Révélée par l'eau | By : OrianeX Category: French > Originals Views: 1904 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited. |
Dans un royaume aux frontières menacées, la famille royale se compose de guerriers dirigeants avec suprématie. Quand une servante refuse de se laisser humiliée, elle doit en subir de terribles conséquences, devenant l'esclave d'un des princes. Mais au cours de sa servitude, elle pourrait non seulement découvrir un secret de famille caché mais aussi une clé pour assurer sa survie. -1ere partie de la vie de Chabline- Servitude
1 - Un mot de trop
Le bain du prince fumait et emplissait l'air de la salle des bains d'une épaisse humidité. Les femmes de bain étaient toutes luisantes d'eau, leurs cheveux bouclaient et collaient à leurs nuques, leur respiration était difficile dans l'air saturé d'eau mais elles se hâtaient tout de même de servir leur maître. Mieux ne valait pas le mettre en colère. Surtout pas lui. La maîtresse des bains se taisait et les surveillait, tout en se chargeant de démêler la chevelure du Prince Eliante. Elle était épaisse et blonde, avec des reflets roux à la base et blancs au bout. Ses cheveux atteignaient ses hanches quand il les portait détachés. Deux autres filles savonnaient et massaient son dos avec application. Elles ne souriaient pas, ne riaient pas et ne minaudaient pas comme Chabline les avait vu faire avec d'autres habitués des bains. Il avait le physique développé du guerrier. Il portait des marques de combat sur ses épaules et ses côtes. Il était incroyablement musclé des épaules et immense, même selon les normes des pays du Nord. C'était d'ailleurs sa grande taille qui l'empêchait de ressembler à un de ces combattants uniquement en muscles. Les deux filles de bains n'étaient pas de trop pour le savonner. Ses longs bras montraient des marques de bronzage là où il avait porté son armure. On disait qu'il était capable de briser une noix d'arum rien qu'avec son poing, ou de plier une épée de charge de ses mains. Chabline était prête à le croire.
Le prince se tenait assis au milieu du bassin, sur un tabouret immergé qui laissait le bas de son corps dissimulé par la mousse. Il attendait patiemment que les servantes finissent de le savonner et qu'Ysiane démêle ses cheveux. Malgré son ennui profond, il gardait l'air altier des fils de la lignée royale. Son visage était d'une beauté dure, cruelle, avec des traits taillés non pas au couteau mais du ciseau le plus aiguisé. Sur son front, au dessus de ses yeux verts légèrement en amande, l’emblème de la famille des Jrak était tatoué, un arc noir surmonté d'un point. Il toisait tout du regard mais à la différence des autres princes qui toisaient par arrogance, lui toisait par supériorité. Il pouvait se comporter de cette manière car il avait acquis le rang de premier général des forces armées du Sud, par la force, l'épée et d'habiles stratégies guerrières. Il traînait dans son sillage une réputation à faire frémir. Une réputation de combativité et de force hors du commun ainsi que d'une cruauté subtile et sans limites quand il s'agissait de parvenir à ses fins.
On disait qu'il exigeait le meilleur de ses hommes et de tous ceux qui s'engageaient auprès de lui. Quand une personne n'était pas à la hauteur, il l'éliminait. Il méprisait les alliés faibles. Certains de ses combats n'avaient pas été que pour le pouvoir. Il en avait mené certains pour le plaisir, pour corriger des ennemis ou pour sa soif de destruction, puis avait fait couvrir ses actions par une habile manœuvre politique. Outre sa force, il était intelligent et il le savait. Sans être de l'arrogance, son attitude laissait à penser que rien ne pouvait l'étonner et qu'il pouvait détruire son interlocuteur selon son bon plaisir.
Beaucoup de rumeurs courraient sur lui. Le palais en regorgeaient mais Chabline ne se laissait pas trop prendre au jeu des murmures de couloir. Elle préférait croire ce qu'elle voyait. Et elle en avait vu assez du haut de ses 17 ans pour haïr tous les membres de la famille royale.
Mais elle se contentait de nettoyer soigneusement les pieds du prince, sans relever la tête. Elle n'était là que pour remplacer Blisse qui était malade. La maîtresse des bains était venue la chercher à la cuisine pour les aider parce qu'elle avait brièvement servie aux bains à son arrivée. Le Prince s'était décidé au dernier moment et elle ne pouvait pas satisfaire à ses exigences avec seulement deux personnes.
"Tant que tu fais ce que je dis ou ce qu'il demande, il n'y a aucun danger, avait-elle dit.
_ Et s'il... enfin je ne pense pas qu'il me... mais.." Elle rougit.
" Non, s'il veut une fille pour s'amuser, généralement il me le signale avant. Tu n'as rien à craindre de ce côté là. Essaie juste de rester impassible, de ne pas te montrer coriace ou terrifiée.
_ ça ira Madame, il ne me fait pas si peur que ça."
La Maîtresse avait soupiré, la considérant avec lassitude :
"C'est un peu le danger, Chabline. Cet homme est... effrayant. On ne sait jamais comment il va réagir. Je l'ai vu indifférent ou se repaître du pouvoir qu'il a sur les autres. Fais profil bas le temps qu'on le baigne.
_ Oui Madame."
Et elle suivait exactement ce qu'elle lui avait dit. Elle s'appliquait à sa tâche sans détourner le regard. Elle portait le pied avec délicatesse et frottait avec attention les orteils, entre les orteils, la plante...
Le Prince s'ennuyait. Il avait beau observer les murs, le plafond, rien de bien intéressant. Il connaissait les deux filles de bain derrière lui. Il en avait pris une une fois mais sans grand intérêt. La Maîtresse des bains était une éminente servante du palais, occupant son poste depuis plusieurs années, il la connaissait déjà étant petit. En somme, elle faisait partie du mobilier. Il ne restait que la jeune fille qui faisait ses pieds qu'il ne connaissait pas. Une petite servante brune aux cheveux tressés qu'il n'avait jamais vu dans le corps des domestiques des bains. Sans doute une nouvelle. Il aimait savoir qui travaillait et évoluait dans le palais de son père.
Elle lâcha son pied gauche et tendit la main pour s'attaquer au droit. Il plongea le pied nettoyé dans l'eau couverte de mousse parfumée, déposa docilement sa cheville droite dans la main et soupira d'ennui. Il eut l'impression d'entendre un écho. La jeune servante releva la tête pour prendre la brosse à ongles sur le petit plateau flottant et il put voir son visage.
Chabline cria de surprise quand le pied qu'elle tenait se releva soudain de sa main et lui atterrit sur l'épaule. Stupéfaite, elle ne comprit pas tout de suite quand le prince utilisa son cou de pied pour lui faire tourner le visage vers lui.
"Nous sommes donc en rupture d'embauche des jeunes femmes du royaume, Ysiane, pour que même les filles de bain soient des rescapées de la guerre?" demanda t-il d'un ton léger en observant la cicatrice qui courrait du sourcil à la joue de la jeune fille.
Prise de court, la Maîtresse des bains bafouilla...
"Euh... j'ai.. du demander une remplaçante et..."
Chabline rougit furieusement et ne put s'empêcher d'attraper la cheville du prince pesant sur son épaule pour la retirer. Le Prince sentit son geste et, contrarié que la servante se permette de le repousser, fronça les sourcils pour la mettre en garde.
Chabline bouillit de cette humiliation faite à son visage et à son égo, d'une injustice flagrante. Même si les servantes de bain étaient en théorie les plus belles jeunes femmes, ce n'était pas une loi écrite! Et sa cicatrice n'était pas défigurante non plus! La Maîtresse de Bains blêmit en voyant Chabline le défier du regard. Elle la supplia de baisser la tête, de laisser passer. Le Prince se figea en foudroyant la jeune fille des yeux, presqu'étonné de sa rébellion.
Il leva le pied et aussi souple qu'un chat qui joue avec sa proie, il lui donna un petit coup de la plante du pied dans le plexus.
"Continue ce que tu faisais" la rabroua t-il d'un ton sec.
Ce petit incident aurait pu en rester là si Chabline, surprise, n'avait vacillé et trébuché vers l'arrière, manquant tomber dans le bassin. Le prince émit un "pff"méprisant. La jeune fille, fulminante, regarda cet être détestable et ne put se retenir :
"C'est peut être parce que maintenant il n'y a plus que des rescapés."
Même murmurées, ses paroles portèrent. Ysiane manqua s'étouffer. Le Prince fut frappé de stupeur, juste avant de bondir sur ses pieds. Il eut un geste sec du bras pour éloigner les trois femmes qui le baignaient et redressa comme un serpent vers Chabline :
"Mais c'est que tu as une langue particulièrement agile aussi."
La jeune fille se mordit les lèvres et réalisa son erreur en voyant les muscles du torse de l'homme jouer comme des cordes huilées sous sa peau. Puis elle songea un instant qu'elle ne s'était pas trahie. Elle devait faire face. Elle releva le nez et affronta bravement le Prince qui venait vers elle, comme un fauve qui vient vers sa proie, le front haut, menaçant.
"Serait-ce un reproche de ta part? Pour cette petite cicatrice à ton visage?"
Chabline serra les lèvres et sentit sa gorge s'assécher sous le poids de l'attention du Prince. Elle souffla :
"Ce n'est pas un reproche... C'est un constat.
_ CHABLINE!! CA SUFFIT! hurla soudain la maîtresse des bains en venant vers elle, sa robe trempée collant à son corps. Monseigneur, je vous prie de l'excuser c'est une petite servante de cuisine, elle est toute nouvelle et...
Le Prince leva un bras impérieux, lui imposant le silence.
"Elle m'a l'air bien assez dégourdie pour se défendre seule.
_ Monseigneur, elle ne sait pas ce qu'elle dit, elle est...
_ Silence Ysiane! Si tu n'es pas sure d'une de tes filles, comment oses-tu la faire participer à mon bain?!"
La maîtresse des bains recula, choquée. L'accusation était sérieuse, elle risquait bien plus qu'une réprimande. Derrière elle, les deux autres filles, stupéfaites, observaient la scène avec effroi. Le Prince pointa un doigt impérieux vers la sortie de la salle :
"Sortez toutes les trois!!!"
Il considéra Chabline qui trembla sous le poids de son regard.
"Ce n'est pas tous les jours que je peux avoir un débat avec une jeune idéaliste.
_ Monsei..." Ysiane s'interrompit immédiatement quand Eliante se tourna brusquement pour la foudroyer du regard puis elle se précipita dans une gerbe d'eau vers les escaliers permettant de sortir du bassin, devancée par les autres servantes. Elle voulut regarder une dernière fois la jeune servante laissée à un sort moins appréciable que le bûcher mais n'y parvint pas.
"Alors qu'entend-tu par ta petite réflexion ? demanda le Prince en avançant petit à petit.
_ Je..." Chabline, définitivement terrorisée, laissa couler ce qu'elle retenait : "Ce pays subit des guerres depuis que je suis née. Et mes parents me racontaient celles de leurs jeunesses. Je connais pu personne qui n'ai quelque chose à pleurer à cause des combats. Tout ça pour une petite bande de terre."
Le Prince cligna des paupières. Le royaume des Jrak se situait entre la mer Intérieure et le royaume des Musive. Il était bordé au nord par une chaîne de montagnes arides et au sud par l'entrée du désert blanc. La famille royale des Jrak entretenait depuis des éons une guerre sans merci contre les Musive pour le territoire à la frontière de leur pays, une vallée étroite contenant un lac volcanique et plusieurs centaines d'arpents cultivables. Au sud, ils devaient défendre leur pays des attaques régulières des brigands Tulenites, qui volaient et pillaient tout ce qu'ils pouvaient. Mais depuis une vingtaine d'années, les Musive s'étaient alliés aux Tulenites pour repousser le royaume des Jrak. Et les combats prenaient assez d'ampleur pour entraîner un manque de nourriture sèche dans les couches inférieures de la population. Beaucoup d'hommes partaient aux combats, ne revenaient pas et des incursions de brigands étaient parvenues presque au centre du royaume.
"Qu'est-ce qu'une si jeune femme peut savoir des implications politiques de cette guerre ? Tu es complétement ignorante des efforts des miens pour maintenir ce pays et tu bafoues ceux qui se battent pour protéger le peuple !!!"
Chabline recula encore et encore, sentant l'eau diminuer de profondeur autour d'elle, tenant son plateau contre sa poitrine comme un bouclier et bafouilla..
"Je... suis.. je m'ex...
_ Et tu oses me jeter ce genre de réplique...
_ Je..." Le dos de la jeune fille percuta un des piliers de pierre blanche qui soutenaient le plafond. Le choc expulsa l'air de ses poumons et produisit un effet percutant sur son courage. Elle inspira à fond :
"Oui, je n'y connais rien en politique, Monseigneur. Mais j'ai vu tout le monde souffrir de la guerre. J'ai..."
Elle lâcha le plateau et se plaqua un doigt sur le bord de sa cicatrice, un geste devenu presque symptomatique quand elle se souvenait.
"...vu presque tous ceux de mon village mourir. Et les survivants... se sont faits pillés et blessés... par nos soldats."
Elle revit son père et les hommes du village qui allaient à la rencontre des soldats de l'armée de Jrak, avec espoir, puis les soldats qui réclamaient toute la nourriture disponible, qui puisaient sans mesure dans leurs réserves d'eau, les conflits éclater, les armes étinceler. Elle avait écarté son petit frère du passage du cheval et l'épée était venue à sa rencontre.
Elle se tut quand une main sans douceur lui attrapa le poignet. De la colère froide, le Prince était passé à la furie.
" Redis moi ça..."
Chabline resta sans voix. Il se pencha sur elle, dardant des yeux meurtriers sur son visage terrifié. Trop près, elle se plaqua complétement contre le pilier tandis que le souffle lui passait sur le front :
"Nos soldats? Maintenant tu accuses ceux dont je suis le général ?!
_ ..." La jeune fille se recroquevilla. Elle voulut n'avoir jamais parlé. Elle n'avait pas pris la mesure de ce qu'elle déclenchait. L'homme irradiait une puissante colère qui semblait chauffer l'air autour de lui, brûler l'eau qui clapotait autour de ses cuisses. Chabline voulut baisser les yeux mais les ferma aussitôt pour éviter toute vue indécente.
" Tu n'es qu'une petite imbécile...
_ Je... souffla Chabline... dis la vérité..."
Le Prince la décolla brutalement du pilier et la maintint par un poignet devant lui. Il la détailla en tant qu'ennemi et devant la futilité de l'observation, la considéra en tant que femme. Sa natte s'était détachée et tombait presque dans l'eau. La robe blanche courte qui habillait les filles de bain était collée à sa peau et laissait apparaître des formes de jeune femme, une jolie jeune femme. Malgré sa cicatrice, elle avait un visage intéressant, expressif. Elle avait rougi et fermait les yeux obstinément sur sa nudité, avec une pudeur de vierge. Bizarre pour une fille de bain.
"Tu penses qu'il y a trop de combats dans notre royaume? Tu crois que ce pays est en guerre pour rien? Mais pauvre gamine, une fille comme toi n'en connais rien! Tu n'es même pas consciente de tous les efforts que ma famille fait pour maintenir ce pays. Et les atrocités de la guerre, tu n'en as rien connu... Les combats les pires restent aux frontières. Ta petite cicatrice n'est qu'un piètre argument. A moins que tu n'en ai d'autres pour appuyer ton point de vue..."
Chabline avait mal, son bras était trop tiré vers le haut, ses pieds effleuraient à peine le sol sous l'eau mais cette dernière remarque lui fit oublier ces soucis corporels. Elle releva les yeux et serra les dents, offensée. Comment osait-il? Elle avait vu tout un village se faire massacrer puis les survivants mutilés et il... Le Prince eut un ricanement appréciateur mais aussi concluant. Elle avait donc été jusqu'au bout. Et lui aussi se sentait d'humeur à aller jusqu'au bout. Il devait faire un exemple, surtout quand on accusait SES soldats de tels actes. Il ne laisserait pas cette jeune gourde impunie. Elle n'eut pas le temps de trouver assez de courage pour lui répondre de nouveau.
Il la souleva d'une main hors de l'eau et la força à le suivre, vers le divan où il devait se sécher. Elle poussa un cri de surprise puis tenta de freiner leur progression, de résister. En vain, sa frêle constitution n'étant pas de taille face à cet homme. Il lui agrippait douloureusement le poignet et ne desserra pas un seul instant. Elle fut forcée d'avancer pour qu'il ne lui brise pas les os.
"Monseigneur!!! Non!!! Je vous en prie, non!"
Une immense serviette blanche était étendue sur la couche, attendant d'envelopper le Prince à sa sortie du bain. Il la jeta dessus sans ménagement. Chabline eut juste le temps de se retourner avant qu'il ne se porte au dessus d'elle. Lui aussi était encore trempé de son passage dans l'eau. Il attrapa la ceinture de sa robe chargée d'eau et la déchira.
"Voyons voir si les combats de la guerre t'ont marqué plus."
Elle cria de nouveau, tenta de se débattre mais il l'immobilisa, emprisonnant ses poignets d'une seule main et la déshabillant de l'autre. Il déchira les vêtements trempés et les jeta de côté. Il sourit : Elle cachait de beaux atouts, un corps jeune et mince, brillant de son passage dans l'eau et une poitrine plutôt mature. Il attrapa les seins rebondis un par un, les caressa, les pétris, appréciant leur douceur et leur fermeté. Sa peau était vierge de toute cicatrice. Il attendit qu'elle cesse de se débattre pour déclarer :
"Aucune marque ici."
Puis il promena ses doigts le long de son ventre plat et lisse, sans marque, suivant la ligne de son abdomen qui menait plus bas, plus bas... Il admira quand la jeune fille tenta de reprendre son souffle, d'inspirer longuement pour regagner un peu de son calme, pour lui tenir tête. Mais son souffle s'obstina à rester saccadé et ses yeux trop ouverts, fixés sur sa main, la trahissaient. Il eut un sourire cruel. Ses doigts caressèrent le mont de Venus et effleurèrent délicatement la fente de son sexe cachée par sa toison pubienne.
"Aucune marque non plus jusqu'ici. Et je suis sure que..."
Il inséra lentement ses doigts entre ses lèvres inférieures, éprouva le tremblement qui secoua la jeune fille, sentit la différence de chaleur entre l'extérieur et l'intérieur, l'humidité retenue dans ses parties intimes.
"...aucun homme n'est entré ici..."
Comme ses doigts s'aventuraient plus profondément, elle réagit enfin et il savoura sa victoire. Elle paniqua et cessa de se contenir. Elle tenta de le repousser à coups de pieds désordonnés, en agitant ses bras mais il avait prévu cette éventualité et la bloqua des deux bras. Puis il s'abattit sur elle, son corps immense la couvrant totalement, bloqua la partie inférieure de son corps en se tenant contre son bassin, entre ses jambes et la partie supérieure en lui saisissant les poignets, un dans chaque main et la forçant à replier les bras contre ses côtes, les mains au niveau des seins. Elle se débattait comme une diablesse. Il attendit qu'elle se calme et se pencha jusqu'à se retrouver nez à nez avec elle.
Il la toisa :
"Quand on veut défendre une position, mademoiselle, il vaut mieux avoir de l'expérience de la position.
_ Vous... vous n'êtes... qu'un barbare... Arrêtez! " souffla Chabline, à bout de souffle, désespérée.
Eliante ricana, et apprécia qu'au moins une personne lui dise en face :
"Peut être. Mais tout barbare que je suis, j'ai un avis moi aussi à défendre sur la situation de notre royaume."
Il manœuvra pour se retrouver à genoux par terre à côté du divan, sa proie toujours prisonnière contre lui. Il lui écarta les jambes et résuma son opinion :
"Ici, dans notre royaume, comme dans ce monde, c'est la loi du plus fort qui prime." Il roula des hanches en souriant et Chabline sentit quelque chose de dur et chaud se presser contre sa cuisse. Elle baissa les yeux et les écarquilla, terrifiée. Il ne lui laissa pas le temps de réaliser et la pénétra rapidement, d'un mouvement de hanches. Le cri qu'elle poussa avait quelque chose d'électrique. Il expira un râle en sentant une petite résistance puis quand les parois de son sexe l'enserrèrent entièrement et frémirent. Il eut un instant d'hésitation qui ne dura pas. La jeune fille s'était raidie contre lui et tentait de le repousser, de se débarrasser de cette chose dure qui la poignardait, la déchirait. Elle cria un long moment. Il attendit un peu puis se retira, savourant la sensation des chairs qui glissaient le long de sa verge, puis dans l'autre sens quand il replongea. Il entama un rythme lent, puissant, prolongé qui fit remuer tout le divan. Sous lui, la jeune fille poussa des cris inarticulés, des imprécations, laissa échapper des larmes de douleur puis se rebella de nouveau. Elle gesticula mais il accompagna ses mouvements, les intégrant dans son ébat, les transformant en secousses pour leurs corps encastrés. Elle lui martela la poitrine de coups de poings mais sans assez de force pour le menacer. Il râla de plaisir et accéléra son rythme. Les parois de son intimité l'enserraient plus fort, l'accompagnaient dans son élan, ses seins dansaient sous ses yeux et son visage rougi par la honte, la colère et l'effort physique le galvanisaient. ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu une femme qui ne soit pas soumise entièrement, prête à tout pour ne pas lui déplaire et satisfaire le moindre de ses désirs.
Même s'il n'était pas fier de forcer une si jeune fille, il en tirait tout de même un plaisir immense à rabattre le caquet à cette jeune rebelle, une bouffée de fraîcheur dans l'ennui qui le rongeait. Il la plaqua sous lui, clouant son bassin sous ses coups de boutoir puis jouit. Il expira, attrapa les jambes de sa partenaire qui menaçaient de se tordre sous la pression et les rabattit vers le sol. Puis il s'écroula quelques instants, pantelant, sentant la jeune fille qui hoquetait sous lui, écrasée par son poids avant de se relever. Il se dégagea lentement et attrapa un coin de la serviette sous elle pour la rabattre sur son sexe. Il tamponna délicatement les lèvres frémissantes et vit quelques gouttes de semence mêlée de sang teindre le linge blanc.
Il fut étonné. Une vierge... Il n'aurait pas cru pour une fille de bain... Et lui... Un barbare cruel... Non. Un homme qui avait assumé son rang et sa réputation. Oui le pays était plongé dans la guerre, c'était un fait. Oui, il prenait plaisir à se distinguer dans cette guerre. Il y voyait l'opportunité d'accéder au rang de premier fils et potentiel futur roi, bien avant ses frères aînés. Qu'on vienne lui jeter la souffrance du peuple à la face n'était pas si violent, c'était que ce soit une jeune fille offensée qui le fasse qui le contrariait. Elle avait eu du cran. Il se demandait si elle en aurait encore après ça. Peu probable mais néanmoins, il se dit qu'elle pouvait lui offrir encore quelque distraction dans le quotidien monotone de la vie au palais.
Il la lâcha et elle resta immobile, pantelante et terrassée, jetée comme une étole chiffonnée sur la couche. Il passa une dernière fois sa main sur son ventre puis se releva.
"Je n'en ai pas fini avec toi, jeune fille." Fit-il en ajustant un pagne fin brodé de rouge autour de ses reins puis en attrapant sa tunique.
"Tu vas me servir pour les temps à venir. A commencer par mon lit ce soir." jeta t-il avant de sortir.
Il quitta la salle des bains et croisa Ysiane, blême mais tentant de se contenir, bouleversée mais le cachant. Il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit et passa à ses côtés :
"Cette jeune servante passe à mon service, c'est un ordre. Donne lui des vêtements appropriés et envoie la à ma chambre !"
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