Ce qui unit Gryffondor et Serpentard | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 2883 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ainsi que les « décors » sont la propriété exclusive de J.K. Rowling.
Il n’y a aucune intention de contre-façon ou de violation de ses droits d’auteur. Cette histoire est écrite pour le plaisir de l’écriture et ne rapportera aucun centime à son auteur. Cette fanfic se déroule pendant la sixième année de Harry à Poudlard.
Sharon : I’m sorry but there is not french listings..... if you look at carefully, I’m not the only french author on the website... Thanks anyway ! (I’m sorry but english is really not my first language....^^)
Suppy Lulu : bon comme tu le sais (et d’ailleurs ça m’étonnerait que tu repasses par ici) la fic est finie et je sais que tu as déjà lu la fin. Je vais peut-être poster ma Rary ici, on verra, je poste déjà sur beaucoup de site !! Gros bisous !!
- Chut Pansy !! Vous n’avez rien entendu ? Je suis sûre d’avoir entendu… Heu, ne vous moquez pas hein, les filles, mais j’ai cru entendre quelqu’un gémir…
- Non ? Dans la bibliothèque ?, s’exclama une troisième voix féminine. Il y en a vraiment qui exagèrent…
- Essayons de les attraper, suggéra Pansy avec un gloussement. J’ai hâte de savoir de qui il s’agit !
Harry et Drago s’étaient figés dans une posture assez intéressante et ne laissant lieu à aucune équivoque. Harry avait les mains sur la braguette de Drago, essayant désespérément de l’ouvrir. Dans le même temps il essayait de s’incruster dans les hanches de Drago qui l’enserrait fermement de ses jambes et qui lui plaquait toujours une de ses mains sur les fesses rebondies de Harry. Toujours dans son pantalon s’il vous plaît.
L’autre main s’était glissée sous sa chemise et caressait doucement le dos du jeune Gryffondor. Drago avait remonté très haut la chemise de Harry, exposant sa peau douce et tentante. Et la langue de chacun était clairement dans le gosier de l’autre ou essayait en tout cas.
Une douche froide aurait eu le même effet. Ils s’écartèrent un peu, c’est-à-dire qu’ils cessèrent simplement leur baiser sulfureux et se regardèrent droit dans les yeux.
- Drago, si elles nous trouvent…, chuchota Harry.
Ils avaient encore le souffle court. Délicieusement court.
- Quoique ça réglerait définitivement mon problème avec Pansy, répondit Drago sur le même ton.
Drago laissa redescendre sa main du dos aux fesses de Harry en une ultime caresse puis ôta ses mains du postérieur de Harry non sans deux sévères tapes sur les fesses nues.
- Aïe, qu’est-ce qui te prend ?, réagit Harry.
- Ca c’est parce que tu m’as sauté dessus !, grommela Drago, reboutonnant sa chemise en vitesse.
Harry se dépêcha de remettre sa chemise dans son pantalon. Ils réajustèrent leurs vêtements en un temps record. Drago essaya de relisser en arrière ses cheveux un peu ébouriffés par l’enthousiasme de Harry, tout en pestant :
- Bon sang ! Elles vont croire je ne sais quoi !
- Je suis désolé, murmura Harry. Mais elles n’auront pas tort. De toute façon, elles ne pourront jamais croire que c’était nous…
- Ca, tu n’en penses pas un mot !, râla Drago, furieux mais ignorant pourquoi.
Harry lui donna un tendre baiser pour clore ses lèvres avant de lui mettre un livre entre les mains :
- Lis !, souffla-t-il faisant de même.
Et Drago se retrouva le nez dans un manuscrit moisi, à l’odeur poussiéreuse et désagréable.
- Harry sent bien meilleur, pensa-t-il toujours furieux.
Mais il refusait de penser à ce qui le mettait aussi en colère. Parce que cela ne pouvait pas d’avoir été interrompu.
Les trois filles ne tardèrent à arriver jusqu’à eux après avoir soigneusement vérifié les autres cachettes possibles dans la bibliothèque.
- Drago ??!, s’exclama Pansy. Et… Potter ???, s’exclama-t-elle encore plus incrédule.
Ils lui lancèrent le même regard sombre tous deux, l’air de dire « Qu’est-ce qui se passe pauvre cloche ?! ».
- Euh, vous êtes seuls tous les deux ?, insista l’une des amies de Pansy.
- Tu as oublié tes lunettes ?, rétorqua aussitôt Drago.
La jeune fille se recroquevilla sous le ton rien que moins qu’aimable.
Pas démontée pour autant Pansy, observatrice, fronça les sourcils :
- Qu’est-il arrivé à tes cheveux, Drago ?
On sentait bien que les mots « Drago d’amour à moi » n’étaient pas loin.
- Je n’ai pas mis assez de gel ce matin, répondit-il avec un bref haussement d’épaule. D’autres questions ?
Pansy le regardait toujours soupçonneuse. Elle n’avait pas oublié son rêve où Drago tenait la main de son pire ennemi… Elle finit par remarquer que la chemise de Drago était boutonnée de travers et que la chemise de Harry sortait par endroits de son pantalon… Avant qu’elle eut le temps de penser à ce qu’elle allait dire, elle s’entendit s’exclamer :
- Vous couchez ensemble ??????!!!!!!!!
Blanc général. Assorti d’un silence lourd et stressant.
Drago réussit à se contrôler à grand peine pour ne pas rougir. Harry était gelé sur place, parce que dit comme ça, ce qui se passait entre eux deux paraissait réduit à une banale histoire de coucherie. Et ce n’était pas du tout le cas : il le taquinait !! C’était tout !! Il n’y avait rien de plus ! Il était pas homo : ça va pas la tête non ? Son esprit affolé tournait en rond, incapable de faire face à la vérité.
Pansy répéta incrédule et horrifiée devant leur silence pétrifié :
- NON ! Vous avez vraiment couché ensemble ???? Drago !!! C’est pas vrai ???.
La voix de Pansy devenait suraiguë. Les deux autres filles les regardaient d’un air bizarre.
Drago réussit à hausser les épaules :
- Ma pauvre Pansy, le jour où tu arrêteras de dire des absurdités…
- Mais…, balbutia-t-elle.
- Mais rien, la coupa Drago. Je croyais t’avoir largement prouvé que je n’étais pas de ce bord là ! Surtout pas avec ce Potter ! Tu me prends pour qui, là ? Franchement Pansy, je crois que je me suis trompé sur ton compte : tu me semblais moins bête que ça, poursuivit-il avec un dédain suprême.
Il ferma le livre qu’il « lisait » et le posa nonchalamment sur une étagère, le tout avec une suffisance à la Drago. Le truc typiquement malefoyien que lui seul arrivait à faire. Du grand art.
- Drago…, commença-t-elle à deux doigts de pleurnicher.
Il ne répondit même pas et s’éloigna, bousculant les deux filles qui gênaient sa sortie un tantinet théâtrale.
- Oh Pansy ?, se retourna-t-il soudain. Inutile de m’adresser la parole pendant les deux prochaines semaines… Je suis sûr que tu comprends !, conclut-il avec sécheresse.
Le plus scié dans l’histoire, c’était Harry qui restait là avec son livre illisible. Il restait surtout ébahi par la sortie de Drago… Et pétrifié face à trois donzelles furieuses d’avoir été méprisées et humiliées en public par Drago Malefoy, la coqueluche des Serpentard. Et à qui il fallait un responsable. De toute urgence !
- Potter !!, finit par lancer Pansy verte de rage, si je te revois tourner autour de Drago avec tes intentions perverses et malsaines, je te jure que je te jetterais le pire des sortilèges que je puisse trouver !!!
Harry ferma prestement lui aussi son manuscrit, espérant que personne ne s’était aperçu qu’il le lisait à l’envers et le reposa sans ménagement sur une étagère. Il hésita à peine un instant avant de répondre :
- Tu en serais incapable… Tu es bien trop incompétente et bien trop lente pour y arriver ! Et si tu crois que je te laisserais faire, je connais davantage de sortilèges d’attaques que toi !! Alors fais comme tu veux, conclut-il sur un ton doucereux, mais ce sera à tes risques et périls… Ces sortilèges laissent parfois des traces indélébiles, tu sais !
- Tu n’es qu’un pervers !!, rétorqua Pansy furieuse.
- Ne prends pas tes rêves pour la réalité !, jeta Harry. La plus perverse, c’est quand même toi qui a imaginé des choses pareilles ! Tu serais le genre à avoir une chemise de nuit avec des dessins de Drago dessus, que ça ne m’étonnerait pas !, conclut-il avec perfidie.
Il s’éloigna rapidement, suivi par son phénix, laissant Pansy sidérée.
- Comme si tu pouvais avoir une chemise aussi débile !, se moqua l’une de ses amies.
- La ferme !, répondit Pansy choquée par tant de clairvoyance.
Harry soupira de soulagement en sortant de la bibliothèque : cela avait été très juste. Si jamais Pansy n’avait pas eu une voix si aiguë et si peu discrète… Il frémit. Elles les auraient trouvés… Mais qu’est-ce qui lui arrivait, bon sang !
D’accord, s’il était homo, pourquoi ne sautait-il pas sur Ron ? Hein au moins, ce serait logique ! Pourquoi Drago ? Ce qui avait commencé comme un jeu, un peu particulier d’accord, lui échappait.
- Cela n’a jamais été un jeu…, lui susurra sa petite voix intérieure. Ca fait des années que vous vous tournez autour, attendant de voir qui sera assez courageux pour faire le premier pas.
Mais si, cela avait été un jeu. Quoique… Harry soupira encore : il savait bien quand tout cela avait commencé. Pour lui en tout cas. Dans le passé quand il partageait la même chambre que Drago…
Une nuit, Drago avait commencé appeler Harry dans son sommeil. Un murmure doux et insistant… Qui avait achevé d’éveiller Harry qui dormait très mal. Oui, un murmure d’une telle douceur qu’il en avait été saisi. Jamais il n’avait entendu Drago employer un tel ton, presque suave.
Curieux, Harry s’était levé pour entrouvrir les rideaux, laissant filtrer la lueur de la pleine lune blafarde, avant de s’asseoir près du lit de Drago. Et savoir ce que disait le jeune homme. Le visage de Drago était détendu, et Harry avait ressenti un léger trouble. Peut-être parce qu’il venait de se rendre compte que Drago était très beau. Comme si toute la journée, il portait un masque qui durcissait ses traits…
- Harry…, murmura-t-il encore toujours endormi, la bouche entrouverte. Mmh… Ne t’arrêtes pas. C’est si bon... Harry ! Aaaaahh….., soupira-t-il.
Harry eut un coup au cœur. Noooon, ce petit pervers de Serpentard rêvait que lui, Harry lui faisait des trucs louches ??!! Ca va pas non ? Harry alla se recoucher et se mit l’oreiller au dessus de la tête pour ne plus l’entendre…
Mais son imagination, très serviable, prit le relais aussitôt. Avec un enthousiasme débridé. Il voyait dans son imagination Drago se tordre dans son lit, froisser ses draps, entrouvrir ses lèvres, et haleter doucement son prénom, le teint légèrement rosi. Jamais il ne l’aurait admis, mais Harry se sentait terriblement troublé par cette étrange découverte. Et attiré… Quelque part il se dit que Cho Chang ne l’avait jamais autant obsédée que Drago Malefoy.
L’oreiller vola donc au loin. Son regard tomba sur la plume qu’il avait ramassé tantôt près de ce magnifique phénix d’argent. Elle luisait faiblement sous les rayons de la lune. Et si… Il se leva à nouveau et la prit. Il s’approcha du lit de Drago et lui caressa doucement les lèvres. Très légèrement pour ne pas le réveiller.
- Harry…, fut la réponse presque enfiévrée. Ooooh s’il te plait s’il te plait s’il te plait…!
La plume continuait d’effleurer les lèvres du jeune serpentard, avant de dessiner les contours de son visage. Avec espièglerie. Avant de s’aventurer sur le torse à la peau pâle et délicate. Drago commençait à se cambrer, recherchant le contact affolant de la plume, murmurant des mots sans suite, perdu dans un délire sensuel. Harry ne tarda à constater que Drago le désirait. Le drap ne pouvait pas mentir. Vraiment pas !
Drago le désirait, lui. Dans ses rêves oui, mais avec une telle ferveur, une telle sincérité que Harry se sentit ému. Et comme réponse à ce désir si troublant, il lui venait d’étranges envies. Sa gorge se desséchait… Il s’humecta les lèvres. Oui d’étranges envies… Envie de dessiner du bout de la langue les lèvres douces de Drago. De les embrasser, chastement, doucement. Puis de prendre dans les bras ce corps souple et offert. Tendrement.
Et Harry, comme attiré par une lumière que lui seul voyait, s’approcha, retenant son souffle. Tremblant, il effleura les lèvres de Drago. Avant de rejeter lentement en arrière et d’expirer doucement. Il était bouleversé et n’avait qu’une envie : recommencer. Eveiller le dormeur sous ses caresses. Le voir plier et gémir…
Car Harry découvrait qu’il voulait caresser Drago de ses propres doigts, et non plus avec une plume. Il secoua la tête, effrayé par ce désir soudain. Si seulement il comprenait… pourquoi ce… ce… désir de Drago ?? Et le sien ?? Oui, il se découvrait effrayé par tout cela. Il s’écarta brusquement, Drago l’implorant toujours.
Et Harry ne se releva plus, bien que Drago continua à l’appeler nuit après nuit. Et que lui-même commençait à ressentir le même désir. Et cela allait au-delà du simple désir physique. Car ce dernier au fond ne faisait que refléter leur obsession mutuelle et réciproque qui durait depuis des années.
Harry commençait à réaliser, pas à admettre hein !, que durant toute ces années il avait été constamment amoureux d’une seule et unique personne à laquelle il pensait régulièrement… Et ce fut dans ce couloir sombre qu’il réalisa n’avoir aimé comme ça de toute sa vie qu’une seule personne : Drago Malefoy… ! S’il avait pu, il aurait volontiers été se soûler, parce que comme premier amour… Ben, ça se posait un peu là.…!
Les jours suivants, Harry déprima sévèrement. Devenu soudainement taciturne et obnubilé que par une seule pensée, il ne répondait que par monosyllabes à toutes questions. Une seule chose paraissait éveiller son intérêt : le passage d’un groupe d’élèves de Serpentard…
Durant tout ce temps, Drago s’inquiéta, mais alors à contre-cœur parce que pourquoi s’inquiéterait-il du sort de Potter ? De ce pervers qui lui sautait dessus alors qu’il n’avait jamais rien demandé – les rêves n’étant que des rêves privés – et qui aujourd’hui avait arrêté étrangement de lui sauter dessus. Comme Pansy, mais ça c’était plutôt une heureuse nouvelle. Par contre Harry, ça…ça… Mais non ça ne l’attristait pas, il ne manquerait plus que ça !
Ce matin-là, cela faisait exactement une semaine que Harry avait été kidnappé dans le passé. Cela signifiait aussi, et surtout, qu’il y avait cours de potions. Aucun Gryffondor ne semblait enthousiasme. Et Harry moins que tout autre. Il ne pensait pas au cauchemar avec Snape, non. Comme une semaine auparavant mais pas pour les mêmes raisons il mangeait la tête ailleurs.
Il n’arrivait pas à résoudre son problème : il n’était pas homo, mais il semblait que peut-être éventuellement et sous toutes réserves il soit amoureux de Drago… Intérieurement, il en était encore au stade du « beurk » mêlé au « hiiii » et au « ça va pas non ? », entremêlés de soupirs divers et de fantasmes... Il n’avait pas encore réussi à surmonter le côté catastrophique de cette éventualité aberrante, mais…
Comment donc Godric avait-il fait pour gérer tout cela, toutes leurs différences ? Et leurs ressemblances ? Ce qui l’inquiétait, c’était la réponse : ils n’avaient sans doute pas pu et s’étaient séparés… La simple pensée de ne plus entre apercevoir Drago le faisait souffrir… Mais il n’était pas amoureux. Alors pourquoi souffrait-il autant ??
Et ses pensées refaisaient la boucle. Cela durait depuis des jours.
Il suivit les autres Gryffondor, avec une certaine hâte, très suspecte aux yeux de Ron et de Hermione. De toute façon, tout le monde s’inquiétait et les jumeaux cherchaient une potion ou un sortilège pour lui remonter le moral. En fait, le seul qui parvenait à réconforter un peu Harry c’était le phénix : il était la seule preuve qu’il n’avait pas rêvé tout cela. Et que ce qui c’était passé avec Drago avait bien été réel… Peut-être même trop réel.
- Tiens, Monsieur Potter, c’est gentil de nous faire l’aumône d’une visite, ironisa le professeur Snape en l’apercevant.
Harry réprima un frisson de pure horreur concentrée, et s’assit sans un mot, très droit. Un peu crispé car ses souvenirs venaient de lui resservir le rêve du professeur en images haute définition…
- J’espère que cette fois-ci vous n’avez pas oublié votre punition, Monsieur Potter, insista Snape de sa voix doucereuse.
Toujours sans un mot, Harry lui tendit deux rouleaux de parchemins, en prenant garde de ne pas toucher le professeur. Il les avait rédigés grâce aux bons soins de Hermione. De toute façon sans son aide et sans son acharnement, il aurait été en cours les mains vides. Or elle ne voulait pas perdre des points par sa paresse…
- Parfait, Monsieur Potter, dit Snape en les prenant et en s’éloignant au grand soulagement de Harry.
Harry respira plus librement et se préoccupa de quelque chose de plus fondamental : s’il se retournait, il verrait Drago. Mais il avait peur de rougir s’il le voyait. Pourtant, ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Il eut soudain très chaud quand il se rappela ce qui s’était passé la dernière fois qu’il l’avait vu, dans la bibliothèque.
Il expira lentement, espérant calmer son désir naissant. Ce n’était ni le lieu, ni le moment. Surtout en face de Snape : il ne manquerait plus qu’il croit qu’il le désirait, lui ! Harry réprima un nouveau frisson.
Snape se mit à expliquer la potion du jour, particulièrement compliquée, histoire de changer. D’un coup de baguette, il en fit apparaître la préparation sur le tableau noir.
- Commencez !, finit-il simplement.
Ron donna un coup de coude à Harry pour le faire redescendre sur terre et lui souffla :
- Allez Harry, il faut que tu fasses la potion parce que sinon, Snape n’attend qu’une seule chose : te donner des heures de colle.
Beurk ! Tout mais pas ça !!!! Harry commença donc avec un certain enthousiasme sa potion. Si au début il était motivé par l’éventuelle punition mais la vérité finit par être toute autre : il avait eu un déclic, même si c’était vraiment le mauvais endroit.
- Bon d’accord, j’suis homo mais seulement avec Drago. J’y peux rien s’il me fait craquer et si j’adore qu’on se chamaille. J’en ai marre de me prendre la tête avec tout ça ! Cela ne me ressemble pas !, se dit-il avec justesse un brin énervé. Et flûte, je ne suis pas tout seul dans ce cas ! Drago n’a pas intérêt à prétendre le contraire, parce que la dernière fois si les filles ne nous avaient pas dérangé…! Oh bon sang : c’était trop bon !! Après tout c’est lui qui avait ses mains sur mes fesses !!!
Il rougit soudainement. Malheureusement pour lui, Snape le surveillait de près :
- Que se passe-t-il Monsieur Potter ? Un problème ?
- Non, Monsieur, réussit à répondre Harry.
- Je crois bien que si… Savez-vous seulement lire Monsieur Potter ? Non seulement vous ne mettez pas les bons ingrédients mais vous le faites n’importe comment !, rétorqua Snape, cinglant.
Drago observait le comportement du professeur Snape depuis que Harry était entré dans le cachot. Lui non plus n’avait pas pu oublier le rêve de Snape. Il frémit. Ce qu’il avait remarqué avait le chic de le faire bouillir. Non pas que toutes les fois précédentes cela lui avait été indifférent, parce qu’il avait, mine de rien, apprécié de voir Snape tourmenter Harry, mais aujourd’hui…
Il trouvait que c’était devenu une sorte de jeu très malsain de la part de Snape. C’était inquiétant de voir ce que les rêves peuvent révéler sur une personne… Et tout cela ne lui plaisait pas du tout. Mais alors pas du tout !
- Je crois que quelques heures de colle dans mon bureau vous feraient le plus grand bien, Monsieur Potter…, menaça le professeur sur un ton qui ne présageait rien de bon.
Drago bondit intérieurement :
- Non mais et puis encore ? Qu’est-ce que ce pervers veut faire à Harry ??? Hors de question qu’il pose ses sales pattes dessus !
Il déglutit péniblement se rendant compte qu’il était jaloux. Et que Snape se serrait bien trop près de Harry… Qu’est qui lui arrivait ? Snape était son professeur préféré et… ce salaud d’enfoiré venait de donner une légère tape sur l’épaule de Harry. Bordel, il ne savait pas qu’on ne touche pas ?!
- Drago, ça va pas ? Tu fais une drôle de tête ?, fit Goyle à côtés de lui.
Sans un mot et raide comme un I, Drago se leva et alla droit sur Harry.
- Monsieur, nous devons aller à l’infirmerie, dit-il d’un ton sec.
Harry se tourna vers lui, surpris.
- Monsieur Malefoy ? De quoi parlez-vous ?, fit Snape avec surprise.
- C’est à cause de ce qui s’est passé, répliqua Drago, toujours vert de jalousie. Vous le savez bien, non ?
Sans attendre l’accord du professeur, Drago attrapa Harry sans ménagement par le bras - après tout cet idiot se laissait faire et n’avait pas l’air contre des heures de colle, hein ! - et le traîna hors du cachot de la même manière. Tout le monde les regarda partir avec stupéfaction.
Une petite review ? Réponse assurée !!! Gros bisous !!!!
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