.

Mais Harry avait accroch� le regard d�Albus et il sut de qui venait le message. Qui semblait attentif � les aider, � les prot�ger.

Il lui confiait Severus. Vraiment.

3

Severus attrapa une fiole au contenu d�un gris argent�, au milieu de sa r�serve de potions.

- Harry, es-tu s�r de toi ?

- Je ne veux pas te perdre, dit simplement son amant en le fixant droit dans les yeux.

Severus prit une seconde fiole � l�antidote � pour la ranger avec soin dans une pochette de sa robe. Puis il attira doucement Harry � lui pour un baiser, tendre et exigeant.

- On est press�, l� ?, chuchota Harry les yeux brillants.

- Tu es insatiable, et oui nous n�avons plus le temps, r�pondit Severus, un �clair de douleur traversant son regard.

Quand ils regagn�rent le bureau d�Albus, ils �taient tous l� : Maugrey Fol Oeil, Remus, Tonks, Arthur Wealsley, Kingsleyn, Elphias, Dedalus, Emmeline, et d�autres dont Harry ne se rappelait plus le nom� Mais aussi, Ron, Hermione, Neville, Luna, Ginny, et m�me Draco qui tenait fermement la main de Hermione. Il n�y avait presque plus de place dans le bureau ! Un silence s�installa � leur arriv�e : ils �taient d�j� tous au courant de ce qui allait se passer.

- Nous sommes d�accord, Severus : Harry boit la potion, tu transplanes d�ici - comme �a nous pouvons suivre ta trace - et dans dix minutes nous vous rejoignons, r�p�ta Albus.
- Et nous sommes d�accord pour le retourneur de temps, insista Severus.

- Je lui demand� la m�me chose, fit Remus.

- Tous, ajouta Hermione. Cela va marcher, assura-t-elle.

Mais elle tremblait l�g�rement. Harry interrogea Draco du regard :

- Je fais moi aussi partie de l�Ordre depuis l�ann�e derni�re, dit-il simplement.

- J�ai ici trois retourneurs de temps, ajouta Albus. Au cas o�. Par ailleurs, puisque vous allez transplaner, il nous faut le moyen de vous retrouver.

Il prit une petite fiole contenant une poudre violette.

- Une potion de trace, comprit aussit�t Severus.

- Je vais en saupoudrer sur chacun de vous. D�s que vous voudrez rejoindre l�une des personnes saupoudr�es par cette potion, il vous suffira de penser � elle, et vous transplanerez pour vous retrouver � ces c�t�s. Severus, d�s que tu auras transplan�, nous te laisserons vingt minutes avant de te rejoindre. Comme cela peu importe o� vous serez, nous serons tous l� pour le combat, lui asura Albus. Bien, il n�est plus que temps.

Harry hocha doucement la t�te, heureux de d�couvrir qu�il ne serait pas seul, comme il l�avait toujours pens�.

- Tiens�

Severus lui tendit la premi�re fiole. Harry la prit et la but sans le quitter des yeux. Severus le rattrapa juste avant qu�il ne tombe. Il le serra contre lui, comme pour une derni�re �treinte. Il regarda Albus :

- Je sais juste que c�est dans un vieux manoir�

Puis il disparut avec son pr�cieux fardeau.

4

Quand Harry rouvrit les yeux, ce fut pour sentir Severus le serrer fort contre lui :

- Merlin soit lou� �a a march� !

- O�� o� sommes-nous ?

- Dans un vieux manoir. Il ne se doute de rien. Il a convoqu� tous les Mangemorts, comme Albus l�a pr�vu, afin qu�ils puissent se r�jouir de ta mort.

Des cris et des explosions �clat�rent tout proche.

- Les autres membres de l�Ordre sont arriv�s, il faut y aller avant qu�il ne fuit !

- Tu restes avec moi ?

Severus leva leurs mains jointes :

- Tu veux m�expliquer le moyen de faire autrement ?

Harry lui sourit et ils all�rent les rejoindre.

5

Harry ne devait garder qu�un souvenir confus de la bataille. Partout des sortil�ges fusaient, se m�langeait, explosaient. Mais Severus le prot�geait, alors que Harry s�avan�ait vers le destin qui avait toujours �t� le sien. Il aurait simplement aim� qu�on lui dise qu�il ne l�affronterait pas seul. Cela aurait �t� un soulagement pendant ces ann�es d�angoisses et de cauchemars.

Vint l�instant o� Voldemort se tint face � lui : grand et mince, il portait toujours son capuchon noir sur la t�te. Pourtant celui-ci ne pouvait dissimuler la lueur rouge de ses yeux aux pupilles fendues. Son visage de serpent �tait toujours aussi p�le et monstrueux et son regard toujours aussi avide de pouvoir et de sup�riorit�. D�eux deux, seul Harry connaissait le contenu exact de la proph�tie. Seul lui savait qu�ils �taient � �galit�.

- Harry Potter� Vivant, bien s�r, siffla-t-il. J�aurais d� me douter de la trahison de Severus.

Severus s��tait coll� au dos de Harry, pour mieux le prot�ger. Cette fois, Harry n�eut pas la politesse d�attendre que Voldemort ouvre les hostilit�s en premier.

- Expelliarmus !

- Protego !, r�pliqua imm�diatement Tom.

Harry ne se rappela jamais tous les sortil�ges qu�il utilisa ce jour-l�. Il �tait seulement attentif � bouger le moins possible pour ne pas prendre le risque de tomber avec Severus. L�erreur que commit finalement Tom Jedusor lui parut si ridicule, qu�il se demanda souvent � quoi tenait le destin. Severus venait de lui crier quelque chose qu�il n�entendit pas, trop concentr� � pr�voir les r�actions de son dangereux adversaire pour le contrer. Toujours �tait-il que pendant un bref instant, Voldemort se d�sint�ressa de lui pour hurler � l�intention de Severus son orgeuil d�mesur� reprenant le dessus :

- TU ES A MOI !

Harry n�h�sita pas et lan�a le seul sort sur lequel il avait toujours refus� de s�exercer.

- Avada Kedavra !

Le terrible mage noir regarda le sortil�ge, d�un vert presque dor�, le frapper en plein c�ur pour s�effondrer sans un mot. Un silence presque surnaturel se fit, seulement troubl�s par mes � Ma�tre � plaintifs des Mangemorts d�sesp�r�s.

- Tu as r�ussi ?, murmura Severus.

Une douleur terrible sur son avant-bras le fit tomber � genoux. Elle cessa aussit�t :

- Harry, rel�ve ma manche gauche !

Et quand Harry le fit, Severus vit bien que la marque avait disparu. Il releva la t�te pour fixer la sombre silhouette � terre. Derri�re eux, les Mangemorts achevaient de se rendre.

C��tait fini. Harry �tait lib�r� de toute proph�tie.

Et vous savez quoi ? Leurs mains �taient toujours coll�es�

6

Harry et Severus transplan�rent pr�s de Poudlard, enlac�s mais silencieux. Harry n�avait plus dit un mot depuis qu�il avait jet� le sortil�ge ; son amant devinait ce qu�il y avait, mais il voulait attendre d��tre� chez eux. Il sourit pour lui-m�me � cette pens�e. Une fois la porte de l�appartement close derri�re eux, il se d�cida enfin � parler :

- Harry�

Les yeux verts se tourn�rent enfin vers lui.

- C��tait une bonne action, pas un meurtre. Lui c��tait un meurtrier.

Le jeune homme l�emp�cha de continuer, il ne se sentait pas pr�t � avoir cette conversation.

- Je sais� Est-ce que tu aurais une potion de sommeil sans r�ve ?

Son amant hocha doucement la t�te.

- S�il te plait, pour cette nuit. Je ne tiens pas � r�ver.

- Je suis avec toi, chuchota Severus en le serrant contre lui avant de l�embrasser.

Mais Harry ne r�pondit pas � son baiser.

- S�il te plait Severus, r�p�ta-t-il.

- D�accord�

Harry dormait depuis une heure quand on frappa � sa porte.

- Qui est-ce ?, demanda Severus sans crainte de le r�veiller.

- Hermione, r�pondit la jeune fille.

Elle entra apr�s que Severus eut ouvert la porte d�un geste de sa baguette. Elle h�sita � entrer dans la chambre, mais quand elle vit Harry profond�ment endormi, elle n�h�sita plus.

- Une potion de sommeil. Sans r�ves, n�est-ce pas ? supposa-t-elle.

- Oui, soupira Severus. Il n�a m�me pas voulu parler�

- Ce n�est pas facile pour lui. Je sais que le moment est sans doute mal choisi, mais� le quatorze mars approche.

- Pour s�parer nos mains ? Je ne sais plus si j�en ai vraiment envie�, murmura Severus sans quitter Harry des yeux.

- Oh alors vous saviez pour le jour blanc, reprit-elle en ignorant sciemment sa derni�re remarque.

- On doit faire� un cadeau, ou quelque chose comme �a, r�pondit Severus avec indiff�rence.

Seule la respiration r�guli�re de Harry paraissait lui importer.

- Pas tout � fait : le sortil�ge de la Saint-Valentin vous a li� l�un � l�autre. Et�

- Pourquoi nous aider ?, l�interrompit brusquement Severus.

Cette fois ces yeux d��b�ne la fixaient.

- Parce que je ne suis pas s�re que vous trouviez la solution avec tout ce qui s�est pass�. Et le quatorze mars, c�est apr�s-demain.

- Et que s�est-il pass� le quatorze mars de l�ann�e derni�re ?

- Je ne peux pas vous le dire, cela risquerait de fausser le sortil�ge. Je veux dire si vous faites quelque chose parce que vous le devez, ce n�est pas la m�me chose de le faire en le voulant du plus profond de vous-m�me.

- Alors pourquoi �tre venue ?

- Pour vous dire qu�il s�agit de quelque chose qui doit avoir lieu absolument ce jour-l�. Sans �a, il vous faudra attendre le quatorze mars suivant� Je crois qu�il vaut mieux que je vous laisse, dit-elle en se levant du lit o� elle s��tait assise.

- Je comprends ce que vous m�avez dit � Pr�-au-Lard. Nous risquons vraiment coinc�s longtemps�

- Oui� R�fl�chissez bien : si nous, nous avons pu trouver, vous le pouvez aussi certainement.

Et elle sortit. Severus vaguement songeur s�allongea pour prendre Harry tout contre lui. Il finit lui aussi par s�endormir.

7

Des l�vres vinrent doucement taquiner les siennes, l�arrachant au sommeil auquel il avait fini par c�der. Severus ouvrit paresseusement les yeux, pour rencontrer les yeux verts de son amant.

- Bonjour toi, murmura tendrement Severus.

- Bonjour Sev��

Il se blottit plus pr�s de lui. Ils rest�rent ainsi longtemps en silence.

- Tu veux� parler ?, demanda Severus avec h�sitation.

- Il le faut bien, murmura Harry dans son cou.

- Non, pas si tu ne le veux pas.

- Si, il le faut car plus j�attendrai plus ce sera difficile. Est-ce que tu m�aimes encore� apr�s ce que j�ai fait hier ?

Harry s��tait mis � le serrer fort, comme pour �viter une improbable chute.

- Je t�aime encore plus d�avoir eu le courage de le faire, r�pondit sinc�rement Severus.

Harry desserra son �treinte pour le regarder.

- C�est vrai ?

- Oui. Je sais ce que tu as d� imaginer, ce que tu pensais. Et pourtant, tu l�as fait. M�me s�il �tait sans doute le plus malfaisant et le plus meurtrier des mages noirs que le monde sorcier ait connu, il restait un �tre humain que tu as d� tuer. Je pr�f�re que ce soit lui que toi !, conclut-il avec un baiser.

- Je t�aime�

- Notre discussion est finie ?, demanda Severus une �tincelle dans les yeux. Tu ne vas pas t�en vouloir pendant longtemps d�avoir fait la meilleure chose � faire ?

- Si tu me dis r�guli�rement que tu m�aimes et que tu restes dans mes bras, je crois que �a ira, dit Harry avec l�esquisse d�un sourire.

- Et je serai toujours l�. M�me si tu as des cauchemars, je serais toujours l� Harry, r�p�ta Severus en l�embrassant plus s�rieusement.

Harry lui rendit son baiser avec application. Sa main libre se mit � caresser Severus, qui lui rendit ses caresses, une � une. Tous ses baisers. Tous ses soupirs et ses g�missements.

- Laisse-moi tout te donner, chuchota Severus en d�vorant son corps de baisers. Ce matin c�est mon cadeau pour toi pour �tre ici avec moi.

Le plaisir se mis � envahir Harry tant et si bien qu�il se mit � g�mir, incapable de se retenir.

- Severus�, soupira-t-il, quand son amant vint embrasser l�extr�mit� tendue de son d�sir.

Il en titilla la partie sensible du bout de la langue, avant de l�embrasser. Avant comme toujours de lancer le sortil�ge de protection sur eux, puis un sort qui lubrifia ses doigts. Simplement lorsque Harry, sur le dos, la t�te sur leurs oreillers, sentit les doigts de son amant qui caressaient doucement son sexe pour le lubrifier, il se redressa soudainement.

- Severus ! Tu veux�

- Je veux tout te donner� enfin si tu veux bien, conclut-il en souriant.

Harry se sentit �mu par son expression incertaine.

- Mais je ne sais pas, je, je ne veux pas te faire mal�

Toujours assis sur ses cuisses, Severus se redressa doucement pour venir appuyer ses fesses contre le sexe dur de son amant.

Harry ne put s�emp�cher, avant qu�il ne soit trop tard :

- Tu as fait pareil avec Lowen�

- Toi, tu as vraiment trop lu ! Mais alors tu sais qu�il me l�avait demand�. Et j�avais accept� car je me sentais suffisamment coupable de ne pas l�aimer comme il m�aimait, pour ne pas lui refuser. Aujourd�hui c�est totalement diff�rent.

Il descendit un peu et g�mit sentant son amant forcer doucement le passage. Harry soupira en r�ponse sous cette sensation nouvelle. Severus ne le quittait pas du regard, s��merveillant de chaque preuve du plaisir qu�il offrait � son amant.

- C�est diff�rent�, haleta Severus, parce que je t�aime et que je veux tout te donner. Je t�aime tellement que le simple fait de t�avoir entendu respirer cette nuit me rendait heureux.

Il descendit encore un peu essayant d�ignorer la douleur qui le br�lait � l�endroit pr�cis o� Harry se frayait un chemin en lui. Il continua, soupirant presque au m�me rythme que son amant, qui le regardait doucement le prendre en lui. Il se rappelait � combien avoir �t� excit� par cette id�e quand il l�avait lu, en plus de la jalousie qui l�avait alors saisie. Et aujourd�hui, il voyait le plaisir sur le visage de cet homme qu�il aimait tant, et il savait que c��tait lui qui en �tait la cause et nul autre� Il eut un hal�tement alors que Severus continuait � le prendre : cette sensation d��tre enfoui en lui, si �troit, si chaud, �tait indescriptible et il retint de justesse un mouvement pour s�enfoncer plus vite en lui. Et quand il fut totalement en Severus, son c�ur battant � grand coups, il murmura d�une voix enrou� de d�sir :

- Attends Severus parce que sinon, je vais�

Il ne put achever. Les yeux de Severus le br�laient, son visage transfigur� par son amour pour lui. Si magnifique.

- Epouse-moi, implora presque Severus toujours immobile.

- Oui. Et tout ce que tu voudras, r�pondit Harry sans m�me r�fl�chir.

- Tout ?

- J��prouve la m�me chose que toi, Sev. Et tu le sais bien. Je donnerais tout pour toi. Et me marier avec toi� Oh bon sang si c�est possible pour les sorciers, alors oui, mille fois oui !

Severus se pencha lentement pour l�embrasser, une grimace de douleur crispant bri�vement ses traits.

- Je suis en train de te faire du mal !, protesta Harry.

- Tu sais bien que non !, r�pondit Severus en se levant lentement.

Harry cria, surpris des sensations affolantes qui l�envahissaient. Il posa sa main libre sur Severus pour accompagner son lent mouvement. Il s��loignait pour mieux le reprendre. Encore et encore. Severus se mit � g�mir s��tant imperceptiblement d�cal� : Harry frappait un point sensible � chaque fois qu�il allait en lui.

- Lentement, plus lentement, l�arr�ta Harry. Je veux te... voir.

Severus posa sa main sur les hanches de Harry pour mieux prendre appui, et Harry fit de m�me. Les mouvements devinrent lents et amples.

- On a tout le temps mon amour, chuchota Harry prenant un t�ton entre ses l�vres, interrompant son mouvement.

Avant de le reprendre pour frapper l� o� il le fallait. Severus se cambra en g�missant :

- Aaaaaaah ! Encore�, soupira-t-il.

Harry se mit � cajoler son sexe de sa main libre, allant et venant au m�me rythme o� il allait et venait en lui. Severus se mit � g�mir sans discontinuer et Harry le regardait s�abandonner peu � peu, oubliant presque son plaisir.

- Encore ! Harryy !

Severus se mit � le prendre et � s��loigner de lui plus vite. Harry le for�a � s�arr�ter pour l�embrasser, avant de le faire basculer en arri�re tout en restant en lui, pour le prendre � son propre rythme. Il alla lentement, l�entendant g�mir de plaisir sous ses coups.

- S�il te plait, Harry�

Acc�l�rant pour mieux ralentir, le menant au gr� de son plaisir de plus en plus haut. Et quand Severus se mit � se cambrer et � crier � chaque mouvement, Harry s�enfon�a en lui sans retenue. Severus hurla son pr�nom dans l�orgasme, suivi de peu par Harry qui s�effondra sur lui, le souffle court. Il s��carta pour jeter un sort de nettoyage, avant de l�embrasser longtemps.

-Tu acceptes vraiment de m��pouser ?

- Oui, vraiment, lui confirma Harry avec un sourire.

Il se releva assez pour reculer un peu et s�asseoir contre les oreillers, Severus l�accompagnant dans son mouvement

- Comment se marie-ton dans le monde sorcier ? demanda Harry tout aussi �puis� que son compagnon.

Severus roula sur le c�t� pour lui faire face :

- Il faut deux alliances cr��es par un bijoutier sorcier et un puissant sorcier pour c�l�brer la c�r�monie. Je suis s�r que nous pouvons compter sur Albus pour savoir o� trouver un bijoutier et c�l�brer notre union. Mais� Je pr�f�re que tu saches qu�un mariage sorcier ne peut �tre rompu sans d��normes difficult�s, ce n�est pas un engagement que l�on peut prendre � la l�g�re.

- Ca tombe bien, r�pliqua Harry, j��tais s�rieux quand je t�ai dit oui.

- Tu ne m�en veux pas de te l�avoir demand� ainsi ?, ajouta Severus. Tu sais, les mots sont sortis sans que je puisse les retenir. Bon d�accord je n�avais pas envie de les retenir� Alors si tu veux, je peux� mmh� refaire ma demande de fa�on plus romantique ?

- Je suis d�accord. Si �a comprend du chocolat, des bougies et un d�ner tr�s romantique ?, r�pondit Harry avec un sourire heureux.

Il ne reste plus que l��pilogue.
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